Plan de relance pour le centre-ville

C’est vrai que la situation varie beaucoup. Par exemple, aujourd’hui sur Sainte-Catherine c’était fort respectable mais sur plusieurs rues transversales c’était lamentable. Je sais que le verglas d’avant hier était une situation considéré extrême et qu’il est difficile de contrer cela sauf que la gadoue de la semaine passé et les flaques d’eau qu’on a régulièrement sont aussi des problèmes qui nuisent à l’expérience du centre-ville.

Dans tout les cas, nous devons faire mieux. Nous devons trouver une formule qui fera en sorte que peu importe la période de l’année, et bien le centre-ville soit accueillant, sécuritaire et agréable. J’utilise souvent comme exemple, les personnes âgées, les mamans avec poussettes et les personnes à mobilité réduites. Si ces gens ne peuvent déambuler agréablement sur Sainte-Catherine ou De Maisonneuve, et bien c’est qu’on a failli à la tâche.

Et j’ajouterais aussi la propreté !

Oui, je dis propre car il y a beaucoup de négligence à ce niveau selon moi. Des mégots de cigarettes sur les trottoirs, des crottes de chiens, des panneaux oranges qui trainent et qui sont souvent abandonnés, des poubelles renversés ou qui débordent, des chantiers de construction très mal entretenus, des détritus de restos fast-food partout etc. Là aussi on peut et on doit faire mieux.

Une belle relance du centre-ville doit inclure l’amélioration de ces deux problématiques.

Quand on parle de trottoirs chauffants sur 2km, je pense immédiatement au système automatisé de gestion des déchets du Quartier des spectacles.

Si on avait compris dès le départ que le système couterait une beurrée et qu’on avait choisi de l’écarter, on serait peut-être encore là aujourd’hui à se dire que la Ville avait manqué de vision.

Communiqué de la CCMM

La Chambre dévoile une étude sur les perspectives de relance du centre-ville et sur les effets de la réorganisation du travail sur le secteur

Montréal, le 25 février 2022 ‒ La Chambre de commerce du Montréal métropolitain est fière de dévoiler aujourd’hui une nouvelle étude intitulée Relancer le centre-ville de Montréal dans un environnement en profonde mutation – Stratégies pour tirer profit des nouveaux modes d’organisation du travail et de consommation du centre-ville, dans le cadre de l’initiative « J’aime travailler au centre-ville », soutenue par le ministère de l’Économie et de l’Innovation du Québec.

« La levée de la recommandation du télétravail obligatoire enclenchera dès lundi le retour progressif des travailleurs du centre-ville en mode hybride. C’est une bonne nouvelle, en particulier pour les commerçants du secteur, qui ont énormément souffert de la baisse d’achalandage depuis deux ans. L’étude que nous dévoilons aujourd’hui précise cependant que les changements dans les modes d’organisation du travail auront un impact négatif persistant sur l’achalandage et le niveau de dépenses de consommation dans la zone. Selon nos estimations, le nombre de travailleurs présents quotidiennement au centre-ville l’automne prochain sera inférieur de 19 % à 25 % par rapport à son niveau prépandémique. La baisse du niveau des dépenses sera également très significative – de l’ordre de 14 %. C’est un choc majeur », a déclaré Michel Leblanc, président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.

« L’étude de la Chambre propose des solutions pour réduire ce choc à court terme et ainsi limiter le risque d’une déstructuration de la trame commerciale. Nous y proposons une série d’actions qui amélioreront l’expérience du centre-ville. Dans un contexte de modèle hybride, une journée en présentiel deviendrait une sorte de mini « voyage d’affaires » local, où seraient concentrées les habitudes de consommation des travailleurs qui étaient auparavant étalées sur le reste de la semaine. L’objectif est d’encourager des comportements qui permettent de maintenir un bon niveau d’achalandage dans nos commerces, restaurants et établissements culturels. À plus long terme, nous demeurons optimistes. La réduction du nombre de travailleurs à court terme sera progressivement compensée par la dynamique économique et la croissance des entreprises », a poursuivi Michel Leblanc.

