Plan de mobilité CITÉ (Circuit Intégré de Transport Express) - CM de Québec

Première nouvelle officielle sur le site du Tramway de Québec depuis la mise en pause du projet le 10 novembre dernier. Ce qui m’intéresse le plus ce sont les nouvelles stations qui vont être proposés sur l’antenne charlesbourg et le design de celle ci sur tout le parcours. Aussi j’ai hâte de voir à quoi les rames vont ressembler vu qu’elles seront différentes (plus courtes et avec batteries).
C’est assez encourageant, espérons que ce soit la bonne cette fois-ci. Ça va être cool de voir CDPQ Infra prendre le relai et organiser tout ça. J’ai l’impression qu’on va enfin avoir du concret.

2 « J'aime »

c’est incroyable, au-delà de toute croyance, la façon dont ces politiciens mentent. Ils mentent avec insouciance, sans même avoir lu le rapport cdpq.

qui les croit ? C’est tellement grave que même le cdpq doit sortir et faire des corrections

5 « J'aime »

Tout le monde veut tirer la couverture de son bord et c’est pourquoi nous avons les infrastructures que nous avons. Ils font ce qu’ils veulent bien et non pas ce qui doit être fait.

1 « J'aime »

Le rapport de CDPQ Infra n’a pas convaincu la deuxième opposition à la Ville de Québec, Équipe Priorité Québec, d’embrasser le tramway. Le parti ressuscite la proposition d’un métro léger.


Lundi matin, à l’Hôtel de Ville, le chef par intérim d’Équipe Priorité Québec, Patrick Paquet, a proposé un métro léger souterrain pour le corridor central de 16,1 km du réseau de transport structurant et un SRB pour les antennes vers Charlesbourg et d’Estimauville.

En tenant compte de l’estimation des coûts pour les trois phases du réseau de transport en commun proposé par CDPQ infra, Équipe Priorité Québec calcule que sa suggestion avec un métro léger coûterait 660 millions de dollars de plus aux contribuables.

«Une tactique pour couler le projet de tramway»

La cheffe de Transition Québec et conseillère municipale de Limoilou, Jackie Smith, n’a pas tardé à critiquer la sortie d’Équipe Priorité Québec, lundi. Elle estime que le rapport de CDPQ infra a mis fin aux questionnements sur le meilleur mode de transport structurant pour Québec. «Le débat est clos, dit-elle. Il faut réaliser le projet de tramway.»

Mme Smith estime que l’appui d’Équipe Priorité Québec à un métro léger relève davantage de la stratégie politique. «Ce qu’ils proposent, ce n’est pas une solution véritable pour le transport en commun, dit-elle. C’est plutôt une tactique pour couler le projet de tramway».

2 « J'aime »

On a vraiment les gens les plus stupides du Québec dans cette ville. Ça n’a aucun sens d’encore être contre ce projet. Le sujet est clos, les études concordent et mènent toutes au Tramway. On a vraiment une gang de coucous de droite à Québec qui n’aime pas la science et les faits. Tout pour le tout à l’auto…
J’suis tanné de ma ville

4 « J'aime »

La taxe qu’il propose au cycliste hivernaux pourrait aussi permettre de financer ce metro. :sarcasme

7 « J'aime »

better not forget the tax for the winter pedestrian (those sidewalks aint having snow removal for free) /S

9 « J'aime »

Un petit article de vérification de faits sur 7 éléments mentionnés par le gouvernement du Québec, en lien avec les projets de “Tramway et troisième liens” liés à la publication du plan de développement de transport en commun CITÉ de la CDPQi.

https://www.journaldequebec.com/2024/06/19/troisieme-lien-et-tramway--verification-des-faits

6 « J'aime »

Je pense que pour une certaine proportion de la population de Québec, si Montréal a un métro, Québec devrait aussi en avoir un par souci d’égalité.

