Nouvelles économiques et commerciales

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Des temps difficiles pour les commerçants des galeries souterraines du centre-ville. À quand la lumière au bout du tunnel ? :thinking:

Le Montréal souterrain au plus bas


PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE | Les passants et clients sont peu nombreux dans les souterrains montréalais.

Station de métro McGill. Lundi midi. La boutique 5e Avenue, spécialisée dans les vêtements pour hommes, est vide de clients, mais remplie… d’étalages de chemises à prix réduit. Juste en face, au tailleur nettoyeur BleuBlanc, on ne fait pas la file non plus. Comme bien d’autres, ces commerces situés dans le « Montréal souterrain » souffrent de l’absence des travailleurs et de la diminution de la fréquentation du métro.

Publié le 21 octobre 2021 à 6h00 | NATHAËLLE MORISSETTE | LA PRESSE

Objet de curiosité pour de nombreux visiteurs, les boutiques et services situés dans les galeries souterraines reliées par plusieurs stations de métro, qui font une distance de 32 km allant des Cours Mont-Royal à la Place Bonaventure en passant notamment par le Centre Eaton, le Complexe Desjardins et le Palais des congrès, souffrent davantage que les autres, selon Glenn Castanheira, directeur général de Montréal centre-ville, la société de développement commercial du centre-ville de Montréal.

« Ces petits commerces se mettent dans un couloir très achalandé. Tout le monde passe et eux, ils attrapent ceux qui sont de passage parce qu’ils sont pratiques : le nettoyeur, le cordonnier, le chiropraticien qui était dans le deuxième sous-sol. C’est là où la clientèle n’est pas de retour », soutient-il.

« Les [boutiques] ayant pignon sur rue ont pu bénéficier de la présence des touristes, des visiteurs, ajoute-t-il. L’achalandage sur rue était quand même au rendez-vous malgré les circonstances. Alors que le souterrain n’en bénéficie pas. Il faut vraiment passer devant. Pendant la pandémie, en plein été, alors qu’il faisait beau, la dernière place où les gens voulaient être, c’était dans le souterrain. »


PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE | La propriétaire du magasin BleuBlanc, nettoyeur et tailleur situé à la station McGill, dit avoir vu sa clientèle diminuer de 70 % depuis le début de la pandémie.

Souterrain tranquille

En arpentant les couloirs du Montréal souterrain, lundi midi, alors que le temps était frisquet et pluvieux – une excuse parfaite pour emprunter ces tunnels et éviter d’être à l’extérieur –, La Presse a constaté que les commerces et les foires alimentaires situés au niveau du métro étaient presque déserts, en comparaison de ce qu’on voyait il y a plus de 18 mois. Avant, à l’heure du dîner, le nettoyeur de la station McGill ou encore les restaurants au sous-sol de la Place Montréal Trust fourmillaient de gens qui profitaient de leur pause repas pour faire des courses.

Actuellement, près de 23 % des travailleurs du centre-ville sont de retour à temps plein et 30 % fonctionnent en mode hybride (au bureau et à la maison), selon la quatrième édition de L’état du centre-ville, dévoilé mercredi par Montréal centre-ville et l’Institut de développement urbain du Québec.

Ce sont surtout des décideurs, comme des vice-présidents, [qui sont de retour]. Ce ne sont pas ceux qui remplissent les [foires alimentaires] et qui viennent en métro et en autobus.

Glenn Castanheira, directeur général de Montréal centre-ville

La Société de transport de Montréal (STM) évalue de son côté avoir récupéré près de 55 % de ses usagers sur l’ensemble du réseau.

Ces résultats ont un impact pour Nora Wu, propriétaire de BleuBlanc, nettoyeur et tailleur, à la station McGill. Celle-ci a vu sa clientèle diminuer de 70 %. « C’est difficile, admet-elle. Normalement, nous servons les gens qui travaillent dans les bureaux. Maintenant, ils vont dans les commerces situés près de chez eux », constate-t-elle.