« Après deux ans de pandémie, le cours normal des activités au centre-ville peut enfin reprendre. Le retour au bureau est un élément essentiel pour que les différents secteurs économiques retrouvent leur dynamisme et leur vitalité. Dans le respect des mesures sanitaires qui sont toujours en vigueur, j’invite tous les gens de la grande région de Montréal à se réapproprier ce quartier central de la métropole », a souligné Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie et de l’Innovation et ministre responsable du Développement économique régional.

« Cœur battant de la métropole, le centre-ville doit demeurer dynamique, attractif et bien vivant, en dépit des changements qui s’imposeront dans les mois et les années à venir. L’étude menée par la Chambre est bénéfique et éclairante pour la suite des choses. Elle nous propose des stratégies pour contribuer à la relance du centre-ville, tout en mettant en perspective les nouvelles habitudes de vie. Notre gouvernement a déjà démontré combien il était engagé envers la vitalité du centre-ville et nous allons continuer de mobiliser tous les partenaires pour qu’il continue d’être le lieu rassembleur que l’on connaît », a souligné Chantal Rouleau, ministre déléguée aux Transports et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal.
L’étude a dégagé quatre axes majeurs pour orienter les recommandations visant à renforcer le centre-ville et à en faire un pôle économique plus diversifié, plus résilient et plus accessible :

  • Faciliter la transition vers les nouveaux modèles d’organisation du travail;
  • Rehausser l’expérience du centre-ville et y favoriser la mixité des usages;
  • Contribuer à une prise de décision éclairée en matière d’investissement privé;
  • Positionner le centre-ville en tant que secteur stratégique qui contribue au rayonnement international de la métropole.

Pour consulter l’étude dans son intégralité, visitez le site de la CCMM.

À propos de l’initiative « J’aime travailler au centre-ville »
« J’aime travailler au centre-ville » est une initiative de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain réalisée grâce à l’appui du ministère de l’Économie et de l’Innovation dont l’objectif est d’accélérer la relance du centre-ville de Montréal. L’étude Relancer le centre-ville de Montréal dans un environnement en profonde mutation – Stratégies pour tirer profit des nouveaux modes d’organisation du travail et de consommation du centre-ville a été réalisée en collaboration avec la firme PwC Canada.

À propos de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain
Forte d’un réseau de 8 000 membres, la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (ci-après « la Chambre ») agit sur deux fronts : elle porte la voix du milieu des affaires de la métropole et offre des services spécialisés aux entreprises et à leurs employés. Toujours au fait de l’actualité, elle intervient dans des dossiers déterminants pour la prospérité des entreprises et de la métropole. Avec l’appui de ses experts Acclr, la Chambre vise à accélérer la création et la croissance des entreprises de toutes tailles, ici et à l’international.

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Mode de travail hybride Des impacts économiques sur le centre-ville de Montréal


PHOTO DAVID BOILY, LA PRESSE | Les dépenses de consommation pourraient être réduites de 14 % au centre-ville de Montréal, du moins à court terme, si un modèle de travail hybride est adopté chez de nombreuses entreprises. L’achalandage serait réduit de 19 à 25 %.

(Montréal) L’adoption d’un modèle de travail hybride chez de nombreuses entreprises aurait pour effet de réduire, par rapport au niveau prépandémie, l’achalandage de 19 à 25 % et les dépenses de consommation d’un maximum de 14 % au centre-ville de Montréal, du moins à court terme, entrevoit une analyse de la firme PwC Canada.

25 février 2022 | Publié à 14h25 | FRÉDÉRIC LACROIX-COUTURE | LA PRESSE CANADIENNE

« C’est énorme », a réagi au regard de la perte d’achalandage, le président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM), Michel Leblanc, en conférence de presse.

L’analyse réalisée pour le compte de la CCMM a été dévoilée vendredi, à l’approche de la fin du télétravail obligatoire au Québec, prévue le 28 février.

Elle estime que la baisse du nombre de travailleurs fréquentant quotidiennement ce pôle financier d’importance au pays sera progressivement compensée « par la création de nouveaux emplois générés par le momentum économique et la croissance des entreprises ».

Tandis que la diminution des dépenses pourrait être atténuée « si les travailleurs maintiennent leur niveau de dépenses en les concentrant sur les quelques jours de présences au centre-ville ». La réduction de la consommation prend aussi en compte une baisse du nombre de résidants, d’étudiants et de touristes.

