Dans le Mile-End, cette fermeture avait fait jaser un peu il y a environ 2 ans et demi:
L’édifice est à vendre maintenant:
Depuis l’expulsion du Arts Café, le local n’avait jamais été remis sur le marché pour être loué. Deux ans et demi d’immobilier vide, un trou dans la trame commerciale, à perdre de l’argent. Espérons que le nouveau propriétaire rentabilisera son investissement.
J’aimerais qu’une OBNL puisse acheté ce genre de petits immeubles afin de les retirer du marché et de garder les loyer relativement abordable. Car tôt ou tard il faudra trouver une solution, tout comme dans le résidentiel.
Perspectives économiques Le ralentissement fera moins mal à Montréal, selon Desjardins
PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE
Vue aérienne de Montréal
Le ralentissement économique au Québec se fait sentir à Montréal, selon une analyse des économistes du Mouvement Desjardins publiée vendredi. Même ralentie, la croissance économique de la région devrait se maintenir au‑dessus de la moyenne provinciale. Tour d’horizon.
Publié à 1h01 Mis à jour à 6h00
Des prévisions-clés de Desjardins pour l’économie de Montréal en 2024 :
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Le ralentissement économique au Québec se fait sentir à Montréal, selon une analyse des économistes du Mouvement Desjardins publiée vendredi.
Croissance du PIB régional : + 1,4 % (+ 2,9 % en 2023 et + 9,8 % en 2022)
Revenu disponible par habitant : + 3,3 % (+ 4,1 % en 2023 et + 9 % en 2022)
Nombre d’emplois : -0,6 % (+ 1,8 % en 2023 et + 4,6 % en 2022)
Taux de chômage : 7,3 % (5,8 % en 2023 et 5,7 % en 2022)
Mises en chantier résidentielles : 6744 (6500 en 2023 et 10 436 en 2022)
Le marché du travail se desserre
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Selon Desjardins, le ralentissement économique « de plus en plus prononcé » freine la croissance de l’emploi à Montréal, et pourrait même la faire basculer en « légère diminution » en 2024.
Selon Desjardins, le ralentissement économique « de plus en plus prononcé » freine la croissance de l’emploi à Montréal, et pourrait même la faire basculer en « légère diminution » en 2024. « La grande diversification du marché du travail de Montréal devrait toutefois réduire les effets du ralentissement économique dans la région », anticipent les économistes de Desjardins. Il n’empêche, après avoir connu un creux historique de 5,7 % en 2022, le taux de chômage à Montréal devrait augmenter à 5,8 % pour toute l’année 2023, et encore plus en 2024 pour dépasser la barre des 7 %.
L’emploi par grands secteurs
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Selon Desjardins, les secteurs du commerce et de la fabrication « pourraient connaître des mois plus difficiles comme l’indique la baisse de l’activité au port de Montréal ».
Selon Desjardins, les secteurs du commerce et de la fabrication « pourraient connaître des mois plus difficiles comme l’indique la baisse de l’activité au port de Montréal ». Toutefois, « le secteur aéronautique devrait soutenir l’industrie manufacturière, alors que Montréal est reconnu mondialement comme un centre de l’industrie aérospatiale ». Dans la construction de bâtiments, déjà au ralenti depuis le début de 2023, le recul des heures travaillées pourrait s’accentuer avec la baisse des activités dans tous les secteurs : résidentiel, commercial et institutionnel. Dans le secteur des soins de santé et des services sociaux, Desjardins anticipe que « la demande de main-d’œuvre devrait continuer d’augmenter, tirée par le vieillissement de la population et les besoins accrus pour les services sociaux ».
Le marché résidentiel encore tendu
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Les économistes de Desjardins anticipent que « la tendance à la baisse [du taux d’inoccupation des logements locatifs] devrait se poursuivre d’ici 2024 ».
Avec la baisse marquée des mises en chantier résidentielles, alors que la demande de logements à Montréal demeure très forte avec « la reprise de l’immigration et le retour des étudiants étrangers », les économistes de Desjardins anticipent que « la tendance à la baisse [du taux d’inoccupation des logements locatifs] devrait se poursuivre d’ici 2024 ». Et ce, en dessous de son niveau déjà abaissé de 3,1 % à seulement 2,3 % depuis un an. Dans le marché de la revente des propriétés résidentielles, Desjardins anticipe que la chute de 38 % des transactions depuis le début de l’année à Montréal pourrait s’atténuer au cours des prochains mois. En conséquence, l’impact de ce ralentissement sur les prix de vente s’annonce encore « limité » à court terme.
