Place des Montréalaises

Direct sur cet ouvrage on voit la différence entre des pièces de béton préfabriquées en bordure et le béton coffré sur place. Le premier est plus propre.

Les mégastructures sur Gaspé dans le Mile End ont eu une teinture appliquée sur le béton il n’y a pas longtemps, ça améliore beaucoup l’apparence. Il y a moyen d’améliorer le fini du béton coffré sur place j’ai l’impression.

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Est-ce que c’est juste moi, je trouve ça long comme projet! Ça fait longtemps que ça dure! Hâte de voir le résultat l’année prochaine!

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Dommage qu’on aie pas intégré de l’éclairage dans la masse de béton, j’ai l’impression qu’on va se retrouver avec des luminaires de dessous de viaduc toujours sales, remplies de toiles d’araignées qui fonctionnent à moitié…



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Si les rendus sont représentatifs, ça va plutôt être les mêmes lampadaires droits que sur le reste de la structure.



Si c’est le cas, ce n’est pas pire que le reste de l’éclaire du site, ce qui me semble bien acceptable. Moins chic que de l’éclairage intégré à la structure de béton, mais si on parle de fiabilité, ce n’est pas un choix qui fait toujours ses preuves non plus.

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Sauf qu’on s’entend qu’il y a une problématique de sécurité dans le secteur et qu’on manquera pas d’éclairage sous la dalle du parc. En espérant qu’on devra pas en rajouter par après qu’on se retrouve avec un after-thought cheap qui défigure l’élégante silhouette de la dalle

C’est certain, mais si on utilise simplement le même mobilier que le reste du parc, il suffirait d’assurer un nombre adéquat de lampadaires et ce serait visuellement cohérent.

Mais dans tous les cas, il est un peu tôt pour s’inquiéter d’un manque de lumière. Aussi la structure est quand même mince. Je suis d’accord qu’elle devrait être bien éclairée (pas juste pour la sécurité, mais pour mettre en valeur ses formes), mais je crois que ça va être assez facile à faire. On verra bien.

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Je trouve que ça fait très années 1970s avec tout ce béton et ce viaduc. Je croyais qu’on était rendu ailleurs. D’un côté on fait des saillies de graminés et on vise la démolition de vieilles structures bétonnées pour arborer les espaces, et d’un autre on propose cet aménagement ultra-massif. Je crois qu’il y aurait eu moyen de faire plus doux.

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La correction de la rupture de la bretelle d’autoroute était un élément important pour les juges, et c’était le seul projet qui réparait la cassure.

Les autres propositions avaient aussi des viaducs, c’est un élément de connexion important, mais plus mince. Cependant, ça laisse l’espace de la bretelle assez proéminent, et donc une bonne section du terrain déstructuré par celle-ci. On aurait eu une expérience “bordure d’autoroute” plutôt que d’avoir l’attraction principale par-dessus, la cachant complètement.

C’est un choix entres deux contraintes. Il aurait fallu éliminer la bretelle pour ne pas avoir ce dilemme.

La forme du viaduc limite quand même beaucoup son impact (la largeur de la base permet une impression de continuité du parc vu du nord, l’étroitesse au sud diminue l’impact par dessus la rue), et le verdissement est important sur le site. Pour le moment c’est la seule structure visible alors que ça reste une dalle où la végétation est fondamentale au concept, donc ça va beaucoup évoluer visuellement.

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Il faut le voir comme un parc temporaire, transitoire.

Au même titre que Peel, Ste-Catherine Ouest, l’avenue des Canadiens-de-Montréal, les terrasses Roy et Notre-Dame Ouest, c’est un projet avec une vision très court terme qu’on pourra (devra) refaire dans 10-15 ans.

La seule façon que cet aménagement devienne désuet serait au minimum le retrait de la bretelle d’autoroute. Ça n’arrivera pas en 10-15 ans, aucun gouvernement ne va revisiter la configuration sans raison.

D’ici là, le principal succès de l’espace sera de servir de transit ludique entre le métro et le Champ-de-Mars. Un projet qui met l’accent sur cette fonction est le plus approprié.

Faire vivre une place publique autrement à cet endroit, ça va prendre autre chose qu’une bretelle d’autoroute au sud, un trou béant à l’ouest, et un centre de recherche qui lui tourne le dos. C’était la faiblesse de toutes les propositions.

Peut-être qu’il aurait été plus judicieux d’attendre quelques décennies pour faire mieux et avoir les conditions gagnantes sur un projet plus sensibleset qui n’est pas défini par des contraintes, mais ça ne serait plus un leg du 375ième anniversaire de Montréal. Réalistement bien plus que 10-15 ans à mon avis.

Si j’ai tord je serais le premier heureux, ça voudrait dire qu’on a des projets majeurs qui vont transformer le secteur, et assez vite.

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Un certain maire du Plateau avait milité pour le retrait de cette bretelle…mais good luck avec le MTMD…

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C’est toujours intéressant de juger de ces projets dans le temps.