Le métro, tout le monde connaît ça et tout le monde, même la droite, en veut un. On peut voir l’impact réel sur la ville, c’est aussi vu comme le système ultime de transport en commun. Le tramway a encore le problème de n’être qu’une idée sur papier pour les gens de (et du) Québec.

Il va falloir créer une première ligne quelque part pour que les gens soient convaincus.

Par contre pour une certain frange de la population de Québec, ce sera toujours une question de se comparer à Montréal. « Ils » ont un métro? On en veut un aussi! « Ils » ont un tunnel? On en veut un aussi!

3 « J'aime »

Il y a vraiment ce sentiment d’infériorité ou de gens « Québec c’est mieux que Montréal l’île aux génies eco anxieux », mais qui veut quand même avoir les investissements que Montréal a. Cette gueguerre est vraiment unilatérale et c’est une des chose qui me fait pas aimé Québec. Toujours cette ambiance toxique de « je chies sur Montréal, mais en même temps je veux avoir ce qu’elle a ».
Beaucoup est attribuable à nos radios poubelles.

Pour le reste t’as complètement raison, le métro c’est plus concret pour beaucoup. C’est juste dommage que les gens s’informent pas sur les Tramways et genre pense que c’est cheap. Beaucoup n’ont pas voyagé et pense que le Transport en commun c’est mauvais alors qu’en fait non, c’est que le notre à Québec est mauvais faque plusieurs voient pas la plus valus d’investir dedans vu que pour beaucoup, le transport en commun c’est mauvais par définition. Manque vraiment d’éducation et de vulgarisateur public dans le domaine.

Y’a énormément de désinformation à Québec faut se le dire. @champdemars

9 « J'aime »

Au niveau du choix de mode structurant, le tableau de la page 66 est de loin l’élément le plus intéressant du rapport. On peut constater que la demande prévue sur le tronc commun central (Ste Foy-St Roch) se situe dans une zone dans laquelle un métro léger et un tramway sont des choix appropriés.

C’est toutefois dans les branches, surtout Estimauville et dans une hypothèse basse que la demande est insuffisante pour un métro léger.

Avec un tramway de 240 places et une fréquence maximale théorique de 3 minutes en heure de pointe sur le segment central la capacité théorique serait de 4800 PPHD, et de 3600 PPHD avec un tram au 4 minutes.

Étant donné le rabaissement de la plateforme “pour être franchissable et maximiser la cohabitation avec tous les usagers de la route” préconisé par CDPQi (page 76 du rapport) et l’effet de cette cohabitation accrue sur la vitesse commerciale et donc sur la fréquence maximale sur la ligne, est- ce réaliste d’avoir un tram aux 3 minutes?

Avec une fréquence aux 4 minutes, le troncon central serait proche de sa capacité maximale en 2041, ce qui coinciderait avec une mise en service du SRB sur Charest dans la phase 3 du plan (2035+) possiblement pour scinder la demande est-ouest sur deux axes.

C’est donc notamment sur ce thème, ainsi que sur une anlyse des couts de construction et d’opération à long terme que le débat tramway vs métro léger aurait du être effectué par les gérants d’estrades et non sur une comparaison avec Montréal, une région 4 fois plus populeuse.

Ainsi, est-il fiscalement plus responsable de construire à plus faible coût une colonne vertébrale qui arrivera à capacité dans un horizon de 20 ans avec des frais d’exploitation plus élevés ou d’investir plus en infrastructures aujourd’hui pour des frais d’exploitation plus faibles et une capacité pouvant s’adapter aux besoins futurs?

Le chiffre de 400 passagers par véhicule pour le métro léger est également assez curieux. Si on considère que pour le REM (80m) la capacité maximale serait de 780 personnes, le 400 personnes serait essentiellement un train de 40m, ce qui aurait été réaliste pour un équivalent du REM à Québec mais en mode très “crunch”.

