Politique fédérale

et le virage à droite du PLC commence…

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Pas un virage a droite mais ils ont pas le choix de se recentrer un peu.

Le seul mince espoir des libéraux en ce moment et cet espoir de victoire est très mince…c’est Mark Carney.

Un homme posé avec beaucoup plus de crédibilité que ke professeur de théâtre mettons…

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Voir sujet immigration

Mme Gould s’est révélée être une adversaire de taille contre Pierre Poilievre en lui donnant la réplique tout l’automne grâce à son rôle de leader. Son ton calme et posé contrastait avec le ton cinglant et belliqueux du chef conservateur.

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La tarification de la pollution par le carbone est déclinée en deux volets : la tarification industrielle, qui vise les grands émetteurs industriels, et la tarification sur les combustibles, qui vise les distributeurs d’énergies fossiles.

C’est cette dernière mesure qu’envisage d’abolir M. Guilbeault. Elle touche plus directement les consommateurs, car ceux-ci paient en conséquence leurs carburants plus cher. En guise de compensation, cependant, le gouvernement fédéral retourne parfois plus que l’équivalent de cette redevance aux consommateurs, selon différents critères socio-économiques et géographiques.

Dans la lutte contre les changements climatiques, cette mesure est importante, mais ce n’est pas la seule. [...] Je ne vous dis pas que ce n’est pas une mesure importante, il faudra la remplacer par autre chose.
Une citation de Steven Guilbeault, ministre de l’Environnement

“Notre plan contre les changements climatiques est beaucoup plus vaste que cette seule mesure-là”, a encore dit M. Guilbeault.

Le ministre, qui a été l’un des plus ardents défenseurs de la tarification de la pollution par le carbone, ne précise pas par quoi il compte remplacer le volet visant les consommateurs. Il laisse entendre toutefois que le volet touchant les industries, qui, selon lui, est responsable d’une plus grande réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), restera en place.

Le caucus du Québec du PLC semble appuyer de plus en plus Mark Carney

Après Mélanie Joly et Steven Guilbeault, c’est François-Philippe Champagne qui va annoncer son appui

La course est à peine commencée, qu’un autre ministre québécois influent choisit d’appuyer Mark Carney pour la chefferie du Parti libéral du Canada (PLC). François-Philippe Champagne en fera l’annonce lors d’un événement à Shawinigan dimanche.

L’information, d’abord rapportée par le Globe and Mail, a été confirmée par Radio-Canada auprès de deux sources.

Mélanie Joly et Steven Guilbeault, deux autres ministres québécois, ont indiqué qu’ils allaient soutenir l’ex-gouverneur de la Banque du Canada dans la course.

Ces appuis d’importance au Québec pourraient jouer en la faveur de l’ancien banquier central qui doit rapidement se bâtir un réseau d’organisateurs et de militants dans la province.

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Avec autant d’appuis importants, on se demande finalement si le couronnement de Carney ne sera pas qu’une formalité. Pourtant il faut une vraie course à la chefferie afin que les canadiens puissent se faire une véritable image distincte du politicien, du banquier. Car on n’a aucune idée claire de sa vision, ni de ses objectifs, ni de l’orientation qu’il entendrait donner au pays et la place qu’il accordera au Québec.

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L’appui du caucus n’est pas nécessairement représentatif de l’appui de la majorité des membres

Le vote d’un député a le même poids que le vote d’un membre non élu du parti. L’appui d’un ministre pour bien sûr influencer le vote d’un membre

Tu as raison, au final ce sont les membres qui décideront, mais comme tu le dis les appuis des ministres ont certainement une influence non négligeable. Ce qui veut aussi dire que Carney devra faire très attention à ses déclarations pour ne pas nuire à ses chances de l’emporter. Mais encore j’insiste pour dire qu’on ne connait pas grand chose du politicien, sa combativité et ses arguments en vue d’un futur débat éventuel avec le chef conservateur dans un deuxième temps.