Mme Wu, qui souligne néanmoins que les affaires vont « un peu mieux » qu’avant, a tout de même décidé de réduire ses heures d’ouverture. Alors qu’elle ouvrait boutique dès 6 h le matin, sa journée commence maintenant à 10 h 30 pour se terminer à 17 h 30, plutôt que 19 h.

Au cours de cette même journée, au Centre Eaton, seule une poignée de clientes magasinaient des vêtements au magasin Reitmans. « Avant, il y avait du monde partout sur l’heure du lunch », raconte la gérante, Marie-Pierre Coutu. Maintenant, certaines de ses clientes régulières qui travaillent en mode hybride ne reviennent que toutes les trois semaines. Les employés qui étaient généralement sur le plancher travaillent maintenant à préparer les nombreuses commandes en ligne.

En poursuivant notre chemin, on a remarqué que la dizaine de tables d’un comptoir à sushis attendaient en vain les clients du midi. Seul un couple y était installé. Plus loin, un marchand de valises, debout à l’avant de sa boutique, semblait littéralement chercher à passer le temps en attendant qu’un client se présente.

Le décor change, mais l’ambiance est la même au Complexe Desjardins. Au niveau du métro, la seule file visible était celle que faisaient les gens devant le kiosque de Loto-Québec. « On a hâte que les bureaux ouvrent », lance Thibault Flukiger, assistant-gérant de la boutique de jouets Divertioz, située juste en face. « Ça revient petit à petit. »

Le magasin était auparavant particulièrement occupé entre 12 h et 14 h, selon M. Flukiger. Lors de notre passage, il n’y avait qu’une seule cliente. Rappelons également que, tout près, la foire alimentaire est complètement fermée pour rénovation.


PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE | Thibault Flukiger, assistant-gérant de la boutique Divertioz, magasin de jouets situé au niveau Métro du Complexe Desjardins

Ramener les gens

Comment s’y prendre pour faire revivre le Montréal souterrain ? « La STM travaille fort pour ramener les gens dans le métro », assure Manuel Lopez, directeur, opérations et développement commercial, pour Transgesco, la filiale commerciale de la société de transport. « On a une belle campagne qui s’en vient pour reconnecter avec les télétravailleurs, les ramener en ville. Le nerf de la guerre, ça va être ça : quand on va avoir les travailleurs de retour, ça va nous donner une bonne bouffée d’air frais. »

Glenn Castanheira ajoute pour sa part que « ça sera tout un défi » de ramener les gens dans le souterrain. « Nonobstant la pandémie, c’était un défi auquel il fallait faire face. Les tendances dans le commerce de détail nous laissaient présager que l’offre commerciale que l’on retrouve dans le Montréal souterrain était vouée à un repositionnement. Le commerce est pratique. L’expérience est intéressante, mais pas plus, alors que ce qu’on voyait dans les tendances en milieu urbain, c’est que le pignon sur rue allait prendre de la valeur. [Déjà en 2018-2019], on voyait de plus en plus d’investissement dans de la brique et du mortier en milieu urbain. »

Le Montréal souterrain

  • 32 kilomètres de galeries souterraines
  • 1700 boutiques
  • 200 restaurants

* Données compilées avant la pandémie
Source : Montréal centre-ville

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En avant du Square des Frères Charron sur le rue Marguerite d’Youville

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Nouveau commerce sur Ontario dans le Village

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Voilà un article positif et plein d’optimisme, qui commence bien ma semaine ! :+1: :smiley:

Le centre-ville reprend vie


PHOTO CATHERINE LEFEBVRE, COLLABORATION SPÉCIALE | La vie reprend dans la rue Sainte-Catherine avec le retour progressif des travailleurs au centre-ville.

Le cœur de Montréal a beaucoup souffert du choc de la COVID-19. Il n’a certainement pas retrouvé tous ses travailleurs. Mais il va mieux qu’on pense, selon les gens qui sont aux premières loges. La pandémie pourrait même avoir accéléré sa transformation pour le mieux. Et les aspirants maires entendent bien favoriser son dynamisme.

