Parcs de Montréal - Discussion générale

La plage de l’Est prend de l’expansion

De nombreux aménagements ont été installés sur la Plage de l’est, dans l’arrondissement Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles. / Josie Desmarais/Métro Photo: Josie Desmarais

David Beauchamp

8 mai 2023 à 16h24 - Mis à jour 8 mai 2023 à 16h25 2 minutes de lecture

Le conseil d’arrondissement de Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles (RDP-PAT) a profité de son assemblée du 2 mai pour confirmer l’agrandissement de la plage de l’Est, grâce à l’acquisition d’une maison située au 16250, rue Bureau, plus précisément à la jetée de la plage. Cette décision a été prise afin de protéger et agrandir les espaces publics dans ce secteur de l’est de Montréal.

En devenant propriétaire de l’édifice, l’Arrondissement peut désormais le convertir en salle d’exposition, en local communautaire, en kiosque de location d’embarcations nautiques ou pour tout autre usage collectif, afin de bonifier les activités de la plage.

«C’est dans l’optique de poursuivre nos efforts pour redonner l’accès à nos rives et nos berges que nous avons procédé, lors du dernier conseil d’arrondissement, à l’acquisition de la maison adjacente à la jetée de la plage de l’Est. Je le dis depuis longtemps, nous avons la chance, à Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles, de rayonner par la beauté de nos parcs, nos espaces verts et nos plans d’eau qui bordent notre grand territoire», affirme à ce sujet la mairesse de RDP-PAT, Caroline Bourgeois.

Un nouveau conseil jeunesse

En plus de l’annonce concernant la plage de l’Est, l’Arrondissement a annoncé la composition officielle de son premier Conseil jeunesse. À la suite d’un appel lancé le 26 janvier et s’étant terminé le 17 mars, RDP-PAT a reçu pas moins de 107 candidatures de jeunes de 12 à 25 ans provenant des différents districts de l’arrondissement.

Le Conseil jeunesse tiendra sa première rencontre au mois de mai, toujours afin de lui permettre de mener des réflexions sur les enjeux liés exclusivement aux jeunes et à leurs besoins et aspirations dans le but de mieux comprendre leurs réalités.

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Ahuntsic-Cartierville va investir dans ses parcs

Photo: Archives Métro

Sliman Naciri

12 mai 2023 à 20h02 - Mis à jour 12 mai 2023 à 23h11 3 minutes de lecture

Ahuntsic-Cartierville rehaussera son offre en espaces de détente et de loisirs destinés aux citoyens, en investissant dans plusieurs de ses parcs. Des contrats d’aménagement de certaines aires de l’arrondissement ont été officialisés, lors de la tenue du conseil de l’arrondissement le lundi 8 mai 2023, au Centre Saints-Martyrs-Canadiens, dans le district du Sault-au-Récollet.

Les constructions H2D inc se chargera du réaménagement du parc Avila-Vidal, dans le cadre d’un contrat s’élevant à 2,4 M$. Deux aires de jeu, un jeu d’eau, un terrain de volleyball de sable, des tables de ping pong ainsi qu’une petite butte à glisser seront installés.

Les résidents de l’arrondissement peuvent également s’attendre à voir apparaitre dans l’enceinte du parc du mobilier comme des tables, des chaises, des bancs, des corbeilles, ou encore des bacs à recyclage. De nouveaux arbres seront aussi plantés.

Parc des Bateliers et parc Basile-Routhier

Une aire de détente sera implantée au parc des Bateliers ainsi qu’autour de la sculpture de Marie-Gérin-Lajoie, au parc Basile-Routhier. L’objectif est de «mettre en valeur cette œuvre d’art», souligne l’arrondissement. C’est Les Entreprises Daniel Robert inc. qui mènera à bien ces travaux, après s’être entendu avec l’arrondissement sur un contrat de 150 000$.

Le projet Rendez-vous avec la rivière – qui est financé par la deuxième édition du budget participatif – sera réalisé «sur la partie du parc des Bateliers située près de l’avenue de Saint-Castin et formée d’une plaine gazonnée plantée d’arbres», détaille l’arrondissement. Une aire de détente accessible sortira de terre à cet endroit, afin «de mettre en valeur ce lieu riverain de la rivière des Prairies doté d’un caractère naturel».

Une placette ludique éphémère au parc Marcelin-Wilson

Un contrat «octroyé de gré à gré» à Le Comité inc prévoit également l’aménagement d’une placette ludique éphémère pour les jeunes au parc Marcelin-Wilson, dont le coût est estimé à environ 100 000$.

Notons que l’arrondissement a pu bénéficier d’une aide financière de 75 000$ pour ce projet. Cette dernière provient du sous-ministre de la Sécurité publique, dans le cadre du Programme de soutien à la création et à la consolidation d’espaces jeunesse montréalais 2022-2026.

L’arrondissement indique que cette placette sera déployée près du planchodrome et des terrains de basketball. Des consultations auprès des adolescents membres des conseils d’élèves des écoles Evangéline et La Dauversière, ainsi que du personnel enseignant, ont été réalisées en amont du projet.

Des organismes communautaires du secteur se chargeront de faire vivre la placette. «Ce projet permettra de valider l’usage des installations en 2023 en vue d’aménager une placette permanente», indique l’arrondissement.

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Verglas : le ramassage des branches est achevé sur les rues, on s’attaque aux parcs


L’opération de ramassage des branches sur la rue est achevée à plus de 99 %, selon le porte-parole de la Ville de Montréal.
PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS

Radio-Canada
Publié à 10 h 31

Six semaines après la tempête de verglas, les amateurs de marche dans certains sentiers sur le Mont-Royal et dans le parc Maisonneuve à Montréal doivent encore patienter.

Les arbres et les branches qui y sont tombés sous le poids de la pluie verglaçante seront ramassés dans les prochains mois, indique Philippe Sabourin, porte-parole de la Ville de Montréal.

En entrevue à Tout un matin, M. Sabourin annonce comme une bonne nouvelle que l’opération de ramassage des branches sur la rue est achevée à plus de 99 %.

« Maintenant que le travail de ramassage sur rue est fini, on s’en vient dans les parcs. »

— Une citation de Philippe Sabourin, porte-parole de la Ville de Montréal

Cela prendra du temps, explique Sabourin, qui estime la fin des travaux vers la deuxième semaine de juin.

Il souligne toutefois deux exceptions pour le Mont-Royal et le parc Maisonneuve, où ce sera plus long. S’il vise la fin du mois de juin pour le parc Maisonneuve, il faudra patienter encore des mois sur le Mont-Royal. Ce sera au courant de l’été, répète-t-il.

Ce n’est pas une petite superficie. On va avoir besoin de l’aide du privé. On est en processus d’octroi de contrats, ajoute-t-il.

Le travail était titanesque, rappelle Philippe Sabourin. On a des millions d’arbres à Montréal. Durant la tempête du 5 avril, pas moins de 900 arbres sont tombés et des dizaines de milliers de branches doivent être récupérées.

