Politique municipale banlieues de Montréal

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Source de l’image d’entête: Chicoutimi sur Wikipedia


Laval Marc Demers ne sollicitera pas un troisième mandat

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE

Marc Demers, qui dirige la troisième ville la plus populeuse du Québec depuis novembre 2013, explique qu’après 38 ans de service public, il veut désormais se consacrer à sa famille.

(Laval) Le maire de Laval, Marc Demers, annonce mardi matin qu’il ne sollicitera pas de troisième mandat pour le poste de premier magistrat de la ville lors des élections de l’automne prochain.

Publié le 30 mars 2021 à 8h21

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La Presse Canadienne

M. Demers, qui dirige la troisième ville la plus populeuse du Québec depuis novembre 2013, explique qu’après 38 ans de service public, il veut désormais se consacrer à sa famille. Dans son message sur Twitter, il assure que ses huit années passées comme maire ont été parmi les plus enrichissantes.

Avant de faire de la politique, Marc Demers a fait carrière pendant de nombreuses années au Service de police de Laval (SPL). Au cours des années 1980, il s’est fait connaître comme lieutenant-détective à la division des enquêtes criminelles du SPL.

Après avoir été élu sous la bannière du Mouvement lavallois il y a huit ans, il a consacré ses premières énergies à remettre de l’ordre dans l’organisation municipale éprouvée par les scandales associés à l’ancien maire Gilles Vaillancourt.
https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2021-03-30/laval/marc-demers-ne-sollicitera-pas-un-troisieme-mandat.php

Wow, on vit une véritable hécatombe au municipal…

Bah après 38 ans au municipal et une conjointe malade, je ne le blâme pas. C’est clairement un truc de vie personnelle, pas comme pour les autres maires qui jettent l’éponge récemment devant les internets fâchés.

Et Laval est dans une position stable aujourd’hui, je pense? C’est pas un mauvais moment pour laisser sa place.

Surtout que Laval a un grand besoin de renouveau à l’Hôtel de Ville.

Un autre départ

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Mais je vais être honnête après 24 ans, ça peut parfois faire du bien une nouvelle personne, de nouvelles idées. Je ne connais rien aux enjeux de Repentigny ni ce qu’elle a accompli, mais je me base sur mon expérience de certain·e·s élu·e·s dont je connais plus le parcours et évolution. Mais j’avoue qu’après 24 ans, ça crée un trou à remplir!

Politique municipale…, mais ailleurs en province (et non dans la CMM).

Régis Labeaume ne se représentera pas à la mairie de Québec.

La mairesse de Sainte-Julie a fait la même annonce aujourd’hui
https://www.journaldemontreal.com/2021/05/04/sainte-julie--la-mairesse-suzanne-roy-ne-sollicitera-pas-un-nouveau-mandat

C’est une nouvelle majeure. Est-ce qu’il a donné les raisons pour lesquelles il se retire? Content au moins qu’il se soit battu pour le tramway jusqu’au bout

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Voici le clip du Point de presse de l’annonce de son départ de la vie politique (uniquement sur Youtube)…

https://www.youtube.com/watch?v=dH-5mHo3aqs

Sa santé et beaucoup de fatigue accumulée semblent avoir pesé sur sa décision.

Il y avait aussi la saga du tramway, les tragédies vécues au cours des dernières années (i.e. drames de la mosquée et du Vieux-Québec),… et le retour des Nordiques qui ne s’est finalement jamais produit… qui y ont peut-être joué indirectement un rôle. :roll_eyes:

Labaume avait vraiment l’air d’en avoir sa claque depuis un bout. Ce n’est pas un moment facile en politique, la pandémie a fait ressortir beaucoup de laid, les gens sont polarisés, l’insulte (ou pire) est facile…

Je comprends que plusieurs personnes souhaitent finir leur carrière politique et chercher un peu de calme en dehors de cette attention et de la négativité.

Un bon départ !

Catherine Fournier en tête des intentions de vote à Longueuil

Agence QMI | Publié le 4 juin 2021 à 00:05


Photo Stevens LeBlanc

À un peu plus de cinq mois des élections municipales, un sondage Mainstreet donne une avance de 24 points à la députée sortante de Marie-Victorin, Catherine Fournier, qui se présente à la mairie de Longueuil.

