Nouvelles économiques et commerciales

Surtout qu’on en ouvre 2 en même temps sur le Plateau, franchement pas loin l’une de l’autre! Ça fait un certain débalancement d’un quartier à l’autre.

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Non lié à une nouvelle économique ou commerciale, mais il y a présentement un important incendie à l’usine d’Owens-Illinois à PSC.


Caméra SDC

https://twitter.com/Le_Berger/status/1581011434183741441

https://twitter.com/richardtenzer/status/1581009232869982208

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Il y a un Marché Goodfood installé au RDC du bâtiment Paco Corp sur la rue Wellington juste à côté du viaduc Smith dans Griffintown… (C’est celui qu’on voit dans les photos de La Presse). Le va-et-vient des livreurs indépendants causaient bien des désagréments et enjeux de sécurité dans le secteur.

Goodfood a des ennuis financiers et laisse tomber la livraison rapide


PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE
Marché Goodfood avait annoncé en novembre dernier le lancement de son service de livraison rapide de produits d’épicerie et de solutions de repas sur demande.

Marché Goodfood a des ennuis financiers et met fin à son service rapide de livraison d’épicerie, une initiative lancée il y a moins d’un an qui devait incarner l’avenir de l’entreprise montréalaise.

Publié à 9h36
Richard Dufour

Cette décision entraîne la fermeture de tous les microcentres de distribution de l’entreprise.

« Les investissements continus en matière d’exploitation qui seraient requis pour que les livraisons en 30 minutes atteignent un niveau de rentabilité attrayant nécessiteraient des dépenses en immobilisations additionnelles considérables et une hausse significative des charges d’exploitation », explique la direction par communiqué.


PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE
Un centre de distribution de Goodfood

Une charge pouvant dépasser les 50 millions de dollars sera ainsi inscrite dans les états financiers.

Goodfood recentrera désormais ses activités autour des paniers-repas et des produits complémentaires. L’entreprise fondée en 2014 s’étant d’abord fait connaître pour ses repas prêts à cuisiner a par ailleurs manqué à un engagement financier cet été. La situation a mené Marché Goodfood à conclure une entente avec ses prêteurs limitant la disponibilité d’une partie de ses facilités de crédit.

En date du début septembre, l’entreprise disposait de 38 millions en trésorerie et soutient qu’elle tente actuellement de conclure un arrangement révisé de ses facilités de crédit. La direction précise toutefois que rien ne garantit qu’un tel arrangement sera mis en place et qu’il le sera en temps opportun.

Marché Goodfood avait annoncé en novembre dernier le lancement de son service de livraison rapide de produits d’épicerie et de solutions de repas sur demande. Au printemps, le cofondateur et PDG, Jonathan Ferrari, disait à La Presse qu’il misait sur son nouveau service permettant la livraison en 30 minutes pour permettre à Goodfood de renouer avec la croissance.

Cette mise à jour de la situation financière et de la stratégie est qualifiée de « préoccupante » par l’analyste Michael Glen, de la firme Raymond James.

Cet expert souligne que Goodfood a dépensé plus de 120 millions depuis un peu plus d’un an essentiellement pour développer un service de livraison d’épicerie. « Ça s’est avéré une initiative extrêmement coûteuse », dit-il.

Michael Glen s’attend à ce que Goodfood ait besoin de financement l’an prochain et qu’il pourrait être difficile pour l’entreprise d’émettre des actions pour trouver des liquidités. « L’entreprise aura un défi de taille à relever afin d’y parvenir en raison des conditions de marché et de ce qui vient de se passer avec le service de livraison sur demande. »

Le service de livraison rapide sur demande était offert à Toronto, Montréal et Ottawa à l’aide de huit microcentres de distribution dans ces trois villes et la stratégie était d’étendre ce service à la grandeur du Canada. Goodfood avait précédemment indiqué qu’elle prévoyait ouvrir jusqu’à 20 microcentres de distribution.

Le contexte actuel et la forte inflation affectent assurément les activités et la demande pour les produits de Goodfood alors que les consommateurs se tournent de plus en plus vers des produits moins dispendieux.

Marché Goodfood prévoit par ailleurs que ses ventes nettes du quatrième trimestre devraient se situer entre 50 et 51 millions et que la perte d’exploitation ajustée se situera entre 2 et 4 millions pour ce trimestre. Dégager un bénéfice d’exploitation ajusté durant la première moitié de l’exercice financier 2023 demeure toujours l’objectif de la direction.

Après avoir atteint un sommet de 13 $ en janvier l’an passé, l’action de Marché Goodfood a glissé sous la barre des 1 $ dans les dernières semaines à la Bourse de Toronto.

Reportage au Téléjournal sur les pilotes du fleuve Saint-Laurent

Pour celles et ceux qui ne le savent pas, dès qu’un navire entre dans le fleuve Saint-Laurent, un pilote de la Corporation des Pilotes du St-Laurent prend les commandes du navire pour le mener à bon port. Ces pilotes se relaient entre les différents segments entre Les Escoumins et Kingston. Ils naviguent le même segment durant toute leur carrière.

Ils jouent un rôle majeur dans l’économie du Québec.

Toutes les 40 minutes, un pilote du Saint-Laurent embarque à bord d’un navire de commerce qui transite entre Montréal et Québec. 230 pilotes sont chargés de guider les embarcations dans la voie maritime : une des plus dangereuses au monde.

Un métier essentiel à l’économie du Québec, qui est payant, mais qui vient avec son lot de contraintes et de stress. Catherine François nous amène à bord d’un porte-conteneur qui sillonne le fleuve.

