Parc Jean-Drapeau - Discussion générale

Dans une mise à jour de l’article, partagé précédemment par @acpnc, le groupe CH a fait cette déclaration sur le nouveau plan directeur pour le parc J-D: :sunglasses: :+1:

PARC JEAN-DRAPEAU : « ON VA TROUVER UNE SOLUTION »

Le Groupe CH s’était montré « inquiet », la semaine dernière, pour l’avenir de son festival Osheaga au parc Jean-Drapeau. Un nouveau plan directeur de la Ville de Montréal prévoit une réduction du site consacré aux grands évènements. L’entreprise craint de devoir sacrifier deux des six scènes qui y sont habituellement installées. « On n’est pas contre le plan, mais on avait des inquiétudes, dit Nick Farkas, d’evenko. Les conversations continuent. Le parc Jean-Drapeau est une des meilleures places au monde pour voir un show, l’un des meilleurs sites de festival. Il y a juste une place où on veut être dans le futur. C’est impensable de ne pas y être, mais on était inquiets. Je suis convaincu qu’on va trouver une solution. »
:metal:

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Formule 1 Le Grand Prix du Canada annulé

PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE

Le Grand Prix du Canada sera annulé pour la deuxième année de suite.

Le Grand Prix du Canada de Formule 1 sera annulé cette année pour des raisons sanitaires. Les gouvernements et la F1 ont cependant conclu une entente de principe prolongeant la tenue de l’évènement à Montréal pour deux années supplémentaires, jusqu’en 2031, a appris La Presse. L’annonce officielle doit avoir lieu cette semaine.

Publié le 28 avril 2021 à 5h00

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Vincent Brousseau-Pouliot Vincent Brousseau-Pouliot
La Presse

Tommy Chouinard Tommy Chouinard
La Presse

Selon nos informations, les gouvernements et la F1 ont d’abord convenu d’annuler le Grand Prix pour la deuxième année d’affilée pour des raisons sanitaires. Les deux parties se sont ensuite entendues pour reprendre les deux présentations de la course annulées en raison de la pandémie à la fin de l’entente actuelle, soit en 2030 et en 2031. Les gouvernements et les propriétaires de la F1 (Liberty Media) négocient actuellement les derniers détails financiers de l’entente.

Mais voilà : la somme payée par les gouvernements à la F1 (Liberty Media) augmente un peu chaque année — comme c’est généralement le cas dans ce type de contrat, notamment pour tenir compte de l’inflation. Pour la F1, il ne suffit donc pas de prolonger simplement le contrat de deux ans, car les années 2030 et 2031 « valent » plus cher que les années 2020 et 2021, en matière de droits.

De 2015 à 2024, Montréal, Québec et Ottawa auront payé en moyenne 18,7 millions par an à la F1 (il s’agit d’une moyenne sur la période ; la somme augmente un peu chaque année). De 2025 à 2029, il était déjà prévu que le prix payé passerait en moyenne à 19,7 millions par an, soit une hausse de 5 % par rapport au contrat précédent (2015-2024).

Si les parties s’entendent sur une hausse de 5 % comme la dernière fois (en 2017), la somme annuelle payée par les gouvernements à la F1 passerait de 19,7 millions à 20,7 millions. Il s’agirait alors d’une hausse de 1 million par an, donc de 2 millions pour deux ans.

Dans le cadre du contrat avec la F1, Ottawa, Québec et Montréal (la Ville de Montréal et Tourisme Montréal par le truchement d’une taxe sur l’hébergement) se séparent généralement la facture en trois parts égales.

Pas de décision officielle des autorités de santé publique

Au cours des dernières semaines, la F1 attendait une réponse des autorités de santé publique à Ottawa, à Québec et à Montréal sur son projet de Grand Prix à huis clos, sans spectateurs. La F1 demandait une exemption aux règles sanitaires pour réduire la période de quarantaine pour les 1600 personnes des écuries et de la F1 arrivant de l’étranger à Montréal pour le Grand Prix, du 11 au 13 juin.

La F1 n’a jamais reçu de réponse formelle des autorités de santé publique à Québec et à Ottawa, qui se sont renvoyé la balle au cours des dernières semaines.

Devant la conclusion évidente (mais pas officielle des autorités de santé publique) qu’un Grand Prix à huis clos ne serait probablement pas autorisé, les gouvernements et la F1 ont alors convenu eux-mêmes d’annuler la course de cette année pour des raisons sanitaires, selon nos informations.

Selon ce scénario, la F1 pourrait ainsi déplacer son épreuve prévue à Montréal à la mi-juin 2021 dans une autre ville cette année.

Le premier choix de la F1 : Istanbul, en Turquie. Istanbul a accueilli un Grand Prix en 2020 lorsque le calendrier de la F1 avait été chamboulé par la pandémie. La Turquie a été l’hôte d’un Grand Prix de 2005 à 2011.