Cette donnée a donc l’effet de diminuer le nombre de passages nécessaires pour couvrir la demande PPHM du mode et donc une réduction de la fréquence nécessaire dans le tableau 12, ce qui peut amener à montrer le métro léger comme étant surcapacitaire alors qu’il serait approprié.

image

Tout cela laisse donc comprendre que la CDPQi pouvait effectivement recommander un tramway ou un métro léger d’un point de vue technique et que des considérations politiques (NIMBYs vs structures aériennes) ont définitivement été prises en compte afin de garantir une exécution rapide sans raviver un interminable débat comme dans les dossiers du REM de l’est et Tashereau, ce qui est franchement louable. Au final un projet qui se réalise est mieux qu’un énième report.

Également, l’achalandage prévu est probablement trop faible pour garantir un rendement sur l’investissement similaire à celui du REM sans devoir facturer un prix prohibitif au gouvernement par passager/km, ce qui amenerait la caisse à ne pas désirer opérer le nouveau système dans le cadre d’une entente similaire à celle de Montréal.

1 « J'aime »

La Ville de Québec lance son appel d’offres pour trouver un chargé de projet qui livrera une nouvelle application. Le but? Réunir l’entièreté des services de transport de la région dans un seul outil numérique: autobus, vélopartage, autopartage, mais aussi covoiturage, taxi, traversiers, autocars interurbains et même avions!

Résumé

La Capitale

Un chargé de projet pour les unir tous

Par Olivier Bossé, Le Soleil

17 août 2024 à 04h00

1

Le Réseau de transport de la Capitale (RTC) lance un appel d'offres pour obtenir une application numérique réunissant tous les services de transport de la région.|800x560.9375

Le Réseau de transport de la Capitale (RTC) lance un appel d’offres pour obtenir une application numérique réunissant tous les services de transport de la région. (Archives Le Soleil, Erick Labbé)

La Ville de Québec lance son appel d’offres pour trouver un chargé de projet qui livrera une nouvelle application. Le but? Réunir l’entièreté des services de transport de la région dans un seul outil numérique: autobus, vélopartage, autopartage, mais aussi covoiturage, taxi, traversiers, autocars interurbains et même avions!


Fin juin, les élus municipaux de Québec ont voté en faveur d’un emprunt maximal de 14,3 millions de dollars destiné à payer l’implantation d’un guichet unique de transport sur l’ensemble du territoire de la communauté métropolitaine de Québec.


À lire aussi


Jusqu’à 14 millions pour une nouvelle appli de transports dans la région de Québec
En considérant «tous les efforts que déploie actuellement la Ville et le Réseau de transport de la Capitale (RTC) pour faire la promotion du transport en commun», le chef de l'opposition officielle est d'avis que l'expérience de la gratuité pourrait inciter les citoyens à «découvrir» les services.

Un appel d’offres public du Réseau de transport de la Capitale (RTC) publié cette semaine «vise à obtenir les services d’un chargé de projet sénior qui sera responsable de planifier, mettre en œuvre et assurer le suivi du projet de mobilité intégrée».



Impossible pour le RTC de procéder avec ses propres employés.

«Comme c’est parfois le cas pour certains projets, nous recherchons un profil spécialisé qui sera entièrement dédié au projet du guichet unique», explique au Soleil Raphaëlle Savard, porte-parole du RTC.


La mise en service commerciale du guichet unique doit s’amorcer en octobre 2025 à Québec, L’Ancienne-Lorette, Saint-Augustin-de-Desmaures et Lévis.

Recharges et stationnements

L’expression «mobilité intégrée» revient à 10 reprises dans les documents de l’appel d’offres, qui font quand même 98 pages.

«Pour faire vivre la mobilité intégrée aux citoyens, le RTC mettra en place une plateforme numérique, nommée guichet unique, qui favorisera et facilitera les déplacements dans la région de Québec. En effet, ce projet d’envergure regroupe une multitude de partenaires afin d’offrir une solution complète et diversifiée de mobilité aux citoyens», peut-on lire.