L’élection de Marc Carney à la chefferie est une évidence, puisqu’il n’y a personne d’autre d’envergure à part Freeland qui veuille prendre les commandes d’un navire qui se dirige droit vers un naufrage. Je suis confiant que Freeland serait une première ministre compétente, mais malheureusement elle est trop vulnérable face à Poilievre à cause de son poste senior dans le gouvernement Trudeau. Elle a beau pas être d’accord avec certaines des politiques de Trudeau, c’est la surtout la perception du public qui compte en politique.

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Un message a été fusionné à un sujet existant : Environnement et transition écologique

Résumé

Pourquoi le prochain premier ministre du Canada doit parler français

PHOTO JUSTIN TANG, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

Le député libéral Chandra Arya et le premier ministre Justin Trudeau à Ottawa en 2019. Candidat à la direction du Parti libéral du Canada, M. Arya ne juge pas nécessaire de parler français.

Lorsque le Nouveau Parti démocratique du Manitoba a pris le pouvoir en 2023, l’une des premières mesures prises par le premier ministre Wab Kinew a été d’honorer Louis Riel, en redonnant au père du Manitoba et au chef métis la place qui lui revient en tant que fondateur de la province.

Publié à 16 h 00

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Isabelle Bourgeault-Tassé Écrivaine franco-ontarienne publiée à La Tourtière

« C’est grâce à lui que je parle français, que je suis premier ministre et que nous sommes tous Manitobains », a écrit M. Kinew sur X, reliant son ascension au pouvoir en tant que premier premier ministre anishinaabe à l’héritage politique de Louis Riel, ancré dans la justice, l’égalité et la protection des droits des minorités.

En ramenant l’histoire à ses débuts, le trilingue Kinew – qui parle l’anishinaabemowin, l’anglais et le français – a également exposé une vision⁠1 visant à reconnaître les racines francophones du Manitoba, à protéger les droits des minorités linguistiques et à élargir l’accès à l’éducation et aux services en français.

Au moment où le Parti libéral du Canada se penche sur le choix de son prochain chef, premier ministre de facto du Canada, le leadership de Kinew est un exemple pour les partis politiques de toutes tendances.

En effet, un leader qui ne parle pas français et qui ne peut pas communiquer avec les 10,7 millions de francophones du Canada⁠2, soit près de 30 % de notre population totale, ne peut pas défendre les droits que les communautés francophones ont acquis au fil de générations de luttes.

Pourtant, tout le monde n’est pas d’accord.

Un candidat qui n’apprendra pas le français

Chandra Arya, membre du Parti libéral du Canada – le parti du bilinguisme officiel – a été le premier à proposer sa candidature à la direction du parti. M. Arya, qui « ne parle pas français et n’a pas l’intention d’apprendre », a déclaré à une balado de QUB que sa première langue « n’est ni l’anglais ni le français, mais le Canada ».

M. Arya a suscité la controverse⁠3 lors d’une entrevue à l’émission Power & Politics du réseau CBC News, où l’animateur David Cochrane l’a interrogé sur sa maîtrise du français. « Nope », a répondu M. Arya. « Qu’il s’agisse de Québécois ou de Canadiens anglais, ce n’est pas la langue qui compte, c’est ce qu’on leur apporte », a-t-il poursuivi.

Arya a rencontré sa femme dans un cours de français il y a plusieurs dizaines d’années, a-t-il expliqué à QUB. Et « c’est peut-être la raison pour laquelle je ne veux pas retourner en classe pour réapprendre le français, parce que j’aime toujours ma femme et que je ne veux pas rencontrer quelqu’un d’autre ».

Pardon my French, mais pour citer Arya : nope.

Le français n’est pas une option : c’est un droit fondamental, souligne Linda Larocque, présidente d’Impératif français⁠4. « On s’est battus pendant des siècles pour préserver notre langue et notre culture et ce n’est pas vrai que des enjeux soi-disant économiques vont venir amoindrir nos efforts et notre amour de la langue française. »

Oui.