Istanbul a aussi l’avantage d’être près géographiquement de Bakou, où aura lieu le Grand Prix de F1 d’Azerbaïdjan la semaine précédente, du 4 au 6 juin. Selon la presse spécialisée automobile européenne, la F1 évalue aussi la candidature de l’Allemagne.

Pour tenir un Grand Prix à huis clos à Montréal en 2021, la F1 demandait au départ aux gouvernements 6 millions de dollars pour payer les dépenses d’organisation de la course, habituellement payées par les revenus générés par les spectateurs.

Selon nos informations, il faut s’attendre à ce que la somme supplémentaire totale déboursée par les gouvernements pour avoir les droits de présenter une course en 2030 et en 2031 (plutôt qu’en 2020 et en 2021) soit inférieure à 6 millions de dollars. Les négociations ne sont toutefois pas terminées.

En 2020 et en 2021, les gouvernements ne paieront pas de droits de course à la F1 (18,7 millions par an en moyenne) puisque l’évènement a été annulé chaque fois pour des raisons sanitaires.
https://www.lapresse.ca/sports/course-automobile/2021-04-28/formule-1/le-grand-prix-du-canada-annule.php

Le prix de consolation sera le report des deux saisons annulées à la fin du contrat, c’est-à-dire en 2030-2031. Il reste des détails à finaliser en matière de financement, mais au moins Montréal récupérera ces deux années perdues sans trop y perdre au change. :smile:

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Annulation du Grand Prix du Canada Les gouvernements paieront 25,5 millions en 2030 et 2031

PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE

Québec, Ottawa et Montréal ont annoncé officiellement mercredi matin l’annulation du Grand Prix du Canada de Formule 1 en 2021 pour des raisons sanitaires.

(Montréal et Québec) Les gouvernements paieront en moyenne 25,5 millions par an à la F1 pour avoir le droit de présenter le Grand Prix du Canada en 2030 et en 2031.

Publié le 28 avril 2021 à 11h47 Mis à jour à 12h05

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Vincent Brousseau-Pouliot Vincent Brousseau-Pouliot
La Presse

Tommy Chouinard Tommy Chouinard
La Presse

Québec, Ottawa et Montréal ont annoncé officiellement mercredi matin l’annulation du Grand Prix du Canada de Formule 1 en 2021 pour des raisons sanitaires. Les gouvernements et la F1 ont aussi convenu de reporter les deux années perdues par la pandémie (2020 et 2021) à la fin du contrat actuel, qui se terminait originalement en 2029, tel que rapporté mercredi matin par La Presse.

Quatre ministres, dont la ministre fédérale du Développement économique Mélanie Joly et le ministre de l’Économie du Québec Pierre Fitzgibbon, ainsi que la mairesse de Montréal Valérie Plante ont fait l’annonce lors d’une conférence de presse virtuelle mercredi matin.

En 2030, les gouvernements paieront 25 millions à la F1 (Liberty Media) pour avoir le droit de présenter la course. En 2031, ce sera 26 millions. Il s’agit d’une hausse des subventions annuelles versées à la F1 d’environ cinq millions par an par rapport au contrat précédent.

De 2015 à 2024, les gouvernements paient en moyenne 18,7 millions par an à la F1. De 2025 à 2029, il était déjà prévu (depuis une prolongation du contrat en 2017) que le montant annuel de subventions passerait en moyenne à 19,7 millions par an durant cette période.

De 2029 à 2030, le montant versé à la F1 passera donc de 19,7 millions à 25 millions. Il s’agit d’une hausse de 27 % sur le contrat précédent (+5,3 millions par an). En 2031, il y aura une hausse additionnelle de 4 % (+1 million) par rapport à 2030.

Cette hausse de 27 % des subventions à la F1 est beaucoup plus importante que la hausse du dernier renouvellement pour 2025-29, alors que la hausse avait plutôt été de 5 % (+1,0 million).

Cette hausse à 25 millions puis à 26 millions par an servira en pratique de plancher aux négociations avec la F1 quand les parties voudront renouveler leur entente au-delà de 2031.

Ottawa, Québec et Montréal (la Ville de Montréal et Tourisme Montréal par le biais d’une taxe sur l’hébergement) paient généralement les subventions à la F1 à parts égales.

« C’est tout le Québec qui en ressortira gagnant », dit Fitzgibbon

Les gouvernements Trudeau et Legault estiment qu’il s’agit d’une bonne entente.

« Le Grand Prix du Canada génère des retombées économiques importantes, et il fallait assurer son retour l’an prochain et sa pérennité à long terme. Nous sommes arrivés à une bonne entente, et c’est tout le Québec qui en ressortira gagnant », a déclaré le ministre de l’Économie du Québec Pierre Fitzgibbon, par voie de communiqué.

« L’engagement que prend notre gouvernement aujourd’hui en renouvelant son soutien à la tenue du Grand Prix du Canada pour deux années supplémentaires témoigne de l’importance que nous accordons au rôle du tourisme dans la relance économique du pays », a indiqué la ministre fédérale du Développement économique Mélanie Joly, par voie de communiqué.

