Nouvelles économiques et commerciales

J’ajouterais que si une entreprise voit une opportunité financière dans une ville ou un pays donné, elle se conformera aux lois locales. Toutes les entreprises citées ci-dessus, à l’exception de Chick-fil-A, possèdent des antennes internationales où elles se sont adaptées aux règles locales. Si l’entreprise pense qu’il y a de l’argent à faire, elle s’ajustera… comme le dicte la loi de l’offre et de la demande.

Cela dit, je ne suis pas du tout partisan de l’idée que chaque ville en Amérique, ou même dans le monde, doive proposer exactement la même offre en matière de restauration, de vêtements, etc. Je respecte ceux qui préfèrent cette standardisation, mais ce n’est absolument pas ma vision des choses. Après tout, on parle de burgers ici ! :blush:

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Le problème c’est que souvent il y a une opportunité financière à faire, mais si on rajoute toutes la complexité et le prix supplémentaire que la loi 101 rajoute, alors l’opportunité n’y ait plus. Nous avons des ‘‘règles locales’’ très strictes et beaucoup complexe que bien des pays, alors n’importe quelles autres compagnies qui veut s’installer ailleurs, ça va être beaucoup plus simple ailleurs, qu’au Québec.

Souvent ses compagnies vont juste choisir de skipper le Québec, car monétairement et logistiquement, toutes ces adaptations ne sont pas rentables

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Tous les pays ont des règles concernant l’affichage de leur langue officielle, les importations, les taxes sur les entreprises, l’obligation d’avoir des menus halal dans les pays musulmans, la provenance des produits importés sans OGM pour la plupart des pays européens, le % de produit local qui quelquefois doit être 100% ou encore des taxes d’importation pouvant atteindre 60 % dans la plupart des pays d’Amérique du Sud lorsque les produits proviennent de Chine ou d’Inde, parmi bien d’autres exemples. Je ne pense pas qu’une simple traduction soit si contraignante. Finalement, si les entreprises ne sont pas prêtes à investir et à respecter les règles locales, c’est leur perte. Le marché, tel qu’il est (Québec : 9 millions d’habitants), ne peut pas accueillir toutes les franchises issues des États-Unis, un marché bien plus vaste avec 340 millions d’habitants. Cela impliquerait que certaines entreprises locales existantes devraient mettre la clé sous la porte.

De plus, lorsqu’on gère une franchise, une grande partie des bénéfices retourne dans le pays d’origine ou dans un paradis fiscal, ce qui est rarement bénéfique pour l’économie locale. Cela rend d’autant plus intéressant de posséder et d’encourager des entreprises locales. Les déboires de Starbucks et McDonald’s en Europe en sont un excellent exemple.

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Oui et non. Cet argument ignore l’effet d’exode de consommation. Si le consommateur Québécois se déplace en Ontario ou aux États-Unis pour consommer, alors non seulement la compagnie a les revenus qu’elle aurait en sol québécois, mais le Québec absorbe toute la perte d’opportunité que cette consommation externe a engendré, comme:

  • Le consommateur Québécois a quitté le territoire pour consommer ailleurs
  • La franchise/succursale s’est alimenté de main-d’oeuvre qui ne paie pas de taxes Québécoise
  • La franchise ne paie pas de taxes Québécoises sur les revenus qu’elle a engendré
  • La taxe de consomation Québécoise n’est pas perçue.

Est-ce que les commerces locaux vont en profiter? Oui, partiellement, dépendamment du produit/service offert, mais il y aura des fuites.

En agrégat, est-ce que la perte économique nette est importante? Difficile de me positionner sans avoir des chiffres.

Les déboires de Starbucks et McDonalds en Europe (et aussi en Chine pour Starbucks) est de leur sort et le résultat de la compétition, ce qui est différent d’un filtrage législatif de l’offre de marché.

L’exemple de Starbucks en Chine est justement intéressant sur ce point: en s’implémentant en Chine, Starbucks a créé le marché du café de grande consommation sur ce territoire, qui n’existait pratiquement pas.

Avec le temps le marché local s’est développé un goût et éventuellement des compétiteurs qui ont finalement offert un meilleur rapport qualité/prix pour le consommateur, et a ainsi gagné, proportionellement parlant, des parts du marché grandissant.

La compétition (franche, si la régulation locale est bien ficelé) des bannières externes sur le territoire locale mousse l’offre, et profite généralement à l’ensemble de la population locale.

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En fait cest pour ses meme raison que souvent ilvont préfère s’implanté dans des marché similaire que ceux ou il se trouve deja comme L’amerique,UK, Australie en premier car justement il n’on pas grand changement a apporté. Si on prend l’exemple de Shake Shack cest intéressent qu’il on décidé d’ouvrir au UK bien avant le Canada. parce qu’il y avais une facilité de marché. Si cela était seulement de l’affichage français on aurais deja beaucoup plus d’opportunités. Malheureusement les loi française sont beaucoup plus contraignante. Trop meme pour un marché qui est presque totalement bilingue (je rappelle que on ne parle pas d’ouvrir un Shake Shack au Saguenay ou dans le village de la ville de quebec.) mais plutôt dans la métropole de la province. La ville ou on devrait être capable de tout trouvé!

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Une menace qui a l’effet inverse

Les menaces de tarifs douaniers de Trump ont aussi contribué malgré lui à stimuler les exportations canadiennes vers les États-Unis. Les entreprises américaines réagissent à ces menaces en devançant leurs achats de produits canadiens avant que leurs prix augmentent.

On a des indices qui nous portent à croire que du stockage préventif a commencé de la part des entreprises américaines.

Marc-Antoine Dumont, économiste senior chez Desjardins

Le Canada a des échanges commerciaux positifs avec les États-Unis et le Royaume-Uni, mais un commerce déficitaire avec la Chine, le Mexique, le Japon et l’Allemagne.

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Frank and Oak a encore des problèmes financiers

Montreal’s Frank And Oak $70M in debt and filing for creditor protection — again

After being hit hard by the COVID-19 pandemic, clothing retailer Frank And Oak’s struggles have continued, thanks in part to online fast fashion trends.

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Il y a plusieurs années, j’ai acheté du bon linge chez Franz et Oak. J’ai des sorts qui sont encore super beaux après 10 ans.

Mais j’ai l’impression que la qualité des vêtements a beaucoup diminué depuis quelques années. Et je doute qu’on puisse faire compétition dans le marché du “fast fashion” sur Internet facilement…

C’est dommage comme tendance. On devrait viser des produits plus durables, qui sont plus doux pour le portefeuille sur le long terme et pour la planète.

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Des surplus de 25 %

Bref, les régimes PD sont en excellente santé, c’est-à-dire qu’ils disposent de bien davantage de fonds que nécessaire pour assumer leurs obligations.

La firme Mercer estime que le taux de solvabilité médian de son univers de régimes de retraite PD est maintenant de 125 %, ce qui signifie que le régime médian dispose de 25 % plus de fonds que nécessaire pour assumer ses obligations.

Dans l’échantillon de Mercer (450 régimes), près de 9 régimes PD sur 10 ont des surplus de solvabilité.

L’amélioration a été spectaculaire depuis cinq ans, comme le montre le graphique ci-dessous. Ce bond est attribuable à la bonne performance des marchés, mais aussi à la hausse des taux d’intérêt qui a suivi la pandémie.

Bowling Darling un classique d’Hochelaga.

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C’est un des derniers endroit classiquement Hochelaga. Tout le monde du quartier y est déjà allé. Il y a des fêtes d’enfants, des fêtes d’adultes, des enterrement de vie de garçon, alouette! C’est un de mes endroits coup de cœur de l’est, assuremment

La cantine est même assez solide, pour autant qu’on aime la nourriture de casse-croute, surtout quand on considère que c’est un salon de quilles! :hotdog: :hotdog: :hotdog:

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J’aimais bien leur ketchup pour remplacer le Heinz

L’entreprise Embouteillage Canada, qui produit notamment les condiments de la marque Canada Sauce, se met sous la protection de la loi sur la faillite et l’insolvabilité. Une interruption de cinq mois de la production, le contexte économique et la concurrence «ont entraîné l’entreprise dans une dynamique financière insoutenable».

