Nouvelles économiques et commerciales

Au niveau de l’accessibilité générale dont l’accès en métro, la décision de regrouper ses activités sur Frontenac est dur à comprendre. Tant mieux si ça peut aider les commerçants du Plateau Est et de l’Avenue Mont-Royal

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S’ils pouvaient redévelopper le stationnement de surface sur Sainte-Catherine, avec du commercial au rez-de-chaussée, ça pourrait faire une réelle différence dans ce boutte du Village!

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Le chantier maritime Davie parvient à acquérir Helsinki Shipyard

PHOTO JUSSI ROSENDAHL, ARCHIVES REUTERS

L’entreprise de Lévis met ainsi la main sur Helsinki Shipyard Oy (HSO) en Finlande, le plus important constructeur de brise-glace au monde.

Le chantier maritime Davie est parvenu à conclure l’acquisition du plus important constructeur de brise-glace au monde.

Publié à 9h51

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Stéphane Rolland La Presse Canadienne

L’entreprise de Lévis met ainsi la main sur Helsinki Shipyard Oy (HSO) en Finlande. La société, détenue par des industriels russes, devait trouver une autre actionnaire dans la foulée des sanctions économiques adoptées durant la guerre en Ukraine.

Le montant de la transaction n’a pas été dévoilé. La transaction a toutefois obtenu l’appui financier du gouvernement du Québec à hauteur de 77 millions d’euros, l’équivalent de 110 millions.

Davie avait publiquement évoqué son désir d’acquérir HSO en mars dernier.

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Si la ligne de bus Frontenac/Iberville est efficace alors ce n’est pas un problème. Ca peut désavantager certains mais en avantager d’autres. De plus, il y a la ligne sur Mont-Royal. Par contre, si les lignes de bus ne sont pas très efficaces alors ca devient problématique.

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Centre de distribution Terrebonne, nouvelle plaque tournante de Metro

PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

À la fine pointe de la technologie, le tout nouveau centre de distribution de Metro, situé à Terrebonne est d’une superficie totale de 600 000 pieds carrés.

Les paquets de bœuf haché, les pizzas surgelées ou encore les pots de yogourt destinés aux épiceries Metro et Super C du Québec partiront tous dorénavant du même endroit pour prendre le chemin des magasins. En fonction depuis quelques semaines déjà, un tout nouveau centre de distribution automatisé – un investissement d’environ un demi-milliard – situé à Terrebonne alimente les magasins du groupe en produits surgelés et fera de même pour les denrées fraîches comme la viande et les produits laitiers en février 2024.

Publié à 1h09 Mis à jour à 7h00

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Nathaëlle Morissette
Nathaëlle Morissette La Presse

Une plus grande variété de produits en magasin

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Avec la réalisation de ce projet, un investissement de plus de 420 millions de dollars, les clients qui font leurs emplettes dans les magasins Metro, Super C et Marché Richelieu du Québec pourraient voir apparaître dans les réfrigérateurs et les congélateurs une plus grande variété de produits et de nouvelles marques, selon Caroline Larocque, vice-présidente logistique et distribution, interrogée par La Presse à l’occasion de l’inauguration officielle du centre de distribution, ce mercredi.

PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

« Si nos ventes augmentent, on a les moyens d’être capable de livrer à nos clients, ce à quoi ils s’attendent », affirme Caroline Larocque, vice-présidente logistique et distribution.

« Avec ce centre-là, on s’est donné la capacité de pouvoir agrandir notre offre de produits. Dans nos anciens centres, on n’avait plus la capacité d’accepter de nouveaux produits. » La toute nouvelle installation pourra recevoir 7000 articles frais et surgelés. Elle servira plus de 700 magasins partout au Québec. Un autre centre du même genre a été construit en Ontario.

PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

Un algorithme détermine la façon de regrouper la marchandise sur chaque palette (les produits de boulangerie surgelés sont par exemple placés ensemble). Chaque palette est destinée à un magasin.

