De nombreux aménagements ont été installés sur la Plage de l’est, dans l’arrondissement Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles. / Josie Desmarais/Métro Photo: Josie Desmarais
8 mai 2023 à 16h24 - Mis à jour 8 mai 2023 à 16h25 2 minutes de lecture
Le conseil d’arrondissement de Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles (RDP-PAT) a profité de son assemblée du 2 mai pour confirmer l’agrandissement de la plage de l’Est, grâce à l’acquisition d’une maison située au 16250, rue Bureau, plus précisément à la jetée de la plage. Cette décision a été prise afin de protéger et agrandir les espaces publics dans ce secteur de l’est de Montréal.
En devenant propriétaire de l’édifice, l’Arrondissement peut désormais le convertir en salle d’exposition, en local communautaire, en kiosque de location d’embarcations nautiques ou pour tout autre usage collectif, afin de bonifier les activités de la plage.
«C’est dans l’optique de poursuivre nos efforts pour redonner l’accès à nos rives et nos berges que nous avons procédé, lors du dernier conseil d’arrondissement, à l’acquisition de la maison adjacente à la jetée de la plage de l’Est. Je le dis depuis longtemps, nous avons la chance, à Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles, de rayonner par la beauté de nos parcs, nos espaces verts et nos plans d’eau qui bordent notre grand territoire», affirme à ce sujet la mairesse de RDP-PAT, Caroline Bourgeois.
Un nouveau conseil jeunesse
En plus de l’annonce concernant la plage de l’Est, l’Arrondissement a annoncé la composition officielle de son premier Conseil jeunesse. À la suite d’un appel lancé le 26 janvier et s’étant terminé le 17 mars, RDP-PAT a reçu pas moins de 107 candidatures de jeunes de 12 à 25 ans provenant des différents districts de l’arrondissement.
Le Conseil jeunesse tiendra sa première rencontre au mois de mai, toujours afin de lui permettre de mener des réflexions sur les enjeux liés exclusivement aux jeunes et à leurs besoins et aspirations dans le but de mieux comprendre leurs réalités.
12 mai 2023 à 20h02 - Mis à jour 12 mai 2023 à 23h11 3 minutes de lecture
Ahuntsic-Cartierville rehaussera son offre en espaces de détente et de loisirs destinés aux citoyens, en investissant dans plusieurs de ses parcs. Des contrats d’aménagement de certaines aires de l’arrondissement ont été officialisés, lors de la tenue du conseil de l’arrondissement le lundi 8 mai 2023, au Centre Saints-Martyrs-Canadiens, dans le district du Sault-au-Récollet.
Les constructions H2D inc se chargera du réaménagement du parc Avila-Vidal, dans le cadre d’un contrat s’élevant à 2,4 M$. Deux aires de jeu, un jeu d’eau, un terrain de volleyball de sable, des tables de ping pong ainsi qu’une petite butte à glisser seront installés.
Les résidents de l’arrondissement peuvent également s’attendre à voir apparaitre dans l’enceinte du parc du mobilier comme des tables, des chaises, des bancs, des corbeilles, ou encore des bacs à recyclage. De nouveaux arbres seront aussi plantés.
Parc des Bateliers et parc Basile-Routhier
Une aire de détente sera implantée au parc des Bateliers ainsi qu’autour de la sculpture de Marie-Gérin-Lajoie, au parc Basile-Routhier. L’objectif est de «mettre en valeur cette œuvre d’art», souligne l’arrondissement. C’est Les Entreprises Daniel Robert inc. qui mènera à bien ces travaux, après s’être entendu avec l’arrondissement sur un contrat de 150 000$.
Le projet Rendez-vous avec la rivière – qui est financé par la deuxième édition du budget participatif – sera réalisé «sur la partie du parc des Bateliers située près de l’avenue de Saint-Castin et formée d’une plaine gazonnée plantée d’arbres», détaille l’arrondissement. Une aire de détente accessible sortira de terre à cet endroit, afin «de mettre en valeur ce lieu riverain de la rivière des Prairies doté d’un caractère naturel».
Une placette ludique éphémère au parc Marcelin-Wilson
Un contrat «octroyé de gré à gré» à Le Comité inc prévoit également l’aménagement d’une placette ludique éphémère pour les jeunes au parc Marcelin-Wilson, dont le coût est estimé à environ 100 000$.
