Place des Fleurs-de-Macadam (2022)

Cette place n’a peut-être pas toutes les qualités écologiques qu’on lui prête, je trouve que c’est une vraiment belle réussite. En tout cas, elle est appropriée de plusieurs façons en tout temps. Il ne reste qu’à attendre que les arbres grandissent un peu plus pour ceux qui cherchent l’ombre :stuck_out_tongue:

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L’installation sculpturale est en train d’être mise en place…



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Avec cette œuvre, la place est finalement terminée :slight_smile:

C’est très réussi à mon avis, et on n’a même pas encore une végétation mature. L’œuvre est très belle.



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Tout simplement magnifique avec son nuage stylisé qui complète le tout. Voilà une place publique où on a usé de créativité et qui est invitante à souhait. Bravo! On devrait suivre cet exemple pour aménager d’autres endroits au charme ludique un peu partout en ville. C’est une réalisation inspirante qui servira sans aucun doute de lieu de rencontre et de rassemblement de quartier. On en redemande :smiley:

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Super, merci pour les photo !

J’adore les installations artistiques suspendues :heart_eyes:

Il y en a certaines qui me manquent beaucoup par contre…
(Photos 2015, 2016, 2017, 2018, 2019)


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Et qui redynamise le Plateau Mont-Royal…

Avec le théâtre Verdure, les terrains de jeux à La Fontaine, Le Nouvel Édicule(Avec Ascenseurs) et place Publique du Métro et le réaménagement du Parc des Compagnons-de-Saint-Laurent

Ainsi que l’intersection Mont-Royal/Saint-Denis qui a été rebouché et la Caserne sur Mont-Royal Est…

Bel embellissement du Plateau comme on dit !!

Qui était déjà très attirant!

Et bientôt…

Une station de SRB… Okay :face_exhaling:

C’est une blague! Ça fait pas partie du Plateau mais du Nouveau-Rosemont !

Mais qui s’appelle quand même station Mont-Royal!

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Montréal n’a jamais autant investi dans les espaces publics, pas seulement sur le plateau, mais aussi à travers la ville et dont la liste est étonnamment longue. Pareil pour les infrastructures en tout genre dans lesquelles la municipalité a mis les bouchées doubles, même s’il reste encore beaucoup à faire. Le moins que l’on puisse dire, ce sont les montréalais.es qui en profiteront en tout premier lieu avec des places publiques de très grande qualité, qui embellissent la métropole et la rend super accueillante pour les visiteurs.

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C’est vraiment dans l’ère du Temps, plusieurs gros projets qui ont été retardés pendant plusieurs décennies qui arrivent à la réalisation tout en même temps…

Et surtout c’est la marque Projet Montréal/Valérie Plante…

Hâte de voir son Grand Parc de l’Ouest et de l’Est aussi qui devrait faire combiné 100 fois Central Park !!

Dans les 8 prochains mois, 8 Stations deviendront Universellement accessible, Mont-Royal, McGill, Place-Des-Arts, Villa-Maria, Jolicoeur, Angrignon, Pie-iX et Édouard-Montpetit !

Ça sera chargé… En plus de Outremont, Place Saint-Henri, Atwater et Iberville…

Incroyable!

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Sur le compte Twitter de la SDC Avenue du Mont-Royal

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Le nuage poétique de Mont-Royal

L’œuvre urbaine « Partiellement nuageux avec de fortes probabilités de “wow” ! », sur l’avenue du Mont-Royal
Photo: Latrompette Studio

Caroline Bertrand
8 juillet 2022 à 18h46 - Mis à jour 8 juillet 2022 à 18h47 2 minutes de lecture

Un nuage planera tout l’été au-dessus de la tête des piétons et piétonnes de l’avenue du Mont-Royal… mais il n’est pas de mauvais augure! Il s’agit plutôt d’une nouvelle œuvre urbaine, intitulée Partiellement nuageux avec de fortes probabilités de « wow » !, suspendue à la place des Fleurs-de-Macadam, entre les rues de Mentana et Boyer.