500 caisses à l’heure

Près de 75 % des opérations effectuées au centre de distribution sont automatisées. De la réception des camions des fournisseurs qui viennent y laisser leurs produits jusqu’au départ des caisses vers les magasins, plusieurs manipulations sont dorénavant effectuées par des machines. La présence de robots permet notamment de préparer entre 400 et 500 caisses à l’heure. Celles-ci sont ensuite disposées sur des palettes. Un algorithme détermine la façon de regrouper la marchandise sur chacune d’elles (les produits de boulangerie surgelés sont par exemple placés ensemble). Chaque palette est destinée à un magasin. L’automatisation permet également de déplacer les palettes pleines ou vides, selon les besoins. En plus d’une plus grande variété de produits, toutes ces nouvelles manipulations réduisent les risques de bris de caisses, souligne Yanick Blanchet, directeur principal de la chaîne d’approvisionnement.

PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

Une meilleure conformité de l’emballage, une plus grande facilité à regrouper les produits et l’augmentation de la capacité à produire des commandes sont autant d’avantages que présente le centre de distribution, selon Yanick Blanchet, directeur principal de la chaîne d’approvisionnement.

Responsable de la visite, il semble déjà connaître le centre dans ses moindres recoins. La technologie utilisée au centre a été développée par l’entreprise allemande Witron, considérée comme un chef de file en matière d’automatisation dans le secteur de la distribution alimentaire.

PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

Le centre de distribution a une capacité d’entreposage de plus de 40 000 palettes.

Fermeture de deux centres, aucune perte d’emploi

Les centres de distribution situés à Montréal-Nord et à Pointe-aux-Trembles, responsables des viandes, des produits surgelés et des poissons, cesseront progressivement leurs activités. Elles seront toutes rapatriées à Terrebonne, tout comme les emplois. Metro assure qu’aucun employé ne perdra son travail. L’entreprise prévoit que 250 personnes travailleront au centre de distribution et 500, dans les bureaux administratifs. À Québec, l’usine destinée aux produits frais et surgelés demeure ouverte, mais sera convertie en centre de distribution pour les produits d’épicerie (comme les boîtes de conserve ou les biscuits).

PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

Les employés qui travaillent dans la partie la plus froide de l’entrepôt sont tous habillés avec des vêtements adéquats et prennent des pauses régulièrement.

10 terrains de football

Le centre, dont la construction a débuté en mars 2020, a une superficie totale de 600 000 pieds carrés, ce qui équivaut à 10 terrains de football. D’une hauteur équivalente à neuf étages, il abrite des zones dont la température peut osciller entre 5 °C (dans la zone des produits frais) à -25 °C (produits surgelés). Dans la partie la plus froide, lors de notre visite, le port du manteau, de la tuque et des gants était plus que nécessaire. Les employés qui y travaillent sont tous habillés avec des vêtements adéquats et prennent des pauses régulièrement, assure Caroline Larocque.

Centre de distribution automatisé de Metro

  • Coût : Un investissement de plus de 420 millions
  • Lieu : Terrebonne
  • Superficie : 600 000 pieds carrés (l’équivalent de 10 terrains de football)
  • Nombre d’employés : 750 (bureaux administratifs et centre de distribution)
  • Nombre de magasins servis : 750 à travers le Québec
  • Capacité d’entreposage : 40 000 palettes, 7000 produits frais et surgelés
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Transition énergétique Le géant Eaton s’installe à Brossard

PHOTO MARTIN TREMBLAY, ARCHIVES LA PRESSE

L’entreprise Eaton, spécialisée dans la gestion de l’énergie, travaille depuis longtemps avec Hydro-Québec.

L’entreprise Eaton, spécialisée dans la gestion de l’énergie, inaugure aujourd’hui à Brossard un centre mondial d’innovation qui regroupera en un seul endroit ses activités de recherche-développement dans les technologies énergétiques.

Publié hier à 8h30

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Hélène Baril
Hélène Baril La Presse

Quelque 150 employés sont déjà réunis dans les nouvelles installations de l’entreprise, qui occupent deux étages d’un immeuble au nord de l’autoroute 10.

Eaton veut accélérer le développement des technologies des ressources énergétiques distribuées, qui sont au cœur de la transition énergétique. « Les ambitions pour le Québec sont vraiment incroyables », a fait savoir Romulo Monteiro, gestionnaire de site d’Eaton, lors d’un entretien avec La Presse.