Notons que l’arrondissement a pu bénéficier d’une aide financière de 75 000$ pour ce projet. Cette dernière provient du sous-ministre de la Sécurité publique, dans le cadre du Programme de soutien à la création et à la consolidation d’espaces jeunesse montréalais 2022-2026.
L’arrondissement indique que cette placette sera déployée près du planchodrome et des terrains de basketball. Des consultations auprès des adolescents membres des conseils d’élèves des écoles Evangéline et La Dauversière, ainsi que du personnel enseignant, ont été réalisées en amont du projet.
Des organismes communautaires du secteur se chargeront de faire vivre la placette. «Ce projet permettra de valider l’usage des installations en 2023 en vue d’aménager une placette permanente», indique l’arrondissement.
L’opération de ramassage des branches sur la rue est achevée à plus de 99 %, selon le porte-parole de la Ville de Montréal. PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS
Radio-Canada Publié à 10 h 31
Six semaines après la tempête de verglas, les amateurs de marche dans certains sentiers sur le Mont-Royal et dans le parc Maisonneuve à Montréal doivent encore patienter.
Les arbres et les branches qui y sont tombés sous le poids de la pluie verglaçante seront ramassés dans les prochains mois, indique Philippe Sabourin, porte-parole de la Ville de Montréal.
En entrevue à Tout un matin, M. Sabourin annonce comme une bonne nouvelle que l’opération de ramassage des branches sur la rue est achevée à plus de 99 %.
« Maintenant que le travail de ramassage sur rue est fini, on s’en vient dans les parcs. »
— Une citation de Philippe Sabourin, porte-parole de la Ville de Montréal
Cela prendra du temps, explique Sabourin, qui estime la fin des travaux vers la deuxième semaine de juin.
Il souligne toutefois deux exceptions pour le Mont-Royal et le parc Maisonneuve, où ce sera plus long. S’il vise la fin du mois de juin pour le parc Maisonneuve, il faudra patienter encore des mois sur le Mont-Royal. Ce sera au courant de l’été, répète-t-il.
Ce n’est pas une petite superficie. On va avoir besoin de l’aide du privé. On est en processus d’octroi de contrats, ajoute-t-il.
Le travail était titanesque, rappelle Philippe Sabourin. On a des millions d’arbres à Montréal. Durant la tempête du 5 avril, pas moins de 900 arbres sont tombés et des dizaines de milliers de branches doivent être récupérées.
« Au complexe environnemental de Saint-Michel, on a plus de 2000 tonnes de branches. Et c’est la pointe de l’iceberg. »
— Une citation de Philippe Sabourin, porte-parole de la Ville de Montréal
Les branches ramassées par les équipes de la Ville en bordure de rue ont été transportées au Complexe environnemental de Saint-Michel, où la matière est ensuite transformée en copeaux de bois pour diverses utilités comme la fabrication de bois aggloméré utilisé en construction.
Après le ramassage, on s’attaque à l’émondage. On va avoir besoin de plusieurs mois pour prendre soin des arbres qui ont été abîmés, conclut M. Sabourin.
16 mai 2023 à 12h22 - Mis à jour 16 mai 2023 à 14h01 2 minutes de lecture
Alors que les enjeux de verdissement sont nombreux dans l’est de Montréal, Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles s’engage à planter un minimum de 1500 arbres cette année.
Montréal a pour objectif de planter 500 000 arbres d’ici 2030, surtout dans l’Est. La plantation d’arbres à RDP-PAT s’inscrit dans son plan de verdissement, lequel prévoit la plantation de 7500 arbres entre 2021 et 2026, un objectif dont l’Arrondissement s’approche.
De plus, RDP-PAT va mettre en place la «gestion différenciée», c’est-à-dire que la municipalité va moins tondre l’herbe dans six zones réparties dans autant de parcs pour y favoriser la biodiversité. «Moins de tonte, plus de biodiversité», se félicite l’Arrondissement dans un communiqué. Les parcs concernés sont les suivants: du Chevalier-Cuivré, Sainte-Marthe, Don-Bosco, Honoré-Primeau, Pierre-Payet et de la Traversée.