Le jour, l’installation vaporeuse filtre la lumière et pare le sol de zones ombragées suivant, tout en douceur, la course du soleil — méditatif, n’est-ce pas ? Et le soir, le nuage s’illuminera de couleurs irisées, selon les prévisions météo des 12 prochaines heures. Chaque scénario prévu — canicule, orage, pluie, soleil radieux, etc. — aura sa propre palette. De la poésie… atmosphérique, quoi !


L’œuvre urbaine Partiellement nuageux avec de fortes probabilités de « wow » !, sur l’avenue du Mont-Royal

L’œuvre, signée par l’atelier multidisciplinaire En temps et lieu, qui a remporté un concours de design lancé par la Société de développement de l’avenue du Mont-Royal, en collaboration avec Odace Événements et l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal, ornera cet espace jusqu’à la fin d’octobre. Elle sera de retour dans le ciel du Plateau chaque été pendant trois ans.

Rappelons que, pour la belle saison, l’avenue du Mont-Royal se fait piétonne sur plus de 2 km.

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Je suis d’accord avec toi, l’administration municipale ne s’est pas contenté de favoriser des projets à saveur économique. Elle a aussi investi beaucoup d’argent en rattrapage dans les espaces publics, mettant en valeur le caractère humain de la ville en tant que milieu de vie de qualité. Ainsi la population est doublement gagnante puisque l’économie profite aux affaires, aux commerces et services, tandis que les projets municipaux par leur aspect durable contribuent au bien-être des citadins et de l’environnement en général.

À ce propos jamais Montréal n’aura mis autant d’énergie pour l’embellissement et les services à la population. Un retour naturel après des années de disette sous différentes administrations, où les projets pompeux et ultra éphémères recevaient la part du lion des dépenses publiques. On n’a qu’à penser à ce douloureux exemple parmi bien d’autres, la course de Formule E qui aura englouti des dizaines de millions pour finir en poursuite judiciaire et un échec retentissant sur toute la ligne.

Vraiment investir en infrastructures publiques permanentes consolide le territoire, améliore le quotidien de la population, contribue à la fierté des citoyens, tout en enrichissant durablement la Ville par la hausse de l’évaluation conséquente. Cette dernière en bout de ligne augmente les revenus de la municipalité, complétant la boucle d’un heureux cercle vertueux.

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C’est un tout petit détail, mais quand même sympathique: l’impression de la fleur dans le béton continue sur la plaque de métal explicative, perforée:

J’ai passé une 20aine de minutes dans la place en attendant qu’un commerçant pas loin prépare un achat, et c’est un succès au niveau de l’attention que la place suscite. Tout le monde qui passe devant la regarde, commente, prend des photos…

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Via le fil Twitter de Claude Deschênes:

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Inauguration officielle aujourd’hui

Place des Fleurs-de-Macadam - De station-service à place publique résiliente

25 août 2022

Montréal, le 25 août 2022 - C’est aujourd’hui que le maire du Plateau-Mont-Royal, Luc Rabouin, accompagné du directeur de la Société de développement de l’Avenue du Mont-Royal, Claude Rainville, et des représentants de la famille Ferland, a officiellement inauguré la toute nouvelle place publique résiliente des Fleurs-de-Macadam.

« Située sur le site d’une ancienne station-service, l’aménagement de la place des Fleurs-de-Macadam permet aujourd’hui de récupérer les eaux de pluie et de préparer la Ville aux défis climatiques auxquels nous faisons face. C’est un exemple idéal pour illustrer comment les décisions politiques que nous prenons peuvent concrètement améliorer la résilience environnementale des quartiers et améliorer la qualité de vie de la population. Nous sommes très fiers d’offrir cette nouvelle place publique et nous invitons toute la population montréalaise à se réapproprier cet espace », a déclaré la mairesse de Montréal, Valérie Plante.

Le choix toponymique en hommage à la chanson Fleurs-de-Macadam de Jean-Pierre Ferland n’est pas étranger à la plantation massive d’arbres, d’arbustes et de végétaux, là où l’asphalte était roi, en vue d’en faire un véritable îlot de fraîcheur qui donne directement sur l’avenue du Mont-Royal. « Les végétaux choisis en fonction du caractère inondable de la place et le jet de bruine à même les grosses pierres de rivière contribueront grandement à rafraîchir petits et grands pendant la saison chaude. Cette nouvelle place dispose aussi d’un nouveau mobilier de grande qualité qui contribuera positivement à l’expérience commerciale sur l’avenue », a ajouté le maire du Plateau-Mont-Royal et responsable du développement économique et commercial au comité exécutif de la Ville de Montréal, Luc Rabouin.