L’effectif du centre d’innovation pourrait augmenter à 220 personnes avec l’embauche d’ingénieurs spécialisés dans la gestion intelligente de l’énergie et le développement de logiciels.

Eaton, dont le siège social est en Irlande, est une entreprise centenaire qui a une forte présence en Amérique du Nord et qui emploie 85 000 personnes dans le monde. Avec le temps, elle s’est spécialisée dans les systèmes électriques, l’aérospatiale et la mobilité. Elle affiche des revenus de quelque 20 milliards de dollars américains et ses actions sont inscrites à la Bourse de New York.

L’entreprise a une présence au Québec depuis 2006, grâce à ses acquisitions d’entreprises spécialisées dans l’énergie, dont CYME et Cooper Industries.

Le géant travaille depuis longtemps avec Hydro-Québec, précise Thierry Godart, vice-président et directeur général des solutions d’automatisation de l’énergie chez Eaton. L’entreprise compte aussi parmi ses clients des industries grandes consommatrices d’électricité comme les centres de données et les alumineries.

Eaton dépense annuellement 3 milliards de dollars américains en recherche-développement dans ses activités à travers le monde. Au Québec, elle veut travailler à accroître la flexibilité dans la production, la distribution et l’utilisation de l’électricité, au moment Hydro-Québec amorce un programme d’investissement de plus de 100 milliards pour doubler sa production d’énergie renouvelable.

« Nous avons besoin que nos collaborateurs de l’industrie, comme Eaton, collaborent avec nous pour tester et élaborer les nouvelles solutions nécessaires à une intégration plus rapide des énergies renouvelables », estime Alexandre Roy, responsable des activités Acquisition et Biens stratégiques d’Hydro-Québec.

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Certains camions sont juste trop longs pour les rues des quartiers centraux

Pour les livraisons de nuit, il faudrait imposer le bruit blanc comme signal de recul, moins dérangeant que le « bipbip »

Congestion routière : des camions en pleine heure de pointe à Montréal

Avec le commerce en ligne qui augmente, les camions de livraison sont partout à Montréal, y compris aux heures de pointe dans les quartiers résidentiels.

Déjà, en 2017, le responsable des Transports dans l’administration de Valérie Plante promettait de s’attaquer au problème. Six ans plus tard, rien n’a changé. Est-il temps d’interdire les livraisons durant les heures de pointe ?

Mathieu Prost s’est penché sur la question.

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Centres commerciaux : les propriétaires retrouvent le moral

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE

Des consommateurs au Carrefour Laval

Un jeudi sur deux, La Presse propose un retour sur ce qui retient l’attention dans le domaine de l’immobilier résidentiel et commercial

Publié à 1h18 Mis à jour à 6h00

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André Dubuc
André Dubuc La Presse

On les pensait mourants, laissés exsangues par la popularité du commerce en ligne. Mais les centres commerciaux n’ont pas dit leur dernier mot.

Selon une étude récente de l’agence de notation DBRS Morningstar, les ventes et les loyers sont résolument en hausse, tout comme le taux d’occupation. C’est le cas pour les centres régionaux de qualité comme Carrefour Laval et Fairview Pointe-Claire.

« Le moral est bon. Les gens de centres d’achat à qui je parle sont contents », témoigne le spécialiste de l’immobilier commercial Jean-François Grenier, directeur principal chez Altus. Ses propos corroborent les principales observations de DBRS. « Les clients sont revenus. Les ventes ont monté. L’achalandage reste moins élevé. Le temps de visite a diminué. Mais les gens y vont, ils achètent et ils sortent. En général, les pertes de valeur pour les centres commerciaux régionaux sont derrière nous. »

En revanche, les galeries marchandes des centres-villes souffrent encore de la présence à temps partiel des travailleurs des tours de bureaux, reconnaît M. Grenier. L’étude de DBRS ne dit mot sur les grandes surfaces dont les défis à relever ont été documentés dans le passé.

En dépit de la perte du pouvoir d’achat des consommateurs en raison de l’inflation et du risque grandissant d’une récession au Canada, DBRS Morningstar considère que les centres commerciaux de type régional du pays demeurent pour la plupart en santé avec de réelles perspectives de croissance devant eux.