La mairesse de Montréal Valérie Plante et le promoteur local du Grand Prix, le Groupe de course Octane, se sont réjouis de la prolongation de contrat jusqu’en 2031.

« Bien sûr, on aurait souhaité que le Grand Prix puisse se dérouler cette année. Mais la bonne nouvelle, c’est que Montréal ne perdra pas les Grands Prix de 2020 et de 2021, puisque nous les reportons à la fin de l’entente, soit en 2030 et en 2031 », a souligné Valérie Plante par voie de communiqué.

« Bien qu’il soit difficile et décevant de faire face à une telle conclusion une deuxième année de suite, la santé et la sécurité des Montréalais, des Québécois et des Canadiens sont et resteront toujours la priorité. Je souhaite souligner la collaboration des autorités de santé publique, gouvernementales et municipales au cours des derniers mois et je me réjouis de la nouvelle confirmant aujourd’hui la prolongation de l’entente avec la Formule 1 jusqu’en 2031 », a affirmé François Dumontier, président et chef de la direction du Groupe de course Octane, le promoteur local du Grand Prix du Canada, par voie de communiqué.

Retombées fiscales de 8,1 millions, retombées économiques de 42,2 millions

Dans une année normale – sans pandémie, avec des spectateurs –, le Grand Prix du Canada génère des retombées fiscales de 8,1 millions par an pour les gouvernements (5,7 millions à Québec, 2,4 millions à Ottawa).

L’évènement, qui attire 92 273 spectateurs (dont 52 % qui sont des touristes de l’extérieur du Québec), a généré des retombées économiques de 42,4 millions en 2015, selon une étude réalisée conjointement par Québec, Montréal et le Groupe de course Octane. Cette étude se base sur les chiffres de l’édition 2015. Il s’agit de la dernière étude révélée publiquement.

5,5 millions de dollars aussi pour la promotion

En plus des subventions à la F1 (Liberty Media), Québec et Ottawa dépenseront jusqu’à 5,5 millions de dollars « dans la promotion auprès des amateurs de F1, qui engendrons des retombées majeures pour les commerces et l’économie de Montréal ». Le communiqué de presse diffusé par les différents paliers de gouvernement ne précise toutefois pas comment sera dépensé ce montant de 5,5 millions.

La F1 a hâte de revenir en 2022

La F1 dit avoir hâte de revenir à Montréal en 2022. « Il est décevant pour nous de ne pas pouvoir être au Canada cette année, mais nous avons déjà hâte d’y retourner l’an prochain. Le Canada est une étape fantastique de notre saison. On y trouve des adeptes formidables et un circuit propice à des courses captivantes. Nous serons de retour en 2022 pour offrir des moments des plus palpitants à Montréal », a indiqué Stefano Domenicali, PDG de la F1, par voie de communiqué.

La F1 a annoncé mercredi qu’elle va déménager pour cette année la course prévue à Montréal du 11 au 13 juin à Istanbul, en Turquie.

Avis divergents de l’opposition à Québec

« C’est malheureux » que le Grand Prix soit annulé, « mais honnêtement, la priorité en ce moment c’est encore la situation sanitaire et ça demeure de se sortir de cette crise-là », a réagi le député et leader parlementaire du Parti libéral du Québec, André Fortin.

Selon lui, « il ne faut pas sous-estimer l’impact » de cet évènement en termes de retombées pour Montréal et le Québec. C’est pourquoi une aide financière supplémentaire du gouvernement du Québec peut être justifiée à ses yeux afin d’assurer l’avenir du Grand Prix dans la métropole. Québec doit toutefois présenter une analyse comparative de la valeur de ces investissements par rapport aux retombées économiques de l’évènement et des garanties obtenues quant au maintien de la course à Montréal, a-t-il ajouté juste avant l’annonce des gouvernements.

De son côté, le chef parlementaire du Parti québécois, Pascal Bérubé, estime que le Grand Prix « mérite la considération que le gouvernement lui accorde en ce moment ». Il avait négocié l’entente avec la F1 en 2013, à titre de ministre du Tourisme sous le gouvernement Marois. Québec avait alors payé pour des nouveaux paddocks et un hôpital de piste, entre autres, afin de préserver la course dans la métropole.

« C’est un évènement hors-norme qui a des retombées extraordinaires pour le Québec en termes de visibilité, en termes de nuitée, de restauration. On peut bien avoir un jugement sur l’industrie automobile et parfois les dépassements nocturnes là, mais ça rapporte beaucoup. On a déjà fait l’analyse d’opportunité, et c’est un évènement qu’on aurait de la difficulté à remplacer », a-t-il soutenu.

Pascal Bérubé rappelle que le promoteur local, François Dumontier, n’a plus de revenus depuis deux ans en raison des annulations de l’évènement causées par la pandémie. Il se demande si l’aide supplémentaire lui permettra de « se maintenir à flot ». « La crainte que j’ai, c’est qu’en 2022, le Grand Prix ne revienne pas et que ça aille en Turquie, par exemple », a-t-il dit, rappelant que tout est une question d’argent dans cette industrie.