• À lire aussi: Dans trois grandes villes du Québec : elles veulent devenir mairesses pour faire changer les choses

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• À lire aussi: Des appuis pour Catherine Fournier à la mairie de Longueuil

Le coup de sonde plébiscite Mme Fournier de 30 % des intentions de vote, elle qui est à la tête du parti Coalition Longueuil.

Les répondants qui résident dans le Vieux-Longueuil sont particulièrement en faveur de la candidate, elle qui récolte 35 % des intentions de vote pour ce secteur de la ville de la Rive-Sud de Montréal.

Le parti actuellement au pouvoir, Action Longueuil, avec à sa tête l’ex-dirigeant de la Confédération des syndicats nationaux, Jacques Létourneau, n’a que 6 % des faveurs du public. Les autres partis majeurs, soit Longueuil Citoyen et Vert Longueuil, ont aussi chacun 6 % des intentions de vote.

À noter qu’une majorité des Longueuillois restent indécis, avec 43 % des 604 personnes sondées qui n’ont pas fait de choix.

Du 28 au 29 mai dernier, Mainstreet a sondé un échantillon aléatoire de 604 personnes âgées de 18 ans ou plus et vivant dans la ville de Longueuil. Les répondants du sondage ont été joints par téléphone. La marge d’erreur du sondage est de 4% +/-, à un niveau de confiance de 95%. Les marges d’erreur augmentent pour chaque sous-ensemble.

https://www.tvanouvelles.ca/2021/06/03/catherine-fournier-en-tete-des-intentions-de-vote-a-longueuil

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Juste à voir les candidat·e·s qui feront partie de son équipe, j’ai vraiment l’impression qu’elle s’enligne pour être mairesse.
La seule chose manquante en ce moment, c’est vraiment sa vision, son programme qui n’a pas encore été dévoilé. Bien hâte de voir ce qu’elle va proposer!

De nouvelles candidatures ont été annoncées récemment. On a donc:

  • Catherine Fournier (députée provinciale indépendante)
  • Jacques Létourneau (ancien président de la CSN)
  • Josée Latendresse (candidate aux élections 2017, perdu par 110 voix)
  • Jean-Marc Léveillé (PDG de l’Orchestre symphonique de Longueuil)
  • Guy Sauvé (parti Vert Longueuil)

Vite vite de même, il est évident que Catherine Fournier a de bonnes chances. Par contre, il est à se demander si les gens se souviendront de Josée Latendresse, qui avait failli l’emporter il y a quatre ans. Par contre elle n’est plus avec la bannière de Longueuil Citoyen (maintenant dirigé par JML). Elle compte cependant deux conseillers actuels et bien connus à Longueuil dans sa nouvelle équipe.

La lutte s’annonce intéressante

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C’est intéressant de voir autant de candidats à Longueuil! En comparaison, ça semble tellement plus difficile de se lancer à Montréal… Sans compter toutes les municipalités où il n’y a aucune élection, pas loin de la moitié des villes au Québec!

Bref, c’est sain d’avoir un choix.

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À Montréal et à Laval… À part l’ancienne chanteuse Jacynthe, on n’entend pas parler de la course à la mairie de Laval. Et pourtant Laval est la 3e (4e) ville en importance au Québec en termes de population.
J’entends plus parler de Gatineau et Québec en habitant à Montréal que de Laval.

Hier, avec Luc Ferrandez et Annie Samson, dans la première partie, ils parlent des candidat·e·s à la mairie pour Laval.

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Mairie de Longueuil Un premier débat pour les quatre candidats

Publié le 5 octobre 2021 à 12h44


PHOTO MARTIN TREMBLAY, LAPRESSE
Les quatre candidats à la mairie de Longueuil. De gauche à droite : Jacques Létourneau, Catherine Fournier, Josée Latendresse et Jean-Marc Léveillé.

Faut-il taxer davantage les citoyens à Longueuil ? Comment y réduire les émissions de GES ? Doit-on mieux financer ses organismes communautaires et culturels ? À un mois du jour du scrutin, les quatre principaux candidats à la mairie de la cinquième ville la plus populeuse du Québec ont participé à un tout premier débat.

