Politique municipale - Ville de Montréal

En fait, avec l’article 119 et 119.1 de la loi sur la communauté métropolitaine de Montréal, en principe, le maire de Montréal, comme président du conseil, pourrait s’ingérer dans tout projet qui ce trouve sur le territoire de la CMM, et qui irait à l’encontre du plan métropolitain d’aménagement et de développement…

Donc, en principe, le conseil de la CMM pourrait voté une résolution pour modifier le projet qu nom de la communauté…

Mais pour le moment, personne n’a osé utilisé de tel pouvoirs, et ont plutôt choisis la médiation et la negotiation…

Coderre serait-il vraiment prêt à utiliser se tel pouvoirs et créer un précédent, qui pourrait froisser plusieurs autres villes de la CMM?

Ce n’est pas les hauteurs au Centre-ville qui me préoccupe, je trouve qu’on est bien parti à ce niveau là. Je suis plutôt préoccupé par les hauteurs et la densité dans les quartiers ailleurs qu’au centre-ville. Comme le dit Michael_A, il y a beaucoup de terrains stratégiques à développer ou l’on devrait hausser les hauteurs permises.

Personnellement, j’avais complètement coupé des nouvelles depuis un certains temps, car comme l’a si bien mentionné @Blitz , nous sommes tous fatigués de la période que nous traversons depuis plus d’un an et demi, avec la pandémie, les crises, les scandales, les mauvaises nouvelles, etc. Et nous voulons tous retourner à une vie “normale”.

Mais cette histoire sur Will Prosper a attiré mon attention, et avec toute la folie que nous avons passé à travers avec la pandémie et les militants pour la justice sociale (ou “woke”), ça ne pouvait pas tomber à pire moment pour Projet Montréal.

Pour vous dire la vérité, j’avais voté pour Projet Montréal la dernière fois, comme je l’ai fait pour les autres élections municipales. Mais cette fois-ci, je n’en ai pas l’intention, et j’ai encore moins l’intention de voter pour Coderre. Je me cherche encore un troisième candidat.

Ce que cette pandémie a révélé, pas seulement à l’échelle municipale, mais aussi provinciale, fédérale et internationale, est qui étaient les bons et mauvais leaders, surtout durant une période aussi critique que cette pandémie. Et nous avions beaucoup de mauvais leaders pour nous diriger, surtout lorsque des vies étaient en jeu. Durant cette période chaotique, j’ai passé du temps à lire des livres d’histoire, écouter des interviews et des podcasts. Et il y a une citation qui m’est resté en tête, c’était de la part de Rob Johnson, du Institute for New Economic Thinking aux États-Unis, et qui a autrefois travaillé au sénat américain.

Après son expérience en politique, il a mentionné ceci: un politicien qui est véritablement courageux et un grand leader est quelqu’un qui possède en lui un élément de courage et qui fait pression pour du changement dans la politique et la société qui sera sain pour le bien commun, et auquel il pourrait y avoir de la résistance. Mais un politicien qui apparaît courageux est quelqu’un qui essaie toujours de se joindre aux défilés, aux parades et manifestations que les gens ordinaires ont commencés.

Cette expression est certainement vrai, et elle vise plusieurs nos leaders locaux et internationaux aujourd’hui.

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:open_mouth:

Personnellement je ne suis pas contre augmenter les hauteurs au centre ville, mais si on cherche à densifier et à rendre le logement abordable c’est pas la meilleure façon. La meilleur façon c’est vraiment de densifier les quartiers autour du centre ville et en périphérie avec des batiments de hauteur moyenne. C’est simplement une réalité économique.

Plus on batie haut plus ça coute cher et plus on est proche du centre plus ça coute cher. C’est deux facteurs pris en compte font qu’un appart dans une tour au centre ville va couter PLUS DU DOUBLE parfois même le triple du prix que de le même appart à Brossard, à dollard des ormeaux ou à pointe aux trembles. Pour le même investissement on peut batir le double des logements et les vendre à la moitier du prix.