Le RTC souhaite ainsi donner «un accès à l’ensemble de l’offre de mobilité sur le territoire» avec un seul et même outil numérique.

Le RTC détaille une liste de pas moins de 15 «partenaires de la mobilité»:

  • Société de transport de Lévis (STLévis)
  • PLUmobile (Côte-de-Beaupré et Île d’Orléans)
  • Transport collectif de La Jacques-Cartier (TCJC)
  • Service de vélo-partage électrique àVélo
  • Ville de Québec
  • Société des traversiers du Québec (STQ)
  • Autopartage Communauto
  • Covoiturage urbain et interurbain
  • Bornes de recharge électrique
  • Taxi
  • Voiture de transport avec chauffeur – VTC
  • Stationnements privés
  • Locations de voitures
  • Navettes fluviales
  • Transports interurbains et internationaux

La porte-parole du RTC refuse de répondre à la question du Soleil sur la façon de réunir des sociétés publiques de transport et des entreprises privées dans le projet.

À la seule lecture de la liste des «partenaires de la mobilité», on pense déjà à Amigo en covoiturage, Taxi Coop, les stationnements payants d’Indigo, la location de voiture chez Enterprise, les autocars d’Orléans Express et même les horaires et billets des avions d’Air Canada en partance de l’aéroport Jean-Lesage.

«Des communications suivront ultérieurement», promet Mme Savard, sans plus de détails.

7 « J'aime »

Un message a été fusionné à un sujet existant : Politique municipale Ville de Québec (région métropolitaine)

L’achalandage du Réseau de transport de la Capitale (RTC) a grimpé de 11,6 % en 2024 par rapport à 2023. Au total, plus de 31,5 millions de déplacements ont été réalisés en 2024.

Au cours du dernier trimestre de 2024, soit entre le 1er octobre et le 31 décembre, le RTC a enregistré 8,5 millions de déplacements, soit une augmentation de près de 10 % par rapport à la même période l’an dernier.

“C’est en octobre que l’achalandage a été le plus élevé avec 3,1 millions de déplacements. Durant les mois de novembre et de décembre, 3,0 millions et 2,5 millions de déplacements ont respectivement été enregistrés. Ces résultats confirment le retour attendu de la clientèle vers le transport en commun et la pertinence de poursuivre le développement des services offerts à la population”, estime le RTC.

Résumé

Des millions en aide d’urgence débloqués au RTC

Par Émilie Pelletier, Le Soleil

25 janvier 2025 à 04h00

Un autobus du RTC (Jocelyn Riendeau/Archives Le Soleil)

Le Réseau de transport de la Capitale (RTC) est parvenu à mettre la main sur quelques dizaines de millions de dollars, résidus de l’aide financière pandémique, qui lui serviront à boucler son budget pour les prochaines années.


Au RTC, les résiduels de l’aide d’urgence qui datent de la pandémie se chiffraient à 36,2 millions.

Ces sommes avaient été autorisées par le ministère des Transports pour pallier la perte de revenus des sociétés de transport pendant la crise sanitaire. Or, ce qu’il restait de l’enveloppe octroyée, supérieure aux besoins réels, demeurait jusqu’ici bloqué.



Avec la fin du programme d’urgence, en décembre 2023, l’argent resté inutilisé se trouvait ainsi dans un compte, sans toutefois pouvoir être affecté depuis plus d’un an.

Fruit de nombreuses représentations des sociétés de transport, le ministère des Transports a finalement accepté de débloquer les fonds restants dans un décret signé le 18 décembre. La ministre Geneviève Guilbault a officialisé sa permission à ce que l’argent soit dépensé, dans une lettre datée du 20 décembre et dont Le Soleil a obtenu copie.


