Politique municipale - Banlieues de Montréal

Chronique de Maxime Bergeron sur un engagement de Catherine Fournier

Élections municipales | Le vieux avant le neuf à Longueuil

L’intersection-aux-vieux-tuyaux est plus représentative de sa promesse centrale.

Si elle est réélue le 2 novembre prochain, elle s’engage à ce que la Ville investisse uniquement dans la réfection de ses infrastructures croulantes. Pas de nouveaux centres aquatiques ou de salles de spectacles flambant neuves : que de la mise à niveau et de l’amélioration du vieux.

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Entrevue radio de Doreen Assaad

Elections: Doreen Assaad makes a third bid to lead Brossard

Doreen Assaad is the current Mayor of Brossard, and she’s running for re-election as the leader of Brossard Ensemble. She joined Daybreak’s Sean Henry to talk about her promise on taxation, a new police stations and development in the growing South Shore community.

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Il y avait aussi les résultats des intentions de vote à Laval et Longueuil dans le sondage commandé par Radio-Canada

Moins de suspense à Laval et à Longueuil

De l’autre côté du Saint-Laurent, la mairesse sortante de Longueuil, Catherine Fournier, est seule en tête, avec 67 % des intentions de vote­.

Son seul rival, Sacha Parisella, dont la candidature a été officialisée in extremis, récolte 11 % des intentions de vote. L’écart est presque insurmontable, croit Raynald Harvey.

La politicienne de 33 ans jouit d’un très haut taux de satisfaction. Plus des trois quarts des Longueuillois sondés se sont dits satisfaits de son premier mandat. Les électeurs âgés de plus de 55 ans y sont les plus favorables.

À Laval, le maire sortant, Stéphane Boyer, est lui aussi en territoire de réélection : 43 % des Lavallois sondés ont l’intention de voter pour lui le 2 novembre. Une majorité de répondants (63 %) ont exprimé leur satisfaction à l’égard de son travail depuis 2021.

« Ses deux adversaires, malheureusement pour eux, se divisent un peu le vote d’insatisfaction », estime le sondeur.

Claude Larochelle, du Parti Laval, et Frédéric Mayer, d’Action Laval, récoltent respectivement 14 % et 13 % des intentions de vote.

Contrairement aux indécis de Montréal, ceux de Longueuil et de Laval auront moins tendance à se rendre aux urnes le jour du vote, précise M. Harvey.

Un peu plus d’un répondant sur cinq est toujours indécis à Longueuil; près du tiers des électeurs de Laval ayant répondu au sondage n’ont toujours pas fait leur choix.

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Laval et Longueuil veulent collaborer

Les maires sortants de Longueuil et Laval, Catherine Fournier et Stéphane Boyer, se serrent les coudes à nouveau. S’ils sont réélus, ils privilégieront un « réflexe collaboration » dans le cadre de certains appels d’offres.
Concrètement, les deux maires sortants souhaitent lancer des appels d’offres conjoints lorsque des projets sont similaires dans les deux villes.

« Match » parfait

L’explosion des coûts liés aux travaux publics municipaux inquiète les deux maires. Au printemps dernier, Catherine Fournier sonnait l’alarme concernant un changement de feu de circulation qui avait coûté 1 million de dollars aux contribuables longueuillois.

“Dans un contexte où l’inflation augmente, les coûts de la vie augmentent, il va falloir qu’on innove, qu’on trouve de nouvelles façons de travailler pour réduire les coûts”

https://www.lapresse.ca/actualites/elections-municipales/2025-10-19/laval-et-longueuil-veulent-collaborer-pour-affronter-la-hausse-des-couts.php

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Laval est vraiment en train de prendre son envol, estime le maire Boyer, qui croit que sa ville sera celle qui a appris des erreurs des autres pour faire quelque chose de meilleur. On a pu réaliser beaucoup de projets dont on parlait depuis très longtemps à Laval, résume le maire de 37 ans. La densification du centre-ville permet, selon lui, de préserver les milieux naturels et les 30 % de territoires agricoles contre de nouveaux développements.

Il y a beaucoup de projets à l’échelle des quartiers qui se font selon le maire sortant. C’est juste que, souvent, ces projets-là ont moins d’attention des médias, ajoute-t-il, faisant référence notamment à la construction de plusieurs nouvelles bibliothèques dans les quartiers de la ville.

“Stéphane Boyer et son équipe ont démontré que ce qui les intéresse, c’est les beaux gros projets prestigieux où il y a un gros ruban à couper à la fin.”

  • Claude Larochelle, chef du Parti Laval

Le chef du Parti Laval a attiré l’attention, en début de campagne, en disant vouloir s’occuper des affaires plates, plates, plates. C’est les égouts, c’est l’aqueduc, c’est la sécurité publique, détaille-t-il.

Il promet notamment d’améliorer les équipements municipaux et d’améliorer la résilience des infrastructures municipales face aux intempéries, Laval ayant été durement touchée par le passage des restes de l’ouragan Debby à l’été 2024.

En matière de sécurité publique, il promet d’augmenter de 50 % la patrouille policière dans les rues de Laval dès janvier 2026.

Le troisième candidat à la mairie, Frédéric Mayer, d’Action Laval, lui, n’a rien contre les grands projets, assure-t-il. Mais avant de vouloir se payer des grands projets, il faudrait que les services de base soient déjà là, ce qui n’est pas le cas.

Frédéric Mayer veut lui aussi renforcer le sentiment de sécurité des Lavallois, en investissant dans des infrastructures sportives et culturelles. Ça va permettre à nos organismes d’encadrer nos jeunes, donc d’avoir des bons modèles pour eux, plutôt que d’avoir des gangs de rue qui les attendent à la sortie de l’école.

