Magnifiques photos, réalisées par Claude Deschenes.
ESPACE 67 RÉCOMPENSÉ AUX GRANDS PRIX DU DESIGN
28 octobre 2021
Le mobilier de l’Espace 67 est nommé Lauréat Platine dans la catégorie « Design industriel/ Mobilier urbain » lors du gala des Grands Prix du design à Montréal.
C’était au tour du design de produit d’être mis à l’honneur lors du deuxième gala des Grands Prix du design, qui s’est tenu la semaine passée à Montréal. Le mobilier urbain du projet d’Espace 67 est reparti Lauréat Platine. Une belle reconnaissance pour notre équipe!
Inspiré de la populaire exposition universelle Expo 67, le mobilier s’intègre à une série de gestes réfléchis faisant écho à l’architecture avant-gardiste de l’époque. Conçus dans une volonté de rappeler le caractère rassembleur du lieu, les textures boisées et les surfaces confortables des sièges accueillent les visiteurs et favorisent les regroupements. L’aspect nostalgique de la conception mobilière, qui se mêle soigneusement à une adaptation contemporaine a su attirer l’œil du jury.
Cliquez ici pour en savoir plus sur ce projet.
Parc Jean-Drapeau Le grand patron part et appelle les citoyens à se mobiliser
PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE | Renaud Coulombe, président du parc Jean-Drapeau
Le grand patron du parc Jean-Drapeau quitte son poste, a appris La Presse, et appelle les Montréalais à défendre le site d’Expo 67 aussi férocement qu’ils défendent le mont Royal.
Publié le 24 novembre 2021 à 5h00 | PHILIPPE TEISCEIRA-LESSARD | LA PRESSE
Renaud Coulombe finira son mandat le 31 décembre, quelques mois après le dévoilement d’un plan de revitalisation des îles Notre-Dame et Sainte-Hélène, a-t-il confié en entrevue. Il laissera à d’autres le soin de concrétiser son « plan directeur », qui prévoit des investissements de centaines de millions de dollars sur 10 ans pour verdir le parc, en développer les berges en promenade et en améliorer l’accès avec une navette fluviale.
Actuellement, c’est un amphithéâtre à l’abandon, la Place des Nations, qui accueille les visiteurs pénétrant dans le parc par le pont de la Concorde. Sa réfection complète fait partie du plan. Une importante réduction des espaces de stationnement aussi.
« La préoccupation première de mes trois ans, c’est la mobilisation citoyenne derrière ce parc-là », a expliqué M. Coulombe dans son bureau situé à l’ancien pavillon du Canada, avec une vue imprenable sur Montréal. Lui-même part faire le tour du monde à vélo.
Avant d’enfourcher sa monture, il déplore que le parc Jean-Drapeau n’occupe pas la même place dans la sphère publique montréalaise que le parc du Mont-Royal, où chaque projet déchaîne les passions et les débats. « Je rêve que la même chose se produise pour le parc Jean-Drapeau. » Avec des citoyens qui feraient pression sur tous les ordres de gouvernement pour défendre leur parc.
« Si on n’a pas fait notre job, sacrez-nous dehors »
Car après l’adoption d’un ambitieux plan directeur, le vrai défi attend le successeur de Renaud Coulombe : trouver l’argent pour financer la transformation du parc.
« L’avenir du parc, c’est une question politique, a-t-il continué. Le besoin est là. Mais est-ce qu’il y a la volonté politique de transformer ce joyau en une carte de visite de calibre mondial pour Montréal ? » M. Coulombe dit avoir reçu des signaux positifs des trois ordres de gouvernement.
Autour de la table du conseil d’administration, une question taraudait d’ailleurs l’état-major du parc : « Il ne faut pas que ce soit un éléphant blanc, cette affaire-là », résume M. Coulombe, qui redoute le sort réservé au dernier grand plan directeur du parc Jean-Drapeau en 1992, oublié sur une tablette.
Cette fois, les conditions gagnantes sont réunies, croit Renaud Coulombe : « On a une équipe d’exécutants, de gestionnaires de projets. […] On souhaite être mesurés. Si on est en arrière de la coche, dites-le-nous. Et si on n’a pas fait notre job, sacrez-nous dehors, parce qu’on veut que ça se fasse. »
« On tente de retrouver l’équilibre »
Renaud Coulombe a commencé son mandat en 2018, en pleine construction de l’Espace 67, le nouveau site de spectacles qui a nécessité l’abattage de plus de 1000 arbres dans l’île Sainte-Hélène. Le projet est revenu à l’avant-scène pendant la récente campagne électorale municipale : la mairesse a fréquemment accusé son adversaire d’avoir autorisé cette coupe à blanc à la demande de promoteurs de spectacles.
Mardi, M. Coulombe a indiqué avoir hérité d’un projet déjà en cours. « On a fait vraiment notre possible pour en faire un espace qui soit le plus au goût du jour, a-t-il dit. C’est quand même un espace extraordinaire pour les spectacles. »
Mais il ne s’en cache pas : le plan directeur dont il a présidé à l’élaboration constitue un retour de balancier. « Entre les deux vocations – la vocation événementielle et la vocation de grand parc urbain –, c’est sûr qu’il y en a une qui est un peu en déficit par rapport à l’autre ces dernières années. On tente de retrouver l’équilibre », a-t-il dit.