Publié le 25 octobre 2021 à 5h00 | SUZANNE COLPRON | LA PRESSE

Un avant-goût de normalité

Le centre-ville reprend vie et un vent d’optimisme est arrivé en même temps que la rentrée universitaire. Malgré la quatrième vague. Malgré le télétravail. Malgré les travaux. Non, la tourmente n’est pas terminée, mais des experts et des commerçants voient le bout du tunnel.

Comme Paul-André Goulet, 50 ans, qui possède plusieurs magasins Sports Experts, dont celui de la rue Sainte-Catherine Ouest.

« J’ai vécu toutes les transformations sur la rue, dit-il. Et évidemment, je suis au milieu du milieu de tout ce qui se passe actuellement avec mon magasin du centre-ville. Le REM, les travaux sans fin et sans âme, et la pandémie. C’est la tempête parfaite. Je vais être honnête, si je n’avais pas mes autres commerces – j’en ai 10 –, j’aurais vraiment trouvé le temps long. »


PHOTO CATHERINE LEFEBVRE, COLLABORATION SPÉCIALE | Paul-André Goulet, propriétaire du Sports Experts de la rue Sainte-Catherine Ouest

Mais signe que les choses vont mieux, le chiffre d’affaires de son magasin du centre-ville explose littéralement depuis le début d’octobre.

Comment expliquer un tel revirement ? « Il y a réellement un retour à la normalité, observe-t-il. Le télétravail est en train de lâcher. Moi, si j’avais des actions dans Zoom, je commencerais à les vendre. »

Le vent s’est mis à tourner avec le retour des étudiants sur les campus à la fin d’août, dit-il. Et sa force a augmenté au lendemain de l’allègement des règles sanitaires, il y a quelques semaines. « À un point où mon magasin du centre-ville dépasse mon magasin du DIX30 depuis deux semaines, ce que je n’avais pas vu depuis deux ans », lâche-t-il.

Le retour des travailleurs

Une étude fouillée sur l’état du centre-ville, produite par Montréal centre-ville et l’Institut du développement urbain du Québec, confirme que le taux d’occupation des bureaux augmente peu à peu, en mode hybride et à temps plein, et que l’exode annoncé n’a pas eu lieu. La proportion des travailleurs entièrement en télétravail est passée de 52 % en janvier à 47 % au début de septembre.

Ivanhoé Cambridge, bras immobilier de la Caisse de dépôt et placement du Québec, qui possède une douzaine d’édifices au cœur de la métropole, voit « une augmentation réelle dans l’occupation générale des immeubles et commerces » cet automne. « Par exemple, les restaurants vont vraiment bien. Nous ne sommes pas au niveau d’avant la pandémie, mais les ventes et l’achalandage sont très encourageants », note la vice-présidente Annik Desmarteau, dans un courriel.

Les entreprises qui étaient au centre-ville sont en grande partie restées, et d’autres ont choisi de s’y installer. Mais une tendance se dessine : les superficies louées sont plus petites et les baux, de plus courte durée.

15 %

Proportion d’entreprises qui quittent le centre-ville

38 %

Proportion d’entreprises qui se déplacent vers le centre-ville

Source : L’état du centre-ville de Montréal

Plus de flexibilité

Cossette est un bon exemple. L’agence qui logeait dans un immeuble de la rue Drummond déménage chez WeWork, rue Sainte-Catherine Ouest, au coin de Peel, et réduit du même coup ses pieds carrés d’environ 40 %.


PHOTO CATHERINE LEFEBVRE, COLLABORATION SPÉCIALE | Rue Sainte-Catherine, 20 % des magasins sont inopérants, soit 17 % de locaux vacants et 3 % de commerces temporairement fermés, selon une étude récente sur l’état du centre-ville.

« La vraie raison, c’est qu’on se dirige vers un modèle hybride », explique Louis Duchesne, président Québec et Est canadien.

De plus, WeWork offre une formule flexible, des espaces de travail rénovés et un environnement stimulant. « Donc, une expérience qui va faire en sorte que les gens vont aimer revenir au bureau », espère M. Duchesne.

Pourquoi rester au centre-ville ? « Le quartier, à notre avis, va contribuer à l’expérience des employés avec ses commerces, ses théâtres, ses cinémas », répond-il.

