CAQ government backs ‘Go Habs Go’ after language watchdog’s targeting of English word sparks uproar By Andy Riga Updated April 25, 2025 12:44 PM
Many STM buses are displaying the message “Allez! Canadiens Allez!” in the streets of Montreal, on Wednesday, April 23, 2025, after the Montreal Canadiens made the playoffs on the last game of the NHL regular season.
Quebec is endorsing the expression “Go Habs Go” after being ridiculed for telling the Société de transport de Montréal to drop the English word “Go” on bus messages that support the Montreal Canadiens.
In a message posted on social media on Friday morning, French Language Minister Jean-François Roberge said “Go Habs Go” is “an expression that’s part of our DNA, our identity.”
Il était vraiment temps de revenir à la raison, en laissant les émotions derrière. Malheureusement la CAQ a attendu que le débat pourrisse au lieu de prendre ses responsabilités dès le départ. Elle aurait éviter de faire tomber le Québec dans le ridicule et faire parler de nous pour les mauvaises raisons.
Ce qui montre encore une fois à quel point la CAQ est déconnectée et décalée de la réalité sur le terrain. En deux mandats elle n’aura jamais dépassé le niveau amateur. Conclusion: à vouloir trop bien faire, elle ne fait pratiquement rien de bon.
En tout respect je ne vois pas ce que la CAQ à a voir là dedans. C’est un organisme qui relève du gouvernement mais ce retrait du go habs go n’était pas une commande politique.
C’est un organisme qui se doit de faire respecter la loi 101, cette dernière ayant été modifié tout récemment pour justement faire afficher le français partout. Sans cette modification, l’OQLF n’aurait rien eu pour s’accoter dessus et demander le retrait du mot «go».
Je remets l’extrait de loi en question :
Certes, la plainte ne vient pas de la CAQ, mais l’OQLF n’a pas le choix de faire appliquer la loi lorsqu’une plainte est déposée.
Oui on comprend tous cela mais de blâmer la CAQ reste facile et le ministre responsable de l’OQLF a d’ailleurs corriger rapidementr le tir. Je ne pense pas à ce qu’il s’attendait à une application aussi extrême et s’il avait eu un “heads up” de l’OQLF je ne crois pas qu’il aurait approuvé.
Ce genre de commentaire me fait un peu penser à l’histoire de la Terrasse du Ferreira Café l’a passé pendant le grand prix. Valérie Plante s’est fait ramasser solide un peu partout et tout le monde la pointait du doigt, moi y compris, étant donné qu’ultimement elle est la responsable du SIM. Mais dans les faits quand tu regardes cela de manière objective et la à tête reposée elle n’a été qu’un bouc émissaire pour un employé trop zèlé et elle n’aurait pas du subir autant de backlash.
Anyways c’est dernier commentaire à ce sujet, c’est le genre de sujet que je fuis comme la peste et qui vient généralement créer de la division inutile. Je retourne voir les avancements des projets immobiliers et de nos infrastructures publiques.
Toutefois, ce ne sont pas les règles d’affichage qui embêtent l’entreprise Long & McQuade. Dans son cas, le nom sur la façade est un patronyme – un nom de famille – et les commerces qui en utilisent un peuvent continuer de le faire (comme Tim Horton’s et McDonald’s, par exemple).
Ce qui pose problème pour ce détaillant d’instruments de musique, c’est que de nombreux articles en magasin sont vendus dans des emballages sur lesquels l’information n’est écrite qu’en anglais.
Je ne suis pas vraiment pour la loi 96 mais je crois qu’il y a un peu d’exageration de la part de ceux qui s’y opposent.
J’ai un client qui importe beaucoup de nourriture de l’etranger les emballages sont tres souvent écrit seulement en arabe ou quelque fois avec de l’anglais.
Ils ont tout simplement apposé des étiquettes en francais sur les emballages.
Ca complique un peu les choses mais ce n’est pas non plus la mer a boire.
Par contre apposé le mot restaurant devant McDonald ou Tims Hortons je crois que ce n’est vraiment pas nécessaire.
Loi 96 : les nouvelles règles sur l’affichage en français entrent en vigueur
Les nouvelles exigences de la loi 96 entrent en vigueur dimanche (1er juin 2025).
Au Québec, les entreprises devront accorder une plus grande place au français.
Certaines entreprises disent être à court de solutions, surtout pour les emballages. Un casse-tête, selon plusieurs, qui pourrait coûter des dizaines de millions de dollars aux commerçants.