Les promoteurs ont d’ailleurs accueilli froidement le dévoilement du plan directeur le printemps dernier : le Groupe CH, qui organise le festival Osheaga, a carrément menacé de déménager si on ne lui accordait pas davantage d’espace pour ses spectacles. Renaud Coulombe, lui, demeure ferme : « On ne remet pas en question l’offre événementielle », a-t-il dit.
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Nombre d’arbres au parc Jean-Drapeau
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Inauguration du circuit Gilles-Villeneuve dans l’île Notre-Dame
Source : Société du parc Jean-Drapeau
Sur les médias sociaux de J-F Savaria (avec en prime, plusieurs prises de vue du Skyline de Montréal):
J-F Savaria est à Île Sainte-Hélène.
Le phare de l’Île Sainte-Hélène. Construit en 1911, il est un témoin de l’évolution de Montréal. Inactif depuis la fin des années 50, il est abandonné et se dégrade lentement dans le temps. Je ferai quelques publications prochainement sur des endroits méconnus comme celui là! Stay tune!
J-F Savaria est à Tour De Levis.
Voici la 2ème publication sur les lieux méconnus de Montréal. La tour De Lévis. Présentement inaccessible, elle est en travaux de restauration et fermée au public depuis plus de 2 ans. Elle a été construite en 1936 comme château d’eau, elle servait à loger la tour d’eau (la première photo) qui alimentait le réseau de l’île. Contrairement à la croyance… Elle n’a jamais fait partie du système des fortifications de Montréal pour défendre la ville d’une éventuelle attaque. Par contre, 157 marches plus haut, l’accès au toit procure une vue magnifique 360° sur Montréal et ses environs. Elle sera de retour en 2023!
Quelle vocation pour le pavillon Hélène-de-Champlain ?
PHOTO OLIVIER PONTBRIAND, ARCHIVES LA PRESSE
Le chantier de l’ancien restaurant Hélène de Champlain en 2012
Vous avez des questions sur nos éditoriaux ? Des interrogations sur les sujets chauds de l’actualité ? Chaque semaine, l’équipe éditoriale répond aux lecteurs de La Presse.
Publié à 16h00
Nathalie Collard La Presse
Que devient le Hélène de Champlain après les millions de dollars dépensés en rénovations ?
J. Savard
À une certaine époque, le restaurant Hélène de Champlain accueillait les bals de fin d’études, les mariages ainsi que toutes sortes de célébrations familiales ou évènements d’entreprise. Avec sa magnifique roseraie, cette majestueuse demeure patrimoniale, qui date de la fin des années 1930, était assurément un des joyaux de Montréal. Le restaurant, ouvert en 1955, a longtemps appartenu à l’animateur Pierre Marcotte. Il a définitivement fermé ses portes en 2010.
Depuis, la Société du parc Jean-Drapeau (SPJD) a investi 16 millions dollars pour rénover partiellement le pavillon Hélène-de-Champlain. Mais il reste encore beaucoup de travail à faire avant qu’on puisse y remettre les pieds.
Il faut aller lire le Plan directeur de la SPJD pour en savoir davantage. On y apprend que l’ancien restaurant deviendra un pavillon d’un éventuel campus consacré à la transition énergétique, qui inclura aussi le musée de l’environnement de la Biosphère. Toute cette zone deviendra donc un pôle d’innovation, et l’ancien restaurant pourrait bien devenir le quartier général d’un OBNL spécialisé dans la recherche et l’expérimentation de solutions concrètes appliquées à la transition énergétique. D’autres OBNL pourraient venir la rejoindre au fil du temps et occuper des bureaux. Rappelons que l’île Sainte-Hélène est un site patrimonial protégé en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel.
Les travaux d’aménagement pour ce secteur de l’île Sainte-Hélène, évalués à environ 67 millions de dollars, sont prévus pour 2023 à 2026. À noter qu’une fois ces travaux terminés, le public pourra toujours franchir les portes de l’ancien restaurant, même si la vocation du bâtiment ne sera plus jamais la même.
Visite du circuit Gilles-Villeneuve « On est fébriles, mais pas trop rouillés ! »
PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE
Le 19 juin, ce sera la première fois en trois ans que les monoplaces de Formule 1 s’aligneront sur la grille de départ du circuit Gilles-Villeneuve. D’ici là, l’équipe du Grand Prix du Canada a encore beaucoup de pain sur la planche.
C’est calme et venteux sur le circuit Gilles-Villeneuve en ce vendredi matin d’avril. Par-ci, par-là, des employés s’affairent à différentes tâches. Tranquillement, le site prend forme. Une forme qu’il n’a pas prise depuis trois ans. Enfin, diront plusieurs.
Publié à 9h00
Katherine Harvey-Pinard La Presse
Le promoteur du Grand Prix du Canada, François Dumontier, a offert à La Presse un tour du circuit, vendredi dernier, à moins de deux mois du jour J.
« On est fébriles, mais pas trop rouillés ! Le naturel revient », lance-t-il.
Le 19 juin, ce sera la première fois en trois ans que les monoplaces de Formule 1 s’aligneront sur la grille de départ du circuit montréalais. D’ici là, l’équipe du Grand Prix a encore beaucoup de pain sur la planche.
« Ça vient vite. […] Sans dire que c’est sept jours sur sept, c’est intense. Il ne faut pas trop avoir de journées comme le 18 avril avec de la neige. Ça nous ralentit ! », évoque M. Dumontier.
PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE
François Dumontier, promoteur du Grand Prix du Canada
« Là, on finalise le montage des tribunes, explique-t-il. Même si le circuit est permanent, nos installations sont temporaires. Chaque année, on remonte les gradins, les loges d’entreprise, etc. »
Seuls les garages flambant neufs construits en 2019 restent en place de façon permanente.
