Parcs de Montréal - Discussion générale

L’aménagement du territoire urbain en rues réaménagées, parcs et places publiques sont des investissements hautement rentables, autant sur le plan fiscal parce qu’ils créent de la richesse et augmentent la valeur foncière. Qu’au niveau social parce qu’ils favorisent la qualité de vie des résidents et finalement au niveau esthétique, parce qu’ils embellissent durablement l’espace urbain avec l’ajout de mobilier, verdure, fontaines et autres artifices distinctifs sur le plan visuel.

En fait l’aménagement soigné de l’espace public contribue tout autant que ses bâtiments à la beauté d’une ville. Puisqu’il est le complément parfait qui met en valeur la paysage urbain, en ajoutant une dimension de bien-être et une atmosphère invitante pour les citadins, comme les visiteurs.

Disons que dans les villes réussies, l’un ne va pas sans l’autre. Alors que sur le plan touristique c’est gagnant-gagnant pour l’image et l’appréciation d’une destination de renommée internationale.

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Un court article sur cette même (excellente) nouvelle, mais elle contient une photo d’un angle différent. :upside_down_face:

Montréal : inauguration du square Chaboillez

Portail Constructo | 13 septembre 2022


Crédit : Ville de Montréal

La Ville de Montréal a procédé à l’inauguration du square Chaboillez, un nouveau parc urbain situé aux abords du pavillon Centech de l’École de technologie supérieure (ÉTS).

Bordé par les rues Peel, Saint-Jacques, de la Cathédrale et Notre-Dame, le square Chaboillez est doté de quatre ilots de biorétention plantés, communément appelés jardins de pluie, qui favorisent la biodiversité en milieu urbain. Le concept d’aménagement consiste également en l’installation d’un mobilier urbain de bois et de béton.

Le square Chaboillez vient ainsi compléter, au sein d’un concept d’aménagement intégré, la construction de la place des Réflexions par l’ÉTS, en 2021. Son réaménagement a nécessité un investissement de 1,5 M$ de la part de la Ville de Montréal.

Source : Ville de Montréal - Cabinet de la mairesse et du comité exécutif

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Je me demande comment se comportent les jardins de pluie avec le déluge d’aujourd’hui.

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Peut-être que @jacouzi va faire un vidéo:

AJOUT:

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Vidéos en complément, nos deux jardins de pluie:

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Adaptation aux changements climatiques Les villes en quête de solution

PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE

La place des Fleurs-de-Macadam, dans le Plateau Mont-Royal, est aménagée avec des bassins de rétention des eaux de pluie.

Les fortes pluies tombées sur Montréal, mardi, rappellent l’importance d’adapter les infrastructures aux changements climatiques. Deux initiatives de la Ville pourraient bien préparer la voie pour les années à venir.

Publié à 6h00

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Éric-Pierre Champagne

Éric-Pierre Champagne La Presse

Pour plusieurs villes du sud du Québec, c’est l’équivalent d’un mois de précipitations qui est tombé, mardi, en quelques heures seulement. Montréal a reçu entre 80 et 110 mm de pluie, alors que 100 à 125 mm sont tombés sur Longueuil. Repentigny (70 à 100 mm), L’Assomption (75 à 120 mm) et Joliette (100 à 120 mm) ont également été particulièrement touchés.

Le centre-ville de Montréal a notamment reçu 40 mm de pluie en à peine une heure, entre 17 h et 18 h, mardi. La normale pour les précipitations en septembre pour Montréal est de 83 mm.

« On peut dire qu’en deux heures, on a reçu – à quelques millimètres près – la quantité d’eau qu’on reçoit en général en un mois. C’est majeur », a déclaré la mairesse Valérie Plante au cours de la rencontre hebdomadaire du comité exécutif de la Ville de Montréal, mercredi.

PHOTO PHILIPPE BOIVIN, ARCHIVES LA PRESSE

Valérie Plante, mairesse de Montréal

Notre réseau n’a pas été conçu pour recevoir ce genre d’épisodes [de pluie]. Ou du moins, avant, c’était une fois aux 50 ans, une fois aux 100 ans.

Valérie Plante, mairesse de Montréal

Mme Plante a averti que de tels phénomènes météorologiques risquaient de se multiplier.

Selon une compilation réalisée par La Presse, cinq épisodes de pluie dépassant les 50 mm sont survenus au cours des 12 dernières années. À 54 reprises pendant cette période, les précipitations ont dépassé les 30 mm. L’épisode de pluie intense de mardi est le plus important depuis 2016, alors que 67 mm étaient tombés sur Montréal.

Rappelons que le 14 juillet 1987, Montréal avait reçu plus de 100 mm en pleine heure de pointe, inondant notamment l’autoroute Décarie.

Des « places inondables »

La Ville de Montréal a mis sur pied au cours des dernières années des projets visant à mieux retenir les eaux de pluie pour éviter qu’elles ne viennent faire déborder le réseau municipal. Dans le Plateau Mont-Royal, la place des Fleurs-de-Macadam a intégré une « place multifonctionnelle inondable » qui peut accueillir jusqu’à 30 cm d’eau. Celle-ci est ensuite drainée dans le sol en moins de 48 heures.

PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE

Place des Fleurs-de-Macadam, dans le Plateau Mont-Royal

Des vidéos circulant sur Twitter, mardi, ont montré l’efficacité de l’installation pendant les fortes pluies.

Dans l’arrondissement d’Outremont, une installation semblable, au parc Pierre-Dansereau, a été inaugurée en 2019. « Ça a bien fonctionné mardi, signale Valérie Patreau, conseillère d’arrondissement. Il y a eu plusieurs épisodes de grosses pluies cette année, et chaque fois, ça a fonctionné. »

Un deuxième parc du genre sera créé à Outremont, affirme la conseillère. Celui-ci devrait être inauguré d’ici 2024.

Demande des villes

Rappelons que mardi, le monde municipal avait demandé 2 milliards par année à Québec pour financer son adaptation aux changements climatiques. Dans leur demande, les principales villes de la province ont plaidé l’importance d’obtenir des fonds afin de mieux se préparer aux aléas des changements climatiques et adapter les infrastructures en conséquence.

Un rapport du consortium Ouranos préparé à la demande des municipalités précise d’ailleurs que les impacts sur les infrastructures municipales sont déjà importants et vont s’accroître dramatiquement au cours des prochaines années.

Mercredi, la mairesse de Montréal a aussi souligné l’« ironie » du calendrier : quelques heures avant l’ondée, elle faisait une sortie publique avec les maires des autres grandes villes du Québec pour demander un « pacte vert » au prochain gouvernement provincial.

Le premier ministre François Legault a opposé une fin de non-recevoir aux demandes des villes, tout en se disant prêt à travailler avec elles dans le cadre des programmes existants.

Avec la collaboration de Philippe Teisceira-Lessard et de Clémence Delfils, La Presse

En savoir plus

  • 217
    Nombre de fois où il est tombé plus de 15 mm de pluie sur Montréal au cours des 12 dernières années

Source : Environnement Canada

95 mm
Quantité de pluie tombée sur Joliette en seulement deux heures mardi

Source : Environnement Canada

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Montréal vise la protection du boisé Steinberg


Photo: Jacques Nadeau Le Devoir
Le boisé situé dans l’arrondissement Mercier–Hochelaga-Maisonneuve avait fait parler de lui en mai 2021, quand un campement illégal y avait été démantelé.

Jeanne Corriveau
15 septembre 2022

La Ville de Montréal compte acquérir le boisé Steinberg, dans Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, afin de le préserver comme espace naturel, a appris Le Devoir. La Ville a conclu une entente avec Hydro-Québec, propriétaire du boisé, mais cet accord est conditionnel à l’achat par la société d’État d’un autre terrain pour y construire son poste de transformation.

Le comité exécutif a approuvé mercredi à huis clos une promesse d’achat par la Ville de deux terrains au coût de 26 millions de dollars.

Dans un premier temps, Montréal s’est entendue avec Hydro-Québec pour faire l’acquisition du boisé Steinberg, situé au sud de la rue Hochelaga, dans le secteur Assomption Sud–Longue-Pointe. Hydro-Québec est propriétaire de ce lot depuis août 2021 et comptait y construire un poste de transformation.

Selon les documents de la Ville que Le Devoir a pu consulter, le coût d’achat du boisé Steinberg, d’une superficie de 29 087 mètres carrés, a été fixé à 7,2 millions de dollars. Il s’agit du même montant qu’avait versé Hydro-Québec à la Société québécoise des infrastructures il y a un an pour ce terrain.