Par ailleurs, très humblement, on croit à l’importance d’avoir un centre-ville qui a une belle effervescence, où il y a une vie culturelle, une vie économique, qui est solide et intéressante.

Louis Duchesne, président Québec et Est canadien de WeWork

Un quartier habité

Il faut se rappeler qu’à Montréal, contrairement à ce qu’on voit dans de nombreuses grandes villes nord-américaines, il n’y a pas que des tours de bureaux dans le centre-ville, il y a aussi beaucoup d’habitants.

« Il y a plus de résidants au centre-ville aujourd’hui qu’il n’y en a jamais eu. Ça, ça nous a sauvés », lance Glenn Castanheira, 35 ans, directeur général de Montréal centre-ville, société de développement commercial.

60 %

Augmentation des mises en chantier résidentielles entre 2019 et 2021

VENTES ET REVENTES DE CONDOS

350 au deuxième trimestre de 2020

1075 au deuxième trimestre de 2021

Et ce n’est pas fini. Autre signe que les affaires reprennent, les ventes de condos neufs et les reventes connaissent un fort rebond depuis un an et les mises en chantier augmentent dans le secteur, selon l’étude sur l’état du centre-ville.

Et aux habitants s’ajoute une armée de 120 000 étudiants, notamment de McGill et de Concordia.


PHOTO CATHERINE LEFEBVRE, COLLABORATION SPÉCIALE | Glenn Castanheira, directeur général de Montréal centre-ville

ÉTUDIANTS EN PRÉSENTIEL

12 739 à l’automne 2020

114 267 à l’automne 2021

Les étudiants sont de retour à 90 %. C’est énorme. Un étudiant ne dépense pas autant qu’un PDG, mais il soutient de petits commerces. Il y a aussi un principe de base : people attract people.

Glenn Castanheira, directeur général de Montréal centre-ville

Le soir, le centre-ville est animé. « C’est plein de gens », ajoute Paul-André Goulet, qui habite dans le quartier. « Je pourrais vous nommer 50 villes aux États-Unis où c’est complètement mort. »

Un centre-ville qui se transforme

L’attrait du centre-ville sera également renforcé par la série de grands projets qui en feront un milieu de vie, de travail ou de destination plus attrayant qu’avant.

« Le centre-ville va être plus fort qu’avant. À mon avis, la pandémie a accéléré sa transformation. Ce qu’on aurait vu dans les dix prochaines années, on va la voir dans les trois prochaines années », affirme le directeur général de Montréal centre-ville, qui reconnaît avoir hérité de « bons coups », en particulier le réaménagement du square Phillips, le projet de l’avenue McGill College et la construction d’un nouvel édifice de HEC Montréal à côté de la basilique Saint-Patrick.


PHOTO CATHERINE LEFEBVRE, COLLABORATION SPÉCIALE | Le chantier de la future station du REM, au coin de la rue Sainte-Catherine et de l’avenue McGill College

Le chantier de la rue Sainte-Catherine tire à sa fin. L’escalier monumental de la Place Ville Marie, connectant l’hôtel Le Reine Elizabeth à l’Université McGill, est ouvert. Sans oublier le grand magasin Holt Renfrew, dont les travaux ont été parachevés en avril 2020. Et il y a la future station du Réseau express métropolitain (REM), dont la mise en service est prévue en 2023.

« Les gens ont hâte »

Andreas Vecchio, 40 ans, possède la Caffetteria, un café-bar italien qu’il a ouvert en pleine pandémie, rue Stanley.

« Beaucoup d’amis m’ont approché en me disant qu’il n’y a pas de cafés au centre-ville. J’ai compris qu’il manquait de cafés italiens dans le marché », explique-t-il.


PHOTO CATHERINE LEFEBVRE, COLLABORATION SPÉCIALE | Andreas Vecchio a ouvert la Caffetteria, rue Stanley, en pleine pandémie.

Je crois au centre-ville parce qu’il y a de plus en plus de résidants. Depuis le 15 août, avec l’ouverture des universités, c’est un succès. Il manque encore les bureaux. Mais on survit très bien avec les résidants du quartier et un peu les hôtels.