La moitié des 1500 arbres seront plantés dans les parcs Simone-Dénéchaud, Gouin et Sainte-Marthe, qui sont particulièrement affectés par les nombreux abattages de frênes touchés par l’agrile. D’autres arbres serviront à revégétaliser les rives du parc Moulin-du-Rapide. Les parcs Clémentine-De La Rousselière et Médéric-Archambault bénéficieront de la création de deux zones nourricières comportant notamment des arbres fruitiers. Sur les 1500 arbres, 215 seront plantés dans l’espace public dans les quartiers de l’est de Rivière-des-Prairies.
En plus des arbres et des zones où la tonte sera réduite, RDP-PAT va planter 25 000 plantes vivaces et annuelles à travers ces différents quartiers et sur le bord du boulevard Gouin.
Le parc Joannette, situé à l’angle de la rue Hickson et de la rue Ethel, fait l’objet d’un projet de réaménagement.
Situé à proximité de la rue Wellington, de l’école Notre-Dame-des-Sept-Douleurs et de plusieurs garderies, ce parc est très fréquenté par la population.
Une rencontre informelle d’échanges avec des élus et élues aura lieu dans le parc Joannette le lundi 29 mai, de 15 h à 18 h, afin de recueillir vos commentaires et vos idées pour l’amélioration du parc.
Le projet, dont les plans sont élaborés actuellement à 50%, prévoit notamment :
l’amélioration des modules de jeux, notamment pour les rendre inclusives et accessibles.
de nouveaux jeux d’eau accessibles, à l’angle des rues Hickson et Gertrude
la création d’espaces pour le jeu libre
l’augmentation de la capacité des bassins de rétention d’eau existants par l’ajout d’un jardin de pluie
l’augmentation de la biodiversité
la mise en valeur de la murale
la préservation du gazebo
la réfection des sentiers
Sondage en ligne
L’Arrondissement vous invite à participer à un sondage pour connaître vos besoins, vos priorités ou vos idées concernant le réaménagement du parc Joannette. On veut vous entendre! Merci de répondre à ce sondage en ligne d’ici le 8 juin 2023.
Une entrevue radio avec Maja Vodanovic, responsable de l’eau au comité exécutif, sur ce que la Ville va faire pour contrer le problème d’érosion au parc de Dieppe
À Montréal, le parc Dieppe fait face à l’érosion
Érosion des berges du parc de Dieppe : Entrevue avec Maja Vodanovic
Le parc de Dieppe, situé dans l’arrondissement de Ville-Marie, à Montréal, serait exposé à énormément d’érosion, qui vient ainsi gruger peu à peu les murs et le trottoir du parc.PHOTO : getty images/istockphoto / Rania Mekky
Le parc Dieppe, dans l’arrondissement de Ville-Marie, à Montréal, est particulièrement apprécié des pêcheurs et des surfeurs, en plus d’être prisé pour la vue qu’il offre sur le centre-ville. Il est toutefois sujet à l’érosion, qui vient gruger peu à peu les murs et le trottoir le long du parc. Pour la responsable de l’eau au Comité exécutif de Montréal et mairesse de Lachine, Maja Vodanovic, le fait que ce soit des berges artificielles n’aide pas la situation. Elle croit toutefois que cette érosion est principalement causée par la montée des eaux au printemps.
Dans cette entrevue, elle affirme qu’il devra y avoir une intervention complète pour éviter que la situation ne s’empire, mais qu’avant tout, il faudra des études pour déterminer le type d’aménagement à y faire.
Article de CBC
Montreal looks to revive beloved park as swaths of shoreline wash away
Dieppe Park is a popular fishing and picnic spot, with a standing wave nearby that’s cherished by surfers
Isaac Olson · CBC News · Posted: May 25, 2023 4:00 AM EDT | Last Updated: May 25
Sections of the walkway and retaining wall in Dieppe Park have been washed away. Fencing has been installed around the erosion, but some are determined to access the water. (Dave St-Amant/CBC)
When it comes to shoreline fishing in the Montreal area, there’s really no comparison to Dieppe Park — a park that juts out into the St. Lawrence River, a brown gazebo perched on its grassy, tree-lined point just in front of the Old Port.
“You’re casting into 18, 20 feet of water,” said fishing guide Andrew Walker, listing off prized fish like walleye, sauger, smallmouth bass and sturgeon that can be hooked there.
“There’s a little bit of everything there. It’s a good spot.”
But parts of this popular fishing spot — and beloved park — are falling into the river as erosion eats away at retention walls and walkways along the water’s edge.