Le taux d’occupation des 10 centres commerciaux ayant les meilleures ventes se chiffrait à 92 % à la fin de 2022. L’absence de nouveaux locaux sur le marché et la liste de détaillants en expansion sont de bon augure pour l’avenir.

Aisle 24, un épicier sans caisse enregistreuse, Canada Goose, Décathlon, Dollarama, Goodwill, une friperie américaine à but non lucratif, IKEA avec ses centres de planification ou studios, la spécialiste montréalaise des comptoirs à salade Mandy’s, Nespresso, Noodlebox, Sephora, Simons, la chaîne alimentaire asiatique T&T et Uniqlo ont tous de l’ambition à court et moyen terme, selon une recension récente effectuée par Valeurs mobilières Desjardins (VMD).

Ceux-ci ayant peu de choix où s’installer, ils créent une pression à la hausse sur les loyers dans les centres existants. Ils ont d’ailleurs atteint un sommet dans la plupart des centres commerciaux fermés au Canada, au deuxième trimestre 2023, d’après le rapport de l’agence Colliers sur les propriétés de ventes au détail.

Un facteur clé dans la popularité retrouvée des centres commerciaux : la proportion des ventes des détaillants réalisées sur l’internet a diminué sous les 9 %, après avoir culminé à près de 12 % au premier trimestre 2020, rapporte VMD.

En forte croissance depuis 2021, l’achalandage n’est certes pas revenu au niveau prépandémique – 3,1 milliards de visiteurs dans les centres canadiens en 2022 comparativement à 4,2 milliards en 2019. Mais les ventes sont au rendez-vous.

« Le taux de conversion des ventes (le nombre de visiteurs se traduisant par des ventes) a augmenté de 12 % (corrigés de l’inflation) depuis 2019, ce qui indique que les consommateurs font leurs achats avec plus d’intention et dépensent plus par visite », écrit DBRS.

En fait, les ventes par client sont plus basses qu’avant la pandémie, mais les ventes totales sont plus fortes. La croissance vigoureuse de la population canadienne souffle dans le dos des détaillants.

À la Bourse, les titres de centres commerciaux sont déprimés. Les investisseurs appréhendent les affres de la récession à venir. Les actions de RioCan (REI.UN), First Capital (FCR.UN) et Primaris (PMZ.UN), par exemple, se vendent à fort escompte par rapport à leur valorisation historique. Le rendement annuel sur leurs distributions s’établit entre 6 et 7 % par an.

« Leurs inquiétudes sont exagérées, soutient Lorne Kalmar, analyste de VMD, en particulier si l’on considère les performances des fonds de placement immobilier de centres commerciaux au cours des dernières récessions et l’état actuel des données fondamentales des ventes au détail. »

Forte croissance des revenus hôteliers

Autres martyrs de la pandémie qui prennent du mieux, les établissements hôteliers affichent une progression de plus de 20 % de leurs revenus par chambre au 3e trimestre 2023, en comparaison du même trimestre en 2022, selon un récent rapport de l’agence immobilière Cushman & Wakefield.

La croissance des revenus est de 29 % à Montréal au dernier trimestre, la troisième performance au pays. Les hôtels de la ville de Québec ont connu, pour leur part, une hausse de 24 % de leurs revenus.

Comment expliquer ce retour en force du secteur hôtelier mis à mal pendant la pandémie ? L’effet de base joue un rôle, puisqu’au premier trimestre 2022, des restrictions sanitaires étaient encore en place dans certains marchés.

Au niveau canadien, la moyenne des revenus par chambre s’élève à 137,43 $ et est en hausse de 21 % par rapport au chiffre prépandémique. Il s’agit de dollars courants. De fait, la croissance des revenus suit la tendance de l’inflation.

La hausse du coût de la vie contribue aussi à la hausse des frais d’exploitation, la main-d’œuvre notamment.

Les marges sont sous pression, ont indiqué plusieurs gestionnaires du secteur à l’occasion de la conférence Women in Hospitality qui se tenait à Toronto fin octobre, rapporte Cushman Wakefield dans son rapport.