Investissements forts
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La construction du Réseau express métropolitain nécessitera un investissement de 8 milliards entre 2018 et 2027.
Bonne nouvelle pour atténuer le ralentissement économique dans la région de Montréal : « De fortes croissances des investissements [non résidentiels] sont attendues autant dans le secteur privé que dans le secteur public, grâce à l’arrivée ou la continuité de nombreux projets d’infrastructures », constatent les économistes de Desjardins. Parmi ces grands projets, ils signalent le prolongement de la ligne bleue du métro (6,4 milliards entre 2020 et 2029), la construction du Réseau express métropolitain (REM, 8 milliards entre 2018 et 2027), la réfection du tunnel Louis-Hippolyte‑La Fontaine (2,5 milliards de 2022 à 2025) ainsi que la reconstruction du pont de l’Île‑aux‑Tourtes sur l’A40 à l’extrémité ouest de l’île de Montréal (2,3 milliards de 2023 à 2027).
Prix à l’épicerie Rencontre « productive » des manufacturiers avec le ministre Champagne
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Le ministre de l’Industrie, François-Philippe Champagne
(Ottawa) Sept dirigeants canadiens de grandes entreprises manufacturières internationales telles que Nestlé et Kraft Heinz ont rencontré lundi le ministre de l’Industrie, François-Philippe Champagne, pour discuter d’un éventuel plan pour stabiliser les prix des aliments à l’épicerie.
Publié à 13h10
Émilie Bergeron La Presse Canadienne
Le directeur général de l’association Food, Health & Consumer Products of Canada (FHCP), Michael Graydon, les accompagnait et a qualifié la réunion qui s’est déroulée à Ottawa de « très bonne » et « très productive ».
« Nous sommes vraiment dans la coopération et le soutien, la collaboration. […] C’est une industrie qui doit s’aligner et travailler collectivement pour trouver les solutions », a-t-il assuré en sortant de la rencontre.
M. Graydon a affirmé que les manufacturiers veulent travailler avec les autres acteurs de la chaîne d’approvisionnement, comme les grandes chaînes de détail telles que Loblaw et Costco dont le ministre Champagne a rencontré les dirigeants une semaine plus tôt.
« Il y a un engagement de notre organisation et des manufacturiers présents aujourd’hui de travailler avec les détaillants », a poursuivi le directeur général de la FHCP, qui représente de nombreuses entreprises, dont celles qui étaient convoquées dans la capitale fédérale lundi.
La rencontre réunissait à la même table les grands patrons de McCain, Unilever, Nestlé, Lactalis, Lassonde, Kraft Heinz et Smucker Foods, a précisé le bureau de M. Champagne.
Tous les dirigeants ont esquivé les journalistes qui les attendaient à leur sortie de réunion, seul M. Graydon ayant accepté de répondre à quelques questions en leur nom.
Il y a près de deux semaines, le gouvernement de Justin Trudeau a annoncé qu’il donnait aux PDG des cinq plus grandes chaînes de supermarchés jusqu’à l’Action de grâce pour fournir leur plan visant à « stabiliser » les prix des aliments en épicerie. Les discussions incluent les manufacturiers qui se sont rendus à Ottawa lundi.
Si le fédéral juge la feuille de route fournie par chaque grand détaillant insuffisante, il menace d’intervenir, notamment par des mesures fiscales.
Questionné à savoir s’il considère que l’échéance de l’Action de grâce donne suffisamment de temps à l’industrie, M. Graydon a mentionné qu’il reste à voir jusqu’où les plans iront dans le détail.
« Nous allons devoir voir […] le détail d’à quel point la complétude pourra être faite d’ici là, mais je pense que tout le monde travaille très fort pour atteindre cela », a-t-il soutenu.
Le ministre Champagne devrait se rendre disponible pour répondre aux questions des journalistes en mêlée de presse plus tard lundi.
