Nouvelles économiques et commerciales

This is big news. Both economically speaking and symbolically. I mean Hydro-Quebec will now provide New yorkers with clean energy. I’m surprised people dont seem to be more excited about such news.

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Parce que l’annonce dans les médias s’est faite à l’automne, dans la tête du monde normal, c’est déjà fait!

OK, peut-être. Mais reste que la confirmation d’une telle entente est majeur. Et c’est la même chose pour d’autres nouvelles de natures économiques, tel le bas taux de chômage dont pas grand monde semble parler. Et pourtant, Dieu sait que si le taux de chômage était dans les 2 chiffres alors les détracteurs s’en donneraient à cœur joie.

Ou j’ose une autre explication ici. Peut-être parce que l’économie du Québec se porte tellement bien qu’il est donc devenu normal d’avoir de bonnes nouvelles économiques et qu’on est désormais habitué, donc ‘‘business as usual’’.

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Merci Steve, sûrement, pour le moment j’attend avec impatience le dénouement de l’autre projet d’importation Américaine d’hydro, au Massachusetts

La réalisation de la connexion du réseau de New-York à la ligne d’Hydro-Québec et ses nombreux avantages, finiront par convaincre les clients américains de la nécessité de faire pareil pour le Massachusetts. Je m’attends donc à d’autres négociations afin de trouver un terrain d’entente entre tous les intervenants dans ce dossier.

Raison de plus avec la guerre en Ukraine qui met à mal les approvisionnements énergétiques issus des énergies fossiles. Ce qui ajoute davantage de pression pour une énergie propre, concurrentielle, garantie par un réseau direct et fiable sur le long terme et en plus sans émission carbone.

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L’inflation atteint 6,7 % en mars au pays, du jamais vu depuis 31 ans


La flambée de l’inflation oblige de plus en plus de consommateurs à modifier leurs habitudes alimentaires.
PHOTO : ISTOCK

Radio-Canada
8 h 41 | Mis à jour à 9 h 20

L’indice des prix à la consommation poursuit sa flambée au Canada où l’inflation a augmenté de 6,7 % en mars dernier au Canada, sur une base annualisée, rapporte Statistique Canada. Il s’agit de la hausse la plus marquée de l’IPC depuis janvier 1991.

En dépit des interventions récentes de la Banque du Canada sur son taux directeur pour ralentir la surchauffe de l’économie, rien ne semble en mesure de freiner la vague inflationniste qui déferle sur le pays.

En février dernier, le taux d’inflation sur une base annuelle atteignait 5,7 %, il a donc augmenté d’un point de pourcentage en un mois.

Selon les données mesurées par Statistique Canada, les prix ont augmenté dans chacune des huit composantes principales de l’économie surveillées par l’agence.

Les prix de l’énergie sont bien entendu en tête de peloton avec une augmentation de 11,8 % du prix de l’essence entre février et mars dernier. Sur une base annuelle, le litre d’essence coûtait 39,8 % plus cher en mars 2022 qu’en mars 2021.

Le mazout a quant à lui augmenté de 19,9 % entre février et mars pour atteindre une augmentation annualisée de 61 % par rapport à mars 2021.

Plus de détails à venir

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Lolë et Le Château - La renaissance de deux marques québécoises


PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE | Le magasin Lolë de la rue Sainte-Catherine, à Montréal

Leur survie était plus qu’incertaine. Pourtant, les marques québécoises Lolë et Le Château renaissent de leurs cendres. La première recommence à ouvrir progressivement des magasins après en avoir fermé 31 en mai 2020, l’autre fait un retour depuis quelques jours en boutique en cohabitant avec le détaillant Suzy Shier, juste à temps pour la saison des bals de fin d’études.

25 avril 2022 | Publié à 5h00 | NATHAËLLE MORISSETTE | LA PRESSE

De l’aveu même de la vice-présidente aux ventes de Lolë, Nadine Garneau, au début de la pandémie, le sort de la marque était bien difficile à prédire. Or, voilà que le détaillant de vêtements de yoga et de plein air rouvre graduellement des boutiques, dont une prochainement à Bromont, et offre maintenant des collections « plus ciblées ». Des magasins continueront d’ouvrir en Amérique du Nord, et on songe même à l’Asie.