Pour l’an prochain, l’industrie s’attend à une croissance bien plus modérée, de l’ordre de 5 % des revenus par chambre, en raison de la détérioration des perspectives économiques. Les chaînes hôtelières présentes dans les centres-villes croisent les doigts pour que la demande du milieu des affaires et la demande étrangère reviennent au niveau de 2019, ce qui n’est pas encore le cas. L’absence de nouvelles adresses et les restrictions entourant la location de logements touristiques à court terme pourront leur donner un coup de pouce.

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J’avais manqué ça complètement, mais le Provigo au coin Mont-Royal/Saint-Urbain est devenu un Maxi.

Visiblement en début d’année de nombreuses conversions ont été annoncées:

Avec les clients cherchant à diminuer le coût de la vie, ce n’est pas surprenant de voir une bannière abordable se retrouver au milieu du Plateau.

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Le taux de chômage grimpe à 5,8 % au Canada

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE

Le taux de chômage a augmenté légèrement pour atteindre 5,8 % au Canada en novembre, malgré la création de 25 000 emplois. Au Québec, le taux de chômage est passé de 4,9 % à 5,2 %.

Publié à 8h37 Mis à jour à 9h22

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Hélène Baril
Hélène Baril La Presse

La croissance démographique continue de surpasser la croissance de l’emploi, indique Statistique Canada. C’est la deuxième hausse consécutive du taux de chômage et une partie de l’augmentation est due à des mises à pied, ce qui reflète les conditions plus difficiles sur le marché de l’emploi.

L’emploi progresse à un rythme modeste, soit 25 000 en novembre, ce qui est quand même supérieur au mois précédent alors que 17 500 emplois s’étaient ajoutés. La création d’emplois en novembre surpasse aussi les prévisions des économistes, qui s’attendaient à une maigre augmentation de 10 000 emplois.

Il y avait plus d’emplois en novembre dans le secteur de la fabrication et dans celui de la construction, mais il y en avait moins dans le commerce de gros et de détail. Le total des heures travaillées est en baisse en novembre, mais encore en hausse de 1,3 % par rapport à un an plus tôt.

Le salaire horaire moyen continue d’augmenter, la hausse de 4,8 % en novembre étant semblable à celle enregistrée en octobre.

Le Québec, qui avait perdu 22 100 emplois en octobre, n’a pas ajouté d’emplois en novembre. Le taux de chômage, qui est passé de 4,9 % à 5,2 %, est maintenant supérieur de 1,3 % à son creux historique de 3,9 % enregistré en janvier 2023.

Dans la région métropolitaine de Montréal, le taux de chômage atteint 5,7 %. C’est à Québec que le taux de chômage est le plus bas au Canada, à 2,7 % et à Windsor en Ontario qu’il est le plus élevé, à 7,6 %. Dans la région métropolitaine de Toronto, le taux de chômage est de 6,6 %.

Au Canada, le taux de chômage a augmenté de 0,1 point de pourcentage, à 5,8 %. La tendance à la hausse du taux de chômage au Canada remonte au mois d’avril. Depuis avril dernier, le taux de chômage a augmenté de 0,8 point de pourcentage.

Selon Statistique Canada, la hausse du taux de chômage touche tous les groupes d’âge, mais les jeunes de 15 à 24 ans sont particulièrement affectés. D’avril à novembre, le taux de chômages des jeunes a augmenté de 2 %, pour atteindre 11,6 %.

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Un message a été fusionné à un sujet existant : STM - Discussion générale

Après avoir changé les Provigo en Loblaw, pour finalement les rechanger en Provigo… on dirait que Loblaws ne sait pas ce qu’ils font :slight_smile:

AnalyseUne baisse de taux dès le début de 2024?

La portion moderne et vitrée de l'édifice de la Banque du Canada, à Ottawa, en décembre 2022.

La Banque du Canada pourrait lancer, dans son communiqué de mercredi, un signal de baisse de taux. (Photo d’archives)

Photo : La Presse canadienne / Sean Kilpatrick

Publié à 4 h 00 HNE

C’est mercredi que la Banque du Canada fera le point sur ses taux d’intérêt. Personne ne s’attend à une hausse du taux directeur au moment où l’économie est en stagnation et où l’inflation est presque revenue à la fourchette cible de la banque centrale. En réalité, la banque centrale pourrait commencer à envoyer un message… de baisse de taux.