Les estimations avancées se basent notamment sur un sondage mené par la firme Léger auprès de 1079 dirigeants et employés dont le lieu de travail est sur l’île de Montréal. Il montre une nette préférence pour une présence de un à trois jours par semaine au bureau. Seulement 19 % des travailleurs du centre-ville désirent retourner dans leur milieu de travail à temps plein.

L’analyse propose des actions pour limiter le « choc » de cette perte d’achalandage au cœur de la métropole québécoise et éviter que celui-ci tombe « dans une spirale de dévitalisation ».

Il est notamment suggéré de bonifier les offres culturelles et de divertissement et d’accroître la mixité des usages en favorisant la construction d’unités d’habitation et une diversification du type d’entreprises.

Selon M. Leblanc, les décideurs doivent favoriser la perception d’un centre-ville où il est agréable de passer du temps même après le travail. La venue d’employés quelques jours par semaine s’apparente à des voyages d’affaires qui conjuguent rencontres et activités, a-t-il illustré.

« Ce ne sera pas toutes les semaines, tous les jours. Mais si on est dans cet état esprit que le centre-ville de Montréal est une destination de travail, mais agréable sur toutes les autres facettes, on va à ce moment-là accroître l’intérêt d’y venir et réduire le 25 %. Et on va augmenter la dépense, donc le 14 % va peut-être devenir un 10 % de baisse », a soutenu M. Leblanc.

Un « mini plan Marshall »

L’étude intitulée « Relancer le centre-ville de Montréal dans un environnement en profonde mutation » aborde aussi l’enjeu du commerce en ligne.

M. Leblanc souhaite une initiative facilitant la vie des entrepreneurs et des commerçants qui veulent relancer des projets d’affaires.

Il a appelé à mettre en œuvre un « mini plan Marshall », faisant référence au programme d’aide américain pour la reconstruction et la relance des villes européennes dévastées par la Seconde Guerre mondiale.

« Le centre-ville de Montréal n’a pas été bombardé, mais quand on regarde la trame commerciale, il y a beaucoup de trous. On aura besoin dans la prochaine année d’un mini plan Marshall pour aider à la reprise de projets d’entreprise. […] Ça nous prend une stratégie pour que cet espace du centre-ville qui est présentement extrêmement fragilisé ne garde pas des devantures barricadées pendant très longtemps », a-t-il déclaré, interpellant Québec et Ottawa pour qu’ils interviennent.

M. Leblanc demande aux différents paliers du gouvernement de soutenir davantage financièrement la tenue d’évènements d’envergure attirant des touristes de l’étranger.

À ses côtés, la ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal, Chantal Rouleau, a indiqué que le financement pour les grands festivals sera maintenu, sans prendre d’engagement pour une aide supplémentaire.

L’étude de PwC avance également des recommandations sur les plans de la gestion des chantiers et l’accessibilité des transports en commun afin de rehausser l’expérience du centre-ville.

Des propositions visent aussi les employeurs pour faciliter la transition vers le modèle de travail hybride.

―――

Cet article a été produit avec le soutien financier des Bourses Facebook et La Presse Canadienne pour les nouvelles.

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Je suis tombé sur une entrevue du chef de l’opposition, Aref Salem, dans le mensuel Echo Montréal cette semaine et j’ai pensé la reproduire ici afin de lui donner un peu d’écho!

… Soucieux de léguer une ville plus verte et plus juste aux prochaines générations, il considère
que le développement économique doit aller de pair avec un développement socialement et environnementalement responsable. Sa vision de Montréal est celle d’une ville avant-gardiste, proactive, bienveillante et au sein de laquelle la voix de tous les citoyens est entendue et représentée.

Plus de prévention, meilleure cohabitation

«La pandémie a accru la vulnérabilité de nombreuses personnes. Dans ce contexte, le cœur de Montréal est témoin de nouveaux enjeux de cohabitation, notamment au niveau de la rue Sainte-Catherine Est dans le Village, au square Cabot, ou non loin de là, au coin Milton-Parc. Si la COVID-19 a eu pour effet de plonger le milieu de l’itinérance dans une «crise humanitaire» selon le témoignage des organismes, c’est aussi parce que les besoins étaient déjà criants avant la crise sanitaire. Cela fait d’ailleurs plusieurs années qu’Ensemble Montréal demande à l’administration Plante un soutien financier adéquat aux organismes communautaires et une planification dès l’été pour que ceux-ci ne se retrouvent pas avec une pénurie de places et de personnels comme c’est le cas actuellement. Malheureusement, qu’ils viennent du milieu communautaire ou du parti, ces cris du cœur ne sont pas entendus par l’administration Plante qui agit en réaction plutôt qu’en prévention dans le dossier de l’itinérance. Il est plus que temps que le plan d’action réclamé se concrétise, il en va de la dignité et
des besoins des personnes en situation d’itinérance ainsi que de la cohabitation entre les citoyens.»