« Au complexe environnemental de Saint-Michel, on a plus de 2000 tonnes de branches. Et c’est la pointe de l’iceberg. »

— Une citation de Philippe Sabourin, porte-parole de la Ville de Montréal

Les branches ramassées par les équipes de la Ville en bordure de rue ont été transportées au Complexe environnemental de Saint-Michel, où la matière est ensuite transformée en copeaux de bois pour diverses utilités comme la fabrication de bois aggloméré utilisé en construction.

Après le ramassage, on s’attaque à l’émondage. On va avoir besoin de plusieurs mois pour prendre soin des arbres qui ont été abîmés, conclut M. Sabourin.


Le reportage au Téléjournal

https://fb.watch/kyxPbIUHMo/

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Au moins 1500 arbres seront plantés à RDP-PAT

La place Paul-Déjean, dans le parc Armand-Bombardier, dans l’arrondissement de Rivière-des-Prairies Photo: Josie Desmarais/Archives Métro

Mateo Gaurrand-Paradot

16 mai 2023 à 12h22 - Mis à jour 16 mai 2023 à 14h01 2 minutes de lecture

Alors que les enjeux de verdissement sont nombreux dans l’est de Montréal, Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles s’engage à planter un minimum de 1500 arbres cette année.

Montréal a pour objectif de planter 500 000 arbres d’ici 2030, surtout dans l’Est. La plantation d’arbres à RDP-PAT s’inscrit dans son plan de verdissement, lequel prévoit la plantation de 7500 arbres entre 2021 et 2026, un objectif dont l’Arrondissement s’approche.

De plus, RDP-PAT va mettre en place la «gestion différenciée», c’est-à-dire que la municipalité va moins tondre l’herbe dans six zones réparties dans autant de parcs pour y favoriser la biodiversité. «Moins de tonte, plus de biodiversité», se félicite l’Arrondissement dans un communiqué. Les parcs concernés sont les suivants: du Chevalier-Cuivré, Sainte-Marthe, Don-Bosco, Honoré-Primeau, Pierre-Payet et de la Traversée.

La moitié des 1500 arbres seront plantés dans les parcs Simone-Dénéchaud, Gouin et Sainte-Marthe, qui sont particulièrement affectés par les nombreux abattages de frênes touchés par l’agrile. D’autres arbres serviront à revégétaliser les rives du parc Moulin-du-Rapide. Les parcs Clémentine-De La Rousselière et Médéric-Archambault bénéficieront de la création de deux zones nourricières comportant notamment des arbres fruitiers. Sur les 1500 arbres, 215 seront plantés dans l’espace public dans les quartiers de l’est de Rivière-des-Prairies.

En plus des arbres et des zones où la tonte sera réduite, RDP-PAT va planter 25 000 plantes vivaces et annuelles à travers ces différents quartiers et sur le bord du boulevard Gouin.

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Projet de réaménagement du parc Joannette

Mis à jour le 25 mai 2023
Temps de lecture : 1 min

Le parc Joannette, situé à l’angle de la rue Hickson et de la rue Ethel, fait l’objet d’un projet de réaménagement.

Situé à proximité de la rue Wellington, de l’école Notre-Dame-des-Sept-Douleurs et de plusieurs garderies, ce parc est très fréquenté par la population.

Une rencontre informelle d’échanges avec des élus et élues aura lieu dans le parc Joannette le lundi 29 mai, de 15 h à 18 h, afin de recueillir vos commentaires et vos idées pour l’amélioration du parc.

Le projet, dont les plans sont élaborés actuellement à 50%, prévoit notamment :

  • l’amélioration des modules de jeux, notamment pour les rendre inclusives et accessibles.
  • de nouveaux jeux d’eau accessibles, à l’angle des rues Hickson et Gertrude
  • la création d’espaces pour le jeu libre
  • l’augmentation de la capacité des bassins de rétention d’eau existants par l’ajout d’un jardin de pluie
  • l’augmentation de la biodiversité
  • la mise en valeur de la murale
  • la préservation du gazebo
  • la réfection des sentiers

Sondage en ligne

L’Arrondissement vous invite à participer à un sondage pour connaître vos besoins, vos priorités ou vos idées concernant le réaménagement du parc Joannette. On veut vous entendre! Merci de répondre à ce sondage en ligne d’ici le 8 juin 2023.


Plan concept du projet de réaménagement du parc Joannette

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Une entrevue radio avec Maja Vodanovic, responsable de l’eau au comité exécutif, sur ce que la Ville va faire pour contrer le problème d’érosion au parc de Dieppe

À Montréal, le parc Dieppe fait face à l’érosion

Érosion des berges du parc de Dieppe : Entrevue avec Maja Vodanovic


Le parc de Dieppe, situé dans l’arrondissement de Ville-Marie, à Montréal, serait exposé à énormément d’érosion, qui vient ainsi gruger peu à peu les murs et le trottoir du parc.PHOTO : getty images/istockphoto / Rania Mekky

Le 15-18
Publié le 26 mai 2023

Le parc Dieppe, dans l’arrondissement de Ville-Marie, à Montréal, est particulièrement apprécié des pêcheurs et des surfeurs, en plus d’être prisé pour la vue qu’il offre sur le centre-ville. Il est toutefois sujet à l’érosion, qui vient gruger peu à peu les murs et le trottoir le long du parc. Pour la responsable de l’eau au Comité exécutif de Montréal et mairesse de Lachine, Maja Vodanovic, le fait que ce soit des berges artificielles n’aide pas la situation. Elle croit toutefois que cette érosion est principalement causée par la montée des eaux au printemps.

Dans cette entrevue, elle affirme qu’il devra y avoir une intervention complète pour éviter que la situation ne s’empire, mais qu’avant tout, il faudra des études pour déterminer le type d’aménagement à y faire.


Article de CBC

Montreal looks to revive beloved park as swaths of shoreline wash away

Dieppe Park is a popular fishing and picnic spot, with a standing wave nearby that’s cherished by surfers

Isaac Olson · CBC News · Posted: May 25, 2023 4:00 AM EDT | Last Updated: May 25

person fishing
Sections of the walkway and retaining wall in Dieppe Park have been washed away. Fencing has been installed around the erosion, but some are determined to access the water. (Dave St-Amant/CBC)

When it comes to shoreline fishing in the Montreal area, there’s really no comparison to Dieppe Park — a park that juts out into the St. Lawrence River, a brown gazebo perched on its grassy, tree-lined point just in front of the Old Port.

“You’re casting into 18, 20 feet of water,” said fishing guide Andrew Walker, listing off prized fish like walleye, sauger, smallmouth bass and sturgeon that can be hooked there.

“There’s a little bit of everything there. It’s a good spot.”

But parts of this popular fishing spot — and beloved park — are falling into the river as erosion eats away at retention walls and walkways along the water’s edge.

This is worrisome not only to fishermen, but also to picnickers, surfers, cyclists and anybody else who appreciates breathing in a bit of fresh air while soaking up some breathtaking views of the cityscape, Jacques Cartier Bridge and Jean-Drapeau Park.