Pour Québec solidaire, annuler l’édition 2021 du Grand Prix était « la chose à faire », surtout qu’« on n’a pas encore gagné la lutte contre le virus encore ». Mais contrairement aux autres partis, il s’oppose à toute aide gouvernementale pour cet évènement. « On considère que cette industrie devrait avoir zéro argent public », a lancé sa co-porte-parole Manon Massé. « Ce sont des évènement qui, premièrement sont extrêmement polluants et qui, deuxièmement, font en sorte que l’argent public est investi là où il n’y a pas besoin d’argent public. »
https://www.lapresse.ca/sports/course-automobile/2021-04-28/annulation-du-grand-prix-du-canada/les-gouvernements-paieront-25-5-millions-en-2030-et-2031.php

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Le Grand Prix de Formule 1 du Canada a un nouveau promoteur : Bell.

Publié le 30 avril 2021 à 5h00

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Vincent Brousseau-Pouliot Vincent Brousseau-Pouliot
La Presse

Tommy Chouinard Tommy Chouinard
La Presse

Bell, plus importante entreprise de télécoms et de médias au pays, a fait l’acquisition du Groupe de course Octane, de l’entrepreneur François Dumontier, a appris La Presse. Bell a aussi conclu avec la F1 une prolongation de contrat de deux ans pour demeurer le promoteur local du Grand Prix du Canada jusqu’en 2031. L’annonce officielle doit avoir lieu ce vendredi.

Il s’agit d’une nouvelle importante sur la scène sportive québécoise. Avec cette transaction, Bell met la main sur l’un des évènements sportifs les plus importants et les plus prestigieux au pays. Et le Grand Prix – plus important évènement touristique au Canada avec des retombées économiques de 63 millions – bénéficiera de l’appui du plus grand conglomérat canadien de médias et de télécoms.

Depuis 2010, l’entrepreneur François Dumontier, propriétaire unique du Groupe de course Octane, était le promoteur local du Grand Prix du Canada. Il n’était toutefois associé à aucun grand conglomérat médiatique.

Bell s’intéresse depuis longtemps à l’univers de la F1 et le connaît bien : l’entreprise détient déjà depuis des décennies les droits de télé de la F1 au Canada. Ses chaînes RDS et TSN diffusent la F1 respectivement depuis 1994 et 1992. En 2020, RDS et TSN ont renouvelé l’entente leur donnant les droits de diffusion exclusifs de la F1 au Canada jusqu’à la fin de la saison 2024.

François Dumontier reste en poste à long terme

Le promoteur François Dumontier suivra son entreprise chez Bell. En pratique, celui qui connaît bien les rouages et l’univers de la F1 depuis des décennies continuera à long terme son travail de promoteur local du Grand Prix du Canada. Tous les employés du Groupe de course Octane conservent leur emploi.

En fait, le Groupe de course Octane continuera d’être exploité comme une entreprise indépendante. Un peu comme Bell est déjà propriétaire minoritaire des studios MTL Grandé à Montréal, de MLSE (propriétaire des Maple Leafs et des Raptors de Toronto), des studios de cinéma Pinewood à Toronto et du Groupe Juste pour rire – toutes ces entreprises sont exploitées de façon indépendante. La seule différence : Bell a acquis 100 % du Groupe de course Octane.

Remboursement des billets

Avec l’annulation du Grand Prix en 2020 et en 2021 en raison de la pandémie, le Groupe de course Octane n’a pu tirer de revenus de la course de F1 depuis deux ans. Les détenteurs de billets pour l’édition 2020 pourront les conserver pour l’édition 2022. Bell annoncera aussi ce vendredi les modalités pour les détenteurs de billets qui veulent plutôt être remboursés.

Quand la F1 est revenue à Montréal en 2010 après un an d’absence, c’est François Dumontier, longtemps l’un des lieutenants du promoteur Normand Legault, qui est devenu le promoteur local du Grand Prix.

PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE

François Dumontier, propriétaire du Groupe de course Octane

Le Groupe de course Octane a organisé la course de 2010 à 2019. Il avait un contrat avec la F1, distinct de celui liant les différents ordres de gouvernement, pour être le promoteur local jusqu’en 2029. Bell et le Groupe de course Octane annonceront ce vendredi avoir obtenu une prolongation de deux ans.

Comme promoteur du Grand Prix, Bell/Groupe de course Octane couvre les dépenses d’organisation du Grand Prix et touche les revenus locaux de l’évènement (par exemple, les revenus des billets et ceux de la vente de nourriture et de boissons sur le site). Il doit partager un certain pourcentage de ses revenus locaux avec la F1. Il ne touche rien des revenus mondiaux (comme les droits télé).