Faire revivre le centre-ville de Montréal

Ensemble Montréal se désole de l’état actuel du centre-ville de Montréal et demande à l’administration municipale un véritable coup de barre afin de redynamiser le cœur de la métropole, comme le réclament d’ailleurs la Chambre de Commerce du Montréal Métropole (CCMM), la SDC Montréal Centre-Ville et Tourisme Montréal entre autres. «L’absence des travailleurs et des touristes depuis maintenant deux ans en raison de la pandémie de la COVID-19 a fait extrêmement mal à l’économie du centre-ville. Les élu(e)s d’Ensemble Montréal estiment qu’il faut agir rapidement pour redorer l’image de ce secteur névralgique et en faire un lieu d’expérience, d’exception et d’appartenance pour tous les Montréalais. Plusieurs solutions sont sur la table et n’attendent qu’à être saisies par l’administration Plante.»

Un centre-ville animé

«La relance économique du centre-ville est indissociable de la relance culturelle. Les festivals, les
musées et toutes autres activités artistiques font de Montréal une métropole culturelle reconnue mondialement. L’ouverture progressive des restaurants et des musées, pour ne nommer que ceux-là, est un premier pas important. Par contre, sans plan de réouverture officiel, les festivals ont récemment
exprimé leurs inquiétudes au gouvernement caquiste de François Legault. Ultimement, il faudra
bien plus que la levée presque totale des mesures sanitaires pour redynamiser le secteur artistique
et culturel.

Dans ses objectifs 2022, la Ville de Montréal compte « poursuivre les efforts amorcés en 2021
pour l’animation du centre-ville dans le cadre de la relance ». Tout le milieu attend avec impatience
que l’administration dévoile plus de détails à cet effet. En plus d’un soutien financier adéquat au
secteur culturel et aux artistes, l’administration Plante devrait s’engager à la réalisation de projets
porteurs. Pensons notamment à la bibliothèque Saint-Sulpice, située au cœur du Quartier latin et
laissée à l’abandon depuis de nombreuses années. La bâtisse patrimoniale nécessite des investissements qui n’apparaissent pas dans les documents budgétaires 2022 de la Ville de Montréal. Ensemble Montréal espère que les promesses faites par Projet Montréal en campagne électorale ne seront pas vaines. »

Une métropole habitée et visitée

« Depuis 4 ans, l’actuelle administration n’a pas cru bon non plus de prioriser le développement de
l’îlot Voyageur. Campé à quelques pas de la station Berri-UQÀM, du Quartier latin et du Quartier
des spectacles, son potentiel est énorme. Afin de stimuler la place Émilie-Gamelin, il est primordial
de développer la partie sud du bâtiment qui a le potentiel d’accueillir jusqu’à 650 unités étudiantes
et sociales et environ 4 500 m2 de bureaux pouvant notamment servir à accueillir des organismes
communautaires ou des incubateurs d’entreprises d’économie sociale.

Si le développement de logements sociaux, abordables et étudiants est essentiel à la redynamisation
du centre-ville, force est de constater que l’attractivité du secteur repose aussi sur l’expérience offerte aux familles. Le centre-ville doit avoir une identité forte et offrir un cadre de vie tout aussi attrayant que celui des différents quartiers de la métropole envers lesquels les Montréalais éprouvent de plus en plus un sentiment d’appartenance.

Avant de s’y installer, encore faut-il avoir envie d’y habiter. En ce sens, un ménage s’impose et
celui-ci doit débuter à la base même des compétences qui relèvent du municipal, mais que l’administration Plante semble avoir délaissées ces dernières années : la propreté. Une simple balade
au cœur de la métropole parle d’elle-même. L’ajout de poubelles fermées dans l’ensemble des parcs et
le long des artères ne serait pas un luxe pour faire briller le secteur à nouveau. »

Echos-Montreal-Fev-2022.pdf (secureservercdn.net)

Dans cette entrevue il soulève quelques points intéressants.