Plusieurs nouvelles bibliothèques? Il y en a eu qu’une de terminée, et une en construction, alors que le plan directeur des bibliothèques de Laval en prévoyait 6 nouvelles/agrandies sur l’horizon terminé en 2025.

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Débat de Greenfield Park (Longueuil)

CBC News sur les engagements des différents partis à Laval

A look at Laval candidates’ plans for infrastructure and public safety

Infrastructure and security are top of mind to Lavalers, according to a recent poll. The three candidates for mayor are weighing in with their proposals to address those issues.

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Débats de Mirabel, St-Jérôme et Rosemère

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Au Téléjournal

Élections municipales à Longueuil : tour d’horizon

Les citoyens de Longueuil iront aux urnes dimanche prochain. La mairesse sortante Catherine Fournier sollicite un deuxième mandat. Déjà trois conseillers de ville de l’équipe de la mairesse ont été élus sans opposition. Catherine Fournier affronte Sacha Parisella, chef d’Agora Longueuil peu présent dans les médias.

Portrait des enjeux de la cinquième plus grande ville du Québec avec Marie-Josée Paquette Comeau.

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Chronique de Maxime Bergeron dans La Presse

Élections municipales | Laval, la reine des autoroutes qui veut s’émanciper

« Quoi, vous n’êtes pas venu en métro ? »

L’attachée de presse de Stéphane Boyer m’a lancé cette boutade lorsque je les ai rejoints, elle et le maire sortant de Laval, près de la station Montmorency.

Le lieu du rendez-vous n’avait rien de fortuit. Boyer voulait me montrer le « nouveau » centre-ville de Laval, en bordure de l’autoroute 15, mais aussi collé sur le métro. Là où se trouvent une forêt de tours, un amphithéâtre récent (la Place Bell), et plusieurs chantiers.

Mais non : je n’aurais pas pu venir en métro.

Car ma rencontre avec Boyer, candidat à sa réélection, était mon deuxième rendez-vous lavallois du jour. Le premier était dans un parc industriel, près de « la 440 », au milieu d’un spaghetti d’autoroutes.

Si j’avais emprunté le métro, j’aurais dû marcher pendant 1 heure et 42 minutes à partir de la station Montmorency. Ou encore, monter dans deux bus différents puis parcourir 1,6 kilomètre à pied.

À l’aller et au retour.

J’ai donc sauté dans ma voiture en début de journée pour rencontrer Claude Larochelle, deuxième dans la course, dans son local de campagne de Fabreville. L’ingénieur de 66 ans est conseiller municipal depuis huit ans et vise maintenant la mairie.

Il voulait me parler de « l’autre » Laval. Celui formé d’une courtepointe de quartiers, tantôt industriels, tantôt agricoles, tantôt résidentiels, où l’automobile demeure nécessaire pour se déplacer.

Le chef du Parti Laval propose ceci : donner plus d’amour aux Saint-François, Fabreville et Sainte-Dorothée. Et investir moins dans des projets scintillants du centre-ville, qui ne profitent pas à la majorité.


Et CBC News sur une autre ville

Transportation among top issues in Vaudreuil-Dorion, Que., mayoral race

For the first time in 20 years, people living in the municipality 45 kilometres west of Montreal will have a new mayor. The first issue on the minds of both residents and candidates is improving transit and road infrastructure.

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Réélections faciles de Catherine Fournier à Longueuil, Stéphane Boyer Laval et Doreen Assaad à Brossard

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On parle beaucoup de l’usure du pouvoir pour expliquer la défaite de PM, mais le mouvement lavallois a été élu pour un 4e mandat! C’est quand même une belle performance.

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Je crois que le maire de Laval est excellent aussi. Mais je n’ai pas l’impression qu’une grande opposition crédible et intéressante s’organise, non plus.

Laval est une terre de grands règnes :stuck_out_tongue:

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J’imagine aussi que Stéphane Boyer a su incarné un réel changement avec son prédécesseur Marc Demers

Je ne me souviens pas vraiment de l’administration de Marc Demers… je crois qu’il a surtout été occupé à réparer le pots cassés de Gilles Vaillancourt.

En même temps, Laval n’a pas la même exposure que Montréal où Valérie Plante se faisait critiquer par des gens à l’extérieur de Montréal :confused:

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My friend in Brossard, Nicolas Thomas, won in District 6 which is Sector T and a bit of P, where the new downtown will be developed! It’s great news, because he is an urban planner and wants to redevelop Boul. de Rome, secure the bike paths to connect to the REM, and improve the parks with greater biodiversity, among other things.

Vous pouvez lire certaines de ses politiques ici, c’est agréable de voir un urbaniste diriger cette région de Brossard, qui a longtemps été négligée en raison de l’indépendant Claudio Benedetti, qui était très NIMBY, et anti-tout :

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Est-ce qu’il va essayer d’amener bixi à Brossard?
C’est la seule ville desservie par le REM qui n’aura pas bixi (jusqu’à l’ouverture de l’Anse-à-l’Orme)

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J’espère que la mairesse peut être convaincue… La dernière fois que je lui ai parlé (c’est une ancienne collègue de travail chez Desjardins!), les pistes cyclables ou Bixi n’étaient vraiment pas dans ses priorités. Elle m’a dit qu’elle devait se laisser convaincre. Au moins, elle avait travaillé avec Vélo Québec pour se faire conseiller sur les aménagements autour des stations du REM.

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I believe the mayor is more convinced with dockless systems, like electronic scooters.

The main problem is everyone is spread apart, and if they added a bixi at the REM, and in a neighbourhood, it wouldn’t have as much movement like it does in Montréal. They would need people to move them around more, and more stations for less people. This wouldn’t be as much of an issue though if we densify around the REM.

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