It’s also worrisome for the city, and officials are working on a solution that will not only be costly, but will have to be implemented with the care to protect the fragile but thriving underwater ecosystem that surrounds the park.

Park and waterway
Dieppe Park can be clearly seen from the Old Port. The park is on a point that juts out into the St. Lawrence River. (Dave St-Amant/CBC)

Covering about seven hectares near the Concorde Bridge, Dieppe Park is on Montreal’s list of large parks.

Along with a bicycle path and picnic areas throughout the park, there’s a popular surfing spot steps away, adjacent to the stacked-cube housing complex known as Habitat 67.

Fixing retaining walls won’t happen overnight

Sections of the park’s shoreline have been fenced off,and signs warn of the dangerous erosion, but people have been vandalizing the barriers and slipping by regardless, according to spokesperson Camille Bégin.

She said an announcement is coming soon about the city’s plan to stabilize the shoreline and revitalize the park.

But before carrying out any major work on the retention walls, an environmental impact study must be conducted and submitted to the province’s Environment Ministry for approval.

“Unfortunately the degradation of the riverside retaining walls is not a problem that can be solved in the short term,” she said.


Montreal fishermen are able to catch fish like sturgeon, smallmouth bass and walleye right off the shores of Dieppe Park. It is known for providing easy access to deep water. (Dave St-Amant/CBC)

In addition to stabilizing the river banks, the city is working on expanding the site’s offer of activities and increasing the amount of urban furniture on site, Bégin said.

Additionally, the revitalization will aim to “improve biodiversity, improve access to the shores and highlight the spectacular views of the river, the city and its many landmarks,” she said.

This effort will be part of the city’s Nature and Sports Plan that, announced last year, “puts nature at the heart of the city to improve our quality of life and help fight climate change,” the city says on its website. For example, the plan includes planting 500,000 trees by 2030 and developing all-new parks.

Important to anglers, important to fish

Either way, repairing the retaining wall while protecting the fish habitat is an important step, according to Walker, who runs Cast & Conquer Fishing Adventures.

He said it’s an important place for fish to breed and thrive. At the same time, it provides enough space for dozens of anglers to fish at one time without worrying about crossing lines.

He said it’s also accessible, attracting people from all over the region who fish for both sport and food.

There are rapids, he said, but also pools of slower moving water collecting around the shoreline’s structure that attract fish of all sizes.

“The fish use the shoreline, where it drops off, and there are rocks and weeds that grow up there in the summer,” said Walker. “With all that being eroded away over the years, it gets pulled downriver and you lose all the structure.”

But it’s not just fishermen who worry about the erosion. Jérémie Gauthier-Lacasse says even if the park is downstream from the natural, standing wave formed in the rapids near Habitat 67, any erosion could damage the popular surfing spot.

“Erosion is always part of the puzzle,” said Gauthier-Lacasse. “There are so many things that impact the wave.”

He’s the vice-president of Surf Grand Montréal, a non-profit group that strives to raise awareness about the local surfing scene. He has seen first-hand the damage erosion can cause, and he has also seen the improvements that can be made when the city steps in.

One such example is the landscaping that was done near the Vague à Guy, another popular spot upriver that needed shoreline reparations.

The standing wave near Habitat 67 is one of the region’s few year-round surfing spots, Gauthier-Lacasse said, as other waves only show up in the spring or when the water flow is high.

With the wave having been such an important part of the local surfing scene for decades, he said he wants to see the shoreline protected.

“It could affect the wave and the access to the spot,” he said. “So that’s definitely something we have to keep an eye on, and we must prevent because we don’t want to lose our spot.”


Dieppe Park has picnicking spots with views. There’s green grass, tables and barbecue areas. But Montreal officials are looking to expand the park’s furniture and activities. (Dave St-Amant/CBC)


Dieppe Park has plenty of space for dozens of fishermen to fish at one time without crossing lines. (Dave St-Amant/CBC)


Montreal’s Dieppe Park is popular among cyclists and pedestrians, with paths wrapping around the shoreline and providing views of the river and city. (Dave St-Amant/CBC)


A Montreal spokesperson says the fencing that has been set up around the eroded areas has been vandalized and people are ignoring the risks. (Dave St-Amant/CBC )


Fencing has been installed along eroded areas, but people are ignoring the barriers. (Dave St-Amant/CBC)


Dieppe Park is a well-known fishing spot in Montreal as it has deep waters right off shore, attracting a wide variety of fish. (Dave St-Amant/CBC)


Covering about seven hectares near the Concorde Bridge, Dieppe Park is on Montreal’s list of large parks. (Dave St-Amant/CBC)


It is up to the Ville-Marie borough to install fencing and maintain security in Dieppe Park, which provides views of Montreal’s Old Port. (Dave St-Amant/CBC)

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En espérant qu’il n’y ait pas d’accident d’ici ces travaux.

Le gazon est long et c’est voulu!

Avez-vous remarqué que, dans certains parcs, des zones d’herbe et de pissenlits n’ont pas été coupées? Ce n’est pas par négligence! Des villes comme Montréal appliquent ce qu’on appelle la gestion différenciée des espaces verts.

Gestion différenciée au parc Félix-Leclerc dans l’arrondissement Mercier–Hochelaga-Maisonneuve.

Photo : Louis-Etienne Dore

Karine Mateu (accéder à la page de l’auteur)

Karine Mateu

Publié à 4 h 00

Vous marchez dans un parc et constatez que d’un côté le gazon a été tondu, et de l’autre, l’herbe et le pissenlit poussent librement.

L’employé qui tondait le gazon aurait-il laissé son travail en plan? Non, il a fait ce qu’on lui a demandé : il a coupé seulement où cela est nécessaire. Un choix écologique.

La gestion différenciée, comme le décrit la Ville de Montréal, est un entretien adapté des espaces verts selon leurs caractéristiques et leurs usages.

Le parc Félix-Leclerc dans l’arrondissement Mercier–Hochelaga-Maisonneuve en est un bon exemple, explique Sier-Ching Chantha, agente de recherche en verdissement pour l’arrondissement.

Gestion différenciée appliquée au parc Félix-Leclerc à Montréal.

Photo : Louis-Etienne Dore

Ici, il y a de grands espaces gazonnés. On est sur le bord du boulevard Langelier et c’est en pente. Cet espace n’est pas très utilisé et il ne peut pas non plus faire l’objet d’aménagement, donc c’est très approprié pour la gestion différenciée.

« Par exemple, un terrain de soccer. C’est sûr, qu’on a besoin que le gazon soit tondu court pour pratiquer le sport, donc c’est vraiment justifié de tondre de façon hebdomadaire, mais d’autres endroits moins utilisés, non! »

— Une citation de Sier-Ching Chantha, agente de recherche en verdissement

Cette pratique a l’avantage de réduire les coûts et le nombre d’heures de travail allouées à la tonte de la pelouse et, surtout, de favoriser la biodiversité.