À l’arrière des garages, des grues s’activent à installer une plateforme d’environ 80 pi de fond dans le bassin du fleuve Saint-Laurent. Ladite plateforme, qui sera retirée après le Grand Prix, accueillera certains membres des équipes de F1, comme les ingénieurs.
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Dans un des virages, des morceaux de mur attendent patiemment d’être posés. Ce sera fait dans les prochaines semaines, de façon à ce que le circuit soit « complètement hermétique ». Puis, il restera à mettre en place les différents services offerts au public, comme les concessions alimentaires.
« Comme tel, sur le circuit, il n’y a aucun changement [par rapport aux années passées], fait savoir M. Dumontier. C’est le même tracé. On est en train de refaire l’asphaltage dans la ligne des puits. Ce sont des travaux qu’on devait faire en 2020, après ceux des garages de 2019. »
Le promoteur nous indique d’ailleurs, en « touchant du bois », que son équipe n’a pas eu de problèmes d’approvisionnement jusqu’à maintenant. Elle a cependant dû composer avec la pénurie de main-d’œuvre.
Un bon spectacle
La capacité d’accueil du circuit Gilles-Villeneuve a été augmentée « de plusieurs dizaines de milliers de places » cette année, fait savoir François Dumontier, sans toutefois dévoiler le nombre exact. La totalité des billets est par ailleurs vendue depuis des mois. La capacité maximale a été atteinte en hauteur et en largeur pour toutes les tribunes. On compte d’ailleurs deux tribunes de plus qu’auparavant, ainsi qu’un étage de plus dans une loge d’entreprise.
Il y a un phénomène qu’on voit dans la majorité des Grands Prix, pas seulement à Montréal. C’est le fameux phénomène de la série Drive to Survive. Ça, tout le monde en parle. Et ça a un impact direct sur la vente de billets. On le sent.
François Dumontier, promoteur du Grand Prix du Canada
« Ce sont presque 30 % des ventes de billets qui sont rattachées à ça, ajoute-t-il. C’est une clientèle nouvelle qui comprend plus de femmes et de jeunes adultes. C’est intéressant. »
La saison de Formule 1 va bon train depuis déjà un mois. Après quatre Grands Prix, c’est l’équipe Ferrari qui occupe le premier rang du classement des constructeurs grâce aux performances de ses deux pilotes, Charles Leclerc et Carlos Sainz. Quatre autres Grands Prix sont prévus à l’horaire avant celui du Canada.
PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE
Seuls les garages flambant neufs construits en 2019 restent en place de façon permanente sur le site.
« Le début de saison est très excitant, note M. Dumontier. Ce sont de bonnes courses. Le but d’avoir modifié les voitures, il commence à être atteint. C’est-à-dire que ça permet des courses plus rapprochées, des dépassements. »
« La façon dont je le vois et le comprends, c’est que Ferrari a peut-être mieux compris le nouveau règlement et l’a appliqué sur sa voiture, ajoute-t-il. Là, Mercedes doit se rattraper. […] Rendu au Grand Prix du Canada, je pense que tous les bogues sur les voitures vont avoir été trouvés et réglés. »
PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE
Bâti en 1977, le circuit montréalais est plus « traditionnel » et « difficile » que les nouveaux circuits, souligne le promoteur du Grand Prix du Canada.
Bâti en 1977, le circuit montréalais est plus « traditionnel » et « difficile » que les nouveaux circuits, relève-t-il, ce qui rendra le spectacle intéressant le 19 juin.
« C’est un petit circuit. [En matière de] largeur, c’est le minimum qu’on peut avoir pour le circuit de F1. Quand tu regardes les nouveaux circuits, à Bahreïn ou Austin par exemple, c’est au moins une fois et demie [plus large]. Ils ont énormément de zones de dégagement, ce que nous n’avons pas. Ici, le pilote fait une erreur de pilotage et le mur est à quelques pieds d’un côté ou de l’autre. »
PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE
François Dumontier a eu l’idée de souligner le décès de Guy Lafleur sur le circuit.
Concernant la COVID-19, M. Dumontier explique que son équipe suit les règles de la Santé publique, avec laquelle il a été en contact fréquent au cours des derniers mois. Avant les Fêtes, elle avait reçu « une forme de feu vert » pour commencer à organiser l’évènement.
Triste anniversaire
PHOTO ROBERT NADON, ARCHIVES LA PRESSE
Gilles Villeneuve en 1974
Le 8 mai marquera les 40 ans de la mort de Gilles Villeneuve dans un tragique accident lors des qualifications du Grand Prix de Belgique, en 1982. « On peut imaginer que l’équipe Ferrari va faire quelque chose de spécial pour souligner ça. Je ne pense pas que le Grand Prix de Miami va faire quelque chose, la tradition là-bas n’est pas assez forte. Nous, on va sûrement le souligner d’une façon quelconque, même si c’est un mois et demi après. »
Partagé hier sur les médias sociaux de J-F Savaria:
J-F Savaria est à Montréal.
Le 27 avril 1967, c’était l’inauguration de l’𝙴𝚡𝚙𝚘𝟼𝟽. Il y a 55 ans aujourd’hui! Bonne anniversaire! #cinqcentquatorze #expo67 #montreal
Propositions pour améliorer l’accès universelle au pont Jacques-Cartier pour accéder le parc Jean-Drapeau
Le groupe citoyen les AmiEs du courant Sainte-Marie a publié cette vidéo avec des pistes pour améliorer l’accès au parc Jean-Drapeau via le pont Jacques-Cartier, en particulier pour les piétons et personnes à mobilité réduite, mais pour les cyclistes aussi. Un document plus étoffé avec des liens et références est disponible sur demande.