En tant qu’héritière d’ancêtres dont la langue a forgé, contesté et défini les idées et les idéaux de ce pays naissant au fil des siècles, le français est indissociable de ma culture – il est au cœu r de mon identité, de mon sentiment d’appartenance.

Il a coloré l’histoire et les traditions familiales, la résistance et la révolte, et a défini mon expérience politique en tant que membre de la « minorité que le Canada anglais a oubliée⁠5 ».

La langue a toujours défini l’histoire du Canada. Elle a révélé où le pouvoir et le contrôle étaient centrés, déterminant qui était inclus – et qui était ostracisé. Elle a unifié et divisé, renforcé et érodé, façonnant non seulement l’identité de la nation, mais aussi notre expérience de la nation.

C’est pourquoi tous les chemins menant à Ottawa passent par le Canada français – par le Québec et les communautés francophones en situation minoritaire dans tout le pays. Les dirigeants qui n’ont pas reconnu ou respecté le fait français en ont payé le prix. Prenons l’exemple du conservateur Blaine Higgs, qui a recueilli le vote francophone le plus faible des 116 années d’existence de son parti, ou du premier ministre de l’Ontario Doug Ford, qui n’a jamais retrouvé sa crédibilité politique auprès des Franco-Ontariens après le Jeudi Noir en 2018⁠6.

Pour diriger ce pays, le prochain premier ministre devra défendre les droits des minorités linguistiques et reconnaître que la force du Canada réside dans les voix de tous ses habitants – des voix qui ne parlent pas toujours anglais mais qui racontent l’histoire de ce que nous sommes.

1. Lisez « Faire du Manitoba une province “véritablement bilingue”, ça veut dire quoi ? » 2. Lisez « Les langues officielles au Canada : un nouveau chapitre qui s’entame » 3. Lisez « Liberal MP vying to be next prime minister dismisses importance of French language » (en anglais) 4. Lisez « Chefferie libérale : le français, pas le plus important pour le Québec, dit un candidat » 5. Lisez « How francophones outside Quebec became the minority English Canada forgot about » (en anglais) 6. Lisez « Cinq ans après le “jeudi noir”, les Franco-Ontariens sont “toujours aux aguets” »

Mme Anand a déclaré dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux samedi qu’elle avait travaillé avec M. Carney pendant la crise financière mondiale il y a près de 20 ans et qu’elle avait vu qu’il avait « la capacité de diriger le Canada pendant des périodes très difficiles et de s’assurer que le Canada en sorte gagnant. »

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MP Charlie Angus has called for an investigation into Elon Musk and Twitter for possible election interference.

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Résumé

Le passeport canadien perd des plumes

Par Philippe Chabot, Le Soleil

28 janvier 2025 à 04h30

Le passeport canadien avait atteint un sommet en 2014, avec la deuxième position, avant de chuter jusqu’à la neuvième position en 2020. (Infographie Le Soleil)

VOYAGEUR AVERTI / Dans les dix dernières années, le Canada a dégringolé les rangs des passeports les plus puissants au monde. Notre document officiel se classe aujourd’hui parmi les cinq plus grands perdants de la décennie. Mais que s’est-il passé?


En 2014, le passeport canadien a atteint un sommet sur l’index des passeports de Henley. Il se classait au deuxième rang avant de chuter peu à peu jusqu’à la neuvième position en 2020.

Aux premiers rayons de 2025, le passeport canadien se trouve au septième rang. À l’heure actuelle, il permet d’entrer dans 188 pays sans faire les démarches longues et parfois complexes pour obtenir un visa.



Bien que la septième position semble plutôt bonne considérant que les documents officiels de 199 pays sont mis en compétition, le passeport canadien s’éloigne de ses heures de gloire.

Il complète la liste des cinq perdants de la décennie en chutant de trois rangs. Seuls le Venezuela, les États-Unis, le Vanuatu et le Royaume-Uni affichent un pire bilan depuis 2015.