1- la saleté: C’est vrai qu’il s’agit de se promener pour constater la malpropreté du centre-ville et des alentours. Cela est une compétence à 100% de la ville et elle doit faire mieux. Un plan de relance passe par un grand nettoyage, avant le printemps, et ensuite prendre au sérieux la propreté.

2- l’Ilot Voyageur: Quelle honte ce dossier qui traine en longueur. Un terrain si stratégique, situé au dessus de 3 lignes de métro, en plein cœur du Quartier Latin. Comment peut-on laisser cela aller aussi longtemps ? M. Salem a donc tout à fait raison de soulever ce problème.

3- Il est vrai qu’il y a encore beaucoup de bâtiments patrimoniaux laissé dans un état de quasi abandon. Et un vrai plan de relance devrait inclure la réfection et l’occupation de tous ces bâtiments. Mais cela ne dépend pas que de la ville, sauf qu’elle se doit d’être plus proactive dans ce dossier.

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Centre-ville de Montréal Le retour de 100 % des travailleurs anticipé en septembre

PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE

Le gouvernement Legault a annoncé jeudi l’attribution de 16,5 millions pour relancer l’économie du centre-ville de Montréal. La Ville, la SDC du centre-ville et la Chambre de commerce du Montréal métropolitain se partageront l’enveloppe.

Québec sort à nouveau le chéquier pour la relance du centre-ville de Montréal, dont les affaires sont mises à mal depuis deux ans par la pandémie. Malgré la sixième vague et les défis qu’elle entraînera, l’industrie prévoit que 100 % des travailleurs seront de retour – souvent en mode hybride – d’ici septembre prochain.

Publié à 15h53 Mis à jour à 16h40

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Henri Ouellette-Vézina

Henri Ouellette-Vézina La Presse

« On anticipe qu’on sera à 100 % en septembre prochain, donc tous les employés vont être sur des horaires parfois très hybrides, mais ils vont revenir », a indiqué le président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM).

Fin février, une analyse de la firme PwC Canada, réalisée de concert avec la CCMM, révélait que l’adoption d’un modèle de travail hybride – encore préconisé par de nombreuses entreprises – aurait pour effet de réduire, par rapport au niveau prépandémie, l’achalandage de 19 à 25 % et les dépenses de consommation d’un maximum de 14 % au centre-ville de Montréal, du moins à court terme.

À court terme, M. Leblanc affirme que des centres-villes européens « sont demeurés extrêmement effervescents » malgré la sixième vague. « Les dynamiques de retour des employés n’ont pas été arrêtées et il n’y a pas eu d’éclosions massives », a-t-il fait valoir, rappelant que la proportion de travailleurs revenant au bureau a déjà grimpé d’environ 47 % à 61 % d’août à novembre dernier.

PHOTO DAVID BOILY, LA PRESSE

Michel Leblanc, président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain

Ses propos sont survenus en marge d’une annonce de l’octroi de 16,5 millions par le gouvernement Legault, jeudi. Trois joueurs, soit la Ville de Montréal, la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM) et la Société de développement commercial (SDC) du centre-ville, se partageront cette somme.

L’administration Plante touchera précisément 7 millions, la CCMM 6 millions et la SDC, 3,5 millions, des sommes tirées de l’enveloppe budgétaire de 75 millions dégagée en novembre 2020 pour la relance des centres-villes. Cela s’ajoute aux 25 millions déjà alloués dans le dernier budget Girard pour ramener les travailleurs dans les centres-villes québécois.

En pleine sixième vague

Mercredi, l’Institut national de santé publique (INSPQ) a officiellement confirmé ce que plusieurs experts voyaient venir depuis déjà quelques jours : la sixième vague de COVID-19 est officiellement commencée au Québec. Selon le Dr Gaston De Serres, médecin épidémiologiste de l’INSPQ, cette vague de contaminations – propulsée par le BA.2, sous-lignée d’Omicron – pourrait même avoir commencé depuis la mi-mars. Québec ne prévoit toutefois pas d’autres restrictions sanitaires pour le moment.