2022 marquera le 10e anniversaire de l’existence du groupe-citoyen les AmiEs du courant Sainte-Marie. Depuis nos tous débuts nous travaillons à amélioration de l’accès au fleuve dans le secteur Centre-Sud/les Faubourgs.
Malgré la proximité du fleuve, nous n’avons pas accès aux berges en raison des activités ferroviaires et portuaires du Port de Montréal. Cependant, un lien direct au fleuve pour les riverains se trouve dans le parc Jean-Drapeau à 500 mètres (la largeur du fleuve). Cela dit, l’accès aux berges du parc pour les résidents, en particulier les piétons et les personnes à mobilité réduite, n’est pas aussi facile ou sécuritaire que cela pourrait l’être.
Nous pensons que les actions pour intégrer le pont dans son milieu urbain devraient être renforcées et que des options pour réussir devraient être étudiées et des projets pilotes mis en marche.
À notre avis le pont devrait devenir de plus en plus un lien facilement accessible et sécuritaire pour les amateurs de mobilité active. De plus, ce mode de transport serait à privilégier dans l’est des Faubourgs pour une majorité de montréalais et de touristes qui désirent se rendre aisément au magnifique parc Jean-Drapeau.
Or, à Montréal les modes de transport actifs sont tout indiqués, car ils représentent des gestes symboliques forts contre l’omniprésence de l’automobile dans la ville. Sans oublier leurs avantages évidents sur la sécurité des citoyens et leurs bienfaits sur l’environnement. Ils sont notamment une occasion idéale de faire la promotion de l’activité physique en toute saison.
Premièrement la traversée active du fleuve Saint-Laurent à la hauteur du pont Jacques-Cartier vers le parc Jean-Drapeau, est d’abord motivée par les vues incroyables que le trajet offre sur la ville. Ensuite à terme, ce serait un moyen facile et économique pour des dizaines de milliers de citoyens (présents et futurs), habitant dans les environs du pont, qui voudraient profiter au maximum d’un espace-nature exceptionnel, parmi les parcs urbains les plus attrayants et les mieux réussis du continent nord-américain.
Ainsi, vous trouverez dans ce vidéo des pistes de solution pour résoudre la problématique d’accès universel et sécuritaire aux berges du parc Jean-Drapeau via le pont Jacques-Cartier. Pour recevoir une copie intégrale de ces propositions, contactez-nous à l’adresse courriel suivante: AmiEsduCourant@gmail.com
À qui le fleuve / À nous le fleuve!
AmiEs du courant Sainte-Marie
@ILuvMTL Félicitations pour l’extraordinaire présentation et tout le travail en amont pour en arriver à ce résultat impressionnant. Je suis très confiant que les différentes autorités concernées prendront connaissance de cette merveilleuse proposition pour lui donner suite. Profitons alors de toutes les tribunes pour médiatiser cet excellent projet qui s’inscrit parfaitement dans l’esprit du développement durable et de la mobilité active.
Reste maintenant à en faire promotion auprès des décideurs et aussi bien sûr en mettant la population dans le coup. Ce serait en même temps une infrastructure parfaitement complémentaire au nouvel aménagement sous le pont le long de De Lorimier et un gage de succès urbain pour cette partie du centre-ville en plein développement. Les citadins ont besoin de rêver et ici on leur offre une opportunité exceptionnelle qui mettra en valeur l’allée publique sous le pont, le pont lui-même et le Parc Jean-Drapeau avec le fleuve comme trait d’union, en en faisant une des plus gigantesques infrastructures intégrées de la métropole.
Finalement on rapprocherait les montréalaisES d’un des plus grands et des plus beaux parcs urbains du pays (sinon du continent), en facilitant grandement son accès et en le rendant plus universel en matière de mobilité active. Ce qui m’amène à dire que que ce chainon manquant à tout le potentiel de contribuer de manière spectaculaire à la qualité de vie de tout le secteur du pont Jacques-Cartier, en devenant un attrait majeur pour la promotion de l’est.
La valeur des arbres
PHOTO MARTIN TREMBLAY, ARCHIVES LA PRESSE
Les arbres du parc Jean-Drapeau sont particulièrement beaux. Des outils permettent de voir à quel point ils rendent des services écosystémiques en réduisant notamment les polluants dans l’atmosphère.
Les adeptes de plein air constatent régulièrement l’importance des arbres. Même si ceux qui demandent d’être convaincus sont rares, il existe des outils qui démontrent sans aucun doute leur très grande valeur.
Publié à 11h30
Marie Tison La Presse
Ce sont ces outils qu’a utilisés Habitat pour comptabiliser les services écosystémiques fournis par les arbres du parc Jean-Drapeau.
La séquestration de carbone associée à ces arbres représente 12 744 $ par année, alors que l’amélioration de la qualité de l’air représente une somme de 50 771 $. Les arbres du parc Jean-Drapeau permettent également de limiter l’eau de ruissellement, un service d’une valeur de 4720 $. On parle donc de services systémiques de 68 236 $ par année pour un total de 16 963 arbres.
PHOTO MARTIN TREMBLAY, ARCHIVES LA PRESSE
En mesurant les services écosystémiques des arbres, les citoyens qui veulent préserver une forêt peuvent présenter des arguments additionnels aux autorités.