L’agente de recherche en verdissement à l’arrondissement Mercier–Hochelaga-Maisonneuve Sier-Ching Chantha

Photo : Radio-Canada / Karine Mateu

Ça permet aux plantes de fleurir et de terminer leur cycle de vie. Les herbes longues, c’est un habitat pour les insectes et ça attire les oiseaux! Et ça aide à réguler la température, fait-elle valoir. Il y a une différence entre le gazon coupé et le gazon non tondu, il peut faire 5 degrés Celsius de moins.

Depuis deux ans, l’arrondissement Mercier–Hochelaga-Maisonneuve applique cette approche, comme bien d’autres arrondissements et, chaque année, d’autres parcs et espaces verts s’y ajoutent, comme le parc de la Promenade-Bellerive.

La gestion différenciée est aussi appliquée pour certains terre-pleins et aux abords des grands axes routiers.

Pratique de la gestion différenciée le long de la rue Notre-Dame près du parc de la Promenade-Bellerive.

Photo : Radio-Canada / Karine Mateu

Écouter le reportage de Karine Mateu diffusé à l’émission L’heure du monde.

Pas besoin d’un gazon parfait!

Dans l’entrepôt de Gloco, des sacs de semences à gazon sont empilés jusqu’au plafond. L’entreprise québécoise vend aux centres jardins, aux villes, au ministère du Transport et aux golfs, entre autres.

On a plus de 180 mélanges. On a ici un mélange utilisé pour la revitalisation des mines, on en fait un mélange qui s’appelle MTQ, ministère du Transport du Québec, pour mettre sur le bord de l’autoroute. On en a pour les terrains secs, humides, sablonneux, rocailleux ou des terrains en pente, poursuit Bruno Chabot, représentant aux ventes en horticulture de Gloco. Celui-là, c’est un mélange qui tient le sol pour éviter l’érosion.

Le gazon a beaucoup d’avantages, fait-il valoir. En plus de s’adapter à différents sols et climats, il résiste au piétinement et au sel de déglaçage et est bien moins chaud que le béton. Et pour en profiter, pas besoin d’avoir un gazon parfait!

On ne doit pas le couper tous les samedis à 10 h après avoir fait le ménage! Souvent, les gens ont tendance à couper la pelouse trop court, avertit-il. Ça, ça vient principalement de l’Angleterre, de la monarchie, où l’on voyait des gens riches avoir des beaux gazons. Les gens sont maintenant rendus à une autre étape.

Bruno Chabot, représentant aux ventes en horticulture chez Gloco

Photo : Radio-Canada / Karine Mateu

Et, ajoute-t-il, il n’est pas nécessaire d’avoir une pelouse à la grandeur du terrain, mais plutôt à certains endroits où l’on veut en profiter et le reste du terrain, on peut le combler avec des fleurs sauvages, par exemple.

« Ce qui est important, dans le meilleur des mondes, c’est d’éviter la monoculture. C’est la même chose si on décide de mettre du trèfle plutôt que du gazon. »

— Une citation de Bruno Chabot, représentant aux ventes en horticulture chez Gloco

L’entreprise, qui existe depuis plus de 100 ans, s’est adaptée au fil des ans aux besoins de ses clients, assure Bruno Chabot, et elle produit désormais un gazon dit écologique. Ça change, on le voit. On a donc confectionné un gazon où il y a du trèfle et autres graminées, et il est utilisé à Montréal.

Au-delà du Québec

Gestion différenciée dans le Haggerston Park à Londres.

Photo : Danielle Dagenais

Danielle Dagenais, professeure à la Faculté de l’aménagement de l’Université de Montréal et spécialiste des infrastructures vertes, revient tout juste de Londres, où elle a constaté que la pratique de la gestion différenciée y est de plus en plus appliquée.

« Dans le monde, il n’y a pas de doute que l’approche [de la gestion différenciée] prend de l’ampleur, c’est clair! »

— Une citation de Danielle Dagenais, professeure à l’Université de Montréal

À Londres, il y a 15-20 ans, ça m’avait frappée : dans des parcs royaux de très haut standing comme Regent’s Park, il y avait des sections où on n’entretenait pas la pelouse, surtout sous les arbres, explique la professeure. Cette fois-ci, dans tous les parcs, petits, grands, majestueux, la gestion différenciée est appliquée.

Ça ne veut pas dire que l’on ne tond plus du tout. Le but, ce n’est pas d’avoir des forêts. C’est plutôt qu’on a appris quand le faire ou non, ajoute-t-elle.

Pancartes installées dans le parc Félix-Leclerc pour informer de la pratique de la gestion différenciée.

Photo : Radio-Canada / Karine Mateu

L’enjeu demeure l’acceptabilité sociale de ne pas tondre la pelouse, croit Danielle Dagenais. Il peut y avoir des secteurs dans la ville où c’est moins opportun de l’implanter, et d’autres, où c’est plus accepté. Il faut aussi mettre les citoyens dans le coup et il est important de bien observer quels secteurs des parcs sont utilisés et où ce l’est moins.

À l’arrondissement Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, on s’est d’ailleurs rendu compte de l’importance de bien informer les citoyens, mais aussi les employés. Des pancartes sur lesquelles on peut lire « Moins de tonte, plus de biodiversité » ont d’ailleurs été installées un peu partout dans les parcs.

Quand on a commencé, les gens pensaient que ce n’était pas entretenu. Donc, on a réalisé que l’aspect communication était très important. C’est aussi important d’informer les employés sur les raisons pour lesquelles on agit ainsi, s’ils se font poser des questions par les citoyens, mais aussi pour qu’ils trouvent la motivation à faire ce genre de travail là!, conclut Sier-Ching Chantha.

À lire et écouter :

Karine Mateu (accéder à la page de l’auteur)

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Record de plantation d’arbres à Montréal

Photo: Capture d’écran

Alexis Drapeau-Bordage

5 juin 2023 à 12h26 - Mis à jour 5 juin 2023 à 14h03 2 minutes de lecture

Plus de 53 000 arbres ont été plantés à Montréal en 2022, un record absolu depuis la création du programme de forêt urbaine. Environ 19 000 ont été plantés par la Ville sur le domaine public, 15 000 sur des terrains privés avec l’aide de subventions et plus de 18 000 dans les milieux naturels.

«Accroître notre forêt urbaine, c’est aussi mieux adapter notre territoire aux inondations en contribuant à l’absorption de l’eau de pluie», souligne la responsable des grands parcs au sein de l’administration de Montréal, Caroline Bourgeois.

Elle assure qu’un accent particulier a été mis sur la plantation dans les secteurs ayant des îlots de chaleur ou présentant une certaine vulnérabilité.

La SOVERDI, un organisme à but non lucratif qui œuvre dans le verdissement, s’est aussi réjouie du bilan de 2022. «C’est une implication forte et nécessaire de toute la communauté pour s’adapter aux changements climatiques afin de rendre la ville plus résiliente, équitable et agréable à vivre», célèbre la directrice générale, Malin Anagrius.