« C’est vrai qu’on observe une hausse de cas, en fait on a une sixième vague, donc on doit demeurer prudents en apprenant à vivre avec le virus, mais on sent vraiment que les gens ont hâte de sortir, de se retrouver », a expliqué le ministre de l’Économie et de l’Innovation, Pierre Fitzgibbon, disant ne pas douter que le retour au centre-ville se poursuivra.

PHOTO DAVID BOILY, LA PRESSE

Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie et de l’Innovation et ministre responsable du Développement économique régional

La mairesse Valérie Plante n’était pas présente jeudi, puisqu’elle participait au Forum sur la violence armée. Le responsable du développement économique au comité exécutif de Montréal, Luc Rabouin, a toutefois salué par écrit le financement annoncé par Québec. « On se réjouit aussi de l’optimisme du gouvernement en ce qui concerne le retour des travailleurs au centre-ville, mais on réitère par contre la nécessité de poser des actions structurantes, notamment l’agrandissement du Palais des congrès », a-t-il dit.

Quant à elle, la ministre déléguée aux Transports et responsable de la Métropole, Chantal Rouleau, a soutenu que « les gens [revenaient] malgré la sixième vague » « Ce qu’a dit le Dr Boileau, c’est qu’on ne va pas retourner vers des mesures sévères pour les citoyens. On revient au centre-ville, on fait attention, on porte le masque, on garde la distanciation. Plusieurs ont déjà réorganisé leurs espaces de travail », a-t-elle dit.

PHOTO DAVID BOILY, LA PRESSE

Chantal Rouleau, ministre déléguée aux Transports et ministre responsable de la Métropole

Le directeur général de la SDC du centre-ville, Glenn Castanheira, dit aussi avoir bon espoir pour la suite, même si tout ne reviendra pas d’un coup. « Si vous entendez par un retour à la normale de revenir dans un sous-sol sans fenêtres, de 9 à 5 tous les jours, ça non. […] Mais on a traversé des vagues plus inquiétantes que celle-ci, et on est pas mal mieux positionnés », a-t-il illustré, en assurant que le mode hybride permettra une certaine transition.

Plus récemment, au début mars, le Palais des congrès avait amorcé sa relance après deux années de pause quasi complète d’évènements d’envergure, avec l’ouverture du Salon national de l’habitation. L’endroit avait jusqu’ici surtout servi de centre de vaccination massive contre la COVID-19.

Avec La Presse Canadienne

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LOL, non.

  1. Beaucoup de postes sont 100% à distance, alors déjà cela défait le 100% au bureau.

  2. 100% des gens au bureau 3 jours semaines c’est quand même 100% des gens au bureau 60% du temps, et ça c’est si c’est 3 jours par semaine. Imaginez 2. Imaginez 1.

Aux États-Unis on a des nouvelles du genre:

Alors attachez votre tuque.

Honnêtement, gros bof.

Il y a rien comme un meeting hybride pour convaincre les gens de revenir au bureau au moins quelques jours semaine.

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La Chambre de commerce lance ·CRÉATIONMTL pour attirer les travailleurs au centre-ville.

Comme activité de « teambuilding », je vais participer à ARcade par Moment Factory au Centre Eaton demain après-midi… :thinking:

Beaucoup de postes sont 100% à distance? Je crois que certain de ces postes étaient déjà à distance pré-pandémie. Pour le reste, les employeurs préfèrent le présentiel et ensuite l’hybride. Si on est capable d’établir qu’un désavantage existe quant à la productivité du travail à distance, je crois que plusieurs personnes n’auront pas le choix de revenir au moins en hybride. Cette preuve n’est pas évidente à faire car les analyses démontrent plutôt l’inverse présentement (pas sûr de leur méthodologie par contre). On parle ici des emplois de bureau bien sûr.

Je pense que la différence de productivité est propre à chaque compagnie plutôt qu’au télétravail ou à un secteur de l’économie en particulier. Les pratiques de gestion, les outils informatiques et TI ainsi que la nature des fonctions et des individus rend toute analyse comparative très difficile et peu représentative quant à moi.

Dans ma compagnie, on était déjà en télétravail en formule hybride à souhait; et passer à 100% n’a pas vraiment altéré ou bonifier la productivité; mais a altéré les rapports entre collègues. Ça s’est par contre adouci naturellement car nous avons pris de l’expansion en Ontario et en CB et nous DEVONS travailler de manière collaborative à distance désormais.