« L’idée première, c’était d’informer les gens et de les sensibiliser au sujet des bénéfices que les arbres nous apportent », indique Fanny Maure, directrice des communications chez Habitat. « Ça semble assez évident dans notre paysage urbain, mais on ne s’en rend pas toujours compte. Si on a quelque chose à faire disparaître pour faire de la construction, ce sont les arbres qui vont sauter.
« [Les forêts naturelles] ont une diversité naturelle. Elles présentent des habitats qui sont là depuis des années, rappelle Mme Maure. La nature fait toujours mieux les choses, on ne recrée jamais aussi bien le milieu naturel une fois qu’on l’a détruit. Ça donne de très bons arguments pour aller cogner aux portes des politiciens. »
Ce sont trois universitaires spécialisés dans les sciences naturelles, les professeurs Jérôme Dupras, Andrew Gonzalez et Christian Messier, qui ont fondé Habitat, en 2017, pour répondre à diverses requêtes de municipalités, d’institutions gouvernementales ou d’organisations sans but lucratif au sujet de la gestion et de la conservation des milieux naturels.
C’est ainsi que le parc Jean-Drapeau a voulu connaître la valeur des services écosystémiques de ses arbres.
Rayonnement métropolitain
« Au parc Jean-Drapeau, on a la réputation d’être un grand site événementiel avec une vocation récréotouristique, mais, avec le nouveau plan directeur notamment, on veut retravailler notre positionnement et assumer le fait qu’on est un grand parc public urbain », affirme Kaven Gauthier, responsable des relations publiques au parc. « On veut démontrer, par cette étude, comment les arbres du parc Jean-Drapeau offrent de nombreux bénéfices au bien-être des citoyens de la grande région métropolitaine. »
PHOTO MARTIN TREMBLAY, ARCHIVES LA PRESSE
Les forêts, et même les forêts urbaines, peuvent fournir un habitat précieux à plusieurs espèces.
Il fait remarquer que dans le domaine du développement durable, on utilise de plus en plus de comparatifs pour rendre tangible l’effet socioéconomique de la nature et de la biodiversité. Le rapport d’Habitat accorde ainsi une valeur pécuniaire aux services écosystémiques des arbres, qui dépendent évidemment des espèces en cause, de l’âge des arbres et de l’endroit où ils sont placés.
On utilise différentes formules pour calculer cette valeur : un certain montant pour chaque tonne de carbone séquestré, un autre pour chaque kilogramme de polluants absorbés par les stomates et le feuillage de l’arbre, ainsi que le coût de traitement de chaque mètre cube d’eaux de ruissellement évité.
Ça permet de ramener les arbres au même rang que les infrastructures dans les villes et de se dire : « Ma station d’épuration me permet de filtrer tant d’eau, mon arbre me permet de filtrer tant d’eau, donc finalement, il vaut mieux planter plus d’arbres que de construire plus d’usines d’épuration. »
Fanny Maure, directrice des communications chez Habitat
Elle note que ce n’est pas une science exacte et que certains facteurs sont difficiles à comptabiliser, comme le bien-être de la population. « Ça se fait quand même, précise-t-elle. Aux États-Unis, ils ont fait des études lorsque le pays a été frappé de plein fouet par l’agrile du frêne. Ils ont vu un nombre vraiment gigantesque de maladies cardiovasculaires et respiratoires dû au fait qu’on a abattu beaucoup de frênes, des rues entières, des parcs entiers. »
PHOTO MARTIN TREMBLAY, ARCHIVES LA PRESSE
La diversité est importante lorsque vient le temps de planter des arbres. Chaque espèce a ses caractéristiques propres.
Diversifier les espèces
Cette catastrophe a d’ailleurs montré l’importance de diversifier les espèces d’arbres, non seulement pour prévenir les ravages de la maladie, mais aussi pour bénéficier des forces et des faiblesses de chaque espèce. Certaines séquestrent davantage le carbone, mais supportent mal la sécheresse qu’on associe aux îlots de chaleur.
« Vaut mieux planter un peu de tout, aller chercher des espèces assez différentes en matière de caractéristiques biologiques », souligne Mme Maure.
PHOTO MARTIN TREMBLAY, ARCHIVES LA PRESSE
Le parc Jean-Drapeau entend accroître sa canopée de 30 % au cours des 10 prochaines années.
Au parc Jean-Drapeau, on a planté 379 arbres en 2021 et on poursuivra sur cette lancée.
« Notre objectif est d’augmenter de 30 % la canopée du parc au cours des 10 prochaines années, indique Kaven Gauthier. Il y a un programme fédéral qui vise la plantation de 1 milliard d’arbres au Canada : on va s’inscrire là-dedans pour essayer d’obtenir une part de ce milliard chez nous. »
En attendant ces nouveaux arbres, une carte interactive sur le site internet d’Habitat permet de visualiser les arbres qui sont déjà à l’œuvre pour améliorer la qualité de l’air dans la région de Montréal.
Sur la page FB du parc Jean-Drapeau
La Ville de Montréal et la Société du parc Jean-Drapeau annoncent le lancement de la première phase des travaux de revitalisation de la plaine des Jeux du parc Jean-Drapeau.
La première portion de ce nouveau grand projet, qui bénéficie d’une enveloppe budgétaire de 10,5 M$, vise à redonner vie à deux bâtiments patrimoniaux et ainsi améliorer l’expérience de visite des citoyennes et citoyens au parc Jean-Drapeau.