En raison de l’agrile du frêne, plus de 11 000 frênes ont été abattus dans les milieux naturels de la ville. À ce nombre s’ajoutent 2883 frênes sur le domaine public, soit deux fois moins qu’en 2021.

Ce bilan encourage la Ville à considérer la mortalité d’arbres liée à cette maladie comme «sous contrôle» pour l’instant.

Plus de 900 arbres sont aussi tombés lors de l’épisode du verglas. Les autorités estiment qu’il faudra encore plusieurs années pour que certains secteurs retrouvent leur canopée.

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Le verdissement de Montréal ralenti malgré les efforts


Vue aérienne de l’est de Montréal.
Photo: iStock

Clément Bolano
7 juin 2023 à 9h39 - Mis à jour 7 juin 2023 à 9h48 5 minutes de lecture

Montréal fait la guerre aux îlots de chaleur urbains, ces zones où les températures sont nettement plus élevées que dans les environs. La lutte contre cette hausse de température causée par l’urbanisation nécessite des mesures de verdissement ambitieuses. Mais les effets de celle-ci a été ralentie ces dernières années.

Sur la carte ci-dessous, on peut visualiser les îlots de chaleur tels qu’ils étaient en 2021, lors du dernier recensement des températures:

image

Les couleurs ne représentent pas des températures absolues, mais des températures relatives entre chaque secteur. En violet foncé, donc, on retrouve les zones les plus fraîches de Montréal, et en jaune clair, les plus chaudes. La carte représente les températures d’un niveau de 1 à 5 selon l’écart observé.

Comment se fait-il que les îlots de chaleur ne semblent pas disparaitre, malgré la plantation d’arbres?

D’après Maxime Faubert, chercheur en verdissement urbain à l’INRS et à la Fondation David Suzuki, la situation est complexe. «C’est difficile à calculer pour l’instant, parce qu’il faut prendre tous les efforts de verdissement dans le contexte général. Entre 2012 et 2022, il y a eu 100 000 arbres plantés sur des terrains privés», a-t-il expliqué en entrevue avec Métro.

Cependant, l’agrile du frêne, un insecte ravageur, a entraîné l’abattage de milliers d’arbres matures. «Entre 2012 et 2020, autour de 47 000 frênes qui ont été coupés à Montréal. Ces frênes étaient de gros arbres matures pour la majorité», ajoute M. Faubert.

Ainsi, s’il y a beaucoup plus d’arbres, l’espace qu’ils occupent a diminué ces dernières années.

De plus en plus d’arbres, mais de moins en moins de canopée

L’indice de conopée mesure le pourcentage de couverture de la canopée ou des arbres par rapport à l’ensemble du territoire. Il permet de suivre l’évolution du couvert forestier urbain. Selon la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), cet indice a augmenté de 2011 à 2017, puis a chuté jusqu’en 2021.

Le chercheur note que cela est dû en partie à l’abattage des frênes, mais aussi à l’étalement urbain et au développement dans des zones auparavant boisées.

On remarque d’ailleurs que la superficie de canopée a augmenté jusqu’en 2017, où elle a atteint 8069 ha. Quatre ans plus tard, en 2021, elle était réduite à 7488 ha, alors que dans la même période, la Ville de Montréal avait planté 70 895 arbres, pour 49 543 abattages.

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Pourtant, la baisse de l’indice de canopée ne signifie pas l’échec du verdissement, selon le chercheur. «Les arbres, ce sont des infrastructures qui prennent de la valeur avec le temps. Au fil des années, les arbres de petite taille vont grandir et contribuer davantage à réduire les îlots de chaleur, en faisant de l’ombrage et par l’évaporation de l’eau qui rafraîchit beaucoup.»

Selon l’Institut National de Santé publique du Québec, le verdissement urbain, qui inclut la plantation d’arbres, mais aussi d’autres structures végétalisées comme les toits et les murs végétalisés, est une des mesures clés pour combattre les îlots de chaleur urbains.

«En allant planter des arbres, on réduit les températures ambiantes dans les moments de canicule, donc on va protéger les citoyens et citoyennes dans ces zones-là. Et il n’y a pas juste les plantations d’arbres qui sont importantes, mais aussi tout type de structures végétalisées», rappelle Maxime Faubert.

Un changement qui prendra du temps

Il explique que la diversification des espèces plantées est également un point crucial pour prévenir des ravages similaires à celui de l’agrile du frêne. «Maintenant, on essaie de diversifier beaucoup plus les espèces qui sont plantées pour justement éviter qu’il y ait des ravages comme ça, c’est la diversité fonctionnelle.»


Un agrile du frêne, l’insecte responsable de milliers de coupes d’arbres à Montréal.
Photo: iStock

Même si les petits arbres plantés ne peuvent pas compenser immédiatement la perte de grands arbres matures, ils vont croître et fournir plus d’ombrage, atténuant les températures avec le temps.

M. Faubert insiste sur la nécessité de la patience: «C’est sûr que ça va être difficile d’avoir un différentiel moins grand quand on compare des quartiers où les arbres sont matures et couvrent la rue entièrement. C’est difficile d’avoir un équivalent instantané avec de nouveaux arbres, de petits arbres plantés.»

Mais comme le note le chercheur en verdissement, ces efforts nécessitent du temps pour porter leurs fruits. «C’est pour l’instant difficile de voir les effets concrets des plantations, c’est en prévision, souligne-t-il. Ces arbres vont croître et fournir plus d’ombrage. Ils vont officier davantage au fil des années.» Une note d’espoir contre le réchauffement urbain.

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Boisé Steinberg: «ce projet-là, on va le bloquer»

Photo: Jean Numa Goudou, Journal Métro

Jean Numa Goudou

10 juin 2023 à 20h03 - Mis à jour 10 juin 2023 à 20h04 4 minutes de lecture

Quelques dizaines de militants suivent une formation sur la désobéissance civile sous un chapiteau de fortune, érigé au milieu du Boisé Steinberg. Des familles qui campent depuis plusieurs jours sur les lieux et une panoplie d’activités de mobilisation contre des projets de transformation de cet accès à la nature: la lutte s’annonce corsée.

C’est la 3e semaine d’actions du mouvement citoyen Mobilisation 6600, associé au Camp climat. Ils se battent contre au moins quatre groupes privés et publics qui convoitent cet espace: Ray-Mont Logistiques, les infrastructures routières du Port, le ministère des Transports et le Canadien National (CN) qui, chacun en ce qui le concerne, a des plans différents pour l’endroit.

Le Boisé Steinberg est en copropriété de la Ville de Montréal et le ministère des Transports. Ce dernier voudrait réaliser notamment un prolongement du boulevard de l’Assomption vers Souligny, afin de fluidifier le trafic en direction du tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine.

Cela arrangerait, selon les militants, les activités de l’entreprise privée Ray-Mont Logistiques dans ses opérations de transbordement de marchandises. «Ce projet-là, on va le bloquer», promet la co-porte-parole de la Mobilisation 6600, Anaïs Houde.

