Mille fois bravo à ce réaménagement. Et je dirais…enfin !
Maintenant, il ne restera plus qu’à mettre en valeur le bâtiment militaire ainsi que l’atelier de la cour Cote-des-Neiges.
Mille fois bravo à ce réaménagement. Et je dirais…enfin !
Maintenant, il ne restera plus qu’à mettre en valeur le bâtiment militaire ainsi que l’atelier de la cour Cote-des-Neiges.
Je suis allé au Summit Circle l’autre jour pour la première fois et c’est vrai que c’est facile à rater l’accès. J’avais raté mon arrêt dans le bus qui part de Guy Concordia donc je suis descendu à Ridgewood/CdN et j’ai passé tout droit l’entrée sur Ridgewood!
Et part entrée je pense qu’on parle du chemin Belvédère? Je trouve qu’il pourrait y avoir un bel escalier qui connecte le sommet du parc directement devant la future intersection sur côte des neige. Semblable à celui qui mène au belvédère du Mont-Royal. Ou sinon un sentier qui serpente dans la falaise.
Pas exactement le Parc du Mont-Royal, mais l’escalier dans le Parc Thérèse Casgrain (au coin des Pins et Steyning) est en re-construction, car l’ancien escalier en pierre était assez dangereux.
Je me demande si tous les escaliers du parc vont avoir droit à un face-lift pour les rendre sécuritaires. Les vieilles marches en granites ont leur charme, mais sont un peu périlleuses. Proche de l’ancien Shriners, plusieurs auraient besoin de se faire refaire entièrement.
Le comité exécutif de la Ville a voté ce matin l’octroi d’un contrat de services professionnels pour contrat de services professionnels pour l’aménagement et la mise en valeur du secteur du marécage du Mont-Royal.
Parc du Mont-Royal: la Ville va fermer des sentiers indésirables et revégétaliser (journalmetro.com)
Le Service des grands parcs, du Mont-Royal et des sports (SGPMRS) souhaite procéder à des travaux de fermeture et de revégétalisation de sentiers informels indésirables dans deux sous-secteurs du flanc est du parc du Mont-Royal.
Un architecte-paysagiste de la ville a pu expliquer à Métro que ces sentiers officieux créent des désagréments sur les milieux naturels du Parc Mont-Royal appelés fragmentations. Il rappelle que le réseau officiel de sentier est suffisant pour les usagers de la montagne.
Les services de la Ville notent une forte augmentation de l’achalandage avec le contexte sanitaire, les différents parcs de la ville attirent les citoyens. «Les sentiers informels existent depuis longtemps mais avec l’affluence liée à la pandémie, les sentiers ont augmenté de manière considérable, on n’avait jamais vu ça.»
«Cela augmente considérablement les impacts de la pratique d’activités hors sentiers et le piétinement ce qui crée des ouvertures pour des plantes envahissantes, de même que la détérioration des milieux naturels.»
Le dossier du comité exécutif ajoute qu’il y a une menace sérieuse de l’intégrité de certaines plantes rares et vulnérables qui constituent le patrimoine naturel du Mont-Royal.
Deux secteurs du Parc Mont-Royal vont faire l’objet de revégétalisation et de fermeture de sentiers informels.
Les travaux comprendront la fermeture de 3,6 km de sentiers indésirables, la plantation de 4650 végétaux (arbustes et arbres indigènes), l’installation de 4 km de clôtures temporaires (poteaux en «T» et grillage de ferme métallique avec mailles de 152 mm de large) et l’installation de 300 panneaux de signalisation temporaires.
Les travaux visent donc à contrer le morcellement de la forêt en éliminant les sentiers indésirables. Le projet permet le verdissement et l’augmentation de la biodiversité en plus d’assurer la pérennité des ressources. «Si on n’intervient pas, à terme on perdra la qualité de ces milieux-là. Et si le patrimoine du Parc Mont-Royal est si intéressant c’est parce que ces milieux naturels existent.»
C’est l’entreprise Ventec inc. qui a remporté l’appel d’offres public d’une dépense totale de 553 261,08$ taxes incluses. Elle devra fournir et planter les végétaux ainsi que fermer des sentiers informels indésirables au parc du Mont-Royal.
Le début du contrat est prévu pour juillet 2021 et la fin des travaux pour automne 2021 avec toutefois une marge de manœuvre possible jusqu’au printemps suivant.
Le comité exécutif devrait entériner ce projet en séance municipale, mercredi.