« On revient en force ! », lance Mme Garneau, au cours d’une entrevue qui a eu lieu au magasin Lolë de la rue Sainte-Catherine, à Montréal, le seul actuellement ouvert au Québec. Dans cet espace de 1700 pi⁠2, au milieu des maillots de bain, qui trouvent rapidement preneur depuis février, des robes d’été et des manteaux en duvet qui font la renommée de l’entreprise, Mme Garneau fait un retour sur les dernières années.

« Lolë a connu une croissance très rapide entre 2010 et 2020, analyse-t-elle. L’assortiment de produits était rendu très large. L’offre était rendue trop grande, diluée, peut-être. Pour le consommateur, c’était difficile de comprendre la proposition de la marque. »

« On avait sept modèles de leggings qui étaient tellement similaires que, même pour nous, c’était difficile de les vendre, de faire la distinction, donne-t-elle pour exemple. Et comme pour plusieurs, au début de la pandémie, ça a fait mal. »


PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE | Nadine Garneau, vice-présidente aux ventes de Lolë

L’entreprise a toutefois commencé à connaître des bouleversements bien avant mars 2020. Près d’un an auparavant, le président de Coalision, entreprise qui possédait alors les marques Lolë et Paradoxe, Bernard Mariette, quitte ses fonctions et cède sa place à l’Américain Todd Steele, du fonds d’investissement Simon Equity Partners, division de Simon Property Group. La marque licencie également 30 personnes qui travaillaient au siège social, situé à ce moment dans l’ancienne gare Viger, à Montréal. Puis, au début de 2020, l’entreprise annonce la fermeture de son entrepôt à Longueuil. En mai de la même année, Coalision se place à l’abri de ses créanciers. Lolë ferme 31 magasins, dont 20 au Canada, 7 aux États-Unis et 4 en France. Deux mois plus tard, la marque devient propriété de la société Lolë Brands, appartenant à l’Américain Herb Simon, fondateur de Simon Property Group. Todd Steele assume toujours le rôle de président-directeur général. Le siège social a déménagé rue Saint-Denis, dans l’un des anciens magasins de l’entreprise. Environ 45 personnes y travaillent.

Ces changements ont obligé Lolë à faire un véritable travail d’introspection. L’entreprise a passé les 18 derniers mois à revoir ses produits, ses coupes, et a décidé de renouer avec la clientèle masculine en offrant de nouveau une collection pour hommes.

Il faut que le message soit clair. Quand on magasine et qu’on a le choix entre deux, trois morceaux semblables, il faut voir la différence : un modèle avec des poches pour le téléphone, sans poche, sans couture…

Nadine Garneau, vice-présidente aux ventes de Lolë

Les magasins recommencent à ouvrir tranquillement. Le premier à avoir renoué avec la clientèle est celui de la rue Sainte-Catherine à la fin de 2020, puis quatre autres ont suivi aux États-Unis. Bromont, dans les Cantons-de-l’Est, retrouvera également son magasin à la fin du mois de mai, à proximité de l’autoroute 10. « C’était un endroit qui performait très bien pour nous », précise Nadine Garneau.

Et ça ne s’arrêtera pas là. Lolë ouvrira deux ou trois magasins par année en Amérique du Nord et pourrait se tailler une place en Europe et en Asie. « On veut vraiment y aller plus lentement, assure Mme Garneau. On va continuer à s’investir ici et à bâtir encore plus au Québec. »

Mais avec un grand patron qui réside aux États-Unis, Lolë a-t-elle conservé sa fibre québécoise ? « Herb Simons s’est engagé à garder le siège social au Québec. Il comprend que la marque vient d’ici. Les racines de Lolë sont ici au Québec et elles vont le rester. »

Le Château, prêt pour le bal

De son côté, Le Château a misé sur le printemps et sur le retour à la « vie normale » pour faire son entrée. À l’instar des finissants de la promotion 2022, après deux ans de pandémie, Le Château n’a pas l’intention de manquer le bal cette année. Les robes de soirée qui ont contribué au succès de la marque pendant des années sont offertes depuis quelques jours à peine dans 37 magasins Suzy Shier. Les deux marques appartiennent à YM, entreprise établie à Toronto, qui détient également les enseignes Stitches et Urban Planet.