On a réussi à retarder les travaux qui évaluaient la composition du sol. On est capable d’être nombreux, d’être présent pour défendre ce boisé.

Anaïs Houde, porte-parole de Mobilisation 6600

Mais, les acteurs impliqués semblent être autant déterminés à poursuivre leur projet que les écologistes souhaitent l’empêcher. À l’encontre du rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), la Ville a approuvé, début mars, une «entente» avec un promoteur immobilier qui implique la destruction du boisé qui compte plusieurs arbres matures, une prairie fleurie et humide, un ilot de ressourcement, entre autres.

Pour sa part, Hydro-Québec, qui avait un projet de mini poste de transformation électrique s’est retiré de la bataille pour saucissonner l’ancien terrain de l’épicerie Steinberg, passé au feu en 1992, d’où son nom usuel actuellement. L’arrondissement s’est entendu, l’an dernier, avec Hydro-Québec pour réaliser son projet de l’autre côté de la rue Hochelaga. Et le gouvernement du Québec se félicitait à ce moment que le Boisé était protégé.

Quant à Ray-Mont logistiques qui réceptionne, par train, des marchandises ensachées pour ensuite les envoyer partout sur la planète, elle, défend son projet en faisant valoir que ses camions feront moins de distance et réduiront les GES de 82%. Mais les militants de Mobilisation 6600 n’en croient pas à un mot. «Ce n’est pas vrai», réplique Mme Houde.

Il a le même nombre de camions, mais il va multiplier par 15 le nombre de voyagements par camion. La distance parcourue va être plus fréquente et donc une augmentation de la pollution dans notre secteur qui souffre déjà d’une mauvaise qualité de l’air.

A. Houde de Mobilisation 6600

Les membres de Mobilisation 6600 considèrent que l’idée de construire de nouvelles routes dans ce secteur est une «aberration complète» et maintiennent que cela ferait grossir le problème. «On a déjà des infrastructures horribles comme Dickson, Notre-Dame, mais au lieu de les améliorer, on veut en construire davantage»

Les militants disent être ballotés entre le CN qui est de juridiction fédérale, Ray-Mont Logistiques (municipale) et le ministère des Transports (provinciale). «Depuis des années, tout le monde se renvoie la balle en disant que ce n’est pas ma faute, cela ne relève pas de mes compétences et la menace est toujours là», déplore Anaïs Houde. Le groupe de citoyen du quartier mobilisé contre la destruction du Boisé promet d’occuper tous les jours l’espace.

«On va être présent quand la machinerie va arriver», promettent les militants qui à tour de rôle viennent tous les jours en famille avec leurs chiens, pour faire de la course à pieds ou bien se rassembler. À noter que des campements de personnes en situation d’itinérance se trouvent également sur les lieux.

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La mairesse de RDP-PAT inquiète pour le projet de plage de l’Est


La contamination du littoral avait été mise en évidence en 2017 par une étude de caractérisation environnementale.
Photo: Josie Desmarais / Archives Métro

Francois Lemieux
20 juin 2023 à 15h47 - Mis à jour 20 juin 2023 à 15h48 2 minutes de lecture

La mairesse de l’arrondissement de Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles, Caroline Bourgeois, est inquiète pour le projet de plage de l’Est. Ayant fait parvenir une missive au fédéral pour «demander l’heure juste» après s’être vue refuser l’installation d’un quai flottant, Mme Bourgeois n’est pas en mesure de préciser un nouvel échéancier pour la décontamination du site nécessaire à l’ouverture de la plage à la baignade.

«Le dossier a été transmis. Mes commentaires ont fait l’objet d’un examen et cette correspondance-là a été transmise au cabinet de la ministre des Pêches et Océans. J’en comprends que c’est en traitement», indique-t-elle en entrevue à Métro.

Afin de régler le problème de contamination du site de la plage de l’Est, la Ville de Montréal avait réussi à obtenir, en 2019, la promesse d’une aide financière de 5 M$ du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC).

Mais le gouvernement fédéral a émis, il y a deux ans, un décret afin de protéger une espèce de poisson menacée, le Chevalier cuivré. L’an dernier, un rapport de l’Arrondissement confirmait la présence d’herbiers aquatiques en zones peu profondes sur le site visé par le projet de plage de l’Est, un habitat pouvant être utilisé par le Chevalier cuivré pour se nourrir.

La décision du fédéral de refuser l’installation d’un petit quai flottant a suivi le dépôt du rapport par l’Arrondissement.

Si elle voit d’un bon œil la protection d’une espèce menacée, Mme Bourgeois considère le mutisme du gouvernement fédéral comme un très mauvais signal vis-à-vis l’ouverture de la plage de l’Est à la baignade.

«On devait mener l’appel d’offre pour trouver la firme qui allait nous dire comment décontamine, mais là le décret ministériel nous complique la vie. C’est sûr que, déjà, si un quai flottant de petite envergure pour des embarcations non motorisées nous est refusé, ça m’inquiète énormément pour la suite. Ça fait deux demandes pour lesquelles on n’a pas de nouvelles, celle pour le quai flottant et celle pour les travaux de décontamination», explique-t-elle.

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Champ des possibles





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Promenade Bellerive: le circuit à vélo historico-ludique de retour cet été

S’étendant sur plus de deux kilomètres, le parc de la Promenade-Bellerive est le premier accès au fleuve Saint-Laurent à l’est du Vieux-Port de Montréal. Photo: Archives, Métro.

Lucie Ferré

25 juin 2023 à 15h22 - Mis à jour 25 juin 2023 à 15h24 3 minutes de lecture

Découvrir l’histoire du parc de la Promenade Bellerive en vélo sera de nouveau possible cet été grâce au circuit historico-ludique Bellerive en histoires, organisé par l’Atelier d’histoire de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve (MHM) et la Société d’animation de la Promenade Bellerive.

Du 29 juin au 26 août, les citoyens d’ici et d’ailleurs pourront découvrir ou redécouvrir l’histoire de la Promenade Bellerive, ainsi que celle du quartier de Tétreaultville et de l’ancien village de Longue-Pointe. Gratuit, ce circuit permet aux participants de monter à bord d’un vélo-pousse de deux places piloté par Simon Veilleux, un jeune «Tétreaultvillois» passionné par l’histoire de son quartier.

«Cette année, le vélo aura une assistance électrique, ce qui, je l’espère, va pouvoir m’amener jusqu’à l’extrémité est de la Promande Bellerive. C’est plus loin que l’année dernière», indique le jeune homme, en entrevue avec Métro. Cette année, le tour guidé à vélo durera entre 50 minutes et 1 heure, contrairement à 40 minutes l’an dernier.

Simon Veilleux offre cinq visites par jour du jeudi au samedi, entre 12h45 et 17h45. Photo: Jason Paré, Métro

La Promenade Bellerive a officiellement été inaugurée le 17 août 1964, s’étendant à l’époque de l’avenue Mercier à la rue Liébert.

Lors de la visite, Simon Veilleux expliquera entre autres les démarches laborieuses qui ont eu lieu pour relier les parcs et les terrains situés en bordure du fleuve. Il a d’ailleurs fallu attendre 1987 pour que des pistes cyclables, des sentiers piétonniers et des aires de jeux pour enfants soient progressivement aménagés dans le parc.

«Le tour est un bon résumé de l’histoire de Mercier-Est et du quartier de Tétreaultville. Ce type de tour devrait être fait partout à Montréal, selon les quartiers, et accessible à tous», pense le jeune homme.

Ce dernier précise que la visite est facilement adaptable aux participants, peu importe l’âge. «C’est sûr que s’il y a des enfants, je ferai quelque chose de moins ennuyant pour eux et de plus ludique. Donner le tour en anglais est aussi une possibilité puisque je l’ai déjà fait l’année dernière avec un couple d’anglophones», explique-t-il.

Les visites se font du jeudi au samedi entre 12h45 et 17h45, pour un total de cinq visites par jour. Les réservations sont d’ores et déjà possibles par téléphone au 514 899-9979 ou par courriel à info@histoiremhm.org.

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Le réaménagement du parc Lucia-Kowaluk:


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Les cinq meilleurs parcs de Montréal

Photo: iStock / JUN DONG

Alexis Drapeau-Bordage

10 juillet 2023 à 16h01 - Mis à jour 10 juillet 2023 à 16h20 4 minutes de lecture

Avec un total de 926 parcs municipaux répertoriés par la Ville, Montréal ne manque pas d’espaces verts où sortir prendre l’air. Métro a analysé les données de Google Maps afin de dresser un portrait des meilleurs parcs de la métropole en fonction de leurs avis. Afin de faire ressortir les cinq meilleurs et de représenter aussi l’intérêt qu’ils génèrent, seuls ceux qui disposent de plus de 1000 avis sur le site ont été retenus. À note égale, un parc ayant plus d’avis emporte la mise.

5) Parc La Fontaine

En cinquième position se retrouve le parc La Fontaine avec un classement Google de 4,6 sur 5 pour 13 863 avis. Situé au cœur du Plateau-Mont-Royal, ce parc comprend 40 hectares de verdure entourant un grand bassin d’eau alimenté par une fontaine.

Il comporte des aires de pique-nique, des modules pour enfants et un parc à chien. Des terrains de pétanques, de volleyball, de soccer, de tennis et de baseball y sont aussi installés.

Son théâtre de Verdure accueille des artistes sur le bord de l’étang, à proximité du Robin des Bois, un restaurant situé directement dans le parc. Il s’agit du parc ayant reçu le plus d’avis au sein de l’arrondissement.

4) Parc René-Lévesque

À Lachine, le parc René-Lévesque arrive en quatrième position avec une note de 4,7 pour 2 633 avis publiés. Il se démarque avant tout par ses 22 sculptures d’art contemporain qui en font un des plus grands musées extérieurs de sculptures au pays.

Les pistes cyclables du parc longent le fleuve permettant d’y apprécier le coucher de soleil, mentionné dans 72 des avis publiés. Il est aussi possible d’y traverser le Saint-Laurent grâce à une navette fluviale gratuite qui transporte les visiteurs sur l’autre rive.

Il s’agit de loin du parc avec le plus d’avis de l’arrondissement en étant le seul à dépasser les 500 notes.

3) Parc des Rapides

En troisième place sur le podium se retrouve le parc des Rapides situé à LaSalle. Il dispose aussi d’une note de 4,7, mais a su obtenir plus d’avis que le parc René-Lévesque, avec un total de 3 630.

Bien connu des amateurs de sports nautiques, le parc offre un accès aux rapides pour y faire du surf ou du kayak. Ses pistes cyclables permettent aussi d’y découvrir plus de 225 espèces d’oiseaux, dont la plus grande colonie de hérons de la province.

2) Parc Maisonneuve

La deuxième position revient au parc Maisonneuve, qui présente aussi une note de 4,7 pour 4 271 avis. Situé entre le Jardin botanique et le Parc Olympique, il offre une vue en plongée sur les stades Saputo et olympique.

En plus d’avoir été l’hôte de la fête nationale à Montréal cet été, le parc Maisonneuve accueille des moutons tondeurs chaque année.

Surveillées par quelques bergers, les biquettes pâturent sur les pelouses pour permettre de limiter l’utilisation de la tondeuse dans le parc.

1) Parc du Mont-Royal

De loin celui ayant reçu le plus d’avis de la métropole, le parc du Mont-Royal se situe en tête du classement. Sa note, toujours de 4,7, est le résultat de la compilation de plus de 25 000 avis.

Conceptualisé suivant certains plans de Frederick Law Olmsted, le paysagiste derrière le Central Park de New York, le parc du Mont-Royal est un des symboles de la métropole.

Que ce soit pour pique-niquer autour du lac aux Castors, pour profiter de la vue à partir du belvédère que voisine le Chalet du Mont-Royal, pour se promener dans les sentiers ou simplement pour admirer la croix de la montagne qui s’illumine la nuit, les Montréalais et touristes y trouvent leur comble.

Les meilleurs arrondissements

Au niveau des arrondissements, ceux qui ont en moyenne un meilleur score sont L’Île-Bizard–Sainte-Geneviève avec 4,7, suivi d’Anjou avec 4,4 et d’Ahuntsic-Cartierville avec 3,9. Individuellement, aucun des parcs de ces arrondissements ne se trouve dans le top 15 des parcs ayant reçu le plus d’avis.

Pour ce qui est de la popularité, les parcs du Plateau Mont-Royal ont reçu 27 587 avis, suivis par ceux de Ville-Marie qui en ont obtenu 18 843 et de Rosemont-La Petite-Patrie avec 15 089.

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Les cinq pires parcs de Montréal

Le parc Hirsch-Wolofsky est parmi les pires en ville, selon Google Maps Photo: Capture d’écran, Google Maps

Alexis Drapeau-Bordage

11 juillet 2023 à 10h00 - Mis à jour 11 juillet 2023 à 10h13 4 minutes de lecture

Métro a compilé les données de Google Maps concernant les pires parcs de Montréal afin de savoir lesquels éviter, ou visiter pour passer un mauvais moment. Voici les cinq espaces verts ayant reçu au moins dix avis qui présentent les notes les plus faibles de la métropole.

5) Parc Léon-Provancher

Avec une note de 3,6 sur 5, le parc Léon-Provancher dans Rosemont-La Petite-Patrie est le meilleur des cinq pires parcs de la ville. Les 50 avis reçus décrivent le lieu mal entretenu.

«Une véritable HONTE, leurs terrains de baseball de PETIT camping ! Et en plein jour de semaine, pavillon même pas ouvert, obligé d’uriner contre un arbre, comme des CHIENS», s’insurge S. Bouchard dans son avis publié sur la carte de Google. Il explique avoir donné à l’endroit la note d’une étoile puisque le site ne permet simplement pas de mettre un zéro.

La place idéale «si vous voulez faire un film de peur», commente quant à lui Yc Yc, un autre internaute.