En attendant que la canopée se développe, une œuvre d’art interactive et poétique fournira de l’ombre aux passants pour les trois prochains étés. « C’est avec beaucoup d’enthousiasme que nous avons participé à l’aménagement de la Place des Fleurs-de-Macadam, avec l’installation de l’œuvre Partiellement nuageux avec de fortes probabilités de wow ! réalisée par l’atelier EN TEMPS ET LIEU, dans le cadre d’un concours de design organisé par la Société de développement de l’avenue du Mont-Royal, en collaboration avec Odace Événements et l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal. Un projet qui contribue clairement à l’appropriation de l’espace public par l’art, le design et la technologie », a expliqué Claude Rainville, directeur général de la Société de développement de l’avenue du Mont-Royal.

https://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=5798,42657625&_dad=portal&_schema=PORTAL&id=34572

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Sensibilisation environnementale au cœur de la place des Fleurs-de-Macadam


La place des Fleurs-de-Macadam. | Photo: Gracieuseté, Ville de Montréal, Mélanie Dusseault

Jounal Métro | LE PLATEAU-MONT-ROYAL | Roxane Téjérina | 4 octobre 2022 à 15h51

Ouverte au public cette année après trois années d’expérimentation, la place des Fleurs-de-Macadam, située au cœur du Plateau Mont-Royal, se veut un vecteur d’engagement et de sensibilisation.

Preuve en est: à travers un cahier d’exercices disponible en ligne et sur papier ainsi qu’un concours, l’Arrondissement souhaite sensibiliser le public, jeune et moins jeune, aux enjeux des changements climatiques.

Ainsi, en partenariat avec le Comité ZIP Jacques-Cartier, un cahier d’exercices est mis à la disposition des citoyens. Au programme, activités éducatives sur le cycle de l’eau et les changements climatiques, fonctionnement de la place des Fleurs-de-Macadam ou enseignement sur son écosystème.

Pour rappel, cette place multifonctionnelle inondable, surplombée tout l’été par un nuage lumineux, a été conçue pour capter les eaux de pluie en son centre et dans les îlots de végétation autour du site. La place des Fleurs-de-Macadam peut accueillir jusqu’à 30 cm d’eau, qui est drainée dans le sol en moins de 48 heures. Le but là encore: éveiller les consciences et sensibiliser à la gestion de l’eau.

L’Arrondissement a également mis en place un concours, ouvert jusqu’au 13 octobre, en collaboration avec Espace pour la vie. En jeu, trois laissez-passer familiaux pour la Biosphère, l’Insectarium et le Jardin botanique. Pour participer, il suffit de vous prendre en photo près de l’une des plantes gravées dans le béton.

Pour les personnes qui voudraient voir le watersquare à l’oeuvre, ça se passe jeudi

Un test sur la place des Fleurs-de-Macadam

Publié le 27 octobre 2022 à 11 h 47
Mis à jour le 1 novembre 2022 à 13 h 54
*Relié à Le Plateau-Mont-Royal

Ce jeudi 3 novembre, Le Plateau réalisera un test d’inondation de la place des Fleurs-de-Macadam, en collaboration avec le Service de l’eau et un groupe de chercheurs de l’INRS et de l’Université de Montréal.

Le test aura lieu pendant une bonne partie de la journée et par conséquent, l’accès à la place sera partiellement restreint.

Le test vise à mesurer la performance hydraulique et hydrologique de la place, qui rappelons-le, a été conçue pour gérer durablement les eaux pluviales. Ainsi, une pluie de récurrence 25 ans (qu’on ne voit en général qu’une fois tous les 25 ans) sera simulée, ce qui équivaut à une précipitation de 51mm en trois heures. Ce test d’inondation s’ajoute aux nombreuses actions de l’arrondissement pour documenter la performance de la place.

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Une place publique montréalaise sert d’éponge lors de fortes averses


Jacques Nadeau, Archives Le Devoir
La place des Fleurs-de-Macadam peut contenir des dizaines de mètres cubes d’eau quand les égouts sont pleins.