D’accord les apparts de pointe aux trembles ne sont pas des bons examples de densité, mais la réalité est qu’on pourrait y batir le quartier le plus dense de Montreal, composé de batiments de 5 à 10 étages et le prix du pied carré serait pareil la moitié du prix que au centre ville. Il manquerait juste offir du transport en commun et actif, des services et une vie de quartier pour que le monde veuille y vivre.

Ça ne veut pas dire que batir au centre ville c’est mal. C’est juste pas une solution pour le logement abordable. Si on cherche une solution pour augmenter la densité de la ville, on pourrait interdire la construction de maisons unifamiliales, demander une densité minimale pour tous les développements, augmenter les services de proximité et les transports éco dans les périphéries, mettre de la pression pour le développement des centres commerciaux, taxer les investisseurs étrangers, batir des logements sociaux et il a sans doute nombreuses autres solutions. Dans plusieurs cas on pourrait aussi augmenter la hauteur de construction.

Mon point n’est pas qu’il ne faut pas batir plus haut au centre ville. Je pense que certains développements vont contribuer à rendre la ville plus accessible et peut-être même un peu plus abordable. Si la demande est la pour des logements dans le centre on est mieux de l’offir sinon ça peut créer de la pression sur les quartiers centraux. Mais la réalité est que augmenter la hauteur plus haut que 200m n’aura probablement pas d’effet positif sur l’offre et l’accessibilité du logements.

PS - C’est en partie pour ça que je trouve le royal-mount ridicule, ça pourrait être des batiments de 5-10 étages et ça offrirait la même surface. Les logements seraient 30% moins cher, ils seraient plus écologique et ils offriraient une meilleure qualité de vie.

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Sur de grandes surfaces à développer, l’argument se tient. Il est possible de faire très dense sans aller très haut en maximisant l’occupation au sol. Par contre sur des petits lots ça et là dans une ville déjà bien construite comme Montréal l’argument devient caduque! Paris est dense parce qu’on a 105km carrés de grosses bâtisses de 5-6 étages- avec des toutes petites rues. Montréal c’est majoritairement du 2 étages. C’est pas en construisant à 4-5 étages sur des petits lots que l’on va augmenter la densité globale. L’approche consistant à construire beaucoup de logements autour des stations de transport en commun est intéressante selon moi. On préserve les quartiers centraux tout en augmentant la densité globale. Mais on voit bien que l’administration Plante n’a jamais poussé dans ce sens. Elle n’a commencé à en parler que quand Coderre est arrivé avec son idée pour dire “Oui mais selon moi on doit densifier autrement que d’aller en hauteur”. SUPER ! Dis nous comment tu comptes densifier dans le contexte montréalais ? Soit elle a peur de se mouiller soit elle ne maîtrise pas du tout le sujet. Je me demande comment le Maestria aurait par exemple pu présenter la même densité à 10-15 étages qu’aux 61 étages prévus actuellement. Pour moi il ne servait pas à grand chose de sa part de balancer qu’aller haut c’est obsolète sans contextualiser quoi que ce soit. Mais bon quand on sait que beaucoup de citoyens font de l’urticaire dès qu’un projet propose 5 étages dans leur quartier on comprend pourquoi.

Bref s’il y a de place c’est facile de ne pas aller haut mais quand tu as des terrains en plein centre plus petits, très chers, comment on fait pour les exploiter sans aller en hauteur ?

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Je suis surpris que l’administration municipale ne se fasse pas talonner sur ce sujet. Peut-être éclipsé par l’affaire Will Prosper mais quand même. Est ce qu’on dépense sans compter à la ville ? La Fédération Canadienne des Contribuables s’inquiète même de potentielles hausses de taxes pour combler le trou (En bas de la page pour ceux que ça intéresse).