Le promoteur local n’est pas partie prenante du contrat entre la F1 et les gouvernements, qui paient des droits annuels à la F1 pour pouvoir présenter un Grand Prix à Montréal. Ce contrat entre la F1 et les gouvernements vient d’être prolongé cette semaine pour une période de deux ans lui aussi : Ottawa, Québec et Montréal paieront à la F1 (Liberty Media) 25 millions en 2030 et 26 millions en 2031. Le promoteur local ne touche pas cet argent.

Rivalité avec Québecor

En faisant l’acquisition du Groupe de course Octane, Bell fait d’une pierre deux coups : l’entreprise met la main sur un évènement sportif majeur et dame le pion en F1 à son grand rival Québecor.

Au Québec, Bell et Québecor se livrent une concurrence féroce dans le milieu des médias, des télécoms et de l’industrie du divertissement. Québecor a une valeur en Bourse de 8,3 milliards, comparativement à 52,5 milliards pour Bell. Les activités de l’entreprise dirigée par Pierre Karl Péladeau sont concentrées presque uniquement au Québec, alors que Bell fait des affaires partout au Canada.

Depuis un an, Bell a une chaîne de télé généraliste francophone, Noovo, pour faire concurrence à Québecor, plus important groupe de médias au Québec, tant au petit écran (Groupe TVA) que dans les médias d’information (Le Journal de Montréal, par exemple).

Bell est aussi actionnaire minoritaire du Groupe CH, géant du divertissement au Québec. Le Groupe CH est propriétaire de l’équipe de hockey du Canadien de Montréal, du Centre Bell, de l’Équipe Spectra et du promoteur de spectacles evenko. Il gère nombre de salles de spectacle et de festivals (dont le Festival international de jazz de Montréal) et détient aussi des festivals (comme Osheaga). Ensemble, Bell et le Groupe CH possèdent aussi 51 % du Groupe Juste pour rire.

Autant le Groupe CH et Bell sont importants dans le milieu du divertissement à Montréal, autant Québecor l’est à Québec, en exploitant le Centre Vidéotron, la Baie de Beauport et Le Capitole. Québecor est aussi un acteur majeur en musique (Musicor) et détient deux équipes de hockey junior et un promoteur de spectacles, Gestev, établi à Québec.
https://www.lapresse.ca/affaires/2021-04-30/bell-devient-le-promoteur-du-grand-prix.php

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https://www.journaldemontreal.com/2021/05/01/plus-de-160m-de-fonds-publics-qui-beneficient-a-bell

Un article incroyablement biaisé, mais ca ne devrait pas être un choc, venant de la part de Vidéotron qui est en guerre avec Bell.

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On se souviendra que PKP avait dit qu’il serait très heureux de prendre la place de Osheaga aussi, dans ces mêmes installations :wink: . Et peu importe ce qui arrivera avec Osheaga, qu’il le fasse. Ces infrastructures sont pour tous les joueurs, et on va juste plus rentabiliser l’investissement public à avoir plus de concurrence et de nouveaux utilisateurs.

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L’article n’est pas biaisé. Si c’est la vérité qui se trouve dans cet article alors il faut que cela sorte et il se trouve qu’il n’y a que le Journal de Montréal pour sortir ce genre d’affaire. Il est important de savoir qui bénéficie de ces investissements même si ce n’est pas directement, sauf qu’il faut que la population le sache et dans ce cas c’est effectivement les festivals et évènements reliés à Bell et à Molson. On peut être pour, on peut être contre, mais il faut le savoir.

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Une vérité peut être présentée d’une façon biaisé, il est naïf de croire le contraire.

Par exemple, si Quebecor achète éventuellement Transat, je peux écrire un article qui détaille la transaction, les faits.

OU je pourrais écrire un article disant que Quebecor bénéficiera de l’aide que le gouvernement fédéral accorde à Transat en ce moment et de mettre en évidence combien d’argent Quebecor fait, ce qui crée la perception chez le lecteur que Quebecor abuse de l’aide fédérale.

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Grand Prix du Canada

Des pertes de 22 millions entre 2015 et 2019


PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE
Entre 2015 et 2019, les gouvernements auraient perdu environ 22,4 millions avec le Grand Prix de Formule 1 du Canada, selon les estimations de La Presse.

Entre 2015 et 2019, les gouvernements auraient perdu 22,4 millions avec le Grand Prix de Formule 1 du Canada, selon les estimations de La Presse à partir de chiffres publics et des deux études de retombées économiques produites pour le Grand Prix et ses partenaires.

Publié le 13 mai 2021 à 6h00
VINCENT BROUSSEAU-POULIOT
LA PRESSE

Le Grand Prix aurait ainsi coûté 4,5 millions par an de plus en fonds publics qu’il n’a rapporté en revenus gouvernementaux, pour la période de 2015 à 2019.