Les travaux au parc Thérèse-Casgrain, avec en extra un tuyau qui a été retiré de sous l’avenue des Pins… je croyais que c’était un tronc d’arbre au début… c’est littéralement 8 bouts de tuyaux en 1…
Publié le 23 juin 2021 | Relié àVille-Marie
Tous les dimanches du 27 juin au 12 septembre 2021, de 7 h 30 à 12 h, la voie Camillien-Houde sera réservée aux piéton-ne-s, cyclistes, adeptes de patin, de course à pied ou d’autres sports.
La voie Camillien-Houde réservée aux déplacements actifs chaque dimanche matin représente une façon sécuritaire de profiter de la montagne dans le respect des consignes sanitaires et de réduire la pression sur la montagne.
Durant la période du 27 juin au 12 septembre, la voie Camillien-Houde sera interdite aux véhicules motorisés entre l’avenue du Mont-Royal et la Maison Smith. Toutefois, l’accès à la montagne et au cimetière sera maintenu. Un service de navette sera ainsi offert gratuitement de 9 h à 13 h, à partir de la station de métro Laurier, avec un parcours ajusté. L’accès en véhicule au sommet du mont Royal restera possible par le chemin Remembrance.
Station Laurier
Saint-Joseph / Saint-Laurent
Saint-Joseph / Jeanne-Mance
Côte-des-Neiges / No 4858
Côte-des-Neiges / Ridgewood
Remembrance / Royal Canadian Hussars
Lac aux Castors
Maison Smith
Maison Smith
Remembrance / Cavalerie du SPVM
Lac aux Castors
Côte-des-Neiges / Ridgewood
Côte-des-Neiges / Decelles
Gatineau / Queen Mary
Saint-Joseph / du Parc
Saint-Joseph / Saint-Laurent
Saint-Joseph / Saint-Denis
Station Laurier
https://montreal.ca/actualites/retour-des-dimanches-actifs-sur-la-voie-camillien-houde-15860
Résumé des travaux de réaméangement de l’intersection Remembrance/Côte-des-Neiges
Ça change de l’échangeur décrépis. Ça m’a pris quelques secondes avant de réaliser que la première photo était Côte-des-Neiges
3 messages ont été fusionnés à un sujet existant : Plan directeur d’aménagement du campus de la montagne (UdeM)
Excellent article sur cette richesse que nous avons depuis 200 ans !
Il y a 200 ans, le 26 avril 1822, naissait Frederick Law Olmsted, dont la marque indélébile est encore bien perceptible un peu partout en Amérique du Nord. Connu pour son amour de la nature en ville, ce grand architecte paysagiste américain a transformé l’image de bien des villes, dont Montréal.
Publié à 9h00 | HENRI OUELLETTE-VÉZINA | LA PRESSE
« Montréal ne serait pas Montréal sans le parc du Mont-Royal, qu’on doit à Olmsted. C’était un visionnaire. Et ce qui est assez hallucinant, c’est qu’encore aujourd’hui, on est très près de sa vision. Déjà à son époque, il voyait les parcs comme des lieux améliorant la qualité de vie et la santé des populations », explique la responsable des grands parcs au comité exécutif de la Ville, Caroline Bourgeois.
Elle affirme que le legs de l’architecte paysagiste est multiple, vantant « sa vision qu’il avait d’aller au-delà d’une définition d’espaces au cœur de l’industrialisation de son époque ».
Devenu chroniqueur radio, Luc Ferrandez a aussi été responsable des grands parcs à la Ville de Montréal, de 2017 à 2019, en plus d’avoir été maire du Plateau-Mont-Royal pendant une décennie. Pour lui, l’héritage de Frederick Law Olmsted est « énorme ».
« Avant lui, il n’y avait pas beaucoup de réflexion sur le rôle que jouaient les parcs. N’importe quoi avec du gazon et des arbres, on appelait ça un espace vert. Avec Olmsted, on a découvert la notion de paysage et d’embellissement par le paysage. Ça a fait toute une différence », dit-il.
Comme plusieurs autres à la fin du XIXe siècle, Frederick Law Olmsted a fait partie – à la fin de sa carrière – du mouvement City Beautiful, qui se définissait par la recherche de la beauté urbanistique à une fin d’abord et avant tout sociale.
L’idée était que si la ville était belle, elle serait par exemple moins violente. Et ça, ç’a été repris dans plusieurs métropoles.
Luc Ferrandez, ancien maire du Plateau-Mont-Royal
« On est extraordinairement chanceux d’avoir un tel legs à Montréal. Le mont Royal, c’est une mise en scène de la nature. C’est l’idée de permettre aux gens de se ressourcer au contact de la nature travaillée subtilement, dans un contexte urbain », affirme de son côté l’architecte paysagiste Daniel Chartier, ancien fonctionnaire montréalais qui s’est voué à la protection de la montagne, ces 30 dernières années.