Il y a un an, j’écrivais que les économistes s’attendaient à une baisse du taux directeur dans la deuxième moitié de 2023. Une croissance économique plus forte qu’attendu en début d’année et un ralentissement de l’inflation plus lent qu’espéré ont amené les experts à repousser cette projection de quelques mois. Mais, de toute évidence, au rythme où vont les choses, on ne s’éloignera pas beaucoup, finalement, de la prévision faite il y a 12 mois.

La Banque du Canada pourrait lancer, dans son communiqué de mercredi, un signal de baisse de taux, qui pourrait survenir dès le début de l’année 2024. La première annonce de l’année aura lieu le 24 janvier et la seconde, le 6 mars. Les marchés et plusieurs économistes s’attendent à une première baisse lors de la réunion du 10 avril.

Cette projection pourrait toutefois changer rapidement. Beaucoup d’économistes prévoyaient qu’une première baisse de taux ne surviendrait qu’à l’été ou à l’automne 2024, jusqu’à tout récemment. Évoquer maintenant une baisse en avril est relativement nouveau, et les dernières données sur l’économie canadienne pourraient amener les experts à réviser leurs scénarios.

Baisse de taux : une bouffée d’oxygène attendue

Une baisse de taux en mars, par exemple, surviendrait tout juste avant la présentation du budget fédéral par la ministre fédérale des Finances, Chrystia Freeland. Celle-ci doit espérer secrètement que cette réduction puisse s’amorcer le plus rapidement possible, pour donner un peu d’oxygène et de confiance aux ménages qui s’inquiètent grandement de leurs finances.

La publication des statistiques sur le PIB, jeudi, appuie le scénario d’une baisse prochaine des taux d’intérêt. La Banque du Canada prévoyait une hausse du PIB de 0,8 % en variation annualisée pour les mois de juillet, août et septembre. Finalement, Statistique Canada a rapporté une baisse de 1,1 % tandis que la confiance des entreprises chute et que leurs investissements sont en baisse.

Le recul du PIB aurait pu être plus prononcé encore, n’eût été les investissements publics. Il semble toutefois, selon les premières estimations, que le 4e trimestre de l’année pourrait afficher une faible croissance du PIB. C’est dans la première moitié de 2024 que l’économie canadienne pourrait finalement se retrouver en récession.

Les profits des entreprises sont en baisse de 22,4 %, alors que la rémunération globale des travailleurs est en hausse de 6,8 %. Il est clair, selon les économistes de la Banque Nationale, que les entreprises ne seront pas en mode embauche au cours des prochains mois. Plusieurs pourraient même supprimer des emplois, ce qui est déjà le cas, par ailleurs, dans le secteur financier.

Les consommateurs inquiets

La consommation stagne depuis deux trimestres, ce qui pourrait affaiblir davantage l’économie. Selon Desjardins, la consommation réelle par habitant a reculé de 1 % depuis un an.

Les Canadiens épargnent davantage, ce qui n’est pas une mauvaise chose en soi. Mais c’est un signe d’inquiétude et d’incertitude. Le taux d’épargne est passé de 4,7 % au 2e trimestre à 5,1 % au 3e trimestre de 2023. Autrement dit, les ménages ont épargné 5,1 % de leur revenu disponible au cours du trimestre. La moyenne était de 2,4 % entre 2015 et 2019.

D’ailleurs, l’indice de confiance des consommateurs du Conference Board du Canada est plus bas actuellement qu’au début de la pandémie et que durant la crise financière de 2008-2009. Surtout, sachant qu’une hausse de taux peut mettre jusqu’à huit trimestres avant de faire pleinement effet, les majorations annoncées depuis mars 2022 n’ont donc pas encore eu leur plein effet sur la consommation au Canada.

Il est donc tout à fait envisageable que la Banque du Canada change sa communication mercredi pour dire aux Canadiens que la hausse des taux est terminée et que l’évolution de l’économie pourrait la mener à assouplir sa politique, après un dur et rapide resserrement monétaire depuis le printemps 2022.

La pression financière sur les ménages canadiens est de plus en plus forte et la banque centrale ne peut pas l’ignorer. Selon Desjardins, si la trajectoire des taux d’intérêt évoquée par les marchés se confirme, les emprunteurs dans les pires situations pourraient voir leurs paiements hypothécaires mensuels bondir de plus de 70 %.