La Ville de Montréal prévoit que son budget annuel dépassera la barre des 7 milliards dès 2024, et qu’il faudra travailler fort pour combler des manques totalisant 780 millions sur trois ans, selon le « cadre budgétaire préliminaire » rendu public jeudi par l’administration Plante-Dorais.

Publié le 20 août 2021 à 7h00

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BRUNO BISSONLA PRESSE

Le président du comité exécutif, Benoit Dorais, a présenté cet exercice comptable, largement théorique, comme un effort de transparence budgétaire sans précédent. Il vise à fournir à la population le portrait réel de l’état des finances publiques, à la veille de la prochaine campagne électorale municipale.

« C’est un document sérieux, qui a été préparé par les professionnels du service des finances de la Ville, avec le secrétaire général de la Ville et le trésorier de la Ville », a insisté M. Dorais.

PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE

Benoit Dorais, président du comité exécutif de la Ville de Montréal

Ce portrait « préélectoral » des finances de la Ville devrait aussi permettre de mesurer la faisabilité des engagements des candidats à la mairie, à l’aune des chiffres apparaissant dans ces prévisions budgétaires.

Mais que disent-ils, ces chiffres, au juste ?

Une hausse des dépenses de 900 millions

En 2021, les Montréalais ont profité d’un gel de taxe foncière imposé par la ville centre (des arrondissements en ont ajouté). Et malgré des acrobaties qui ont été nécessaires pour balancer les chiffres en temps de pandémie, la Ville a tout de même présenté en novembre 2020 un budget équilibré de 6,17 milliards pour l’année en cours.

Dans trois ans, selon ces prévisions, le budget de la Ville devrait passer à un peu moins de 7,1 milliards. C’est une augmentation des dépenses de presque 900 millions, sur trois ans, qui représente une hausse de 14,6 % par rapport au budget de cette année.

BUDGETS 2021–2024

  • Budget réels 2021 : 6 166 498 700 $
  • Budget anticipé 2022 : 6 516 448 000 $
  • Budget anticipé 2023 : 6 728 604 700 $
  • Budget anticipé 2024 : 7 065 145 400 $

Source : Ville de Montréal

En revanche, durant la même période, le portrait financier de la Ville prévoit des revenus plus élevés d’à peine 120 millions pour 2024, une hausse de moins de 2 % par rapport à cette année. Selon ces prévisions, les revenus actuellement prévisibles de la Ville seraient même légèrement en baisse, en 2023. Le calcul des revenus de taxes municipales a été établi sur l’hypothèse d’une hausse annuelle égale à l’inflation d’environ 2 %.

REVENUS 2021–2024

  • Revenus (réel) 2021 : 6 166 498 700 $
  • Revenus anticipés 2022 : 6 205 019 000 $
  • Revenus anticipés 2023 : 6 183 741 100 $
  • Revenus anticipés 2024 : 6 285 923 000 $

Source : Ville de Montréal

Un trou réel de 311 millions

Il résulte des chiffres ci-dessus un « déficit » hypothétique de 779 millions en 2024 entre les dépenses prévues et les revenus anticipés par la Ville. Bien que ce portrait reste largement théorique, qu’il soit appelé à être bonifié et à s’adapter aux priorités du moment, il montre une tendance à l’augmentation des dépenses de presque 5 % par année, en moyenne, et l’absence apparente de nouvelles sources de revenus assurées pour la financer.

C’est le cas pour le budget municipal de 2022, déjà en préparation, où apparaît actuellement un « trou » réel de 311 millions. Le directeur général de la Ville, Serge Lamontagne, a rappelé qu’un manque à gagner d’une telle somme, à ce stade de la préparation d’un budget, n’est pas rare, « mais qu’on arrive toujours à présenter quand même un budget équilibré ».

Ni les fonctionnaires présents ni le président du comité exécutif n’ont voulu s’exprimer sur les intentions de l’administration, à la veille du scrutin municipal.