«Le recul du classement au cours des dix dernières années n’est pas dû à une grande perte d’accès sans visa, mais plutôt au fait que le Canada n’a pas réussi à obtenir un accès supplémentaire au même rythme que ses pairs sur la liste», explique la porte-parole d’Henley & Partners, Sarah Nicklin.

L’index des passeports de Henley classe les 199 passeports les plus puissants du monde en fonction du nombre des 227 destinations mondiales auxquelles ils permettent d’accéder sans visa. Il s’appuie sur des données provenant de la plus grande base de données d’informations sur les voyages, l’Association internationale du transport aérien (IATA), ainsi que sur des recherches internes par le cabinet Henley & Partners.

Restreint par la Chine, entre autres

En examinant l’évolution du nombre de pays auxquels le citoyen canadien a accès sans visa entre 2015 et 2025, le Canada a amélioré sa fiche. Mais tous les autres pays classés au-dessus de lui ont fait mieux.

«Un certain nombre de pays ont bénéficié d’un meilleur classement en accédant à la Chine, qui a considérablement élargi sa liste d’exemption de visa au cours de la dernière année afin d’encourager le commerce et le tourisme, mais le Canada n’a pas été inclus dans cette liste», mentionne Sarah Nicklin.



De plus, l’introduction de systèmes de visas électroniques peut être à l’origine de la perte de l’exemption de visa pour un pays, ajoute Mme Nicklin. Le Togo et le Gabon en sont des exemples assez récents, où l’entrée en vigueur de ce système a entraîné la perte de l’accès sans visa pour de nombreux pays du top 10, dont le Canada.

La porte-parole d’Henley & Partners affirme que les accords bilatéraux et la diplomatie sont importants pour maintenir ou améliorer le classement d’un pays. Les efforts de Singapour et des Émirats arabes unis leur ont permis de faire bonne figure au classement et de connaître une forte progression depuis dix ans.

Meilleur que les États-Unis

Malgré tout, il y a de quoi se réjouir. C’est la première fois dans l’histoire de l’indice d’Henley (2006) que le passeport canadien est mieux classé que celui des Américains.

Ces jours-ci, avec l’arrivée de Trump au pouvoir et sa menace de tarification de 25 % sur les produits canadiens, le Canada semble être en constante confrontation et en compétition avec les États-Unis. Si nos voisins du Sud trônent sur de nombreux classements, on peut au moins se consoler en se disant que notre passeport est plus puissant que le leur.



«L’année dernière, ils occupaient tous deux la 7e place de l’indice, mais le passeport américain a encore reculé au cours des 12 derniers mois pour atteindre la 9e place, tandis que le Canada a conservé sa 7e place», fait savoir Sarah Nicklin.

Et même lorsque les documents officiels sont comparés sur une base mesurant le pourcentage du PIB mondial que chaque passeport permet à ses détenteurs d’atteindre sans visa, le Canada en sort vainqueur.

L’ex-gouverneur de la Banque du Canada mettrait plutôt de l’avant un ensemble de mesures incitatives pour inviter les consommateurs à modifier leurs habitudes.

AILLEURS SUR INFO : Climat et énergies vertes : Trump peut-il tout invalider d’un seul coup de plume?

Mark Carney réinstaurerait notamment des incitatifs pour l’achat de voitures électriques, alors qu’Ottawa s’apprête plutôt à mettre fin au programme pour l’achat des véhicules zéro émission (iVZE) d’ici le 31 mars.

La mesure implantée en 2019 offrait une subvention allant jusqu’à 5000 $ pour les nouveaux acheteurs de véhicules électriques à batteries ou à pile à hydrogène. En y mettant un terme, Ottawa a emboîté le pas à Québec, qui a annoncé la fin du programme Roulez vert l’an dernier.

On ignore pour l’instant quel montant le nouvel acheteur de véhicule vert pourrait économiser, selon la proposition du candidat libéral.

Mark Carney entend aussi encourager l’achat d’électroménagers moins énergivores et les rénovations écoénergétiques.

Ça bouge dans les sondages :

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Mise à jour des projections, 2 février

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