Alexis Riopel
Pôle environnement
9 novembre 2022

La pluie n’a qu’à bien se tenir ! La place des Fleurs-de-Macadam, sur Le Plateau-Mont-Royal, a été aspergée l’été dernier de deux averses particulièrement abondantes, l’une en juin, l’autre en septembre. Elle a maintenant fait l’objet d’un test contrôlé d’inondation qui donne aux autorités municipales de précieux détails sur son potentiel pour éponger les pluies diluviennes.

Jeudi 3 novembre, 14 h. Des tuyaux de pompier crachent de l’eau sur la place publique. Les cols bleus simulent une pluie de 50 mm qui tombe en trois heures. Des flâneurs se prélassent sur les bancs de parc, alors que la flaque d’eau fait tache d’huile à leurs pieds. Le liquide s’écoule vers les côtés, où il emplit une légère dépression dans le sol. À mesure que l’eau monte, les copeaux de bois se soulèvent et dansent.

« On mesure le niveau de l’eau, tant sur la place publique que dans le jardin de pluie tout autour. Puis, on verra combien de temps s’écoule avant que l’eau soit complètement absorbée », explique Marie Dugué, cheffe de l’équipe des infrastructures vertes au Service de l’eau de la Ville de Montréal, en marge de l’étang temporaire.

Des débitmètres relèvent le volume d’eau injecté sur la place inondable. Jusqu’à 120 mètres cubes d’eau peuvent normalement se loger dans ce réservoir naturel constitué de pierres, de plantes et d’arbres. Après une forte averse, l’eau s’infiltre dans le sol et chemine tranquillement vers la nappe phréatique. Autrement dit, ce « jardin de pluie » réduit le volume d’eau qui aboutit dans l’égout. Ce faisant, il protège les infrastructures environnantes des inondations inopinées.

En cette belle journée d’automne, une partie de l’eau envahissant la place publique provient d’un tuyau déposé sur la rue Mentana. En raison de la topographie locale, le liquide coule vers le parc inondable. Des abaissements dans la bordure de béton permettent à l’eau d’entrer sur le site. Ces aménagements n’ont rien de bien sophistiqué, mais seront d’une grande importance pour adapter la ville aux changements climatiques.

« Avant, le paradigme dominant, c’était toujours d’évacuer l’eau le plus rapidement possible, pour qu’on ne la voie pas », souligne Rémi Haf, un conseiller en planification au Service de l’eau de la Ville de Montréal. Désormais, les architectes du paysage intègrent le cycle de l’eau à leurs concepts. Ils peuvent « lâcher leur fou », souligne M. Haf, qui a joué un rôle crucial dans l’avènement des jardins de pluie dans la métropole.

Par ailleurs, bâtir une place inondable ne coûte pas plus cher que de bâtir une place publique traditionnelle, indique-t-il. « Il y a souvent moins d’ouvrage d’ingénierie souterraine quand on fait un jardin de pluie. » Nul besoin de puisards qui évacuent l’eau vers les égouts. En outre, les parcs résilients réduisent la nécessité de construire des réservoirs souterrains de rétention des eaux de pluie, dont la construction est très onéreuse.

En plus de la place Fleurs-de-Macadam — nommée en l’honneur de l’auteur de la chanson du même nom, Jean-Pierre Ferland, dont le père tenait un garage à cet endroit au siècle dernier —, la Ville de Montréal compte trois autres « parcs résilients » qui épongent l’eau de pluie.

Plusieurs autres projets sont en branle, notamment celui du parc Irma-LeVasseur, dans Outremont, qui pourra stocker 3000 mètres cubes en surface, soit l’équivalent d’une piscine olympique. En tout, 9000 mètres cubes s’ajouteront à la capacité municipale d’ici avril 2025.

À court terme, la Ville crée des espaces inondables par « opportunisme », en fonction des projets de parc des arrondissements, explique Mme Dugué. « À moyen terme, on regarde le plan directeur des espaces verts des arrondissements, pour les aider à prioriser quels parcs faire en premier en fonction des enjeux d’inondation », poursuit-elle. L’adaptation aux changements climatiques deviendra donc la norme, et pas l’exception.

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