Un message a été fusionné à un sujet existant : Enquêtes et recherches - Projets immobiliers
L’article parle du projet de l’ancien Holt Renfrew, mais à la fin on mentionne qu’une transformation importante pourrait avoir lieu au Centre de commerce mondial:
Allied’s plans for Montreal retail space
During another session on retail at the conference, Andrew Rankin, director of leasing at Allied Properties REIT, said the developer is working on a “super important” repositioning of the retail space at 747 Rue du Square-Victoria, part of the Centre de commerce mondial (World Trade Centre Montreal).
Allied (AP-UN-T) has owned the retail and office component of the development since 2019.
“It’s an unbelievable asset,” Rankin said. Occupied by institutional users since it was built in the 1990s, “it’s a little bit off of everyone’s radar as it relates to office space.”
Rankin said Allied is known for converting former industrial space or character space into high-end office and “we’ll take care of that; that’s straightforward.”
However, Allied also has the potential to transform the retail space, including “a very dated food court that’s perfectly serviceable, but just not in keeping with modern standards and the expectations of office users and the community at large today.”
Working with “a global leader in hospitality and food service,” Allied hopes to transform it into a flagship food hall.
Banking on the history of the space – the city of Montreal’s fortification walls once stood there – Allied plans to develop a spill-out indoor patio experience on the site. The developer hopes to make an announcement by the end of the year.
Recensement des locaux vacants sur les principales artères commerciales par le JdeM
https://www.journaldemontreal.com/2023/10/05/la-rue-sainte-catherine-continue-den-arracher
L’étude pour le Québec:
Les données pour Montréal:
AJOUT:
Le décompte est intéressant, mais le bassin de captation et la vocation des artères n’illustrent pas la réalité sur le terrain. Selon l’étude, je suis en tout juste en dehors du bassin de Mont-Royal, mais pratiquement dans celui du boulevard Maurice-Duplessis (je suis résident du Mile-End). Saint-Viateur est une rue locale pour 5 000 ménages, écartant la notion de zones d’emploi et de tourisme, etc…
Du grand JdM, cet article. Ils parlent d’une catastrophe sur st.catherine, que tout les commerces quittent l’artère, et au bas complètement, ils présentent la donnée qui révèle que le taux d’inoccupation à l’ouest a considérablement diminué (sans le mentionner dans l’article, évidemment). On appel ça du journalisme?
Je connais au moins un journaliste qui avait quitté le JdeM à cause de l’angle forcé des articles. C’est dommage parce qu’ensuite le texte est souvent bien pertinent. Et plusieurs journalistes au JdeM font un excellent travail d’enquête.
Mais pour moi aussi l’analyse de Sainte-Catherine manque de nuance à mon avis. Les gros investissements, à ce jour, sont dans l’ouest. Il y a toujours une montée de la vacance avec de gros travaux, mais ce qui est important c’est de voir si les locaux se remplissent par la suite. Il y a plus de commerces ouverts que l’an passé, et plus de locaux sur le marché locatif plutôt que simplement vacant, ce qui n’est pas systématiquement mauvais. L’est de la rue connait une problématique bien différente, et mettre les deux dans le même panier ne donne pas un portrait précis de la situation.
Si l’étude prend la peine de séparer l’est et l’ouest de la rue, il y a peut-être une raison dans la dynamique commerciale.
Cependant, il faut reconnaître qu’il reste des défis pour Sainte-Catherine. Mais avec un achalandage qui revient sur l’artère, c’est encourageant. Ce qui est dommage, c’est que souvent les gens vont lire le titre de ces articles, blâmer le manque de clients par les pistes cyclables ou je ne sais quoi, alors que le problème n’est pas au niveau du nombre de gens dans la rue.
Il y a des détails sur Ste-Cath dans la 2e moitié de cet article:
Tout un constraste de ton:
État de la rue Sainte-Catherine : le pire a été évité
La rue Sainte-Catherine fait preuve de résilience après que l’on eut craint le pire pour ses commerçants pendant la pandémie.
Des signaux clés de la vitalité commerciale pointent dans la bonne direction, même si tout n’est pas revenu au niveau prépandémique, souligne l’étude annuelle de l’agence immobilière JLL portant sur les propriétés commerciales au Canada.
Article intéressant sur l’économie, d’un point de vue plus macro: