Projet totalisant 435 appartements, adjacent au parc Bonaventure et qui comprend la conservation et l’intégration des façades historiques de la rue Prince.
Architecte: Douglas Cardinal Architect / Lemay
Promoteur: Eeyou Eenou Realty Properties / Cogir-Dev McGill
Budget : 100 M$
Début et fin de la construction: 2021 / 2024
Autres informations:
435 logements (264 appartements, 171 condos)
Une portion (côté rue) du bâtiment construit au 19e siècle sis au 270 rue Prince, ainsi que la façade du bâti sis au 280 de la même rue sont conservés in situ et intégrés à la construction.
Il y a une consultation écrite jusqu’au 7 décembre pour une dérogation mineure
255-277, rue Duke et 260-280, rue Prince (dossier 1200867006)
Cette demande a déjà fait l’objet d’une consultation écrite du 15 au 29 septembre 2020. Les commentaires reçus lors de cette consultation ont été soumis au conseil d’arrondissement.
Description
Une dérogation mineure permettant un mode d’implantation en contiguïté, et ce, en dérogation à l’article 55 du Règlement d’urbanisme de l’arrondissement de Ville-Marie (01-282)
La rue Duke a changé de nom maintenant. Il ne reste qu’un petit bout de rue au sud de Wellington. Au nord de Wellington, les rues Duke et Nazareth s’appellent dorénavant Boulevard Robert-Bourassa.
Il faudrait commencer à en tenir compte dans le titre des sujets.
True, mais pour moi ça va rester Duke & Nazareth, car c’est comme si maintenant le Parc Bonaventure serait un gros terre-plein. C’est comme si St-Antoine & Viger serait la même rue, mais bon on a pas de contrôle là dessus.
Vivement que ce projet sorte de terre, afin de rendre ‘‘moins seul’’ Le Duke.
Quant à moi j’ai encore un sac plastique d’épicerie Steinberg qui contient certains vieux articles de sport dont il faudra que je me défasse. Comme quoi le passé n’est jamais une coupure nette dans le temps et que parfois certains retours en arrière (pas nécessairement nostalgiques) peuvent nous apparaitre sympathiques. En vieillissant le cerveau conserve une partie de sa programmation non encore mise à jour, ce qui ne l’empêche pas de demeurer pleinement fonctionnel et tout à fait efficace. Ce que je trouve amusant dans tout ça, c’est que j’avais moi-même relevé le même phénomène vis à vis des plus vieux dans ma jeunesse. Comme quoi indépendamment des générations, la vie évolue à cheval sur trois temps: le passé, le présent et l’avenir. Quoi qu’en vieillissant la portion avenir s’atténue un peu plus à mesure que le passé allonge.
Morale de cette histoire: vivons pleinement le présent (le seul temps commun à tous) tout en gardant en mémoire les bons souvenirs du passé et bien sûr continuer à entretenir nos rêves pour le futur.
Je suis né en 1951, alors tu peux faire le compte. Remarque que dans ma perception tout cela me semble encore si près, tellement le temps passe vite. En fait d’après mon expérience, la meilleure façon de suspendre le temps c’est de vivre au présent . À ce chapitre je suis vraiment de mon temps, qui est commun à celui des autres aussi au présent. En d’autres mots c’est le 21 décembre 2020 pour moi aussi. Toutefois je suis hyper content de mon expérience et mon vécu. Si c’était à recommencer je voudrais renaitre à Montréal en 1951 pour pouvoir revivre l’Expo et les Jeux, tout en profitant de la plus longue période de paix mondiale (sans conflits majeurs) de toute l’époque moderne.
J’ai tellement étudié la période 1837-1896 mais tout ce que j’en sais c’est des descriptions dans des livres, ça me parait incroyable que vous ayez rencontré des personnes ayant vécu cette époque.
Au moins, je me réjoui d’avoir rencontré ici acpnc et toi-même, puisqu’aucun livre d’histoire n’arrive à la cheville de l’expérience personnelle et c’est toujours un plaisir de lire les anecdotes de l’Expo ou d’autres évènements de la seconde moitié du 20e siècle.
Dû à mon travail en chsld, j’ai rencontré près d’une trentaine de personnes nées au 19e siècle, ça sans compter mon grand-père maternel né en 1894 que j’ai connu jusqu’à mes 15 ans.
Si tu veux entendre les vraies histoires, tu pourras aller rencontrer ces gens en chsld. Ceux qui peuvent nous jaser en ont très long à raconter, quand on prend le temps de les écouter.
la grand-mère de mon conjoint a 98 ans. Elle nous raconte souvent la vie dans sa jeunesse, dans un village perdu de la Mauricie des années 20. C’est assez impressionnant d’entendre ça. Elle a littéralement vécu la modernisation du Québec rural… électricité, routes, téléphone… Chaque fois qu’elle nous raconte des histoires ça nous fait réaliser à quel point on prend pour acquis notre vie moderne.
Quand on voit le nombre de personnes âgées qui ont hâte (et sont même contentes) de se faire vacciner pour la Covid et ensuite on voit des gens dans la trentaine-quarantaine qui sont réticents à se faire vacciner ou même porter un masque… Je me dis qu’en quelque part il y en a qui l’ont pas eu bien difficile dans leur vie en effet.
Pour info, le projet a été soumis en décembre au CCU (page 64) en “révision architectural” suite à l’autorisation de la démolition. C’est une étape obligatoire, le projet et les plans n’étant jamais complets et finaux lors de la demande de démolition.
On apprend que le promoteur à légèrement modifié son projet. Extrait:
Le CCU a donné un avis favorable sans condition. Le projet peut donc aller de l’avant d’une journée à l’autre.