Pour en savoir plus sur ce projet qui s’inscrit dans la mise en œuvre de notre Plan directeur de conservation, d’aménagement et de développement 20/30, visitez le Plan directeur de conservation, d'aménagement et de développement 2020-2030 - Parc Jean-Drapeau
Ou sur YouTube
Parc Jean-Drapeau | Début de la première phase des travaux de revitalisation de la plaine des Jeux
27 mai 2022
MONTRÉAL, le 27 mai 2022 – La Ville de Montréal et la Société du parc Jean-Drapeau (SPJD) annoncent le lancement de la première phase des travaux de revitalisation de la plaine des Jeux du parc Jean-Drapeau. La première portion de ce nouveau grand projet, qui bénéficie d’une enveloppe budgétaire de 10,5 M$, vise à redonner vie à deux bâtiments patrimoniaux et ainsi améliorer l’expérience de visite des citoyennes et des citoyens au parc Jean-Drapeau.
Une revitalisation d’espaces patrimoniaux pour améliorer l’expérience citoyenne
Dans le cadre de la mise en œuvre du Plan directeur de conservation, d’aménagement et de développement 2020-2030 de la SPJD, le projet de réhabilitation du secteur de la plaine des Jeux est l’un des premiers projets majeurs à réaliser. Ce grand projet de rénovation du patrimoine historique montréalais a pour objectif de restaurer l’abri pique-nique et le chalet de la plaine des Jeux du parc Jean-Drapeau. Ce site patrimonial cité de l’île Sainte-Hélène occupe une place importante dans le parc datant des premières occupations militaires de l’île.
L’ensemble du projet sera réalisé en deux phases, soit la rénovation des bâtiments puis la restauration du paysage. L’emphase sera mise sur la mise en valeur de la façade du chalet de la plaine, qui est revêtue de pierre de brèche extraite sur l’île même, dans le but de mettre en lumière le lien fort qui existe entre la plaine des Jeux, le fleuve Saint-Laurent et Montréal.
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Le chalet sera désormais accessible au grand public en tout temps et aura une vocation publique et conviviale. Afin d’accueillir les visiteurs, la façade ouest aura une plus grande ouverture afin d’y installer l’entrée principale et le rez-de-chaussée sera réaménagé afin d’en faire un espace d’accueil plus grand et accessible.
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L’abri à pique-nique sera lui aussi complètement restauré afin d’accueillir comme il se doit les visiteurs et ainsi leur offrir un moment agréable et de découverte de leur patrimoine, tout en profitant du foyer restauré et des nouvelles activités de plein air.
Citations
« Je suis très heureuse et fière de voir que ces joyaux du patrimoine vont reprendre vie et accueillir les visiteurs du parc Jean-Drapeau. Ce sera l’occasion pour nos citoyens et citoyennes de découvrir ces bâtiments qui font partie de l’histoire du parc de l’île Sainte-Hélène. Le parc Jean-Drapeau est un symbole montréalais et il m’apparaît important de le protéger, mettre en valeur son histoire et y donner accès », a déclaré Caroline Bourgeois, membre du comité exécutif, responsable des grands parcs, du Mont-Royal, des sports et des loisirs, d’Espace pour la vie, du parc Jean-Drapeau et de l’Est de Montréal.
« La SPJD est très heureuse de pouvoir démarrer les projets de revitalisation de la plaine des Jeux. Cette première phase de travaux officialisera la nouvelle histoire du parc Jean-Drapeau, en offrant une expérience de visite bonifiée et en concrétisant le virage amorcé depuis l’adoption du Plan directeur 2020-2030. La réhabilitation future du secteur répond à plusieurs enjeux liés à la préservation de la nature au sein des villes. Cet investissement en est un qui est durable et le premier d’une série qui viendra renaturaliser ce lieu avec des services aux usagers, idéal pour les activités citoyennes libres », a ajouté Véronique Doucet, Directrice générale de la Société du parc Jean-Drapeau.
Le circuit Gilles-Villeneuve victime de sa popularité
*Photo: Valérian Mazataud, Le Devoir *
En trois ans, on a enregistré une augmentation de 45% du nombre de passages de cyclistes pendant la saison estivale sur le circuit Gilles-Villeneuve.
Zacharie Goudreault
13 juin 2022
Si les voitures de course de formule 1 demeurent le symbole du circuit Gilles-Villeneuve, ce sont surtout des cyclistes qui l’empruntent une bonne partie de la saison estivale pour s’y entraîner et se divertir. Leur nombre est d’ailleurs en forte augmentation, au point que cela soulève des problèmes de sécurité sur cette piste de l’île Notre-Dame.
À moins d’une semaine du retour en force du Grand Prix de formule 1, le circuit Gilles-Villeneuve est dans ses derniers préparatifs en vue de pouvoir accueillir des bolides pouvant rouler jusqu’à 350 km/h sur cette piste de course de 4,3 km. Au terme de cet événement sportif, ce sont toutefois les cyclistes qui redeviendront, à partir du 24 juin, les principaux usagers de ce circuit, dont la configuration est aussi idéale pour réaliser des exploits de vitesse à deux roues.
« La proximité avec une ville comme Montréal et le parc Jean-Drapeau, qui est accessible à vélo, ça fait en sorte qu’il y a beaucoup de cyclistes qui vont s’entraîner à cet endroit-là. C’est sécuritaire parce qu’il y a moins d’automobiles et c’est pratique pour s’entraîner en groupes et faire des simulations de courses », remarque le cycliste aguerri François Guimard.