Une opération complexe

Mais là où ça se complique, c’est que pour réaliser cette transaction, Hydro-Québec doit de son côté parvenir à acheter un autre terrain pour y construire son poste de transformation. La société d’État convoite donc un terrain situé tout près, au nord de la rue Hochelaga, et a entrepris des négociations avec son propriétaire, Développements Rosmac inc.

Les pourparlers sont toujours en cours. Lorsque cette transaction sera conclue, Hydro-Québec cédera à son tour à la Ville une partie du terrain qu’elle n’utilisera pas pour son poste de transformation. Ce qui fait que pour mettre la main sur le boisé Steinberg, la Ville s’engage aussi à faire l’acquisition d’un terrain de 23 000 mètres carrés au coût estimé de 20,1 millions.

« C’est une avancée majeure vers l’acquisition d’un espace vert et sa protection, mais tant que la vente entre le propriétaire privé et Hydro-Québec n’est pas confirmée, la protection du boisé Steinberg n’est pas officielle. C’est pour ça qu’on a un enthousiasme prudent », explique le maire de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, Pierre Lessard-Blais. « C’est un peu un domino à trois. »

L’élu croit cependant que les négociations entre Hydro-Québec et Développements Rosmac pourraient se conclure au mois d’octobre, « si tout va bien ».

Manque d’espaces verts

Le boisé Steinberg accueillait autrefois un entrepôt du géant de l’alimentation Steinberg, mais le bâtiment a été démoli dans les années 1990 à la suite d’un incendie. Au fil du temps, la nature a repris ses droits et, depuis des années, des résidents réclament la protection du boisé, dans un secteur où les espaces verts sont rares.

Il est d’ailleurs situé au nord du site de Ray-Mont Logistiques où un controversé projet de transbordement de conteneurs doit voir le jour.

Il y a quelques années, le ministère des Transports du Québec, alors propriétaire du boisé Steinberg, envisageait d’aménager une boucle autoroutière sur une partie du site afin de relier l’avenue Souligny au boulevard de l’Assomption, mais cette option n’est plus dans les plans, assure Pierre Lessard-Blais.

Le boisé avait aussi fait parler de lui en mai 2021, quand un campement illégal y avait été démantelé.

Quant au terrain situé au nord de la rue Hochelaga que convoite Hydro-Québec, il accueillait autrefois un centre de distribution de fruits qui a été déconstruit dans les dernières années. « C’est un terrain minéralisé qui n’a pas la valeur du boisé Steinberg », souligne le maire Lessard-Blais.

L’entente conclue entre Montréal et Hydro-Québec devra être approuvée par le conseil municipal et par le conseil d’agglomération la semaine prochaine.

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Mon rêve de protection - et de création d’un nouveau grand parc :

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Des travaux faits par les cols-bleus de l’arrondissement du Sud-Ouest

Cure de rajeunissement pour deux mini-parcs et un terre-plein

Mis à jour le 15 septembre 2022
Temps de lecture : 2 min

De nouveaux aménagements ont été réalisés par la Division des parcs dans deux mini-parcs de Saint-Henri, et dans le terre-plein de 400 mètres situé sur l’avenue Atwater. Découvrez ces lieux qui ont subi une belle transformation qui s’inscrit dans notre vision globale en transition écologique.

L’automne dernier, cinq bacs de béton, faisant partie du terre-plein de l’avenue Atwater, avaient grandement besoin d’amour. Les rosiers étaient dans un état de dégradation avancé et il fallait retirer les vieilles structures de métal. L’équipe des parcs, avec l’aide d’un sous-traitant, ont arraché le contenu et récupéré tout ce qui était compostable.

« Nous devions choisir des plantes qui s’adaptent bien à leur milieu de vie », explique Jean-Philippe Gagnon, contremaître en horticulture pour les parcs. Cet espace composé de 15 bacs de béton est un milieu très sec et mi-ensoleillé.

« Nous faisions face à des défis importants concernant l’entretien de cet endroit. Il fallait se procurer des permis pour bloquer les voies de circulation et nous pouvions y travailler seulement entre 9 h à 15 h. Il était aussi essentiel de faire des changements en matière de biodiversité. Au printemps 2022, des vivaces au lieu des annuelles ont été semées et d’excellents résultats ont été obtenus. Ces plantes demandent moins d’entretien et représentent une économie de 50 % comparativement au coût des annuelles. La surface d’aménagement du terre-plein a été augmentée de 33 %, ce qui nous a permis de planter 8 800 vivaces au lieu de 7 800 annuelles cet été. Les neuf variétés plantées (sauge, échinacée, achilée, alchémille, etc.) attirent les pollinisateurs et l’an prochain, nous économiserons 25 % d’eau pour leur entretien », indique le contremaître.