À lire aussi


Le RTC dans le bas de la liste pour sa performance
Transport en commun

«Cette permission de disposer des sommes non utilisées du Programme d’aide d’urgence au transport collectif des personnes (PAUTCP) confirme un besoin exprimé de votre part et l’engagement que j’ai pris au terme de ma tournée de consultation au printemps 2023, soit de vous permettre l’utilisation des surplus de l’enveloppe pour financer vos besoins en exploitation», signe-t-elle.

Dans sa missive adressée aux présidents des sociétés de transport, la vice-première ministre du Québec confirme que sur certains territoires, l’achalandage est de retour à des niveaux prépandémiques. Mais «les changements dans les habitudes de mobilité des usagers et l’augmentation des coûts d’exploitation exercent encore une pression», admet Mme Guilbault.

«Boucler» le budget

Au Réseau de transport de la Capitale, on confirme avoir eu «plusieurs discussions» avec le ministère des Transports quant à l’utilisation des surplus provenant de cette aide, «puisque ces sommes étaient en dormance», mais sans pouvoir être utilisées.

L’utilisation du solde résiduel sera échelonnée de 2025 à 2028.

Dans son plan financier des quatre prochaines années, le RTC avait ainsi budgété ces sommes avant d’avoir obtenu la confirmation écrite de la ministre Guilbault. Les conversations étaient, dit-on, «suffisamment avancées».

«Le RTC, de même que les autres sociétés de transport ayant des résiduels d’aide d’urgence (hors Grand Montréal), avaient eu la confirmation verbale à l’automne dernier que ces sommes pourraient être affectées à partir de 2024», explique la porte-parole Raphaëlle Savard.



Seuls 35,9 millions apparaissent cependant au budget, la différence de 300 000 $ ayant déjà servi à «boucler» l’année 2024, détaille-t-elle.

Pour les prochaines années, le RTC ne précise pas à quelles fins seront utilisées ces sommes non récurrentes. Dans ses «conditions et modalités d’octroi», le ministère des Transports commande qu’elles servent au «financement du transport collectif régulier et adapté».

Parmi ses autres sources de revenus, le RTC aura aussi recours à une taxe plus élevée sur l’immatriculation, qui lui rapportera 18,2 millions pour équilibrer son budget, cette année.

Ailleurs

Au total, les six sociétés de transport hors de la grande région de Montréal ont obtenu le droit de décaisser quelque 77,3 millions de dollars en surplus d’aide d’urgence rendus disponibles.

La plus importante, le Réseau de transport de la Capitale, en touche à elle seule presque la moitié.



Il revient par ailleurs quelque 6,1 millions de dollars dans les poches de la Société de transport de Lévis (STLévis).

Au total, le gouvernement du Québec avait octroyé 1,7 milliard de dollars en aides d’urgence par l’entremise du PAUTCP «afin d’assurer le maintien et la relance des services de transport collectif durant la pandémie».


À lire aussi


Mise à jour économique: Marchand aurait voulu plus que 4 % pour le RTC
Le Soleil - Annonce du repêchage 2025 le la LHJMQ Bruno Marchand - le 23 octobre 2024 - Photo Caroline Grégoire

Un surplus surprise de plusieurs millions à la STO
Réfection du terminus Gabrielle-Roy, des étudiants arrivent au cégep à bord d'autobus de la STO.

L’aide gouvernementale consentie pour la «transition vers l’équilibre budgétaire» des sociétés de transport annoncée lors de la mise à jour économique, en novembre dernier, atteint quant à elle 879,6 millions pour les années 2025 à 2028.

Dans un audit de performance rendu public en novembre, le potentiel d’économie annuelle et récurrente en «mesures d’optimisation» a été estimé à 346 millions dans les dix grandes sociétés de transport du Québec.

3 « J'aime »
Résumé

Le RTC lancera à l’automne une application qui « transformera la mobilité » à Québec

Différents services y seront regroupés, dont ÀVélo, les autobus, Flexibus et la STLévis, notamment.