Ce dernier est le fondateur de la première édition du festival Vélocité, qui a eu lieu du 4 au 8 mai dans la métropole. Cet événement, qui souhaite devenir annuel, a culminé par une course professionnelle, qui a attiré 430 cyclistes sur le circuit Gilles-Villeneuve. « C’est vraiment beaucoup pour une épreuve cycliste », se réjouit M. Guimard.
Des données tirées des compteurs situés sur cette piste fournies au Devoir font état d’une augmentation du nombre de passages enregistrés de cyclistes pendant la saison estivale, qui se prolonge à cet endroit d’avril à novembre. Ce nombre est ainsi passé d’environ 220 000 en 2018 à plus de 318 000 l’an dernier, soit une augmentation de près de 45 % en trois ans.
« On a quand même vu une croissance de l’achalandage et de l’intérêt pour nos installations », relève ainsi le porte-parole de la Société du parc Jean-Drapeau, Kaven Gauthier, en entrevue au Devoir.
Des accrochages plus nombreux
Cette hausse, qui témoigne de l’attrait grandissant du vélo dans le contexte de la pandémie, fait aussi écho à la place grandissante accordée aux cyclistes dans l’aménagement de ce site au fil des années. D’abord improvisée au début des années 2000, la présence de vélos sur le site a ensuite été balisée par la présence de bollards, tandis que la circulation automobile, qui se faisait autrefois dans les deux directions sur cette piste, est maintenant unidirectionnelle et limitée à une vitesse maximale de 30 km/h.
Le principal problème de cohabitation sur ce site aujourd’hui n’est donc pas entre les cyclistes et les automobilistes, mais plutôt entre les cyclistes eux-mêmes, sans compter les adeptes de patins à roues alignées et de course à pied.
« Ce qu’on a remarqué, c’est qu’il y a effectivement des problèmes de cohabitation entre les cyclistes. C’est dû au fait qu’il y a vraiment deux types de sportifs qui s’entraînent chez nous. Il y a les cyclistes de haut niveau, de performance, et on a les cyclistes plus néophytes », qui maîtrisent moins les règles à respecter pour éviter des accrochages, explique Kaven Gauthier. Ainsi, la Société du parc Jean-Drapeau (SPJD) a noté une hausse des collisions entre cyclistes sur cette piste, où des ambulanciers sont appelés à intervenir « quand même régulièrement », confie le porte-parole.
En mai 2021, un cycliste est d’ailleurs décédé à la suite d’une collision avec un autre cycliste sur le circuit Gilles-Villeneuve, ce qui a entraîné l’ouverture d’une enquête du Bureau du coroner, qui n’a pas encore déposé son rapport. Ses recommandations pourraient aider la SPJD à améliorer la sécurité sur cette piste, espère le président-directeur général de Vélo Québec, Jean-François Rheault. Car, actuellement, « il reste des problèmes de sécurité, il reste des problèmes d’aménagement » sur ce site, constate-t-il.
À cet égard, Kaven Gauthier, de la SPJD, affirme que le dialogue se poursuit avec les membres du comité consultatif sur la pratique du vélo au parc Jean-Drapeau, dont des élus de la Ville et des membres de Vélo Québec font entre autres partie, afin de « continuellement améliorer les installations » du circuit pour qu’il soit « sécuritaire ». L’affichage sur le site a notamment été bonifié pour appeler les cyclistes à la prudence, tandis que des campagnes de communication ont été mises en branle pour faciliter la cohabitation sur ce site, indique le porte-parole.
Une vocation sportive
La présence de cyclistes sportifs sur le circuit Gilles-Villeneuve a d’ailleurs créé quelques rebondissements dans la dernière décennie. On a notamment assisté à une levée de boucliers de groupes cyclistes en 2010 lorsque l’ancienne administration de Gérald Tremblay a voulu mettre des chicanes sur le site pour y ralentir les cyclistes qui incommodaient des piétons. Ces barrières ont ensuite été retirées.
Puis, en 2017, l’administration de Denis Coderre a annoncé la fermeture de ce circuit pendant tout l’été pour permettre le déménagement des événements du promoteur privé Evenko sur le circuit Gilles-Villeneuve, avant de faire marche arrière sous la pression populaire.
Il y a effectivement des problèmes de cohabitation entre les cyclistes
— Kaven Gauthier
Depuis, l’importance de ce site pour les cyclistes sportifs, qui bénéficient sur ce circuit d’un asphalte de qualité supérieure pour prendre de la vitesse, est mieux reconnue, mais il reste encore du chemin à parcourir, estime Jean-François Rheault.
« Pour les cyclistes sportifs, le circuit Gilles-Villeneuve, tout comme la voie Camillien-Houde [sur le mont Royal], ce sont les deux endroits qui sont des lieux de prédilection pour l’entraînement », relève-t-il. Or, dans les deux cas, la vocation sportive de ces sites « n’est pas reconnue à sa juste valeur » par la Ville, fait-il valoir.
Le Plan directeur de conservation, d’aménagement et de développement du parc Jean-Drapeau 2020-2030, qui est issu d’une consultation publique tenue en 2018, fait d’ailleurs état d’un « manque de reconnaissance » de la vocation sportive du parc, y compris son circuit Gilles-Villeneuve, qui a été baptisé ainsi en 1982 en hommage au célèbre pilote automobile. Le vaste document recommande ainsi d’« affirmer la vocation sportive du circuit Gilles-Villeneuve en offrant des plages horaires d’entraînement réservées aux cyclistes », une vision que partage M. Rheault.