Une remise en beauté par des vivaces

Le mini-parc Lacasse, situé sur la rue Lacasse au coin de la rue Saint-Antoine, est considéré comme un lieu de passage. Le sentier a été refait et les vivaces ont été plantées serrées afin d’éviter les compétitions naturelles. De plus, le mur encavé a été peint jaune. Des fleurs et arbustes ont été plantés, tout comme au parc des Selliers, situé lui aussi sur la rue Lacasse. Ce dernier a aussi bénéficié d’un tout nouvel aménagement qui demande moins d’entretien. « Une placette triangulaire à l’avant a été réalisée et un banc a été installé », conclut Jean-Philippe Gagnon.


Mini-parc Lacasse


De belles vivaces sur le terre-plein Atwater.


Nouvel aménagement pour le parc des Selliers.

Un tout nouveau terrain de pétanque pour le square Sir-George-Étienne-Cartier

Cet été, l’équipe des parcs à également procédé à la remise à neuf du terrain de pétanque du square Sir-George-Étienne-Cartier. Constatant l’état avancé de détérioration, et le désherbage massif à entreprendre, c’est ce terrain qui a été choisi pour faire les travaux.

À l’aide d’une pépine, les cols bleus ont gratté et enlevé une mince couche de matériaux afin d’extraire les mauvaises herbes et la poussière de roche. Plusieurs voyages de poussière de roche ont été effectués. Par la suite, notre équipe a étendu la poussière de roche avec la pépine et manuellement afin de bien répartir la matière. Finalement, une plaque vibrante a été utilisée pour bien compacter et niveler le terrain.

Les terrains de pétanque du carré d’Hibernia et du parc Ignace-Bourget ont également reçu les bons soins de notre équipe.


État du terrain de pétanque avant les travaux.


La remise en beauté du terrain de pétanque exécutée par l’équipe des parcs du Sud-Ouest.

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A-t-on eu une confirmation qu’il n’y a plus de plan pour relier l’avenue Souligny au boulevard de l’Assomption?

Savons-nous quels sont les plans pour dévier le trafic du port de Montréal? Est-ce qu’on parle toujours de dévier les poids lourds de Notre-Dame?

Il me semble qu’une voie de contournement pareille avait de grands mérites, je me demande pourquoi ils l’auraient rejetée…

Début des travaux dans le nouveau Corridor écologique du grand Sud-Ouest

Publié le 15 septembre 2022 à 19 h 10
Mis à jour le 15 septembre 2022 à 20 h 03
Relié à Le Sud-Ouest

L’Arrondissement du Sud-Ouest débute cet automne les travaux dans le nouveau Corridor écologique du grand Sud-Ouest, un projet de 2,6 M$ qui relie ses quartiers, Côte-Saint-Paul et Émard, à l’arrondissement voisin, LaSalle.

Création d’îlots de biodiversité et d’un parcours écologique et éducatif

Le Corridor écologique du grand Sud-Ouest s’étendra dans les quartiers Émard et Côte-Saint-Paul, de la rue Irwin jusqu’au boulevard de la Vérendrye, en passant par les rues Dumas et d’Aragon. Il reliera les ruelles vertes et les parcs, dont Curé-Albert-Arnold, Saint-Jean-Bosco, des Métallos, De la Vérendrye, Springland, D’Arcy-McGee, Saint-Jean-de-Matha et Clifford.

Les travaux visent à lier les grands pôles de biodiversité par l’intégration de végétaux bénéfiques pour la faune et la flore. Pour mettre en valeur différents les parcs, ruelles vertes et rues plantées du Corridor, une signalétique proposera un parcours écologique et éducatif. Parmi la quinzaine de thèmes abordés sur la biodiversité, on retrouvera des plantes vedettes, mais aussi certains concepts de la biodiversité comme la biologie des sols et les invertébrés.

Les différents jardins du Corridor se déclineront sous trois formes : floral, arbustif et forestier. Ils permettront à la faune de se nourrir et de s’abriter. Les différentes espèces végétales choisies (pour la plupart indigènes) offriront un inventaire nutritif varié et prolongé pour les invertébrés, essentiels à la santé et à la résilience des écosystèmes.

Une attention particulière sera aussi portée aux jardins fleuris où l’inflorescence, c’est-à-dire la disposition des fleurs sur leur tige, contribuera à attirer les insectes indigènes grâce à leurs formes et couleurs.

Lauréat du budget participatif 2021

Le projet a été sélectionné parmi 35 projets soumis au vote lors du dernier budget participatif de la Ville de Montréal, en 2021. Il s’agit d’une proposition d’organismes et des groupes de citoyen.ne.s locaux dont l’Éco-quartier Sud-Ouest, Les Amis du parc Angrignon, demain Sud-Ouest et Héritage Laurentien.

D’autres zones de biodiversité dans Le Sud-Ouest

ProjetCorridor écologique du grand Sud-Ouest

https://montreal.ca/actualites/debut-des-travaux-dans-le-nouveau-corridor-ecologique-du-grand-sud-ouest-37867

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Un peu hors sujet, mais ecq on a des nouvelles du budget participatif 2022? J’ai l’impressoon que l’an passé on avait déja voté à ce moment de l’année.

Il me semble que l’appel à propositions devrait commencer bientôt

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L’appel à propositions pourra être détaillé dans le fil ci-dessous: :blush: :point_down:

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3 terrains de volleyball de plage à la place du stationnement au Square Saint-Patrick dans Pointe-Saint-Charles sur le bord du canal de Lachine

Avis des travaux

Premiers terrains de volleyball de plage au square Saint-Patrick

Dès la mi-septembre, l’Arrondissement du Sud-Ouest débutera les travaux de transformation de l’espace de stationnement situé à l’ouest du square Saint-Patrick en trois terrains de volleyball de plage, les premiers dans Le Sud-Ouest. Les citoyen.ne.s pourront en profiter dès l’été prochain. Le projet, un investissement de 1,13 M$, bénéficie d’une aide financière de la Ville centre dans le cadre du Programme des installations sportives extérieures (PISE). Il complétera les aménagements réalisés en 2017 à l’est du parc, soit une esplanade et une zone de détente. Le square Saint-Patrick est situé dans le quartier Pointe-Saint-Charles, en bordure du canal de Lachine, à l’angle des rues Wellington et Saint-Patrick

Une aire sportive végétalisée et écologique

En plus des terrains de volleyball de plage, une estrade naturelle sera construite pour contempler les joutes et se reposer.
Un brumisateur et une fontaine à boire, de même que des chaises longues et des tables à pique-nique seront mis à disposition des usager.ère.s. De plus, il y aura l’ajout d’éclairage sportif pour les joutes en soirée.

Afin de bonifier la biodiversité du secteur, une vingtaine d’arbres et plusieurs variétés de végétaux indigènes nécessitant peu d’entretien seront plantés. Les eaux de pluie seront gérées sur le site plutôt qu’acheminées dans les égouts. Des sentiers en pavés permettront de se déplacer facilement d’une zone à l’autre du square.

Dans les plans de l’appel d’offres, les gradins seront installés sur une butte

image

IL y aura aussi une station de recharge pour les bixis électriques!

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Inauguration du parc de la Traversée à Pointe-aux-Trembles, c’est l’ancienne friche ferroviaire.

Inauguration du parc de la Traversée et de l’œuvre de Ouanessa Younsi

Publié le 19 septembre 2022 à 12 h 09
Mis à jour le 19 septembre 2022 à 13 h 28
Relié à * Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles

C’est le samedi 17 septembre que s’est tenu l’inauguration officielle du parc linéaire de la Traversée ainsi que le dévoilement de l’œuvre de la poétesse Ouanessa Younsi.

La mairesse et les élu(e)s du conseil d’arrondissement de RDP-PAT, ont convié les membres du comité de mobilisation citoyenne à l’origine de la réalisation du parc linéaire de la friche ferroviaire, maintenant appelé le parc de la Traversée. Dans un discours qui se voulait inaugural, la mairesse n’a pas manqué de les remercier pour leur engagement.

Ce parc est une réalisation majeure pour Pointe-aux-Trembles qui n’aurait peut-être pas vu le jour sans votre amour pour votre quartier et votre désir de faire revivre la friche ferroviaire. À voir sa popularité depuis sa création, été comme hiver, il n’y a pas à dire : les gens ont adopté le parc linéaire de la Traversée!

— Mme Caroline Bourgeois, Mairesse de l’arrondissement de Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles

Rappelons que le projet de la friche ferroviaire a fait l’objet d’une inspirante mobilisation citoyenne. À l’automne 2016, un groupe citoyen se mobilise pour proposer la réalisation d’un projet de mise en valeur du site. Durant trois ans, le projet reste bien vivant, animé notamment par la volonté des citoyens qui organisent des corvées de nettoyage et de tonte sur le terrain. En 2019, la Ville de Montréal et le service de transport de Montréal EXO concluent une entente de location pour une durée de vingt ans. Les travaux débutent à l’été 2020 et se terminent à la fin de l’automne 2021. Le tracé de 4.25 km comporte un sentier pédestre et un sentier cyclable et s’étend de la 1ère à la 53e Avenue. C’est un jeune citoyen de l’arrondissement, Arthur Bourdon, qui a proposé le nom “parc de la Traversée” à l’issu d’un concours pour trouver un nom au parc.

Dévoilement de l’oeuvre de la poétesse Ouanessa Younsi
L’arrondissement a également procédé au dévoilement de l’œuvre de la poétesse Ouanessa Younsi, à la halte culture et patrimoine du parc, située derrière le Centre Roussin. Le poème, inspiré du vécu, des connaissances et des idées des membres du comité de mobilisation et de l’organisme l’Atelier d’histoire de la Pointe-aux-Trembles est gravé dans les bancs que l’on retrouve à la halte culture et patrimoine.

Il y a quelque chose de très significatif de voir ces mots s’ancrer solidement dans le béton, rappel du devoir de mémoire que nous devons avoir envers la friche ferroviaire. Cette œuvre est le reflet de l’histoire de ce lieu phare de Pointe-aux-Trembles, mais aussi de l’histoire de notre quartier et de ses habitants.

— Mme Caroline Bourgeois. Mairesse de l’arrondissement de Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles

Finaliste du Prix de poésie Radio-Canada 2017, Ouanessa Younsi, qui est également psychiatre de métier, a tenu à remercier l’arrondissement qui l’a sélectionnée pour réaliser cette œuvre.

C’est un honneur pour moi de pouvoir rendre hommage à la population de Pointe-aux-Trembles à travers mes mots. J’ai rencontré des hommes et des femmes qui ont un amour sincère et profond pour leur communauté, qui ont des racines solides ici. C’est cette appartenance, ce cœur gravé par ce quartier, que j’ai voulu représenter dans mon poème et je suis reconnaissante de pouvoir prendre ainsi part à ce pan de l’histoire, de votre histoire.

— Mme Ouanessa Younsi, Poétesse, autrice et psychiatre

Voici le texte du poème que l’on peut retrouver sur l’œuvre de la halte culture et patrimoine :

Où tombe la mémoire
lorsque celles qui l’habitent
meurent

regardez près du sentier
ma grand-mère est un arbre
qu’on oublie

Des enfants mélangent
le ciel et la terre

ils deviendront
mes ancêtres

J’ai perdu mes souvenirs
sur les rails

s’il vous plaît
ne pas les jeter

Regardez près des bancs
des vivants et des morts
se racontent
une très belle histoire

il était une fois un train

Le train passe dans la mémoire
et ne revient pas

Si vous appuyez sur temps
le passé s’ouvre
attention pour ne pas tomber
dans l’oubli

si vous cherchez l’avenir
c’est par ici

Pour avoir une enfance
il faut beaucoup rêver

https://montreal.ca/actualites/inauguration-du-parc-de-la-traversee-et-de-loeuvre-de-ouanessa-younsi-37958

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Travaux d’infrastructures au parc Félix-Leclerc

Portail Constructo | 26 septembre 2022

Travaux d’infrastructures au parc Félix-Leclerc. Crédit : Ville de Montréal

La Ville de Montréal a annoncé que d’importants travaux de réfection d’infrastructures et d’aménagement commenceront dans le parc Félix-Leclerc en octobre prochain.

La conduite d’égout entre le chalet et l’égout municipal sera reconstruite afin d’empêcher les mauvaises odeurs de remonter dans le chalet de parc. Dans le cadre de ces travaux d’excavation, le terrain de bocce devra être désassemblé. Celui-ci, ainsi que tout l’espace excavé, feront l’objet d’une réfection et d’un nivellement afin de rencontrer les normes d’accès universel.

L’entrepreneur général responsable d’effectuer les travaux est Ramcor Construction. La fin des travaux est prévue pour décembre 2022.

Source : Ville de Montréal

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Le micro-parc à l’intersection des rues Summerhill et Côte-des-Neiges juste au nord de Sherbrooke est présentement complètement refait. Le chantier achève et j’ai remarqué hier l’installation de lampadaires alimentés avec des des plaques solaires. C’est bien, mais on ne peut pas dire que c’est très élégant par contre.

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Le même parc vu de Summerhill.

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Forêt urbaine de Montréal Un bilan record pour 2021

PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

Le Parc-nature du Bois-de-Liesse, au nord de Montréal

(Montréal ) Malgré la hausse du nombre d’abattages entraînés par l’agrile du frêne, la Ville de Montréal dit avoir dépassé ses objectifs d’étendre sa forêt urbaine en parvenant à planter un nombre record d’arbres en 2021.

Publié à 16h40 Mis à jour à 17h03

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Clemence Delfils La Presse

Rokahya YADE La Presse

« Nous avons d’excellentes nouvelles. C’est une année record », s’est félicité Anthony Daniel, conseiller en planification au Service des grands parcs. La métropole présentait vendredi son plus récent bilan de la forêt urbaine.

De 2012 à 2021, la Ville de Montréal évalue que 119 481 arbres ont été plantés sur le domaine public municipal et 87 619 arbres dans le domaine privé. Le total des arbres plantés s’élève donc à 207 100 pour les neuf dernières années, dont 33 841 arbres plantés en 2021.

De 2012 à 2021, 83 582 arbres ont cependant été abattus, dont 11 468 en 2021. Plus de la moitié d’entre eux sont des frênes, avec un total de 5 932 spécimens abattus.

Ce bilan permet à la Ville de Montréal de dire avoir dépassé les objectifs qu’elle s’était fixés en 2016 pour l’augmentation de sa forêt urbaine. Alors qu’elle envisageait une hausse de son indice de canopée à 25 % pour 2025, cet objectif a finalement été atteint dès 2019, avec un indice à 25,3 %. Montréal vise désormais atteindre 26 % d’ici trois ans.

L’agrile du frêne, un parasite invincible ?

L’agrile du frêne, parasite asiatique implanté depuis 2008 au Québec, est en effet le principal responsable de la hausse des abattages à Montréal et dans l’ensemble de la communauté métropolitaine. Selon une étude réalisée par La Presse à partir des données ouvertes de la ville, de 1990 à 2013, le nombre d’arbres abattus à Montréal variait entre 2000 et 4000 arbres. De 2014 et 2021, ce nombre variait entre 5000 et 11 000 arbres abattus, plus du double.

Le parasite ne laisse en effet que peu de solutions aux gestionnaires de forêts : l’abattage ou le traitement. Cette seconde option est celle choisie par la mairie pour 17 518 frênes publics en 2021. Selon notre compilation, le nombre de frênes traités était de 12 828 en 2014.

Pour prévenir un autre scénario catastrophe, la Ville de Montréal ne se contente pas d’ailleurs de planter aléatoirement de nouveaux spécimens, mais cherche aussi à construire une forêt plus résiliente. « Depuis une dizaine d’années, la Ville a fait des pas de géant. Elle a sa propre pépinière qui fournit 3 300 arbres par année de 235 variétés et espèces différentes. On a donc augmenté très sensiblement la variété des arbres plantés à Montréal », explique Anthony Daniel. « La règle à respecter, c’est le bon arbre au bon endroit. »

En effet, si la venue d’un autre parasite ne peut être complètement anticipée, la multiplication des essences plantées devrait limiter les dégâts, ces insectes se contentant souvent d’une seule essence d’arbre. Un défi que la Ville de Montréal semble vouloir relever, ainsi que celui d’augmenter encore davantage son couvert forestier.

« La forêt urbaine est une priorité absolue dans notre stratégie de lutte contre les changements climatiques », rappelle Caroline Bourgeois, vice-présidente du comité exécutif en début de conférence. Pour poursuivre ses efforts, la Ville prévoit en effet de revoir ses objectifs à la hausse avec une augmentation 6 km⁠2 de forêt, soit trois fois la superficie du parc du Mont-Royal.

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