« On arrive juste à temps ! », lance au bout du fil Franco Rocchi, directeur du marketing du groupe Suzy/Le Château. « Ça sera Suzy le jour, Le Château la nuit. » Ainsi, à travers ce nouveau concept de magasin, Suzy Shier offre des vêtements pour le bureau et la fin de semaine, alors que Le Château se spécialise dans les grandes occasions.

M. Rocchi rappelle qu’avec la pandémie, la fin des bals des finissants et des mariages a porté un dernier grand coup à la marque déjà en difficulté. Après avoir multiplié les efforts de relance pendant des années, l’entreprise a eu recours, en octobre 2020, à la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies et s’est lancée dans un processus de liquidation de ses actifs et de fermeture de ses magasins. YM a mis la main sur la propriété intellectuelle du Château en juin 2021.

« L’option Suzy était la meilleure parce que c’est ce qui a permis à la marque de rester ici », soutient M. Rocchi. Le siège social du Château, espace partagé avec Suzy Shier, est à Mont-Royal. Une trentaine de personnes y travaillent exclusivement pour Le Château.

Au Québec, une dizaine de magasins se sont transformés en concept Suzy/Le Château, pour un total de 37 au pays. Après à peine quelques jours en magasin, les fidèles clientes sont de retour, selon Franco Rocchi. Il souligne que Le Château offre des robes de soirée à prix abordables allant de 79 $ à 190 $. « Il n’y a rien à ces prix-là dans le marché canadien. »

LOLË

Fondation : 2002

Mai 2020 : Coalision, entreprise qui détient la marque, se place à l’abri de ses créanciers

Propriétaire actuel : Lolë Brands

Siège social : Montréal

Nombre d’employés au siège social : 45

Nombre de magasins actuellement ouverts : 5 (celui de Bromont ouvrira en mai)

LE CHÂTEAU

Fondation : 1959, sous le nom de Chateau Men’s Wear

Octobre 2020 : l’entreprise a recours à la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies

Propriétaire actuel : YM

Siège social : Mont-Royal

Nombre d’employés au siège social : 30

Nombre de magasins actuellement ouverts : 37

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Digicore Studios opening up a VFX studio in Montreal, first outside India for them.

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Belle prise de la part de Québec. :+1: Montréal a damé le pion sur Toronto. :smirk:

Le géant pharmaceutique Moderna a choisi la grande région de Montréal pour construire sa nouvelle usine de biofabrication. Une annonce sera faite vendredi en présence de Justin Trudeau et de François Legault.

Usine de production de vaccins Moderna s’installera à Montréal

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PHOTO MIKE SEGAR, ARCHIVES REUTERS | Cette nouvelle, qui était attendue depuis quelques mois par l’industrie pharmaceutique.

(Ottawa) Le géant pharmaceutique Moderna a fait son choix. Montréal accueillera l’usine de production de vaccins à base d’ARN que la société de biotechnologie compte ouvrir au Canada, a appris La Presse. Un dénouement qui entraîne la première rencontre sur la même tribune entre Justin Trudeau et François Legault depuis les élections fédérales du 20 septembre 2021.

27 avril 2022 | Publié à 16h43 | JOËL-DENIS BELLAVANCE & TOMMY CHOUINARD | LA PRESSE

Montréal dame ainsi le pion à la région de Toronto, qui était également dans la course pour obtenir les « centaines de millions de dollars » en investissements que la société compte effectuer au pays au cours des prochaines années.

Cette nouvelle, qui était attendue depuis quelques mois par l’industrie pharmaceutique, sera confirmée vendredi dans la métropole par le premier ministre Justin Trudeau, son homologue québécois François Legault, et le PDG de Moderna, Stéphane Bancel, selon nos informations.

Des ministres influents des deux capitales seront aussi présents à cette annonce, notamment le ministre fédéral de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, François-Philippe Champagne, et le ministre de l’Économie du gouvernement Legault, Pierre Fitzgibbon.