Concernant la culture du luxe et, par extension, l’artisanat de luxe, cet article du Devoir me semble assez révélateur.
Pour résumer, la créatrice de mode québécoise Marie-Ève Lecavalier (créatrice de la marque de luxe Lecavalier) décide de poursuivre son activité en France par manque de soutiens financier et promotionnel locaux (et nationaux).

Je relève ce passage tragique de l’article :

« D’après l’expert en mode [Stépane Le Duc - journaliste spécialiste de mode], la popularité de la marque Lecavalier doit peut-être d’abord passer par un succès à l’étranger, comme ce fut le cas pour l’entreprise Domrebel. « Les gens vont commencer à plus porter une marque ici parce que, tout à coup, le nom résonne », précise-t-il.
Même son de cloche de Marie-Ève Lecavalier. « Si on veut faire connaître ce qui se passe ici, il faut aller présenter ailleurs, où il existe des structures qui sont reconnues, pour avoir une crédibilité »
[…]
«Quant à Marie-Ève Lecavalier, elle se désole que le design ne soit pas plus pris au sérieux dans les médias québécois et canadiens. « C’est souvent amené comme une parade, un truc un peu fun ou facile », rapporte-t-elle. « À ce propos, pourquoi n’y aurait-il pas de Vogue Canada alors qu’il y en a au Mexique et en Ukraine, par exemple ? » demande la créatrice. »

Ces propos révélent une défaillance systémique dans la promotion et représentation des créateurs locaux, le manque de médias, mécènes, structures, distributeurs, et autre organisme légitime qui permettrait de désigner, valoriser et faire reconnaître les jeunes (et moins jeunes) talents d’ici en adoptant un rôle d’incubateur. En découle quasi directement l’absence d’une culture de la mode et de l’artisanat local contemporain.
C’est toujours triste de constater ce que l’article mentionne, à savoir pour une entreprise de passer par un succès à l’international avant d’être reconnu localement pour son travail et sa créativité, ici.
Je déplore aussi le manque de visibilité des marques canadiennes à Montréal. De très nombreuses d’entre elles pourraient être prospères ici, ouvrir leur propre flagship, je pense à Reigning Champ (Vancouver), Naked and Famous (Quebec!), Smythe, Nobis, tant qu’à parler pourquoi pas même Dsquared2 qui revendique sans cesse ses origines canadiennes… Ou des concepts multimarques comme Haven (présents à Vancouver et TO) qui pourraient aussi fonctionner ici (comme Rooney dans le Vieux).

Plus largement, on peut aussi regretter l’absence de certaines enseignes spécialisés dans le luxe d’hiver, je pense par exemple à Moncler, qui vient d’ailleurs d’ouvrir une boutique à Edmonton :

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J’ai travaillé et été très impliqué dans le milieu de la mode de 2011 à 2016 environ et il y a vraiment eu un grand déclin dans l’industrie locale et l’excitation autour des créateurs d’ici, qui s’est entamée même à l’époque.

Quand la décision de ne plus faire la Semaine de Mode de Montréal a été prise, ça a vraiment enlever un grand moment où l’industrie pouvait se réunir et voir ce qui se fait. Il y a eu de nouvelles initatives, et le Festival Mode et Design a continué pendant un moment, mais rien avec autant d’impact et beaucoup de designers ont arrêté de créer parce qu’il n’y a pas d’argent à faire ici.

Les quelques noms qui restent comme Marie Saint-Pierre ou Denis Gagnon ont une clientèle fidèle et peuvent survivre, et il y a certes certaines marques comme Rudsak ou M0851 qui continuent de survivre mais on est bien loin du faste des années 90-2000. C’est dommage

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Deux nouvelles adresses sur Saint-Viateur dans le Mile-End.

La rotisserie Laurier n’a pas duré (c’était pas super bon), et une boulangerie Rosetti prend la place. La librairie S.W. Welch est remplacée par la lunetterie Lunettiq.

Photo d’hier (avant la neige):

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Il y a plusieurs succursales de Rosetti!

Elle a remplacé le Starbucks qui était sur la rue McGill

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