Par définition, si le terrain n’est que des herbes hautes, et non les plantations du projet, ce n’est pas le projet de mini-forêt, alors.
L’aménagement doit être 194 arbres et arbustes et 544 vivaces. C’est la seule raison d’avoir une dépense sur ce terrain. Pas de plantation, pas de dépense.
Dans le Sud-Ouest, certains terrains sont des zones de biodiversité avec de la gestion différenciée. Ça fait partie du plan local en transition écologique.
Par exemple, dans le parc adjacent au métro Lionel-Groulx, la tonte n’est faite qu’à l’automne pour laisser les nouvelles semences pousser au printemps suivant. Ça permet aux plantes indigènes de bien pousser.
À Chaque année, il y a des plaintes citoyennes qui veulent que terrain soit tondu, et d’autres qui se plaignent que tout a été rasé à l’automne.
C’est un concept intéressant, toutefois, je doute que cela a coûté 300,000$. Ce n’est tout simplement pas le pari de la mini-forêt de Montréal-Nord, qui a eu un budget en conséquence des actions de plantation attendues. D’ailleurs, aucune pancarte de “zone de biodiversité” n’y est planté. Le pari originel était une mini-forêt aménagée avec des plantations d’arbres et arbustes. Je crois qu’il est important de souligner la différence d’aménagement, même si sur le terrain, on a l’impression d’une situation identique avec celle du parc de Lionel-Groulx à la simple vue des herbes hautes. À Lionel-Groulx, aucune plantation spécifique n’était attendu, le pari n’étant simplement qu’une plaine naturelle non-tondue.
Je ne veux pas être un prophète de malheur, mais je ne vois aucune information sur la gestion des feux dans ces articles. C’est un risque d’avoir des forêts denses pas vraiment gérées.
Je vois probablement quelques dizaines d’espèces typiques des friches montréalaises et laurentiennes, dont les couleurs changent au gré de la saison. Il y a une qualité autant paysagère que sur la biodiversité, surtout après plusieurs années.
On peut certainement jouer sur les termes de ces “herbes hautes”: mauvaises herbes, espèces typique des friches montréalaises et laurentiennes (poésie quand tu nous tiens ), il ne reste reste que ces herbes/espèces ont poussées naturellement sur la terre vierge, sans aménagement aucun, alors qu’un projet de plantation a été spécifié, au coût de 300,000$ doit-on le rappeller. Le pari de laisser les herbes pousser au naturel à partir d’un sol non-aménagé est louable, mais n’était pas le concept de ce lot. Seul le temps dira si le concept d’aménagement est complété ou bien si il y a une pause entre l’épandage de la terre et les plantations promises (le possible délais a offert à la nature de prendre ses droits, tout naturellement).
C’est romantique de voir de la poésie dans la chose, mais je pense que c’est plutôt une question de botanique. Une mauvaise herbe a une définition précise : c’est une espèce indésirable dans un endroit donné. Si l’espèce est désirée, elle n’est pas de la mauvaise herbe. Considérer les plantes qui sont natives et poussent naturellement à Montréal dans cette catégorie par défaut est une déformation de la définition. C’est considérer la flore naturelle comme intrinsèquement indésirable. Comme si elle était constituée de plantes nuisibles.
C’est une vision un peu dommage à mon avis : plusieurs de ces plantes sont justement celles qui vont bien pousser, facilement, sans entretien. Peut-être qu’on devrait apprendre à apprécier nos plantes, plutôt que de forcer ce qui demande le plus d’effort à faire pousser et à entretenir.
Donc dans le cas de Montréal-Nord, ces plantes sont de la mauvaise herbe si elles ne sont pas désirées sur le lot. À savoir si c’est le cas, ce serait sûrement plus simple de contacter l’arrondissement. L’intention à la base était d’avoir des plantations précises, comme mentionné dans le projet. Si ça n’a pas été fait, ils ont sûrement une raison et l’argent n’a pas disparu dans un trou noir, l’enveloppe n’est probablement pas dépensé. C’est un projet non-réalisé pour le moment, ou encore qui a changé.
Dans le cas où Montréal-Nord aurait dépensé le 300 000$ du programme pour ne rien planter, ce serait l’occasion de contacter un journaliste et de sortir un scandale bien mérité.