Un reportage de Camille Kasisi-Monet
Les entreprises du Québec ont jusqu’à minuit pour avoir commencé à se conformer : à compter de dimanche, le français devra apparaître de façon « nettement prédominante » sur leurs enseignes et leurs produits. Même si « Canadian Tire » ne deviendra pas « Pneu canadien » demain matin, la tâche est quand même loin d’être simple, déplorent certains commerçants.
Elles prescrivent notamment que les Best Buy, Home Depot, Canadian Tire, Winners et autres entreprises dont le nom n’est pas en français doivent ajouter des descriptifs en français à leurs façades ou qu’elles en retirent leur nom pour ne conserver qu’un logo. Cette tâche considérable pourrait nécessiter des travaux de plusieurs millions de dollars.
Nouvelles règles sur l’affichage en français | D’abord l’info
Dès demain, le français devra être prédominant sur l’affichage, l’étiquetage et l’emballage dans tous les commerces québécois. Mario Charette, directeur régional du service institutionnel et scolaire chez Long et Mcquade, et Michel Rochette, président pour le Québec du Conseil canadien du commerce de détail, partagent leurs impressions sur les impacts potentiels de ces changements.
L’exigence d’accorder une place « nettement prédominante » au français sur les enseignes de leurs façades était loin d’être respectée par tous les commerces qui sont situés à Montréal, dimanche, au premier jour de l’entrée en vigueur de nouvelles règles sur l’affichage.
Le règlement exige que le texte rédigé en français dans l’affichage public d’une marque de commerce ou d’un nom d’entreprise occupe un espace « au moins deux fois plus grand que celui consacré au texte rédigé dans [une] autre langue ». Le gouvernement du Québec veut ainsi que la langue française ait « un impact visuel beaucoup plus important » que toute autre langue sur la façade des commerces.
Les étiquettes apposées sur les produits — les ingrédients ou les caractéristiques d’un bien, par exemple — doivent aussi être écrites dans la langue de Molière, mais le nom de l’entreprise et celui sous lequel le produit est commercialisé peuvent demeurer uniquement dans une autre langue.
Au jour de l’entrée en vigueur de ces nouvelles dispositions, ce 1er juin, les cas de non-conformité étaient légion. En arpentant la rue Sainte-Catherine, à Montréal, dimanche avant-midi, nombre de commerces affichaient l’anglais de façon prédominante sur leurs façades.
On pense par exemple au magasin Foot Locker. Bien que celui-ci ait ajouté le descriptif « magasin de sport » sous sa marque de commerce, l’espace qui y était consacré sur la façade était loin de représenter le double de celui des mots en anglais.
Il commence à l’être maintenant. L’utilisation du français comme langue principale parlée à la maison vient de connaître un bon de 5 points de pourcentage.
Bonjour, j’ai une question sur les langues et la sensibilité culturelle québécoise. Qqn serait-il prêt à m’aider par message privé? C’est une question très simple qui ne prendra pas beaucoup de temps à répondre.
Dossier du Devoir ce matin sur les langues parlées au Québec
Les Québécois seraient-ils les plus francophones et les plus plurilingues des habitants de l’Amérique du Nord ? Qu’ils soient immigrants ou non, plus de la moitié des Québécois ont déclaré dans le recensement de 2021 être capables de soutenir une conversation dans deux langues ou plus, selon Statistique Canada. Dans la métropole, cette proportion grimpe à 70 %, ce qui place Montréal au deuxième rang, derrière la région d’Ottawa-Gatineau.
Des répondants qui cochent plusieurs cases à « langue maternelle ». Des jeunes scolarisés dans une langue, mais qui en utilisent une autre à la maison et une autre encore devant leur écran. Des conversations entre amis ou à la table familiale dans deux langues. Un appel du travail dans une troisième. En parallèle à l’évolution des usages du français, une équipe de chercheurs tente de sortir le plurilinguisme de l’angle mort des dynamiques linguistiques.
« On jase un petit peu, là, ça l’a l’air. C’est beau pour vous ? Ça vous tente-tu ? »
La langue orale, en particulier celle du Québec, a-t-elle une valeur égale à la langue écrite ? Y aurait-il d’excellentes raisons pour qu’un « ça l’a », voire un « si j’aurais », et peut-être même un « quand qu’on » se glissent de temps à autre dans notre discours ? En fait, y a-t-il une seule bonne manière de parler québécois ?
Tout le monde sait ce que c’est qu’être quétaine au Québec. Mais peu de gens savent que ce mot, dans le sens de « kitsch » ou de « d’un goût douteux », nous arrive de Saint-Hyacinthe, où il a été popularisé par les comédiennes Andrée Champagne et Juliette Pétrie, avant d’être répandu un peu partout par Dominique Michel et Denise Filiatrault.
À l’origine, le mot « quétaine » était le féminin de « quétin », un mot