La Presse est parvenue à ce résultat en additionnant toutes les recettes fiscales des gouvernements générées par le Grand Prix, en plus des redevances qu’ils perçoivent sur les ventes de billets, puis en soustrayant toutes les dépenses gouvernementales liées au Grand Prix : les droits de course versés aux propriétaires de la F1 (Liberty Media), les frais payés pour le retard dans la livraison des paddocks et les frais annuels d’entretien de la piste. Il y a aussi les coûts pour la construction des paddocks et de la nouvelle zone Hospitalité. Ces derniers ont été amortis sur 20 ans, comme le fait la Société du parc Jean-Drapeau (SPJD).

« Le constat qu’on peut faire, c’est qu’il semble que le gouvernement perd probablement un peu d’argent actuellement [avec le Grand Prix] », dit l’économiste Pierre Emmanuel Paradis, président d’AppEco, firme qui se spécialise notamment dans les études d’impact économique.

« Finalement, pour les gouvernements, ça n’a pas été une mine d’or. On est dans un projet qui, pour les gouvernements, est neutre à long terme dans le meilleur des cas », dit Michel Magnan, professeur de comptabilité à l’Université Concordia.

M. Paradis et M. Magnan ont révisé nos calculs et nos hypothèses. Ils estiment que nos hypothèses sont raisonnables.

Québec gagnant, Montréal grand perdant, Ottawa perdant

Dans l’entente avec la F1, les trois ordres de gouvernement ont convenu de payer les dépenses liées au Grand Prix à parts égales, mais elles ne se partagent pas, en pratique, les recettes fiscales de la même façon.

Selon les deux études de retombées économiques du Grand Prix, le gouvernement du Québec récolte en moyenne 71,5 % des recettes fiscales liées à l’évènement, le gouvernement du Canada en récolte 28,5 %, et Montréal (Ville de Montréal, SPJD et Tourisme Montréal) ne récolte rien. En principe, Ottawa, Québec et Montréal se séparent les redevances sur les billets à parts égales1.

De 2015 à 2019, Montréal (la Ville, la SPDJ et Tourisme Montréal) aurait ainsi perdu au net 32,3 millions de dollars avec le Grand Prix, selon nos calculs. De son côté, Ottawa aurait perdu 8,0 millions. Et Québec aurait fait au net 17,9 millions. Ensemble, les trois ordres de gouvernement auraient ainsi perdu 22,4 millions.

La SPDJ est une société paramunicipale financée à 47 % par la Ville de Montréal. Tourisme Montréal est un organisme sans but lucratif financé à 70 % par une taxe de 3,5 % sur les nuitées à Montréal.

Québec et Ottawa satisfaits

« Le gouvernement du Québec rentabilise son investissement chaque année. Le Grand Prix génère des dépenses de plus de 80 millions de dollars dans les commerces de la ville et pour des entreprises de services connexes. Le Grand Prix génère une effervescence incomparable pour Montréal », a indiqué le cabinet du ministre de l’Économie du Québec, Pierre Fitzgibbon, dans une déclaration écrite.

Sans compter sa part de financement pour les paddocks, Québec estime ses bénéfices nets à 19 millions avec le Grand Prix pour la période de 2015 à 2019 (La Presse arrive à 17,9 millions). « Le gouvernement du Québec a investi dans les paddocks au même titre qu’il investit dans d’autres infrastructures touristiques », indique le cabinet de M. Fitzgibbon.

Ces investissements permettent de tenir le Grand Prix à Montréal, ce qui contribue à positionner la destination sur la scène internationale avec des installations des plus modernes.

Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie du Québec

« Le Grand Prix est un évènement d’envergure mondiale qui contribue à la notoriété de Montréal, du Québec et du Canada », indique par écrit le cabinet de la ministre fédérale du Développement économique, Mélanie Joly.

« Il génère des retombées importantes pour le secteur du tourisme, de la restauration, du commerce de détail et crée également des emplois. Il y a plusieurs façons de calculer les retombées économiques des évènements majeurs, mais il est impératif d’y inclure les retombées directes et indirectes dans tous les secteurs qui bénéficient de leur tenue. En contribuant au financement du Grand Prix, nous contribuons à générer des retombées durables et concrètes pour Montréal, le Québec et le Canada. »

La mairesse de Montréal, Valérie Plante, n’a pas offert de commentaires.

Annulation en 2020 et en 2021

La pandémie a forcé l’annulation de l’évènement en 2020 et en 2021. Pour ces deux années, le Grand Prix n’a donc généré ni recettes fiscales ni redevances sur les billets.

Par contre, il y a des dépenses : deux années d’amortissement pour les paddocks (7,4 millions), et des coûts d’entretien de 0,9 million pour deux ans.

Résultat : selon notre méthode de calcul, les gouvernements auraient perdu 8,3 millions malgré l’annulation du Grand Prix en 2020 et en 2021.

Hypothèses pour 2022-2031

Quelle croissance des revenus générés par le Grand Prix faudrait-il pour que les gouvernements fassent de l’argent durant la période 2022-2031 ?

Selon nos calculs, une croissance des revenus de 5,5 % permettrait aux gouvernements d’engranger 900 000 $ sur l’ensemble de la période. La progression serait ensuite rapide. Une croissance de 5,9 %, par exemple, rapporterait 20,4 millions de dollars (2,04 millions par année en moyenne).