Pour M. Chartier, qui est aujourd’hui impliqué avec le Collectif en environnement Mercier-Est, Olmsted était un véritable avant-gardiste. « Il ne suivait pas la mode, qui dans son temps aurait été de faire des aménagements paysagers très horticoles. Lui visait une déambulation libre à travers un parc, avec des thèmes précis, et de l’espace. L’histoire lui a donné raison et on l’a vu pendant la pandémie : des parcs comme le mont Royal ont littéralement été envahis par la population », ajoute-t-il.
Malgré tout, la conception de grands parcs a bien changé aujourd’hui, avoue Caroline Bourgeois. « Aujourd’hui, la pression immobilière vient au cœur de nos actions quand on veut construire des grands parcs. Et la réalité, c’est que la vision qu’on doit avoir sur 10, 20 ou 30 ans, elle n’est pas toujours compatible avec cette pression. »
L’élue affirme que la présence de nombreuses « barrières physiques », comme les autoroutes en milieu urbain, impose aussi de nouvelles façons de fonctionner. « Dans l’Est, par exemple, si on veut relier le fleuve et la rivière, il y a l’autoroute 40. Il faut donc trouver une façon de la traverser de façon sécuritaire, dans un lieu déjà hautement industriel. L’idée, c’est de désenclaver des quartiers par des espaces verts qui les lient les uns aux autres », évoque-t-elle.
Cette idée de « corridors verts » est en effet très actuelle, ajoute Luc Ferrandez. « Au lieu d’acheter des grands espaces comme à l’époque, on acquiert davantage aujourd’hui des bouts, pour ensuite les lier les uns aux autres, amenant d’un lieu d’exception à un autre. On n’a plus d’argent pour acheter des parcs à 250 millions, de nos jours », conclut-il.
C’est en 1872 que Montréal lance l’acquisition de terrains sur le mont Royal. Deux ans plus tard, en 1874, Frederick Law Olmsted est engagé pour assurer la conception du parc. Son intention est alors de séparer la montagne en plusieurs secteurs, et d’assurer des vues prenantes sur la ville, avec deux belvédères. Ce qu’il fera, mais pas sans opposition. À l’époque, des voix issues du milieu des affaires, notamment, avaient pressé la Ville de permettre un aménagement plus « urbain » du parc. Aujourd’hui, le mont Royal a une grande importance dans la métropole : toute nouvelle construction ne peut en effet dépasser son sommet en matière de hauteur, une position défendue à ce jour par la mairesse Valérie Plante.
Véritable icône de New York, le Central Park est aussi l’œuvre de Frederick Law Olmsted qui, avec l’architecte paysagiste Calvert Vaux, en a conçu les plans originaux. Comme à Montréal, l’architecte a fait face à des obstacles, étant régulièrement en opposition avec les membres de la Central Park Commission sur sa vision. Les tensions étaient telles qu’Olmsted a perdu en 1860 son rôle de « surintendant » du Central Park. S’il est demeuré impliqué, son influence dans la construction du parc a toutefois fondu. Aujourd’hui, le Central Park remplit la fonction de « poumon vert » dans une ville très développée, le rôle que voulait lui conférer Olmsted. Ce dernier est d’ailleurs aussi derrière les plans de plusieurs autres parcs dans la région de New York, dont l’important Prospect Park, qui est situé à Brooklyn.
Cinq ans avant d’être sélectionné pour concevoir le parc du Mont-Royal, Frederick Law Olmsted a aussi réalisé les plans du Jackson Park de Chicago, au bord du lac Michigan, en 1869. À l’instar du Central Park, il a réalisé les plans de ce parc avec Calvert Vaux. C’est cet espace qui deviendra des années plus tard le lieu accueillant l’Exposition universelle de 1893, tenue à Chicago, qui a aussi été conçue en bonne partie par M. Olmsted et l’urbaniste Daniel Burnham. Aujourd’hui, le Jackson Park est un lieu important de la ville. On y trouve notamment l’emblématique statue de la République de Chicago. Le parc accueillera également le Barack Obama Presidential Center, dont les travaux ont récemment commencé.
Moi si ce n’était de la distance, j’irais bien revoir le Jardin Botanique. Au printemps il est enchanteur avec les premières floraisons et les odeurs parfumées que l’on respire à plein nez. Que du bonheur…