Henri Ouellette-Vézina
Henri Ouellette-Vézina La Presse

À la ligne de départ, sur les ondes du 103,3 FM, on trouvait la députée de Marie-Victorin Catherine Fournier (Coalition Longueuil), l’ex-président de la CSN Jacques Létourneau (Action Longueuil), l’entrepreneur Jean-Marc Léveillé (Longueuil Citoyen) et la femme d’affaires Josée Latendresse (Longueuil Ensemble), qui avait perdu la mairie par à peine 110 voix en 2017.

La question de la hausse des taxes a rapidement divisé les candidats, quand Josée Latendresse a réitéré sa promesse de « geler les taxes » pour offrir une « première aide directe aux entreprises ». « Quand on parle de promesses de millions en disant qu’on va geler les taxes, je m’inquiète du cynisme qu’on va créer, parce qu’on ne sera pas capables de livrer la marchandise », lui a rétorqué Catherine Fournier, dont le parti mise sur des hausses limitées à l’inflation. « On peut cibler d’autres façons d’accompagner nos entreprises qui génèrent de la richesse », affirme-t-elle.

Jacques Létourneau est aussi de cet avis. « Une ville qui a besoin de développement économique doit être capable de s’accoter sur une fiscalité réaliste. Il n’y a rien d’épouvantable là-dedans quand on a des aspirations en termes de projets de développement », soutient-il.

À Longueuil Citoyen, Jean-Marc Léveillé vise aussi idéalement un gel de taxes. Il soutient « qu’il y a d’autres moyens » de développer la ville que de taxer ses citoyens. « On est la cinquième ville la plus taxée au Québec », a-t-il rappelé mardi.

Faire débloquer le transport collectif

Tous les candidats s’entendent sur le fait que Longueuil a été négligée en matière de transports collectifs dans les dernières années. Catherine Fournier, d’abord, dit soutenir le projet de tramway appelé LÉEO (lien électrique est-ouest), présenté l’an dernier par la mairesse Sylvie Parent, qui relierait la station de métro de Longueuil et la station Panama du futur REM à Brossard. « Il ne faut pas manquer, du même coup, l’occasion de redévelopper l’axe Taschereau », dit-elle.

De son côté, Josée Latendresse veut miser sur l’électrification des flottes de véhicules et « se donner un outil de mesure » pour « ajuster nos parcours » et « changer nos garages ». « Il faut mettre à jour notre Plan d’aménagement et de développement, pour le rendre plus ambitieux », plaide-t-elle, en appelant à « nantir » le Fonds vert de la Ville et à développer plus de pistes cyclables, en faisant de la place au vélo-partage.

« Le principal problème en lien avec les GES, c’est l’automobile. Il y a des chars partout ! », affirme de son côté Jacques Létourneau, pour qui l’essentiel sera surtout d’avoir un « échéancier », au-delà du mode de transport. « Est-ce que ça s’appelle un tramway, un REM ? On va surtout se battre pour avoir un échéancier. 2029, 2035, 2040 ? Tant qu’on ne s’y attaque pas, on va continuer à rouler dans nos voitures. »

M. Léveillé déplore que l’administration Parent n’ait « même pas levé le doigt » pour conserver les 30 millions donnés au Réseau de transport de Longueuil (RTL), qui s’est vu retirer en octobre 2020 son bureau de projet pour étudier le prolongement de la ligne jaune du métro et le tramway sur l’axe Taschereau. « Si on développe […] avec une structure de transport collectif qui ne marche plus est-ouest, mais bien nord-sud, là, on va commencer à changer les choses », affirme-t-il.

La culture, le parent pauvre

Infrastructures vieillissantes du théâtre de la Ville, absence d’un musée agréé sur le territoire, budget du Conseil des arts inchangé depuis dix ans : la culture fait souvent office de parent pauvre à Longueuil.

Jean-Marc Léveillé est le seul des quatre candidats à vouloir livrer le projet de complexe culturel, à la Place Charles-Le Moyne, dans un premier mandat. L’infrastructure, qui a déjà fait l’objet de dépassements de coûts, fait jaser depuis plus de dix ans, mais n’a jamais été concrétisée. Son parti s’engage aussi à créer une « SODEC » à Longueuil, avec un budget de 10 millions sur trois ans.