François Guimard, pour sa part, croit qu’il est important que ce circuit demeure « accessible à tout le monde ». « Il faut commencer par communiquer l’existence de ce circuit, l’accessibilité de ce circuit pour les familles », avant de penser à créer des plages horaires réservées uniquement aux cyclistes de haut niveau, croit-il.
La Ronde réduit ses heures d’ouverture
La Ronde fermée le lundi pendant l’été
PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE
Le parc d’attractions montréalais sera ouvert du mardi au dimanche cet été.
La Ronde bouscule son horaire d’été. Le parc d’attractions restera fermé les lundis et n’ouvrira ses portes qu’à 14 h les jours de feux d’artifice.
Publié à 14h54
Vincent Marcelin
La Presse
La Ronde a partagé la nouvelle sur les médias sociaux dimanche, mais d’après sa porte-parole ce n’est pas un choix de dernière minute. « La décision a été prise en janvier », assure Karina Thevenin. L’année dernière, le parc d’attractions montréalais était ouvert sept jours sur sept et jusqu’en 2019, il ouvrait ses portes en matinée les jours de feux d’artifice.
Estimant que « les heures d’opération sont libres à l’entreprise », Karina Thevenin justifie cette décision par « des besoins internes » sans donner plus de précisions. Quant au samedi, la porte-parole explique que les horaires précédents causaient « de grosses journées pour les employés », et que l’ouverture jusqu’à 23 h 30 pourrait faciliter l’achalandage des visiteurs.
En mai dernier, La Ronde annonçait avoir recruté les 600 postes saisonniers nécessaires pour opérer pendant l’été. Selon Mme Thevenin, la pénurie de main-d’œuvre observée un peu partout au Québec n’affecte pas les activités du parc. « Je ne dis pas que c’est plus facile, tout le monde vit la pénurie [de main-d’œuvre], mais pour les jeunes, La Ronde se démarque un peu plus des autres entreprises », poursuit-elle, assurant que le parc a pourvu ses besoins de main-d’œuvre. L’entreprise recrute toutefois pour l’automne, « la période la plus difficile pour nous » à cause des retours en classe, indique Karina Thevenin.
Le parc de l’île de Sainte-Hélène sera ouvert du mardi au dimanche jusqu’au 21 août, du vendredi au dimanche jusqu’au 2 octobre puis les fins de semaine jusqu’au 30 octobre. Il accueillera également des visiteurs les lundis fériés du 5 septembre et du 10 octobre.
J’ai un ami qui y est allé dans les dernières semaines, et y’avait des restaurants de fermés. Je sais pas si c’est encore le cas, ou si c’était seulement selon la journée de la semaine.
Je sens que La Ronde en arrache… Le parc aurait vraiment besoin d’investissements majeurs pour améliorer le plan du site, et certains manèges. Il y a plusieurs terrains d’anciens manèges qui sont presque laissés à l’abandon, et je trouve qu’il manque une vision globale du site. Les manèges sont changés à la pièce, ou carrément démontés et laissant un trou.
Je sais pas si d’autres partagent cette opinion, ou si des gens qui y sont allés récemment pourraient infirmer mes dires…
Je suis allé la semaine dernière pour un événement privé. C’était plutôt cool! Mais effectivement… ça prendrait un peu de renouveau.
Accessibilité universelle pour le pont Jacques-Cartier pour rejoindre le littoral du parc Jean-Drapeau
Cette proposition d’ascenseur des AmiEs du courant Sainte-Marie vise, pour son emplacement nord, le futur parc de la Station-Craig. Son utilisation pourrait mieux sécuriser la piste multifonctionnelle du pont (piste du côté ouest/ ville) sur une bonne distance en diminuant ou en éliminant le passage des piétons depuis l’entrée actuelle au carrefour dans le parc des Faubourgs. Ceci représente une grande partie de la piste multifonctionnelle ’avec ses pentes abruptes (4,2 %), sa largeur réduite (2,5 m) et ses virages serrés’’. De plus, si la piste est élargie sous la travée pour créer une piste exclusive pour les piétons, ceci diminuera tout contact avec les deux modes actifs.
La Société des ponts vient de réaménager un parc linéaire sous le pont. Quel piéton (famille avec carrosse, personne à mobilité réduite…) prendra la piste dans le parc des Faubourgs s’il y avait un ascenseur au parc de la Station-Craig pour rejoindre le littoral du parc Jean-Drapeau en 10 minutes au lieu d’une heure ou plus? Je pense que beaucoup de piétons prennent cette piste pour admirer les vues de la métropole ou pour se rendre au parc Jean-Drapeau. L’achalandage sur la piste va juste augmenter avec le nouveau Plan directeur de conservation, d’aménagement et de développement du parc Jean-Drapeau 2020-2030 et la revitalisation des Faubourgs autour du parc de la Station-Craig (Projet Molson, Quartier des lumières et Esplanade Cartier).
J’y suis allé souvent dans les dernières années. avant la pandémie, ils avaient pour habitude d’inaugurer 1 manège par année.
Mais je te rejoins dans ton constat. En fait je trouve surtout que l’aménagement fait pitié. Le pavé uni semble dater des années 60, l’asphalte est tout croche. Une belle job de réaménagement ferait plus de bien que des nouveaux manèges quant à moi.
J’ai aussi toujours imaginé un prolongement du mini rail vers le métro. Il me semble que ce serait super!