Andreas Vecchio, propriétaire de la Caffetteria

Quelques rues plus loin, Sandra Ferreira, 32 ans, a pris le relais de son père à la direction générale du groupe Ferreira.

« On croyait que les midis allaient être difficiles parce que les gens ne sont pas au bureau. Mais ce qu’on remarque, c’est que même les gens qui ne travaillent pas au bureau se donnent des rendez-vous au restaurant », dit-elle, assise au bar du Ferreira, qui se remplit à vue d’œil en ce jeudi midi.


PHOTO CATHERINE LEFEBVRE, COLLABORATION SPÉCIALE | Sandra Ferreira, directrice des opérations du groupe Ferreira, constate que les clients sont de retour.

« L’achalandage de notre restaurant n’est pas représentatif de l’activité au centre-ville parce que c’est un point de rencontre, précise Sandra Ferreira. Mais c’est la preuve que les gens ont hâte de se retrouver. »

Tout n’est pas rose pour autant. Si le cœur du centre-ville recommence à battre, des commerces sont tombés au combat. Et d’autres mangent encore leur pain noir.

« La lumière se fait attendre, mais on voit bien qu’elle existe au bout du tunnel », résume Jean-Marc Fournier, PDG de l’Institut de développement urbain du Québec.

Le pari des différents partis

Que proposent les formations politiques de Montréal pour se porter au secours du centre-ville ?

Projet Montréal

Valérie Plante et son équipe promettent d’offrir le stationnement gratuit sur rue, en décembre, les soirs et les week-ends, pour attirer des clients durant le magasinage des Fêtes.

Ils s’engagent aussi à mieux encadrer et à accélérer les chantiers qui se multiplient au centre-ville, en permettant des travaux nuit et jour, sept jours sur sept, dans certains secteurs.


PHOTO CATHERINE LEFEBVRE, COLLABORATION SPÉCIALE | Projet Montréal mise notamment sur l’aménagement de places publiques.

Une mesure que Paul-André Goulet, propriétaire de plusieurs Sports Experts, dont celui de la rue Sainte-Catherine Ouest, qualifie de « fausse promesse ». « Après 18 h, les prix des travaux vont doubler ou tripler, explique-t-il. Ça n’arrivera pas. C’est une fausse promesse. On n’aura pas les moyens, c’est impossible, financièrement, de se le permettre. »

Projet Montréal mise aussi sur la transformation de bureaux vacants en logements, sur la réalisation de parcs et sur l’aménagement de places publiques.

Ensemble Montréal

Ensemble Montréal et son chef Denis Coderre comptent étudier la mise en place de mesures fiscales pour aider les restaurateurs et les hôteliers.

Ils promettent de verser 10 millions aux Sociétés de développement commercial (SDC) et aux organismes communautaires du secteur pour les aider à améliorer la sécurité, la propreté et l’attractivité du centre-ville.


PHOTO CATHERINE LEFEBVRE, COLLABORATION SPÉCIALE | Ensemble Montréal veut embellir les façades des immeubles et les vitrines des magasins du centre-ville.

Du côté de l’habitation, ils s’engagent également à créer de 10 000 à 20 000 logements à la Cité-du-Havre, et à développer un projet sur le site de l’ancienne gare d’autocars de Montréal, incluant des logements pour les étudiants, des logements sociaux et des bureaux. Le parti veut aussi simplifier le processus de conversion des tours de bureaux vieillissantes en logements et en commerces, en débloquant une enveloppe de 40 millions.

Le plan de ce parti mise aussi sur l’embellissement des façades du centre-ville et une tarification universelle pour les grands stationnements souterrains.

Mouvement Montréal

Le parti de Balarama Holness, Mouvement Montréal, s’engage à créer « un centre d’affaires qui répondrait aux besoins des petites et moyennes entreprises, notamment en rationalisant le processus de demande de licences d’exploitation et de terrasse ».

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Excellent article qui nous donne beaucoup d’espoir. Et il est vrai qu’il y a de plus en plus de monde au centre-ville et avec l’arrivée prochaine de plusieurs autres citoyens alors ca ne pourra être que mieux.

Ce Costco à Montréal déménage pour être « plus gros et meilleur » et ça ouvre très bientôt (EDIT: ce matin ! :upside_down_face:)

Parce qu’au Costco, c’est JAMAIS assez gros!

Narcity.com | Ariane Fortin | 22 Octobre, 2021 01:27 PM

Certain.es Montréalais.es devront dévier de leurs habitudes, car l’entrepôt Costco d’Anjou déménage le 27 octobre prochain pour devenir encore « plus gros et meilleur ».

Passant de la rue Bombardier au site situé sur le boulevard des Sciences, cette succursale nouvellement bâtie proposera non seulement plus d’espace et de superficie aux client.es, mais aussi plus de produits.

Cette nouvelle localisation sera également dotée d’une station-service et d’un plus grand espace de stationnement pour accueillir plus de consommateur.trices.

Selon ce que Costco a mentionné à Narcity, le déménagement vers cette localisation permettra de créer 50 emplois supplémentaires.

Plusieurs postes sont d’ailleurs à combler à l’entrepôt d’Anjou présentement, dont représentant au marketing, commis de plusieurs départements ou même monteur de pneus.

Pour ce qui est du Costco actuel, il ne sera pas détruit, mais plutôt reconverti en Costco pour l’entreprise comme celui à Saint-Hubert.

Ce type de succursale a comme principale clientèle les petites moyennes entreprises et le monde de la restauration, mais tous les clients peuvent s’y rendre pour faire leurs provisions.

Ouverture nouvelle succursale Costco à Anjou

Quand : 27 octobre 2021

Adresse : 9401, boul. des Sciences, Anjou, QC


Des clients à la recherche de la PlayStation5

image

« Levez la main ceux qui sont ici pour la PlayStation », demande un employé. En une seconde, il réussit à en compter plusieurs dizaines. Il n’était pas encore 6 h 30 et pourtant des clients attendaient impatiemment d’entrer dans le tout nouvel entrepôt Costco à Anjou, qui a ouvert ses portes mercredi.

Publié le 27 octobre 2021 à 15h18 | NATHAËLLE MORISSETTE | LA PRESSE

Avec ses 155 733 pieds carrés — une superficie 20 fois plus grande que celle de l’ancien entrepôt Costco d’Anjou situé à environ quatre kilomètres de là — sa plus grande variété de produits biologiques, sa station-service, son nouveau service d’audioprothèses et ses items destinés aux entreprises, le magasin, dont la construction a commencé il y a quatre mois, a été qualifié de « meilleur entrepôt qu’il ait vu » par Gino Dorico, vice-président principal et directeur général de l’est du Canada de Costco.


PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE | Gino Dorico, vice-président principal et directeur général de l’est du Canada de Costco.

Mais en ce matin frisquet et venteux d’octobre, ce ne sont pas la diversité des produits ni l’espace de restauration plus grand qui ont fait courir les consommateurs. C’est plutôt la console de jeux PlayStation 5, quasi introuvable, qui a fait sortir les gens du lit.

« On ouvre, on a la console PS5, il n’y en a plus sur le marché. Les gens le savaient. La nouvelle a circulé. Les gens sont excités. Ils savent qu’on en a aujourd’hui… peut-être pour la première heure », mentionne en riant Martine Bouthillier, directrice générale du nouveau magasin d’Anjou, qui est arrivée sur place à 4 h 30 mercredi matin pour se préparer, avec 200 autres employés, à cette journée d’ouverture. Le magasin avait en stock 432 consoles et c’était le seul entrepôt Costco où les adeptes de jeux vidéo pouvaient s’en procurer. Prix affiché : 809 $

« Vous êtes venus pour la PlayStation ? » a-t-on demandé à deux jeunes hommes attendant en file l’ouverture du magasin. « On n’est pas là pour la mayo certain, a répondu l’un d’eux, également employé de l’entrepôt. Je vais retourner porter (mon achat) et je reviens travailler à 9 h. »


PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

Plus de service aux entreprises

Par ailleurs, après avoir ouvert au Québec son premier Costco pour l’entreprise en septembre 2020, à Saint-Hubert, l’enseigne semble déterminée à reproduire ce concept, dont les produits en plus gros volumes sont essentiellement destinés aux restaurants, dépanneurs et bureaux de professionnels. C’est d’ailleurs la vocation qu’aura l’ancien Costco d’Anjou l’an prochain.