« Moderna a choisi Montréal », a confié à La Presse une source bien au fait du dossier, qui a requis l’anonymat parce qu’elle n’était pas autorisée à parler publiquement de l’annonce de vendredi. Au gouvernement Legault, on bombe le torse. « Le Québec a gagné sur l’Ontario ! », s’est félicité une source.

Cette annonce se veut l’aboutissement de plusieurs mois d’échanges et de pourparlers entre M. Champagne et le PDG de Moderna. M. Champagne est considéré par certains comme le C. D. Howe des temps modernes du gouvernement Trudeau en raison des efforts notables qu’il déploie pour dynamiser l’économie canadienne par des investissements stratégiques dans les secteurs clés comme la biofabrication, l’électrification des transports et la filière des batteries pour les véhicules sans émission, ainsi que l’accès à l’internet à haute vitesse dans l’ensemble des régions du pays.

Cette annonce représente également une étape déterminante dans les efforts du gouvernement Trudeau visant à reconstruire le secteur de la biofabrication et des sciences de la vie au pays. Elle permettra de consolider l’écosystème de l’industrie pharmaceutique dans la région de Montréal.

Rappelons que Moderna est l’un des deux grands fabricants de vaccins à base d’ARN messager contre la COVID-19 dans le monde — l’autre étant Pfizer/BioNTech. Les vaccins fabriqués par ces deux sociétés ont été utilisés par bon nombre de pays pour vacciner leur population, notamment le Canada et les États-Unis. Au Canada, les provinces ont aussi utilisé le vaccin à base de protéine fabriqué par le groupe pharmaceutique suédo-britannique AstraZeneca, au début de la campagne de vaccination.

Tout indique que le gouvernement fédéral s’engagera à acheter une quantité des vaccins fabriqués dans les nouvelles installations de Moderna au cours des prochaines années, entre autres choses.

La pandémie de COVID-19 a fait ressortir la vulnérabilité du Canada à plusieurs égards, notamment l’absence de production locale de vaccins efficaces contre le coronavirus et l’absence de production d’équipements de protection individuelle par des entreprises canadiennes, entre autres choses.

Dès le départ, Montréal avait une certaine longueur d’avance sur les autres villes canadiennes pour accueillir les nouvelles installations de Moderna. L’importance du secteur pharmaceutique dans la métropole québécoise jouait évidemment en sa faveur.

Le PDG de la société pharmaceutique avait annoncé en août dernier, à Montréal, l’intention de Moderna de s’établir au Canada. Mais Stéphane Bancel avait indiqué qu’il souhaitait évaluer les avantages et les inconvénients qu’offraient les villes en lice avant d’arrêter sa décision.

La société avait fait par la suite une demande de financement de son projet au gouvernement québécois, sans garantir que Montréal serait choisi ultimement. Investissement Québec est ainsi impliqué dans le montage financier du projet.

Une décision était attendue avant la fin de l’année 2021, mais Moderna a été contraint de reporter le tout en raison de la virulence d’une nouvelle vague de COVID-19 qui frappait alors le continent, dominée par le variant Omicron.

En plus de son vaccin contre la COVID-19, Moderna compte déjà 24 vaccins et produits thérapeutiques en développement, y compris des vaccins contre la grippe, le VRS, le cytomégalovirus, le Zika et le VIH, en plus de produire des traitements contre les cancers et les maladies cardiaques.

Le choix de Montréal provoque une annonce qui ne manque pas de piquant d’un point de vue politique. Sept mois après les élections fédérales, Justin Trudeau et François Legault se retrouveront pour la première fois à la même tribune. Durant la campagne, dans une intervention rarement vue de la part d’un premier ministre du Québec, M. Legault avait exprimé son penchant pour un gouvernement conservateur minoritaire. Il avait demandé aux Québécois de se « méfier » de Justin Trudeau, dont le programme est « centralisateur » et « dangereux ». Sa sortie avait évidemment scandalisé les libéraux fédéraux.

Dans une entrevue accordée à La Presse, en août, à l’occasion de l’annonce de Moderna, le ministre François-Philippe Champagne affirmait que son intention était de s’assurer que le Canada ne soit plus jamais dépendant de la production de vaccins dans des usines établies à l’étranger dans le cas où une autre pandémie surviendrait.