Engagés à verdir et à dynamiser le secteur du Village des Rapides, la Ville de Montréal et l’arrondissement de LaSalle réservent un stationnement public municipal afin de le convertir en parc. Le terrain, stratégiquement situé au coin de la 2e Avenue et de la rue Centrale, deviendra un lieu animé, tout près de la rue commerciale.
[…]
L’échéancier prévoit une phase de conception en 2025, suivie du début des travaux à l’automne de la même année. Les détails spécifiques des aménagements prévus seront déterminés lors de la phase de conception.
Il y a beaucoup d’espèces considérées communément comme de la mauvaise herbe qui n’en est pas. Par exemple, un pissenlit n’est pas une mauvaise herbe, au sens botanique. Du chardon n’est pas une mauvaise herbe non plus. Ainsi de suite.
Il y a des plantes envahissantes et nuisibles, pour des raisons évidentes (herbe à puce, par exemple).
Mais ne pas trop contrôler botaniquement un terrain est une chose souhaitable, désormais, pour des raisons de biodiversité. C’est un changement de paradigme qui est totalement en cohérence avec la prise de conscience collective entourant les enjeux liés aux changements climatiques et à la résilience.
On a trop longtemps exercé un contrôle exagéré sur nos espaces verts, au point d’en vanter les mérites de la monoculture et de l’absence d’herbes - au détriment de la santé et du vivant. Souvent motivé par des raisons de sécurité ou autre - risques qui sont réels mais qui l’ont toujours été, et risques qui peuvent être gérés ou mitigés autrement.
Je suis justement passé aujourd’hui. Les allées de part et d’autres du bassin de rétention/forêt n’ont pas de lampadaires. Vous mentionniez qu’elles étaient pourtant éclairées. Est-ce qu’on sait pourquoi ces allées principales n’ont finalement pas d’éclairage?
C’est Elyse Morin, une résidente de l’IDS, qui a lancé la pétition Non à la construction d’une pumptrack sur le terrain adjacent au boisé du Domaine St-Paul, le 16 juin sur la plateforme change.org.
« Nous demandons à la ville de reconsidérer le choix de cet emplacement pour le pumptrack. Il existe certainement d’autres lieux, où une telle installation pourrait être construite, sans mettre en péril un écosystème aussi précieux », peut-on lire dans la pétition.
L’arrondissement de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles souhaitait donner un nouveau souffle à ce grand parc riverain, situé à l’intersection de la rue Notre-Dame et du boulevard De La Rousselière, qui est fréquenté par le voisinage et l’ensemble de la population du Grand Montréal. Des travaux d’aménagement, d’embellissement et de mise aux normes ont été réalisés sur une grande partie du site dans l’optique, entre autres, d’améliorer les équipements, d’augmenter la canopée et d’offrir un meilleur accès au fleuve afin de répondre aux besoins de toutes les générations, et ce, en toute saison.
Les travaux, s’inscrivant dans la Trame verte et bleue du Grand Montréal (TVB), ont été confiés à l’entreprise Construction Vert Dure inc. Voici les principaux aménagements complétés :
La création de zones nourricières écologiques, projet lauréat du budget participatif 2021 de la Ville de Montréal;
Le boisement de la berge et de la plaine inondable d’arbres et d’arbustes indigènes pour densifier la bande de protection riveraine et favoriser la biodiversité sur le site;
La construction d’une terrasse de bois et d’un quai flottant;
Le traçage de sentiers éclairés avec des percées visuelles;
L’installation de mobilier urbain;
La construction d’un abri offrant une vue sur la berge et le fleuve;
L’aménagement d’un stationnement écologique de 41 places et des bornes de recharge électriques;
La bonification des zones de jeux pour enfants par l’ajout d’éclairage, d’un jeu d’eau et la réfection des sentiers pour y accéder;
L’intégration d’un espace ouvert pouvant accueillir une scène mobile en période estivale et une patinoire en hiver;
La reconstruction de terrains de tennis, l’installation d’équipements sportifs sur le terrain de balle en bordure du fleuve, ainsi que l’amélioration de l’éclairage autour de la patinoire.