Les autres sont plus prudents. Josée Latendresse envisage plutôt une grande consultation sur l’avenir de la culture, qui déciderait notamment de choisir l’emplacement dudit complexe et d’envisager d’autres projets, avec la rénovation imminente du Collège Édouard-Montpetit.

Pendant ce temps, Catherine Fournier promet de « faire adopter un plan d’action de mise en œuvre d’une politique culturelle », en concertation avec les acteurs du milieu, dans ses 100 premiers jours au pouvoir. Jacques Létourneau, enfin, compte doubler le financement du Conseil des arts et « engendrer une réflexion » avec l’organisme sur les besoins urgents à combler en matière de financement.

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On parle du manque d’eau de Saint-Lin également, au début

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Extrait

Qui veut être maire et pourquoi ?

PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE

Huit hommes et deux femmes tentent de succéder à Marc Demers, qui a annoncé son départ de la vie politique en mars dernier. Pourquoi se présentent-ils ? Quels sont les enjeux qui comptent ? Comment voient-ils Laval dans 10 ans ? La Presse a tendu un micro aux cinq principaux candidats.

Stéphane Boyer, 33 ans

Maire suppléant, vice-président du comité exécutif, conseiller de Duvernay–Pont-Viau, chef du Mouvement lavallois

PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

Stéphane Boyer, chef du Mouvement lavallois

M. Boyer s’est lancé en politique municipale, à 25 ans, pour redorer l’image de sa ville après le long règne de Gilles Vaillancourt et s’opposer à la construction de deux tours de condos de 28 étages en bordure de la rivière des Prairies, à Pont-Viau. « C’était le dernier terrain qui donne accès à l’eau », explique-t-il, devant le bureau de vente du projet aujourd’hui abandonné. Élu en 2013 et en 2017, dans le parti de Marc Demers, il a été couronné chef le 7 avril. Son équipe compte 21 candidats, dont 11 femmes.

Pourquoi vous présenter à la mairie ?

Il y a de beaux projets à la Ville. Je ne veux pas que ces projets tombent à l’eau. Je me présente pour continuer ce qu’on a commencé dans les dernières années.

Quels sont les enjeux qui comptent ?

L’environnement. La qualité de vie dans les quartiers. Laval est issu de 14 anciens villages et villes. J’aimerais donner un coup de pouce aux anciens noyaux villageois pour qu’ils retrouvent un peu de leur lustre.

Comment voyez-vous Laval dans 10 ans ?

Laval a un très grand potentiel. J’espère que dans 10 ans, Laval aura su saisir ce potentiel. Il faut protéger ce qui nous reste de milieux naturels et garder notre vitalité économique. J’aimerais ça que Laval incarne une ville moderne, verte, culturelle et où il y a une vie dans les quartiers.

Sophie Trottier, 47 ans

Cheffe d’Action Laval, fonctionnaire

PHOTO DAVID BOILY, LA PRESSE

Sophie Trottier, cheffe d’Action Laval

Mme Trottier a été désignée cheffe de son parti le 30 juin à la suite du départ de Sonia Baudelot. Fonctionnaire depuis plus de 20 ans, elle fait ses premiers pas en politique municipale. Si elle est élue le 7 novembre, elle deviendra la première femme à la mairie de Laval. « La Sophie Trottier mairesse ne va pas changer, jure-t-elle. La job, oui. Mais je veux garder ma simplicité. » Son équipe compte 21 candidats, dont 10 femmes.

Pourquoi vous présenter à la mairie ?

Pour redonner la voix aux citoyens, ramener le respect, avoir une saine gestion et faire de Laval une belle ville internationale.

Quels sont les enjeux qui comptent ?

Le gel des taxes. L’environnement. La sécurité. Améliorer nos parcs et ajouter des infrastructures sportives. À Laval, il y a un besoin criant d’arénas et de complexes sportifs intérieurs et extérieurs.

Comment voyez-vous Laval dans 10 ans ?