Quand l’autoroute a été recouverte, le retrait de la bretelle était inacceptable, un affront contre la circulation automobile au centre-ville, l’accès à l’hôpital, etc…

Maintenant qu’on construit une dalle de béton pour contourner l’obstacle, sa disparition apparait beaucoup plus sensé. On aurait évité toute cette structure, et de meilleurs liens réparés sur tous les axes du secteur.

Bref, on juge souvent l’aménagement urbain sur les problèmes immédiats.

Mais bon, avec la réalité actuelle, mon avis reste que ce projet va faire ce qu’il doit faire. La dalle est un lieu d’observation, un aménagement fleuri et un espace de transit tout en un, ce n’est pas une programmation qui va passer de mode dans le secteur sans changement radical.

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Quand on considère toutes les étapes, ce projet tout de même assez complexe semble être dans la moyenne des temps. Personnellement je trouve son design fort élégant et sa vue sera impressionnante à partir de l’Hôtel de Ville et la Place Vauquelin.

Encore une fois on doit relativiser en rapport avec la qualité et le design choisi, parce qu’on le veuille ou pas nos budgets sont limités et on doit composer avec l’argent que nous accordent les gouvernements. Au final on aura réparé une première erreur avec cette énorme autoroute en tranchés, puis en recouvrant une partie de cette dernière, tout en liant deux quartiers qui n’auraient jamais dû être séparés dès le départ.

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Je suis d’accord, le projet n’est pas mauvais (ce sont les prémisses qui l’étaient).
D’ailleurs, la qualité d’exécution semble au-dessus de la moyenne, ce qui est bien.

Je n’aime pas ramener les choses à l’argent, mais ce qui me choque c’est surtout le 100 millions qu’on investit pour un projet qui n’a pas une vision à long terme. Évidemment j’exagère avec mon 10-15 ans, mais ce n’est clairement pas un projet pérenne.

On dirait qu’on a toujours ce sentiment d’urgence à Montréal, on veut tout refaire tout le temps. Mais des fois ça vaut la peine d’attendre un peu. Est-ce qu’on aurait pu construire simplement une passerelle temporaire, assumée comme telle, sculpturale, pour répondre à l’enjeu du lien entre le métro et le Vieux-Montréal. Puis, le jour ou on est prêt à assumer que la bretelle doit partir, on fait un vrai bon projet complet, structurant, avec la construction de bâtiments de part et d’autre pour structurer l’espace. Un peu comme le Quartier international l’avait fait d’ailleurs!

Pour la passerelle temporaire, je pense entre autres à ces trois projets de MVRDV, très simples, mais assez forts pour devenir des attractions touristiques.

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Petite découverte sur la page du concours international d’architecture de paysage de Design Montréal pluridisciplinaire de la Place des Montréalaises du site Design Montréal :

L’idée du Love Park de Toronto par Claude Cormier a d’abord été soumise pour la Place des Montréalaises :

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Parc love

L’audacieuse proposition de redonner aux montréalais une partie de leur territoire en recouvrant la 720 est un acte généreux, rassembleur. Ce legs, signalant la mouvance vers des valeurs plus humaines et une expérience de la ville plus sensible, est interprété comme une occasion unique de faire une déclaration d’amour à Montréal, à ses habitants, à ses visiteurs.

Amour intemporel

Une clairière en forme de cœur autour de laquelle se love une large allée piétonne, dans un écrin vert, compose un espace polyvalent, ouvert et généreux. Un cœur, image iconique s’il en est une, pour représenter l’engagement des illustres montréalaises dont on commémore par ce projet la contribution. Ces femmes, dont l’audace, la vertu et l’intellect ont fait de Montréal une ville meilleure, une ville libre et inclusive, méritent notre amour en retour. Le schéma d’ensemble du futur parc, avec sa clairière, sa promenade et ses allées, offre une relecture intemporelle de l’image du parc et de sa fonction dans la ville, transcendant mode et idées reçues comme ont su le faire nos pionnières.

Grandeur nature

Pour commémorer la vie et l’œuvre de Marie-Josèphe Angélique, Jeanne Mance, Idola Saint-Jean, Ida Roth Steinberg, Agnès Vautier, Jessie Maxwell Smith, Myra Cree et des Victimes de l’École Polytechnique, une série de figures grandeur nature, se tenant debout sur des socles évoquant un aspect respectif de leur contribution historique, occuperont ponctuellement l’espace et iront à la rencontre des visiteurs. Un socle laissé vacant permettra aux montréalaises (et montréalais) d’exprimer leurs convictions et leur place dans notre histoire.