Le président et fondateur de l’entreprise basée à Chicoutimi, Simon-Pierre Murdock, explique dans un communiqué que l’entreprise a été durement éprouvée par l’interruption de la production qui a été causée par un bris accidentel de l’équipement.

En octobre dernier, la compagnie basée à Chicoutimi annonçait le déménagement de la production du ketchup, de la moutarde et de la relish Canada Sauce à l’extérieur de la région.

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Le taux de chômage recule à 6,7 % au Canada et à 5,6 % au Québec en décembre

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Les Québécois sont-ils devenus aussi riches que les Ontariens ?

Publié à 6 h 00

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Oui, estime l’économiste Pierre Fortin, qui vient de publier une étude sur le sujet.

Non, pas tout à fait, croit le ministre des Finances du Québec, Eric Girard, qui a accepté d’en discuter avec nous.

Comment expliquer ces deux avis divergents ? Les Québécois sont-ils moins riches ou aussi riches que les Ontariens ? C’est ce qu’on a tenté de savoir.

C’est Toronto qui clenche Montréal »

Le ministre Eric Girard est catégorique : si on veut rattraper l’Ontario, Montréal doit faire mieux par rapport à Toronto.

Dans une étude, les économistes de la Banque Nationale rappelaient que l’écart de richesse Québec-Ontario était de 14 % en 2019, mais de 25 % entre Montréal et Toronto.

« Ce n’est pas Drummondville qui est en retard sur Mississauga, illustre le ministre Girard. C’est Toronto qui clenche Montréal. »

Eric Girard n’est pas défaitiste pour autant. Pour réduire l’écart de richesse Montréal-Toronto, il veut travailler sur une quinzaine de leviers en même temps – en éducation, en attraction d’investissement, et pour le climat d’affaires. « Montréal, c’est l’intersection du Québec avec le monde, dit-il. Il faut que Montréal rattrape Toronto. »

1. Consultez l’analyse de Pierre Fortin

  1. En incluant les budgets de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur.
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« Il faut que Montréal rattrape Toronto » nanani nanana. Mais ils se sont concentrés, en tant que gouvernement, à élargir la fracture entre MTL et le reste du Québec. « Montréal la pas fine qui veut pas être vraiment québécoise on va la mettre au pas ». Avec toutes sortes de choses, ils ont mis des bâtons dans les roues d’une ville en pleine renaissance économique parce que électoralement parlant c’est payant de fesser dessus.

Je ne leur pardonnerai jamais cela. Qu’ils arrêtent de nous casser les oreilles. Éric Girard je l’aime bien mais il n’est pas dans le bon gouvernement.

Fin de ma crise.

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Alors il est temps que son gouvernement se préoccupe de Montréal beaucoup plus qu’il ne l’a fait depuis 6 ans. Je ne dis pas que rien n’a été fait (Ligne bleue, toit du stade etc.) mais n’a pas été traitée comme la capitale financière du Québec et a été plutot négligée, selon moi.

Pourtant, afin de concilier tout le monde, il aurait fallu que le gouvernement explique qu’un investissement à Montréal profite à tout le Québec, que ce soit dans le transport en commun, dans l’agrandissement du palais des congrès, dans la construction de condos ou de logements sociaux etc. Car peu importe le type de construction qui se fera à Montréal, tous les matériaux proviendront des régions ressources et que la plupart des travailleurs manuels proviendront d’en dehors de Montréal.

Je suis donc ravi d’entendre le ministre Girard dire qu’il veut utiliser des leviers afin d’améliorer l’attractivité de Montréal. Bravo, maintenant il faut des actions !

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Une enquête de Thomas Gerbet

Des centaines d’actionnaires menacent de poursuivre Lion Électrique en justice pour la perte de leur investissement. Grâce aux témoignages d’anciens gestionnaires des ventes et à des documents confidentiels, notre enquête démontre que le fabricant québécois d’autobus et de camions électriques n’a pas informé ses investisseurs de la perte de commandes importantes et qu’il a exagéré sa liste de clients.

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MTL doit rester pauvre comme le Québec. Legault + Plante était le pire combo