4) Parc Germaine-Pépin

Suit le parc Germaine-Pépin, ex aequo en note, mais moins populaire, à 26 avis. Le parc de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve est «vieux, délabré et infesté de fourmis», explique Claude Lefrançois dans sa critique des lieux.

Il poursuit en affirmant que les tables de pique-nique sont désuètes, la poubelle est toujours en train de déborder et le gazon n’est jamais coupé.

Il y a six ans, Michelle Lavoie critiquait le module de jeux pour enfant «horrible et plein de rouille». Celui-ci a finalement été retiré et le parc ne dispose maintenant plus que de balançoires. Dans la même critique, elle explique y avoir trouvé un vieux micro-ondes, une chaise de bois brisée et de la vitre.

3) Parc Avila-Vidal

Le parc Avila-Vidal est prochain sur la liste avec une note de 3,5 pour 15 avis. Les internautes critiquent principalement la saleté de l’endroit.

Les propriétaires de chiens n’y ramasseraient que rarement les excréments de leur animal et des déchets sont souvent retrouvés dans le terrain de sable.

«Avec un terrain de Volley-Balls de plage l’été et une patinoire l’hiver, ce serait le meilleur parc de la ville», estime tout de même Frédéric Laflamme qui a donné la note de trois étoiles au lieu.

Le parc est situé dans Ahuntsic-Cartierville, à l’arrière de l’école Alice Parizeau.

2) Parc Villeray Ouest

Comme l’indique son nom, le parc Villeray Ouest se situe dans l’arrondissement de Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension. Avec la note de 3,4 en 15 avis, il est second au pire parc de la ville.

Situé en face du parc Villeray, assez bien noté avec 4,3 étoiles pour 661 avis, le parc serait très sale selon les critiques.

Le bruit des voitures qui défilent sur l’avenue Christophe-Colomb y ferait perdre l’intérêt d’y aller, selon un commentaire laissé par Nico Martel.

1) Parc Hirsch-Wolofsky

Sur le Plateau Mont-Royal, à distance de marche du square Saint-Louis, le parc Hirsch Wolofsky est le pire de Montréal selon les classements de Google. Il obtient la note de 3,1 étoiles pour 14 avis donnés.

Un endroit «gris de dégoûtant, rien n’est beau en ce lieu. Il est aussi couvert de graffitis et il pue», selon une critique rédigée par un internaute nommé Koshi. «Horrible ! Très négligé, il ne reste que le nom. L’homme qui a lutté et mis la communauté juive sur la carte de Montréal est oublié», se lamente quant à lui Sam Totah en référence à la toponymie de l’endroit.

Beatriz Trejo Treviño y trouve tout de même son comble. Elle décrit l’endroit comme petit, sympa et calme, parfait pour bronzer, regarder les écureuils ou lire sans être embêtée par le bruit de la ville.

Les pires arrondissements

Au niveau des arrondissements, la moyenne la plus basse est à Montréal-Nord où les 29 parcs présentent une note moyenne de 4,1. Il est suivi par le Plateau Mont-Royal à 2,22 et le Sud Ouest à 2,26.

C’est Outremont qui dispose du moins de parcs parmi les arrondissements, avec 18 espaces, qui ont accumulé 2 320 avis au total. Le secteur ayant reçu le moins de critiques est Anjou, qui dispose de 19 parcs pour 1 448 avis.

Explorez les parcs de la ville avec Héritage Montréal

Des gens se baladent près de l’étang du parc Jarry. Photo: Josie Desmarais/Métro

Caroline Bertrand

12 juillet 2023 à 5h00 3 minutes de lecture

Dans le cadre de sa populaire série de visites guidées ArchitecTours, Héritage Montréal propose cet été cinq nouveaux circuits axés sur des parcs de la métropole.

L’organisme promouvant le patrimoine architectural, historique, naturel et culturel de la grande région métropolitaine convie le public à explorer du 5 août au 1er octobre les parcs Jeanne-Mance, Morgan, d’Outremont, Beaudet et Jarry, en compagnie de guides bénévoles qui en relatent l’histoire, l’architecture, l’aménagement et les liens avec leur quartier.

  • L’un des cinq nouveaux circuits offerts par Héritage Montréal sur les parcs de la métropole porte sur le parc Jarry. Photo : Héritage Montréal

  • L’un des cinq nouveaux circuits offerts par Héritage Montréal sur les parcs de la métropole porte sur le parc Jeanne-Mance. Photo : Héritage Montréal

  • L’un des cinq nouveaux circuits offerts par Héritage Montréal sur les parcs de la métropole porte sur le parc Morgan. Photo : Héritage Montréal

  • L’un des cinq nouveaux circuits offerts par Héritage Montréal sur les parcs de la métropole porte sur les espaces verts d’Outremont. Photo : Héritage Montréal

  • L’un des cinq nouveaux circuits offerts par Héritage Montréal sur les parcs de la métropole porte sur le parc Beaudet. Photo : Héritage Montréal

  • L’un des cinq nouveaux circuits offerts par Héritage Montréal sur les parcs de la métropole porte sur le parc Jarry. Photo : Héritage Montréal

  • L’un des cinq nouveaux circuits offerts par Héritage Montréal sur les parcs de la métropole porte sur le parc Jeanne-Mance. Photo : Héritage Montréal

L’un des cinq nouveaux circuits offerts par Héritage Montréal sur les parcs de la métropole porte sur le parc Jeanne-Mance. Photo : Héritage Montréal

Circuit nº 1 – 5 et 19 août et 16 septembre 2023 : le parc Jeanne-Mance et ses environs

Bordant le mont Royal à l’est, ce parc emblématique du Plateau-Mont-Royal constitue un lieu de rassemblement populaire et un site récréosportif prisé, indique Héritage Montréal, qui invite à en découvrir les espaces et les installations, sans compter les alentours peuplés.

Circuit nº 2 – 6 et 13 août, 3 septembre et 1er octobre : le parc Morgan et son quartier

À partir de l’avenue Morgan, dans Hochelaga-Maisonneuve, l’on découvrira comment l’ancienne Cité de Maisonneuve a été aménagée sous l’influence du mouvement City Beautiful.

Circuit nº 3 – 12 et 27 août ainsi que 2 et 23 septembre : Outremont et ses parcs

Le patrimoine paysager d’Outremont est étroitement lié à la trame urbaine de ce quartier doté de nombreux parcs.

Circuit nº 4 – 20 août, 10 et 24 septembre : le parc Beaudet et le Vieux-Laurent

Les participant.e.s exploreront le cœur de l’ancien village de Saint-Laurent, dont les espaces verts cohabitent aujourd’hui avec le milieu résidentiel et le secteur industriel.

Circuit nº 5 – 26 août, 9, 17 et 30 septembre : le parc Jarry est ses environs

À la lisière des quartiers Villeray et Parc-Extension, cet immense parc a été façonné au gré de réaménagements d’infrastructures sportives répondant aux besoins des résident.e.s.

Pour se procurer des billets, c’est ici.

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