D’ici là, les restaurateurs pourront toujours venir faire leurs emplettes au nouvel entrepôt puisque l’on a décidé d’offrir plusieurs produits aux entreprises, a confirmé Martine Bouthillier. « On a mélangé notre offre avec des produits volumes, ça veut dire des items que les commerçants vont peut-être vouloir venir chercher. On est allé chercher une vingtaine de produits entreprise qu’on offre ici aussi. »

Des trancheuses à viandes, des fours à micro-ondes commerciaux ou encore des condiments comme la mayonnaise vendue en gros format ne sont que quelques exemples des produits offerts dans le nouvel établissement qui compte un total de 467 employés.

« Je pense qu’il y a beaucoup d’opportunités dans le coin, soutient M. Dorico, en faisant référence au concept pour entreprises. On a beaucoup de succès à l’entrepôt à Saint-Hubert. Eux desservent beaucoup le centre-ville. On pense prendre le marché plus au nord. »


PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE | Gino Dorico et la directrice générale Martine Bouthillier coupent le ruban signifiant l’ouverture officielle de l’entrepôt

En plus de celui d’Anjou, Costco a l’intention d’ouvrir un troisième entrepôt pour entreprise dans la grande région de Toronto. « Il y a de bonnes chances que dans quelques années, on soit rendus à trois dans la grande région de Montréal », affirme Gino Dorico.

Concernant les magasins plus « classiques », M. Dorico confirme qu’il y aura « au moins 4 ou 5 nouveaux entrepôts d’ici deux à quatre ans » au Québec, notamment dans la région de Laval ainsi qu’à Pointe-Claire.

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Une firme d’évaluation a calculé le taux d’innocupation de plusieurs rues commerciales au Québec:
https://www.tvanouvelles.ca/2021/10/28/des-arteres-sauvees-par-lachat-local-1-1
Les résultats pour Montréal:

LES ARTÈRES COMMERCIALES DE MONTRÉAL EN 2021

  • Moyenne du taux d’inoccupation : 4,3 %
  • Rue Ontario Est : 4,0 %
  • Avenue du Mont-Royal : 2,9 %
  • Boulevard Saint-Laurent : 3,7 %
  • Avenue Saint-Viateur : 3,6 %
  • Rue Saint-Denis : 10,6 %
  • Rue Masson : 0,8 %
  • Plaza St-Hubert : 6,5 %
  • Rue Fleury : 3,1 %
  • Chemin de la Côte-des-Neiges : 4,3 %
  • Rue Monkland : 4,9 %
  • Rue Jarry Est : 0,0 %
  • Rue Jean-Talon Ouest : 3,3 %
  • Rue Jean-Talon Est : 4,5 %
  • Boulevard Newman : 2,4 %
  • Boulevard Maurice-Duplessis : 5,9 %

Source : Côté Mercier Conseil Immobilier

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Speaking of Jarry Est, une succursale de la SQDC va bientôt ouvrir au coin Lajeunesse, en face de la SAQ et du métro, dans les anciens locaux de la Taverne Jarry, qui avait passé au feu.

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So Montreal lost out on the ISSB HQ, however, we will also gain a main ISSB office.

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This is huge. Montreal will be the main technical office for the ISSB, which means that in a few years we’ll have a huge influence on the IFRS standards, which are used by most listed companies in the World (with the notable exception of the US).

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Exactly! We may not have gotten the HQ, but we will have a main office, while other cities (SF, London and one in Asia Pacific) will have complimentary offices. So it’s still a HUGE victory considering Montreal will be a major player for sustainability practises, which will trickle down and get more companies to open up or relocate here.

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