Quant au centre-ville de Montréal; je ne sais pas trop à qui s’adressent tous ces programmes de promotion. Essayons-nous de convaincre les travailleurs en formule hybride de venir plus souvent au centre-ville? Est-ce le bon média pour y arriver?

Cela aura peu d’effet. Le problème se trouve présentement dans le rapport de force employeur-employé qui a basculé pendant la pandémie qui a poussé plusieurs à requestionner le présentiel dans l’équilibre travail-famille, et même à se relocaliser à des endroits qui augmentent ce temps de déplacement.

Ajouter à cela le débalancement démographique et la non-compensation de l’immigration présentement quasi-inexistante, on se retrouve alors avec des employés qui ont non-seulement le gros bout du bâton, mais le bâton au complet.

Je lisait les discussions de divers intervenants qui supposent qu’il faudra une récession majeure ou autre grand choc économique pour ré-équilibrer l’écart et donner plus de pouvoir aux employeurs de dicter leurs conditions.

Un avant-goût de cette activité… :wink:

https://twitter.com/MomentFactory/status/1510973589901750283

ARcade | une expérience multijoueur augmentée

4 avr. 2022

Moment Factory

Passez de l’écran au monde physique avec ARcade, un terrain de jeu numérique à la frontière entre jeu vidéo et l’activité physique. Cette expérience de jeu immersif amène les jeux vidéo à un niveau supérieur grâce à la technologie multimédia. https://www.arcade.momentfactory.com/

ARcade de Moment factory était intéressant. On s’est bien amusé. Il a y 6 jeux qui se jouent entre 2 et 6 personnes, l’une contre l’autre, sauf pour un jeu qui joue en 2 équipes de 2 personnes. Il y a un système de pointagne pour déterminer la personne/équipe gagnante. Alors, ça peut devenir un peu compétitif entre collègues.

Il faut juste se rappeler que sauter ne sert à rien, car le curseur (rond blanc) est par terre pour chaque personne :wink:

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Ré-création MTL: la culture immersive pour ramener les gens au centre-ville


La Chambre de commerce de Montréal espère redonner des couleurs au centre-ville avec huit installations créatives et immersives.
PHOTO : CHAMBRE DE COMMERCE DE MONTRÉAL

Radio-Canada
hier à 14 h 08

La Chambre de commerce de Montréal a dévoilé lundi la programmation de Ré-création MTL, qui se déploie dès maintenant dans différents lieux du centre-ville de Montréal. Au menu : des œuvres monumentales dans le métro, une arcade géante signée Moment Factory et des bouchées sonores à saveur humoristique.

Ré-création MTL vise à revitaliser le centre-ville avec un total de huit propositions créatives et sensorielles gratuites destinées aux travailleurs et aux travailleuses, mais aussi aux touristes d’ici et d’ailleurs.

L’une de ces propositions est une version bonifiée du Festival Art Souterrain, renommé Festival Art Souterrain XL pour sa quatorzième édition. Dans un parcours agrandi, l’art contemporain s’empare du réseau piétonnier souterrain de Montréal avec la présentation d’œuvres d’une quarantaine d’artistes locaux et internationaux.

Au programme : installations, peintures, performances, vidéos, photographies, œuvres d’arts numériques et sculptures, regroupées sous le thème de la diversité et de l’inclusion. À voir jusqu’au 30 juin.

Montréal, un futur chef de file des espaces expérientiels?

Frédéric Loury, directeur général du festival, se réjouit de la main tendue du milieu des affaires et des propriétaires immobiliers vers le milieu des arts. Il croit d’ailleurs que c’est une tendance qui est portée à prendre de l’expansion.

Depuis un an, on ouvre davantage de conversations sur l’idée d’une présence à l’année, explique-t-il. De plus en plus de grands propriétaires comprennent l’utilité de se rapprocher des communautés et de faire en sorte que leurs espaces deviennent beaucoup plus expérientiels, et pas seulement utilitaires.

M. Loury affirme d’ailleurs que Montréal est bien placé pour devenir un leader dans ce mariage entre l’immobilier et l’expérientiel. C’est un cheminement qui est encore très rare à l’international, affirme-t-il.