« Nous n’avons pas choisi le temps de la pandémie. C’est évident que nous ne choisirons pas non plus le moment de la prochaine. Mais il y a une chose que nous pouvons choisir, c’est d’être mieux préparés et d’être plus résilients. Et c’est exactement ce que nous faisons », avait-il fait valoir.

« Tous les pays du G7 voudraient voir ces compagnies s’installer chez eux. Moderna est bien installée aux États-Unis, mais ce sera la première fois que la société accepte d’installer un centre d’excellence dans les vaccins ARN dans un autre pays. Quand on parle de vaccins ARN, c’est l’avenir. Oui, il y a le vaccin contre la COVID-19. Mais elle fait aussi des recherches pour traiter le cancer et d’autres maladies. Avoir cela chez nous, dans l’écosystème de production locale, c’est assurément un gain majeur pour le Canada », avait-il aussi avancé.

Le gouvernement fédéral a investi l’an dernier 126 millions de dollars dans la construction du nouveau laboratoire du Conseil national de recherches du Canada à Montréal, où la société Novavax fabrique son vaccin contre la COVID-19. Ce vaccin à base de protéines a été autorisé par Santé Canada en février et il est maintenant utilisé au Québec. Novavax produit environ deux millions de doses par mois de son vaccin dans les installations montréalaises.


La nouvelle usine de Moderna sera construite dans la grande région de Montréal

La société pharmaceutique américaine produira ses vaccins au Québec.

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La nouvelle usine de Moderna emploiera de 200 à 300 personnes, dans un premier temps. | PHOTO : ASSOCIATED PRESS / KENNETH FERRIERA/LINCOLN JOURNAL

Radio-Canada | 27 avril 2022 à 16 h 49 | Louis Blouin & Valérie Gamache

Le géant pharmaceutique Moderna a choisi la grande région de Montréal pour construire sa nouvelle usine de biofabrication. L’annonce sera faite vendredi en présence de Justin Trudeau et de François Legault.

Les installations comprendront un centre de recherche et une usine de production de vaccins à ARN messager ( ARNm). Selon l’entente conclue l’été dernier, la capacité de production s’élèvera à 30 millions de doses par année et l’entreprise devrait employer de 200 à 300 personnes au départ.

Des négociations sont toujours en cours en ce qui concerne l’emplacement précis des installations, mais Radio-Canada a pu confirmer qu’elles seront situées dans la grande région de Montréal.

Selon l’entente annoncée en août dernier, la construction devrait être complétée en 2024. Il s’agira de la toute première usine de Moderna à l’extérieur des États-Unis. Une source libérale a confié à Radio-Canada qu’il s’agit d’une grosse victoire pour le Québec.

Pour marquer le coup, les premiers ministres du Canada et du Québec seront accompagnés par une brochette de ministres. Jean-Yves Duclos et son homologue de la santé à Québec, Christian Dubé, participeront à l’annonce. Le ministre fédéral de l’Innovation François-Philippe Champagne et le ministre québécois de l’Économie Pierre Fitzgibbon seront aussi présents.

En août dernier, le gouvernement fédéral avait conclu un accord avec la pharmaceutique américaine en vue de la construction d’une usine au Canada. Le PDG de Moderna, Stéphane Bancel, n’avait pas voulu s’avancer sur l’endroit où il comptait faire sortir de terre la nouvelle installation. Bien que Montréal était pressentie, d’autres villes du Québec et de l’Ontario, telles que Québec, Sherbrooke, Laval et Toronto avaient montré de l’intérêt.

M. Bancel disait alors ne pas vouloir précipiter sa décision, en évoquant le fait qu’elle devait être prise avec diligence : Il faut comprendre que ce sont des décisions qui ne sont pas pour six mois, un ou deux ans, mais c’est une décision pour 20, 30, 40 ans, c’est vraiment important qu’on le fasse dans un endroit où on a le bon niveau de talents, qui vont devenir des employés de Moderna.

Depuis le début de la pandémie, le gouvernement Trudeau promet de remettre sur pied le secteur de la biofabrication au Canada. Jusqu’ici, Ottawa a investi 1,6 milliard de dollars dans une trentaine de projets liés à la biofabrication, aux vaccins et aux traitements.