This is worrisome not only to fishermen, but also to picnickers, surfers, cyclists and anybody else who appreciates breathing in a bit of fresh air while soaking up some breathtaking views of the cityscape, Jacques Cartier Bridge and Jean-Drapeau Park.
It’s also worrisome for the city, and officials are working on a solution that will not only be costly, but will have to be implemented with the care to protect the fragile but thriving underwater ecosystem that surrounds the park.
Dieppe Park can be clearly seen from the Old Port. The park is on a point that juts out into the St. Lawrence River. (Dave St-Amant/CBC)
Covering about seven hectares near the Concorde Bridge, Dieppe Park is on Montreal’s list of large parks.
Along with a bicycle path and picnic areas throughout the park, there’s a popular surfing spot steps away, adjacent to the stacked-cube housing complex known as Habitat 67.
Fixing retaining walls won’t happen overnight
Sections of the park’s shoreline have been fenced off,and signs warn of the dangerous erosion, but people have been vandalizing the barriers and slipping by regardless, according to spokesperson Camille Bégin.
She said an announcement is coming soon about the city’s plan to stabilize the shoreline and revitalize the park.
But before carrying out any major work on the retention walls, an environmental impact study must be conducted and submitted to the province’s Environment Ministry for approval.
“Unfortunately the degradation of the riverside retaining walls is not a problem that can be solved in the short term,” she said.
Montreal fishermen are able to catch fish like sturgeon, smallmouth bass and walleye right off the shores of Dieppe Park. It is known for providing easy access to deep water. (Dave St-Amant/CBC)
In addition to stabilizing the river banks, the city is working on expanding the site’s offer of activities and increasing the amount of urban furniture on site, Bégin said.
Additionally, the revitalization will aim to “improve biodiversity, improve access to the shores and highlight the spectacular views of the river, the city and its many landmarks,” she said.
This effort will be part of the city’s Nature and Sports Plan that, announced last year, “puts nature at the heart of the city to improve our quality of life and help fight climate change,” the city says on its website. For example, the plan includes planting 500,000 trees by 2030 and developing all-new parks.
Important to anglers, important to fish
Either way, repairing the retaining wall while protecting the fish habitat is an important step, according to Walker, who runs Cast & Conquer Fishing Adventures.
He said it’s an important place for fish to breed and thrive. At the same time, it provides enough space for dozens of anglers to fish at one time without worrying about crossing lines.
He said it’s also accessible, attracting people from all over the region who fish for both sport and food.
There are rapids, he said, but also pools of slower moving water collecting around the shoreline’s structure that attract fish of all sizes.
“The fish use the shoreline, where it drops off, and there are rocks and weeds that grow up there in the summer,” said Walker. “With all that being eroded away over the years, it gets pulled downriver and you lose all the structure.”
But it’s not just fishermen who worry about the erosion. Jérémie Gauthier-Lacasse says even if the park is downstream from the natural, standing wave formed in the rapids near Habitat 67, any erosion could damage the popular surfing spot.
“Erosion is always part of the puzzle,” said Gauthier-Lacasse. “There are so many things that impact the wave.”
He’s the vice-president of Surf Grand Montréal, a non-profit group that strives to raise awareness about the local surfing scene. He has seen first-hand the damage erosion can cause, and he has also seen the improvements that can be made when the city steps in.
One such example is the landscaping that was done near the Vague à Guy, another popular spot upriver that needed shoreline reparations.
The standing wave near Habitat 67 is one of the region’s few year-round surfing spots, Gauthier-Lacasse said, as other waves only show up in the spring or when the water flow is high.
With the wave having been such an important part of the local surfing scene for decades, he said he wants to see the shoreline protected.
“It could affect the wave and the access to the spot,” he said. “So that’s definitely something we have to keep an eye on, and we must prevent because we don’t want to lose our spot.”
Dieppe Park has picnicking spots with views. There’s green grass, tables and barbecue areas. But Montreal officials are looking to expand the park’s furniture and activities. (Dave St-Amant/CBC)
Montreal’s Dieppe Park is popular among cyclists and pedestrians, with paths wrapping around the shoreline and providing views of the river and city. (Dave St-Amant/CBC)
A Montreal spokesperson says the fencing that has been set up around the eroded areas has been vandalized and people are ignoring the risks. (Dave St-Amant/CBC )
It is up to the Ville-Marie borough to install fencing and maintain security in Dieppe Park, which provides views of Montreal’s Old Port. (Dave St-Amant/CBC)