(Dans nos scénarios, les redevances sur les billets augmentent de 4 % par an, et les frais d’entretien de la piste augmentent de 1 % par an.)

  1. En réalité, c’est encore plus compliqué. Étant donné que la Ville de Montréal a payé en grande partie les paddocks et que Québec a payé la dernière partie des dépassements de coûts des paddocks, la séparation des redevances sur les billets entre les trois ordres de gouvernement a été ajustée en conséquence. Aux fins de simplification, nous avons choisi de maintenir le principe de base selon lequel Montréal, Québec et Ottawa paient chacun le tiers des dépenses et reçoivent chacun le tiers des redevances sur les billets. À la fin du contrat et de l’amortissement des paddocks, c’est ce qui devrait arriver de toute façon.

Rectificatif

Dans plusieurs articles au cours des dernières semaines, il a été écrit que les trois ordres de gouvernement versaient en moyenne 19,7 millions par an en droits de course à la F1 pour les années 2024-2029. Les gouvernements paient plutôt en moyenne 21,7 millions par an durant cette période. Nos excuses.

What a negative news day today good lord… It’s amazing how other races rake in huge profits and we struggle… sigh

Do you have information on the finances of the other races?

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Superbe photoreportage de La Presse et intéressante activité à faire. :sunglasses: :hiking_boot:

Un sentier pour (re)découvrir les trésors du parc Jean-Drapeau


PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE | La ligne verte propose un itinéraire de 10 km. La ligne bleue offre une version écourtée, soit 6,5 km. Il faut prévoir au moins trois heures pour parcourir le tout.

On pense le connaître. Dans les faits, non. Le parc Jean-Drapeau regorge de petits coins tranquilles, de bâtiments patrimoniaux et d’œuvres d’art public qui se font parfois bien discrètes, mais qui gagnent à être découvertes.

Publié le 29 septembre 2021 à 11h30 | MARIE TISON | LA PRESSE

Le parc Jean-Drapeau a créé le Sentier des îles, un itinéraire de 10 km (ainsi qu’une version écourtée de 6,5 km) pour découvrir à pied ce patrimoine méconnu.

L’excursion commence au pavillon d’information du parc Jean-Drapeau, tout près de la station de métro. On peut s’y procurer le dépliant décrivant l’itinéraire et les différents éléments à observer. Les heures d’ouverture sont toutefois limitées ; une bonne idée est de télécharger le document d’avance, à partir du site internet du parc.

Notre visite ne commence pas très bien : nous manquons la première station, le pavillon de la Corée, un des rares pavillons d’Expo 67 encore présents. Oups, où est-il ?

Par contre, impossible de manquer l’œuvre Les trois disques, mieux connue sous l’appellation « L’Homme », cette monumentale sculpture d’Alexandre Calder qui se découpe devant le panorama que constitue le centre-ville de Montréal.


PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE | La fameuse sculpture d’Alexandre Calder avait été commanditée par l’International Nickel Company of Canada pour Expo 67.


PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE | Lisbonne a offert à Montréal La ville imaginaire, sculpture de Joao Charters de Almeida, pour souligner le 30e anniversaire du métro de Montréal.


PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE | Migration, du sculpteur français Robert Roussil, a été installée en 1967 à l’occasion d’Expo 67, puis restaurée en 2004.


PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE | La sculpture de béton Cosmotome no 7 est une réplique de l’original.

Deux lignes peintes sur l’asphalte nous permettent de suivre sans trop de souci les itinéraires : une ligne verte pour le trajet de 10 km, une ligne bleue pour le trajet de 6,5 km. Les choses se compliquent lorsque le bitume fait place à la poussière de roche : on a implanté des pastilles de couleur le long du sentier, mais elles ne sont pas toujours très visibles.

La ville imaginaire et Migration

Quoi qu’il en soit, nous trouvons facilement La ville imaginaire, œuvre de granite blanc du sculpteur portugais Joao Charters de Almeida qui évoque les gratte-ciels d’un centre-ville futuriste.

Nous passons ensuite près du quai de la navette fluviale (secret de photographes professionnels : c’est un des plus beaux points de vue du centre-ville de Montréal), puis retour vers le centre de l’île Sainte-Hélène, avec un petit arrêt en chemin pour admirer l’œuvre Migration, sculpture très expressive de l’artiste français Robert Roussil, transportée par avion en pièces détachées pour Expo 67.

Le centre de l’île, c’est le mont Boullé, avec la tour de Lévis tout en haut. Cette structure constitue un excellent poste d’observation, mais elle est actuellement inaccessible parce qu’on y effectue d’importants travaux de rénovation.


PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE | Construite entre 1936 et 1949, la tour de Lévis abritait un réservoir d’eau potable.

La ligne verte redescend vers de petits étangs bien cachés, vers la Grande Poudrière, construite entre 1820 et 1824. Le bâtiment historique, qui a accueilli un théâtre entre 1957 et 1982, aimerait bien avoir une nouvelle vocation.