Les « stratégies » potentielles pour équilibrer le budget, présentées dans le document de la Ville, restent assez vagues : revoir les activités, changer des priorités d’investissement de l’administration ou réduire les dépenses, par exemple.

La négociation de possibles ententes avec les ordres supérieurs de gouvernement, notamment pour le financement des transports collectifs, une augmentation des taxes foncières, la mise en place de mesures d’écofiscalité pour favoriser l’atteinte des objectifs de la transition écologique et des revenus plus élevés que prévu en provenance des droits de mutation immobilière sont parmi les avenues envisagées pour augmenter les revenus de la Ville.

https://www.journaldemontreal.com/2021/08/24/montreal--une-hausse-de-taxe-a-prevoir-selon-la-federation-canadienne-des-contribuables

L’état des finances de la Ville de Montréal inquiète la Fédération canadienne des contribuables (FCC), qui estime que la situation pourrait entraîner une hausse des taxes foncières de 17,6 % par année.

La FCC est préoccupée par le manque à gagner prévu dans le cadre budgétaire 2022-2024 de la Ville présenté la semaine dernière.

«Il est impératif que les politiciens municipaux trouvent des stratégies d’économies sans quoi les Montréalais essuieront des hausses de taxes très salées», a indiqué dans un communiqué mardi, Renaud Brossard, directeur de la FCC pour le Québec.

L’administration municipale prévoit un manque à gagner allant de 311,4 millions $ en 2022, à 779,2 millions $ en 2024, en fonction des prévisions de dépenses et de revenus de chacune des années.

La FCC souligne que la Ville estime que chaque point de pourcentage de hausse de la taxe foncière rapporte 29,6 millions $, ce qui signifie qu’une augmentation de 17,6 % des taxes serait nécessaire pour les trois prochaines années «si les dépenses de la Ville poursuivent leur croissance effrénée».

«Le portrait que le cadre budgétaire nous dresse est celui d’une administration dépensière, qui n’est pas préoccupée par la viabilité à long terme de ses programmes», a ajouté M. Brossard.

@Verdure, je partage tout à fait ton avis exprimé plus haut. À d’autres qui ont apporté l’objection des croix (du Mont-Royal et l’Oratoire et mentionné les tours de télécommunications, je répondrai que j’ai vécu concrètement la période de dominance de l’Église au Québec et me réjouis de la sécularisation de notre société aujourd’hui. C’est en fait un modèle de société qui a fait place à un autre, ce dernier davantage basé sur des valeurs démocratiques.

Quant aux fameuses croix sur le Mont-Royal, elles sont de pures témoins de l’histoire et ont une valeur patrimoniale que je qualifierais de culturelle. Donc rien à voir avec la question des limites de hauteurs et je ne les vois que comme des artéfacts de notre passé colonial. Après tout l’histoire d’un peuple fait partie de son identité et la nôtre a grandement façonné notre société distincte.

Quant aux antennes de télécommunication, leurs jours sont peut-être comptés avec les nouvelles technologies et je serai content de les voir éventuellement disparaitre de la vue.

C’est vrai aussi que si Montréal avait été fondée au pied d’une montérégienne plus élevée, on aurait pu construire plus haut en appliquant la même logique. Mais on sait que ce n’est pas le Mont-Royal qui a été le facteur déterminant pour l’établissement de la ville à l’époque, mais plutôt le St-Laurent (porte d’entrée de l’Atlantique vers l’intérieur du continent).

S’il n’y avait eu l’obstacle des extraordinaires Rapides de Lachine, la métropole (sous toute réserve) n’aurait peut-être jamais eu plus d’importance comme lieu de passage que Trois-Rivières aujourd’hui.

Quoi qu’il en soit, nous entrons par la force des choses dans une ère de préoccupations écologiques et environnementales à l’échelle de la planète. Plus besoin de prouver les menaces climatiques qui pèsent sur nous, nous en vivons maintenant clairement les dures conséquences depuis une décennie un peu partout dans le monde.