Cœur du parc

Le vaste espace ouvert occupant le centre du site devient un lieu de convergence, à la rencontre de la ville ancienne et de la ville moderne. À l’instar du cœur anatomique, il concentre et redistribue le flux des citoyens depuis les artères de la ville. La promenade ceinturant la clairière, d’une largeur de 4,5m, est un déambulatoire généreux bordé d’une rigole d’eau dont le flot accompagne les passants. De longs bancs bordent la promenade, donnant au visiteur le temps de s’imprégner des tableaux urbains. La topographie proposée permet de résoudre les contraintes liées l’aménagement du parc sur une dalle ainsi que l’accessibilité universelle, tout en mettant en scène sur 360 degrés un panorama iconique de la ville. La passerelle reliant le futur parc au Champ-de-Mars, dont les courbes pures et l’architecture légère s’élèvent au-dessus des voies véhiculaires, vient épouser les formes du cœur et atterrit en douceur dans le corridor stratégique reliant le Vieux-Montréal à l’édicule du métro. De par son dessin et son implantation, la passerelle est perçue comme un prolongement des circulations du parc.

Espace civique

Le secteur nord-est du parc, articulé autour de l’édicule de métro et d’un nouveau kiosque de services, est un espace minéral et sans obstructions, occupé par du mobilier amovible, permettant un programme flexible et polyvalent. Pour mettre en valeur l’importante verrière de Marcelle Ferron, les abords de l’édicule de la station Champ-de-Mars sont dégagés et, au sud, un miroir d’eau semi-circulaire dans lequel les couleurs chatoyantes seront reflétées est aménagé. Le nouveau kiosque de services, au plan circulaire et à l’esthétique intemporelle, occupera harmonieusement l’espace et ses courbes.

Vert

La plantation d’une grande quantité d’arbres au port majestueux sur l’entier pourtour du site permet de définir le dessin de la clairière et de créer une échelle confortable. En approchant le site depuis les environs, l’omniprésence des arbres signale explicitement qu’un parc occupe l’espace, et depuis l’intérieur les effets du trafic adjacent et du vent sont mitigés. Il est aussi de notre avis que les arbres sont par nature la meilleure et la plus claire expression du passage des saisons dans notre ville nordique. 20 à 25 mètres cubes de sol pourraient être fournis pour chaque arbre, garantissant une croissance optimale et une santé durable. En proposant un généreux couvert arboré et un grand espace gazonné, la proposition de parc cherche à offrir une alternative fraiche aux nombreux espaces à caractère civique, généralement fortement minéralisés, du secteur (Place d’Armes, Vauquelin, Jacques-Cartier, des Spectacles…).

Cœur lumineux de la ville

Occupant le ciel au centre de la clairière, un cœur lumineux flotte au-dessus de l’espace et veille jour et nuit sur l’activité de la Place des Montréalaises. Il est le point de convergence de tous les sentiers, y compris ceux de la passerelle. Suspendu sur des caténaires en hauteur, le Cœur est aussi visible depuis l’autoroute Ville-Marie, signalant ce point fort de la psychographie de Montréal. Généreux et infatigable, il dispense sans compter sa lumière bienveillante.

Lien vers le texte descriptif

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Évidemment, le dessus de la dalle avec ses ronds remplis de graminés est intéressant et fait très actuel, surtout avec son emmarchement assez “statement”, toutefois il semble que le dessous de la dalle (portion viaduc) n’a pas été traité avec la même considération avec son va-tout en béton brut apparent. J’ai bon espoir qu’il soit peint car tel quel c’est pas mal rough, mais ça reste toutefois un beau canevas pour les graffitis. Certains diront que les graffitis font parti de l’ADN d’une ville, soit, mais ici on aurait sûrement pu avoir un peu plus de sensibilité pour l’exposition du viaduc aux piétons de la rue Saint-Antoine. Encore, me direz-vous, le viaduc était nécessaire compte tenu des contraintes. Certainement, mais le pari de le rendre joli et surtout de le garder joli sera ici un véritable défi.

Si Montréal était une capitale, elle détiendrait les cordons de la bourse et pourrait se permettre de prendre son temps. Mais nous ne sommes qu’une métropole plutôt désargentée pour le moment et l’autoroute que nous essayons de faire disparaitre a justement été construite à son encontre.

Or nous avons déjà attendu trop longtemps pour pouvoir corriger par segments une cicatrice que nous a légué la capitale. Donc attendre le moment propice m’apparait plutôt présomptueux, puisque dans cette stratégie il n’y a aucune garanti que l’argent sera encore disponible ou le contexte favorable.

Comme dit l’expression: un tien vaut mieux que deux tu l’auras, d’ailleurs nous n’avons pas vraiment les moyens de faire la fine bouche, sinon prendre ce qui nous est offert sous conditions.

J’en conclus que Montréal s’en tire quand même pas si mal et que cette réalisation, même si elle n’est pas le chef-d’oeuvre que l’on aurait souhaité, répondra efficacement et esthétiquement au remplacement de ce qui existait avant et (rappelez-vous) qui était devenu un sérieux enjeu de sécurité publique.

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Si le rendu est représentatif, je ne pense pas que le béton est exposé, ça semble être un grillage métallique:

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Mais oui, ce coin est le point faible de l’aménagement. Franchement, aucun des finalistes n’a proposé quelque chose pour cet espace (plusieurs n’ont même pas de trottoir). C’est un cul-de-sac.

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