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Toronto was chosen by Pfizer, so I’m glad we get one and they get one. Good news regardless, 200-300 jobs right there.

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I wish we had two and them ZERO. But still very happy ! I wasn’t expecting Moderna to pick Montreal. Let’s goo

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The way I look at this is, I’m happy that Canada is picking up the slack of vaccine production after decades of neglect and lack of investments. Toronto has a very good biomedical/tech sector as well so it makes sense for companies to go there or Waterloo. I’m happy we got one as well, Moderna is a big name for the city. It definitely took a long time to announce this though, so hopefully now we can get some economic traction, it’s been painfully slow this year.

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Montréal a déjà été un centre national pharmaceutique important, elle reprend peu à peu du galon, surtout que ce sont des entreprises de pointe qui contribuent à l’enrichissement de la communauté.

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Rit en Valeant, maintenant connu sous le doux nom de Bausch Health. D’ailleurs il y a un très bon épisode de Dirty Money sur Netflix là-dessus.

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Si j’étais de mauvaise foi, je dirais que Valeant a probablement accéléré le déclin d’industrie bio-médicale à Montréal.

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Petite balade dans le Mile-End, sur la rue Bernard, rue étant considérée comme problématique pour les locaux vacants selon plusieurs ces dernières années. Comment se porte la rue au début du printemps 2022?

J’ai compté 56 locaux commerciaux. 46 étaient occupés, 4 à louer/à vendre, et 6 inoccupés.
On a donc 82% de locaux occupés, 7% à louer, et 11% inoccupés. Il y a un an, il y avait 43 locaux occupés. C’est une légère amélioration.

Deux voisins assez récents: Pizza Saint-Viateur, qui a quitté la rue Saint-Viateur pour ce local, et Bernie beigne, de très bons beignes. Ces commerces génèrent bien de l’achalandage.

Qui va arriver un jour, dans un décor de Zébulon Perron, le magasin spécialisé en importation de vin WINO. Ce local est en préparation depuis longtemps, mais on semble dans le dernier droit:

L’annexe du dépanneur Café, un espace pour travailler durant la journée:

Scaz, une boutique d’art (ce local était dans un état lamentable depuis des années, et maintenant c’est tout un changement):

Finalement Sushi Sama a ouvert depuis peu sur la rue:

Une occupation temporaire, dans l’ancien magasin de sport: le Dragon Flowers a investi l’endroit (ma photo est un peu plate, mais quand on regarde à l’intérieur, c’est une vraie jungle). Dragon Flower occupe aussi l’ancienne crèmerie à côté. L’ancien restaurant à gauche est maintenant à louer, après avoir été laissé inoccupé pendant longtemps.

Voisin du Dragon Flowers, le Pizzito’s est soit en train d’être rénové, ou remplacé par un autre restaurant, les travaux semblent assez avancés à l’intérieur et ils recrutent du personnel. À droite dans ce bloc, le restaurant à cet endroit a eu un sinistre, et il est en train d’être reconstruit à l’identique, j’assume donc que l’occupant actuel reste là.

De gros travaux ont lieu dans l’édifice au coin Saint-Urbain et Bernard, mais j’ignore la vocation future du lieu:

Au coin de la rue Clark, un ancien appartement se fait transformer en commerce (travaux à l’intérieur pour le moment):

Le futur local est à louer sur Centris, et on a un rendu:

Les édifices problématiques:

Cet édifice a été acheté il y a peu je crois, ayant été retiré de Centris. J’espère qu’on verra une rénovation en profondeur bien assez vite. L’édifice est vacant depuis longtemps:

Cet édifice est dans un état déplorable, avec des travaux à moitié achevé, et sans avancement depuis longtemps:

Bref, la rue ne s’est pas détériorée cette dernière année. Il y a de nouveaux commerces, l’édifice qui accueillait le magasin de sport est occupé, même si c’est avec des projets temporaires, plutôt que d’être un gros trou vide déprimant. Il y a peu de locaux problématiques, en dehors de 2 édifices qui sont vacants.

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Une précision sur la venue de Moderna, il semble que l’usine sera à Montréal (la ville), et non dans une banlieue de la région métropolitaine:

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