Il est donc grand temps de changer notre vision des villes en favorisant le plus possible leur verdissement et leur aération naturelle, car c’est justement dans les grandes villes que les conséquences néfastes des changements climatiques se feront le plus sentir. C’est ici que l’urbanisme viendra jouer son rôle d’apaisement, en évitant la prolifération des canyons (qui stagnent l’air), en limitant les hauteurs par des volumes plus modérés qui laisseront passer plus de lumière au sol et une meilleure circulation des vents.

Heureusement pour nous, nous disposons d’un immense territoire encore peu densifié en comparaison de bien d’autres grandes villes du monde. Mieux vaut alors disperser les grands ensembles et favoriser architecturalement parlant l’agriculture urbaine à grande échelle sur les nouveaux bâtiments. Ce qui supposerait des formes pyramidales ou des édifices à degrés plutôt que la pure verticalité (à l’instar du projet de la Baie au c-v).

Donc en plus des arguments esthétiques déjà largement détaillés en faveur de la dominance visuelle du Mont-Royal. L’aspect environnemental vient ajouter une dimension complémentaire à la vision urbanistique globale de Montréal.

Or il faut nécessairement changer de paradigme pour ajuster nos villes aux réalités de demain, car créer des villes confortables et agréables à vivre pour les générations futures fait aussi partie des objectifs reconnus mondialement en développement durable.

P.S. Le développement durable suppose un changement de mentalité dans l’idée du progrès, en se basant sur la science pour s’assurer dans la mesure du possible que notre mode de vie d’aujourd’hui ne viendra pas nuire à celui des générations suivantes.

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Sept projets retenus au terme du premier budget participatif de Montréal

Quelque 20 000 citoyens se sont exprimés, se félicite l’administration Plante.


https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1821015/camp-ethel-quai34-realisation-montreal

Le « Camp Éthel » sera aménagé au sommet du stationnement étagé qui porte le même nom, derrière la rue Wellington, dans l’arrondissement de Verdun.

Photo : ADHOC architectes

Jérôme Labbé (accéder à la page de l’auteur)

Jérôme Labbé

à 4 h 00

Le dernier étage du stationnement Éthel, dans Verdun, sera transformé en place publique; une serre « quatre saisons » sera construite dans Saint-Michel; et le quai du phare de Lachine sera réaménagé.

Ces trois projets figurent parmi ceux choisis par quelque 20 000 citoyens dans le cadre du premier budget participatif de la Ville de Montréal.

Les participants, qui se sont exprimés entre le 11 juin et le 11 juillet derniers, pouvaient choisir jusqu’à 5 projets parmi 35 visant à contribuer à la transition écologique et sociale.

Les lauréats seront annoncés jeudi matin. En tout, sept projets ont été retenus, selon la liste consultée par Radio-Canada.

Celui ayant reçu le plus de votes (42,7 % des participants) prévoit la création de sept mini-forêts protégées et aménagées dans des parcs locaux ou des espaces municipaux sous-utilisés dans les arrondissements de Montréal-Nord, Outremont, Pierrefonds-Roxboro, Rosemont–La Petite-Patrie et Verdun.

Des projets aux quatre coins de la ville

Une enveloppe de 10 millions de dollars avait été réservée pour financer les projets retenus par les Montréalais.

Les deux plus coûteux (2,7 millions de dollars chacun) prévoient la création d’un corridor écologique dans le grand Sud-Ouest, ainsi que l’ajout de 125 fontaines d’eau dans les arrondissements de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce, L’Île-Bizard–Sainte-Geneviève, Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, Outremont, Saint-Léonard et Ville-Marie.

Seul le septième et dernier projet retenu a vu son budget amputé afin de respecter l’enveloppe prévue de 10 millions de dollars. Le réaménagement du quai du phare de Lachine, évalué à 3 millions de dollars, n’obtiendra finalement que le tiers de cette somme. L’arrondissement de Lachine pourrait toutefois combler la différence, a fait savoir l’administration.

Le projet Quai34 ne prévoit pas la réfection du phare, sous responsabilité fédérale, mais plutôt le réaménagement et le verdissement du quai.

Photo : ADHOC architectes

Pour l’architecte derrière le projet, François Martineau, 1 million de dollars, c’est un excellent point de départ. Les élus de l’arrondissement sont très enthousiastes, dit-il, convaincu qu’il sera possible d’aller de l’avant même si le financement accordé par le budget participatif n’est pas encore à la hauteur de ce qu’il aurait espéré.

M. Martineau est aussi heureux pour son collègue Jean-François St-Onge, avec qui il a fondé la firme ADHOC. Car celui-ci a contribué à un autre projet gagnant : celui du « Jardin Éthel », qui prévoit l’aménagement d’une place publique au sommet du stationnement étagé qui se trouve derrière la rue Wellington, dans Verdun.

Depuis 2012, cet espace accueille ponctuellement des activités communautaires et culturelles. Mais la Société de développement commercial (SDC

) Wellington aimerait l’occuper de manière beaucoup plus soutenue, six mois par année.

Le projet, qui prévoit entre autres la construction d’un escalier reliant la promenade au sommet, est estimé à 1,5 million de dollars. La moitié de cette somme sera comblée par l’allocation du budget participatif (755 000 dollars), mais d’autres partenaires financiers pourraient être impliqués, souligne le directeur général de la SDC, Billy Walsh.

C’est sûr que déjà, l’année prochaine, si on était capables d’avoir un escalier, des toilettes… Si ce n’est que juste mettre des tables à pique-nique, des balançoires, des parasoles et du wi-fi pour que les gens puissent travailler et se rencontrer, déjà, ce serait un gros avantage et un gros atout pour la destination, dit-il.

L’idée, c’est de redonner 21 000 pieds carrés aux citoyens. Ce n’est pas négligeable.

**Une citation de :**Billy Walsh, DG de la SDC Wellington

La Ville procédera à la planification des projets retenus cet automne, mais il faudra attendre 2022 ou 2023 pour les voir se réaliser, a fait savoir en entrevue la mairesse d’Ahuntsic-Cartierville, Émilie Thuillier, qui porte le dossier au comité exécutif. L’exercice sera renouvelé en 2023 si Projet Montréal est réélu, dit-elle.

L’expérience, cela dit, a été complexe à mettre en œuvre, admet Mme Thuillier. Par exemple, pas moins de 300 employés de la Ville ont participé aux différentes étapes du processus, indique-t-on dans une fiche technique consultée par Radio-Canada.

Le coût administratif de ce premier budget participatif n’a pas été établi, affirme Mme Thuillier. Mais les 10 millions de dollars consacrés à l’exercice serviront uniquement à financer les projets retenus, assure-t-elle.

Ceux-ci sont d’autant plus importants que, comme citoyens et citoyennes, on n’a presque jamais l’occasion de proposer des choses, souligne Mme Thuillier. Or, le budget participatif est un outil d’engagement qui crée du lien social, fait-elle valoir. Et pour nous, c’est ça, une ville.

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Dominique Ollivier candidate pour Projet Montréal

L’ancienne commissaire et présidente de l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM), Dominique Ollivier, se présente comme candidate pour Projet Montréal dans le district du Vieux-Rosemont, a annoncé le parti municipal dimanche matin.

Publié le 12 septembre 2021 à 11h58


CORALIE LAPLANTE, LA PRESSE

La mairesse sortante de Montréal, Valérie Plante, a dévoilé que Mme Ollivier serait la présidente du comité exécutif de la Ville, si Projet Montréal est porté au pouvoir.

Dominique Ollivier a œuvré pendant 12 ans à l’OCPM. Elle s’engage particulièrement envers des enjeux qui concernent les relations interculturelles, l’implication citoyenne et les transformations sociales.

« Après avoir écouté les avis de plus de 300 000 Montréalai-ses depuis 12 ans, j’ai senti qu’il était temps pour moi d’agir et de m’impliquer en politique municipale. Je me retrouve parfaitement dans les valeurs démocratiques, environnementales, de justice sociale, d’égalité et de promotion de la diversité culturelle qui sont véhiculées par Projet Montréal et par la mairesse de Montréal, Valérie Plante », a déclaré Mme Ollivier, par voie de communiqué.

La chef de Projet Montréal a fait valoir son enthousiasme concernant cette candidature. « En tant que gestionnaire chevronnée, reconnue pour mobiliser les gens et pour être à l’écoute des citoyennes et des citoyens de Montréal, Dominique Ollivier possède toutes les qualités pour devenir la présidente du comité exécutif de notre prochaine administration », a évoqué Valérie Plante dans un communiqué.

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Certains seront déçus.

Volte-face sur la hauteur des tours

Le candidat d’Ensemble Montréal a aussi expliqué qu’il renonçait finalement à augmenter la hauteur permise au centre-ville pour la construction de gratte-ciel dépassant le mont Royal. Il juge toutefois qu’il faut continuer à bâtir en hauteur pour empêcher l’étalement urbain.

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hahahahaha j’en connais qui vont être bien fâchés :rofl::rofl::rofl:

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Personnellement, j’ai toujours vu que l’enjeu des grandes hauteurs au centre-ville et l’étalement urbain étaient deux choses séparées. La poignée de tours qu’on peut construire au-dessus de 200 mètres n’ont pas un impact sur l’étalement urbain. Aucune famille ne se demande s’il elle va habiter à 201 mètres du sol dans une tour du centre-ville ou dans le bungalow à Saint-Lin pour rentrer dans leur budget et dans la taille désirée. C’était une erreur de présenter la chose comme ça. Et une cible facile pour les critiques.

La question des hauteurs se présentent beaucoup plus dans les quartiers périphériques déjà bâtis et le changement de leur échelle, quand on parle d’étalement urbain. Et même là, il y a des questions complexes à savoir le type de ménage qu’on attire.

Mon avis reste toujours qu’on devrait avant tout cibler une densification douce des quartiers à très faible densité, par la superficie qu’occupe ces développements sur notre territoire et le fait que la forme actuelle de ces quartiers est problématique sur plusieurs niveaux. C’est surtout là qu’il faut vendre l’idée de changer le quartier à mon avis, et non au centre-ville, quand on parle d’étalement urbain.

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L’enjeu reste toujours présent. Personnellement si le 200m arbitraire saute et qu’on revient purement à la hauteur du Mont-Royal je serais content. On voit par exemple à quel point la nouvelle BNC sera un monolithe ultra fat. À 225m ça aurait pu être bien mieux. Des choses comme ça me fatiguent car avec des règles qui paraissent anodines on façonne dursblement le visage de la ville.
Ensuite renoncer à dépasser le Mont ne veut pas dire que les hauteurs ne seront pas rehausssées à plusieurs endroits où l’on retrouve actuellement du 65m, 120m etc etc en plein centre-ville. Des projets comme Esplanade Cartier où l’administration actuelle met des bâtons dans les roues pour un petit 80m pourraient aussi voir leur hauteur permise augmentée. Coderre a aussi parlé de construire en hauteur autour des futures stations du REM. Ça aussi ça pourrait être un game changer.

Mon rêve ce serait :
-Rehaussement marqué des hauteurs dans plusieurs secteurs du centre-ville dont (et surtout ?) Griffintown.
-Zones de fortes densité autour des station du Rem et pourquoi pas des futures stations de la ligne bleue.
-Tous les boulevards et rues principaux de Montréal dans les quartiers centraux à 15 étages. Saint-Michel, Papineau, Saint-Laurent, Parc, Saint-Denis, Christophe Colomb etc etc.

Là on pourrait dire qu’on se bat contre l’étalement urbain.

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À la limite, intensifier la densification sur certains segments des rues principales et secteurs centraux c’est secondaire. La mixité d’usages, la proximité des services et la qualité du transport peut y être de faible qualité, donc il faut adresser ces besoins en priorité, sinon on densifie pour densifier, mais les habitants se retrouvent avec les même problèmes que les développements dense en banlieue. J’aimerai surtout voir un changement aux alentours de certaines stations STM/exo sur l’île, et un zonage qui encourage les hauteurs mais surtout la mixité commerciale, résidentielle, institutionnelle, et du verdissement.

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Pour avoir habité près du métro sauvé pendant une bonne vingtaine d’années, je dois quand même nuancer en disant que les opportunités d’intensification sont surtout présentes sur la rue Lajeunesse, juste à l’est de Berri. L’édicule sud est en bordure d’un cimetière juif alors que l’édicule nord est bordé par un cimetière catholique à l’est, des duplexes à l’ouest et des unifamiliale à (seuls lot potentiellement développable) au nord.

Celà dit, ces stations sous développés se font de plus en plus rares et ne retrouvent principalement en périphérie de nos quartiers centraux. Je pense vraiment que le Plateau et Rosemont, par leur localisation et la demande qu’ils subissent devraient considérer de permettre un ou deux étages de plus sur l’ensemble de leur territoire. Les terrains vierges ou en phase de requalification se font de plus en plus rares.

le Plateau et Rosemont devraient se permettrent de densifier les axes importants, comme Saint-Denis, Papineau, etc. Toutefois, je ne crois pas qu’on devrait permettre que des rues bordées de plex puissent construire plus haut.

La densification ne nécessite pas des terrains vierges à la tonne. Le simple zonage empêche à la vente de considérer remplacer plusieurs de ces bungalows et ces stationnements par quelque chose d’un peu plus optimal pour le secteur, ou même de simple aditions. Il y a aussi les édicules eux même qui pourraient être mieux utilisés. Pour prendre l’exemple de Sauvé, il a récemment eu l’opportunité manqué du Aldéa, exclusivement résidentiel avec simplement 3 étages, en face d’une station intermodale d’un SRB, métro et train. Je ne parle pas de raser des quartier bâtis et en créer de nouveaux quartiers ultra dense du jour au lendemain, mais les opportunités de densification sont bien présentes à proximité des stations. Les stations sous-développés ne sont pas rares, et ce n’est pas parce qu’un lot est construit qu’il doit demeurer comme tel indéfiniment.

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Désolant que l’équipe Coderre désire revenir en arrière et saborder la moitié du REV Bellechasse. :unamused: J’ai un couple d’amis avec 2 enfants habitant à proximité de cette piste dans Rosemont; ils l’adorent et sont bien contents qu’elle y soit.

Heureusement, le REV St-Denis ne serait finalement pas touché. :pray:

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C’est déplorable à mon avis puisque la solution proposée n’est pas des meilleures non plus. Une piste bidirectionnelle sur un seul côté de la rue, on n’en fait plus parce que ce n’est pas très sécuritaire. Si le problème est vraiment le stationnement sur Bellechasse, il y a au pire bien assez de place pour réduire la largeur de la piste cyclable un peu de chaque côté pour y loger une voie de stationnement (ce que je ne souhaite pas plus, mais qui pourrais au moins être un compromis).

Ce que je comprends de ça en tout cas, c’est que Coderre voit le vélo comme un afterthought et que l’important est de plaire aux automobilistes fâchés à tout prix. Et donc que toute piste cyclable qui n’est pas littéralement coulée dans le béton (et qui n’est délimitée que par des lignes comme Bellechasse) est en jeu.

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