Je vois une ville reconnue comme ville internationale, qui attire des touristes de partout. On aurait notre centre de foires et notre équipe semi-professionnelle de basketball.

Michel Trottier, 64 ans

Chef du Parti Laval, conseiller de Marc-Aurèle-Fortin, leader de l’opposition officielle à l’hôtel de ville, retraité de l’enseignement

PHOTO DAVID BOILY, LA PRESSE

Michel Trottier, chef du Parti Laval

M. Trottier tente sa chance à la mairie pour la deuxième fois sous les couleurs de sa propre formation, Parti Laval, fondée en 2016. Élu en 2013 comme conseiller indépendant dans Fabreville, il a réintégré le conseil municipal en 2019 après une élection partielle dans Marc-Aurèle-Fortin. Son équipe compte 21 candidats, dont 11 femmes.

Pourquoi vous présenter à la mairie ?

Je veux offrir aux citoyens des services de proximité. Je veux qu’ils puissent dire : « Ma ville, je l’aime, et elle va être belle. » En ce moment, ce n’est pas ça qu’on entend de Laval.

Quels sont les enjeux qui comptent ?

Les services de proximité et la sécurité pour les citoyens. Nous, on a été la ville de l’auto. Là, on passe de la ville de l’auto à la ville des piétons et des cyclistes.

Comment voyez-vous Laval dans 10 ans ?

Je vois une ville où les gens peuvent se déplacer à pied et à vélo. J’ai un rêve, c’est que les gens sortent de leur cour et aillent au parc pour parler avec le monde, échanger et socialiser.

Michel Poissant, 58 ans

Chef du parti Laval citoyens, conseiller du district de Vimont, comptable professionnel agréé

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE

Michel Poissant, chef de Laval citoyens

M. Poissant se présente à la tête de sa formation politique nouvellement créée. Conseiller municipal de Vimont, il a tourné le dos au maire Marc Demers en mars 2019 pour rejoindre les rangs d’Action Laval, deuxième opposition à l’hôtel de ville. Au printemps 2020, il a fait une deuxième volte-face politique pour siéger à titre d’indépendant. Son équipe compte 21 candidats, dont 9 femmes.

Pourquoi vous présenter à la mairie ?

Pour redonner du service de proximité parce que les appels augmentent de 15 % au 311. Les gens n’ont plus de services. Pour moi, un élu municipal, c’est comme le gérant d’un magasin. Il écoute, il regarde et fait du contrôle de qualité.

Quels sont les enjeux qui comptent ?

La qualité de vie des citoyens. L’équilibre entre l’environnement, les espaces verts et le cadre bâti. Avoir des règlements d’urbanisme plus audacieux pour contrôler un peu plus parce que des condos partout, les Lavallois sont tannés.

Comment voyez-vous Laval dans 10 ans ?

Une croissance modérée orientée sur la qualité, sur des places publiques dans certains endroits, où on vient arrimer bistrots, commerces, bureaux, logements, et non des tours de condos de 25 étages où c’est le règne de l’auto.

Pierre Anthian, 60 ans

Chef du parti Ma ville maintenant, prothésiste dentaire

PHOTO DAVID BOILY, LA PRESSE

Pierre Anthian, chef de Ma ville maintenant

M. Anthian, dont la promesse phare est la construction d’un hôpital pour enfants, a fondé son parti au cours de l’été. Il a été le premier élu du parti Mouvement lavallois, dirigé par Marc Demers, à faire défection moins d’un an après son élection, en 2013. Son équipe compte 19 candidats, dont 8 femmes.

Pourquoi vous présenter à la mairie ?

Parce qu’il y a un vide politique. Finalement, ils font juste leur petite routine, mais il n’y a rien de satisfaisant pour aider la population en difficulté.

Quels sont les enjeux qui comptent ?

La sécurité du logement, la sécurité alimentaire et la sécurité tout court parce qu’on a une vague de violence dans les rues. Mais le petit cancer de notre ville, c’est la partisanerie. On ne travaille pas du tout ensemble.

Comment voyez-vous Laval dans 10 ans ?

Une ville nourricière, autonome. Je veux que les citoyens puissent eux-mêmes générer des récoltes sur des parcelles de 100 m2 qu’on leur fournirait.

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