C’est aussi le cas du restaurant Hélène-de-Champlain, que nous croisons un peu plus tard. Il faut se glisser dans le jardin derrière le bâtiment pour découvrir une très chouette sculpture de béton, Cosmotome no 7. La sculpture originale, créée en 1964, s’était tellement dégradée que la Ville de Montréal a fait fabriquer une réplique, installée sur place en 2014.


PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE | Signe solaire est une œuvre de fibre de verre, liée avec des agrégats de pierre et de métal.

Un cimetière militaire établi en 1828, un grand legs d’Expo 67, la Biosphère, une dernière œuvre de l’époque de l’expo, Signe solaire, et nous passons dans l’île Notre-Dame.

Deuxième étape : île Notre-Dame


PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE | Le pavillon de la Jamaïque, un pays qui avait retrouvé son indépendance en 1962. Expo 67 représentait donc une première grande présence dans la sphère internationale.

On nous présente un autre rare pavillon d’Expo 67 encore présent, le pavillon de la Tunisie. D’un point de vue architectural, il est harmonieux. Mais il ne faut pas le regarder de trop près : les toiles d’araignées sont particulièrement impressionnantes. Le pavillon de la Jamaïque est mieux conservé, puisqu’il a été restauré en 2009.


PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE | Surprise, la croix de l’Ambulance Saint-Jean se retrouve près d’un canal dans les jardins des Floralies, dans l’île Notre-Dame.

Ce secteur de l’île Notre-Dame a été totalement transformé en 1980 pour accueillir les Floralies internationales de Montréal. Le Sentier des îles nous mène à travers ces jardins et nous fait découvrir des œuvres qu’on ne connaissait pas ou qu’on avait déjà vues ailleurs, comme le gros cube de bronze découpé en croix qui symbolisait l’Ambulance Saint-Jean, auparavant à l’angle de la rue Saint-Denis et du boulevard De Maisonneuve.

Certaines œuvres sont négligées, comme la Roche pleureuse, une sculpture-fontaine qui trône au centre d’un bassin désespérément vide, ou encore la petite maison de bois qui agrémentait le Jardin du Québec, qui est aussi dans un état déplorable.

Heureusement, des œuvres récentes, comme la sculpture Puerta de la Amistad, d’un rouge brillant, et l’installation luminocinétique Utopie, confèrent une nouvelle jeunesse au parc Jean-Drapeau.


PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE | Cette Tête de Moaï est une réplique grandeur nature des fameuses sculptures de l’île de Pâques.


PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE | Le totem Kwakiutl a été sculpté par Henry Hunt et son fils Tony dans un seul tronc de cèdre rouge.


PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE | La Puerta de la Amistad, ou Porte de l’amitié, a été offerte à Montréal en marge de la signature de l’Accord de libre-échange nord-américain, en 1992.

Il reste encore quelques trésors, comme le totem Kwakiutl, qui vieillit très bien avec ses figures mythologiques, et la Tête de Moaï, réplique grandeur nature des fameuses sculptures de l’île de Pâques.

La ligne verte pousse jusqu’à la plage Jean-Doré et au paddock du circuit Gilles-Villeneuve, mais nous préférons suivre la ligne bleue pour retourner dans l’île Sainte-Hélène et passant par le pont de la Concorde. Nous finissons enfin par trouver le pavillon de la Corée : il était bien caché par des panneaux, en attendant une éventuelle rénovation et une nouvelle vocation.

Procurez-vous le dépliant sur le Sentier des îles

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Un parcours peint sur le sol est un excellent moyen de baliser un sentier asphalté, en complément d’un balado pour décrire chaque lieu d’intérêt. Ce grand parc est une merveille pour la ville et ses résidents, si facilement accessible en métro et pourtant si loin du bruit urbain. Le site est immense et offre une variété impressionnante de paysages pour satisfaire tous les goûts.

En plus son caractère patrimonial en garantit la pérennité. Il faut ajouter que les dernières rénovations, en sus de celles à venir, rajeuniront son image en en faisant un des plus beau parc urbain du pays, sinon du continent. Un joyau hérité de la période la plus faste de Montréal au 20ème siècle qui s’inscrit clairement dans l’esprit du développement durable.

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Restauration de deux bâtiments :

Tour de Lévis - 221, chemin du Tour-de-l’Isle

Extrait - PV CCU2021-09-09

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Complexe aquatique - 130, chemin du Tour-de-l’Isle

Extrait - PV CCU2021-09-09

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On dirait qu’il s’est plutôt écrasé près du parc de Dieppe, non ?
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Ajout : je pense qu’il s’agit de cet appareil : C-FFRV - Cessna 172M Skyhawk [172-62394] - Flightradar24

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Superbes photos de la métamorphose automnale en cours au parc Jean-Drapeau. :star_struck:

image J-F Savaria est à Tour De Levis.
L’automne est présentement en cours de chargement… ⌛️🍂

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