Photo : Radio-Canada / Olivia Laperrière-Roy

Publié à 11 h 51 HNEMis à jour à 12 h 06 HNE

Le Réseau de transport de la capitale (RTC) lancera à l’automne 2025 une application intégrée, dans une version bêta, où seront regroupés tous les services en mobilité, sous un guichet unique. Une véritable « révolution » aux dires du maire de Québec.

L’application devrait permettre, à terme, de suggérer le trajet le plus rapide en y proposant différents modes de transports.

Différents services y seront regroupés, dont ÀVélo, les autobus, Flexibus et la STLévis, notamment. L’application devrait aussi y intégrer les services d’autopartage, du covoiturage et permettre de combiner des trajets en automobile et des stationnements, dépendamment des préférences de l’utilisateur.

L’application devrait permettre de suggérer le trajet le plus rapide et combiner plusieurs modes de transport.

Photo : Radio-Canada / Louis-Philippe Arsenault

Autre ajout majeur : il sera possible de payer pour les services via l’application. Des offres tarifaires qui incluent plusieurs modes de transports pourraient également être incluses.

Pour moi c’est un tournant majeur, c’est une révolution dans le transport à Québec, s’est réjoui le maire de Québec, Bruno Marchand.

Selon ce que tu as à vivre […] c’est toi qui choisis. Nous, notre travail c’est de faire en sorte que ça soit simple.

Une citation de Bruno Marchand, maire de Québec

Ce genre d’application est déjà disponible ailleurs dans le monde, notamment en Autriche, en Finlande et en Espagne, selon le maire. Il s’agit d’une demande de la communauté d’affaires de la région qui compose la Zone économique métropolitaine (ZEM).

Bruno Marchand parle d’une mobilité qui ne tient plus compte de l’ancienne vision […] que tu sois un utilisateur de l’auto ou de l’autobus, que tu sois un cycliste.

Rappelons qu’une telle application est dans les cartons depuis 2018, et est une promesse du maire Marchand lors de la dernière campagne électorale. Aujourd’hui, nous passons du concept à la réalité, a précisé le directeur de Capitale Mobilité, Michel de Mauraige.

Pour la saison 2024, le service àVélo a généré près de 1,3 million de déplacements.

Photo : Radio-Canada / Jean-François Blanchet

Le bon mode, au bon endroit

Pour faire une chaîne de déplacement, actuellement il est nécessaire de télécharger cinq, six, sept applications différentes, de compléter des comptes-clients de s’inscrire et tout ça sans aucune garanti que les scénarios proposés vont être compatibles. Elle est là l’innovation, estime Michel de Mauraige.

L’application regroupera plusieurs technologies disponibles, dont Nomade et Nomade en direct. L’application Copilote +, récemment lancée et qui permet de payer le stationnement, sera intégrée à cette nouvelle application, qui sera développée en plusieurs phases.

Un usager attend le Flexibus.

Photo : Facebook/RTC

L’entreprise Siemens Mobilité Canada sera responsable de développer l’application. Un premier groupe d’utilisateurs devrait permettre de tester une première version dès l’automne 2025. Les services disponibles dans cette première version seront discutés dans les prochains mois.

Questionné à savoir s’il sera difficile d’intégrer plusieurs interfaces et applications différentes sous un même toit, le maire n’est pas inquiet.

C’est pour ça qu’on travaille avec des partenaires qui l’ont fait ailleurs. Si l’interface est compliquée, on a perdu, croit Bruno Marchand.

L’entreprise allemande a déjà travaillé sur des applications similaires, notamment en Espagne dans des villes comme Madrid, Séville et Valence, notamment.

4,5 millions de $ pour développer l’application proviennent du Secrétariat de la Capitale-Nationale. Un autre 3,6 millions $ provient de la Ville de Québec. 6,18 millions proviennent à même les fonds du RTC.

Au total, un investissement de 14,13 millions de $ sur cinq ans sera octroyé à Siemens.

2 « J'aime »