Ça ouvre une voie phénoménale pour des studios de création, des artistes, des commissaires, des conservatrices, donc des travailleurs culturels [qui voudraient] présenter des œuvres, des créations, des approches qui pourraient s’inscrire beaucoup plus à long terme à l’intérieur de ces lieux.

Une arcade géante où le corps fait office de manette

Dans le même esprit, Moment Factory installera au premier étage du Centre Eaton un jeu d’arcade à échelle humaine auquel les gens pourront jouer de façon immersive grâce à la réalité augmentée.

On a repris le fameux concept des années 1980, mais l’idée, c’était de le sortir de l’écran, explique Marie-Pier Veilleux, directrice des affaires publiques et des relations internationales à Moment Factory.

C’est un terrain qui se déploie au Centre Eaton, où les gens vont être invités à aller jouer avec leurs collègues. Et c’est leur corps qui fait office de manette, donc on n’a pas à utiliser d’objets, on utilise des technologies de détection et de suivi de mouvements.

Jusqu’au 23 juin, les gens du public pourront donc s’affronter dans des jeux inspirés de classiques comme Tetris ou Pong, à la sueur de leur front. Mme Veilleux conseille d’ailleurs aux personnes intéressées de laisser de côté les bottes et les talons hauts au profit de chaussures de sport.

Bouchées sonores : un souper en compagnie de Martin Perizzolo

Amenant les activités immersives sur le terrain de la gastronomie, le restaurant Le Central, au coin de Sainte-Catherine et Saint-Laurent, propose de son côté des repas à savourer autant avec la bouche et les yeux qu’avec les oreilles, au son de récits audio développés par des artistes d’ici, avec une touche humoristique amenée par Martin Perizzolo.

On voulait quelque chose de ludique, c’est pourquoi on m’a approché. C’est une trame sonore qu’on écoute en mangeant en fait, avec une réflexion sur la solitude, explique l’humoriste.

Bouchées sonores est une expérience à vivre en solo ou à plusieurs jusqu’au 16 décembre pendant les heures d’ouverture du Central. Vous n’avez besoin que de votre téléphone intelligent, de vos écouteurs et de votre appétit.

L’activité a été conçue par le studio d’art et de design Daily tous les jours, qui a déjà réalisé des attractions collectives pour l’espace public, comme les balançoires musicales près de la Place des Arts.

La programmation complète de Ré-création MTL est offerte en ligne.

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La SDC du centre-ville fait une distribution de plantes pour le bureau à l’Esplanade de la Place Ville-Marie le 21 avril

Le centre-ville sort son pouce vert pour le Jour de la Terre Canada ! 👍 Ramenez une plante verte gratuite à votre bureau en visitant notre pépinière éphémère sur l’Esplanade PVM de Place Ville Marie. 🌱🏙 On vous donne rendez-vous le 21 avril à 11h30 !

#MontréalCentreVille

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Intéressant reportage radio sur les efforts pour relancer le centre-ville à l’émission Désautels le dimanche

On apprend entre autres qu’il y va avoir une exposition d’oeuvres d’art sur le site du SuperSexe

à écouter ici ou sur Ohdio

L’avenir du centre-ville de Montréal : Reportage de Frank Desoer

Le centre-ville de Montréal à la recherche d’un nouveau souffle


La future Place Oscar Peterson au centre-ville de Montréal.PHOTO : Ville de Montréal

Désautels le dimanchePublié le 17 avril 2022

Après deux années de pandémie et de confinement, le centre-ville de Montréal tente tant bien que mal de reprendre vie. Là comme ailleurs, les effets combinés de la COVID, du télétravail et de l’essor du commerce en ligne sont appelés à transformer le paysage commercial et urbain de manière durable. Déjà, différents acteurs économiques s’affairent à trouver des moyens créatifs pour assurer la revitalisation du centre-ville de la métropole québécoise. Frank Desoer nous en donne un aperçu.

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Reportage présenté ce soir au TéléJournal 18h: :+1:

Pandémie : le deux tiers des travailleurs retour au bureau à Montréal

Radio-Canada Info

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deux tiers des travailleurs de retour au bureau…
soixante pourcent du temps (3j / 5j).
dépensant environ le même montant -nominal- (ie: avant inflation) que pré-pandémie.

Hâte de voir dans quelques années quel sera l’état stable de toute cette situation…

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