Le reportage de Catherine François au #TJ18H

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Un message a été fusionné à un sujet existant : Publisac

Lowe’s vend Rona à une firme d’investissement new-yorkaise


PHOTO ERICK LABBÉ, ARCHIVES LE SOLEIL

Le quincailler américain Lowe’s vend ses activités canadiennes (Rona, Réno-Dépôt et Dick’s Lumber) à une firme d’investissement new-yorkaise pour 400 millions US et un montant fondé sur le rendement.

3 novembre 2022 | Publié à 16h44 | RICHARD DUFOUR | LA PRESSE

L’acquéreur est Sycamore Partners, une firme spécialisée dans le commerce de détail, la consommation et la distribution qui s’associe à des équipes de direction pour améliorer la rentabilité et la valeur de leur entreprise.

Les activités canadiennes vendues par Lowe’s comptent 450 magasins corporatifs et magasins affiliés indépendants.

Lowe’s avait payé 3,2 milliards dollars CAN en 2016 pour acheter Rona.

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J’avais également observé cette immense enseigne sur Décarie hier. :sunglasses:

On devrait connaître la date d’ouverture de ce nouveau supermarché la semaine prochaine.

Asian Grocery Store T&T’s Montreal Opening Is Finally Coming Up

An announcement is coming soon!

MTLBlog | Nov. 8th 2022 | Thomas MacDonald, Senior Editor


T&T Montreal sign. Right: Billboard teasing the opening of T&T Montreal.

Canada’s largest Asian supermarket chain, T&T, has been quietly readying its first-ever Quebec location. T&T Montreal was originally scheduled to open in the spring of 2022, but saw its open date postponed to make way for a vaccination clinic at its planned location. The company has been tight-lipped about its schedule since then. But that’s about to change.

Highway-side T&T billboards promising an “opening soon” have begun to pop up in the city. On Instagram, the company finally confirmed its set to reveal an opening date in the week of November 14.

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The announcement will follow months of teasing eager Montrealers. The first store signs went up in October. And over the summer CEO Tina Lee shared small peeks at construction and hiring updates to her personal account.

A particularly intriguing June 22 post showed Lee standing next to Montreal celebrity chef Antonio Park inside the under-construction grocery store.

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The T&T Montreal management team, meanwhile, underwent training in the first week of July.

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Lee also described the store’s offering in a January 2022 interview with MTL Blog. Montreal customers can expect a snack aisle, in-store bakery, hot food stations, fresh seafood, and locally rare produce.

At 6,500 square metres, T&T Montreal will be the biggest in Canada. It’s set to open at 300, avenue Sainte-Croix near the interchange between Highways 15 and 40 in the borough of Saint-Laurent.

T&T already counts 29 stores spread across British Columbia, Alberta and Ontario.

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Le Québec bat les prédictions

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE

En 2021, le niveau de vie des Québécois a crû de 5,7 % selon les chiffres officiels de Statistique Canada sur le produit intérieur brut, ce qui nous situe au deuxième rang canadien pour la croissance annuelle.

Francis Vailles

Francis Vailles La Presse

Je sais, certains me trouvent chauvin ou jovialiste, mais que voulez-vous, quand ce sont les chiffres officiels qui parlent, je n’y peux rien.

Publié à 6h30

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Et ces chiffres, ils contredisent ce que plusieurs disaient de l’économie du Québec ces dernières années, soit qu’elle progresserait moins vite qu’ailleurs, pour diverses raisons.

Mardi, Statistique Canada a publié ses chiffres officiels de 2021 sur le produit intérieur brut (PIB), le taux d’épargne des ménages, les investissements dans le logement, les déficits publics, etc., tirés des comptes économiques provinciaux.

Premier élément décortiqué : le niveau de vie, défini comme le PIB par habitant1.

En 2021, donc, le niveau de vie des Québécois a crû de 5,7 % — net de l’inflation –, ce qui nous situe au deuxième rang canadien pour la croissance, derrière l’Île-du-Prince-Édouard. La Colombie-Britannique est à 5,2 %, l’Ontario à 4,6 %, et la moyenne canadienne à 4,4 %.

Mieux encore : ce PIB par habitant du Québec a crû plus vite que la moyenne canadienne chaque année depuis sept ans, soit depuis 2015 (et depuis 2016 par rapport à l’Ontario).

Oui, mais la pandémie ? D’accord, la COVID-19 a chambardé les données de 2020 et 2021, mais à long terme, la tendance du Québec se maintient. Ainsi, la croissance de notre niveau de vie arrive au troisième rang des provinces sur cinq ans et au troisième rang également sur dix ans, derrière la Colombie-Britannique, mais devant l’Ontario et l’Alberta (au dixième et dernier rang).

En chiffres absolus, le PIB du Québec par habitant demeure nettement moins élevé qu’en Alberta ou à Terre-Neuve-et-Labrador, où le pétrole fait gonfler la taille de l’économie. Les avancées récentes situent néanmoins les Québécois au cinquième rang à ce chapitre (47 772 $ par habitant, en dollars de 2012).

Nous continuons à être devancés, cela dit, par des provinces comparables comme l’Ontario (54 413 $) et la Colombie-Britannique (54 227 $), respectivement de 13,9 % et 13,5 %, qu’il faut rattraper.

Le PIB par habitant est loin d’être parfait. Il ne dit rien de la répartition de la richesse, par exemple. Et sa composition peut rendre boiteuse la comparaison des chiffres absolus entre les régions, d’où l’intérêt de se concentrer sur sa croissance.

Un autre indicateur phare permet d’apprécier la progression du Québec, soit le taux d’épargne des ménages ou, autrement dit, ce que les Québécois parviennent à mettre de côté une fois les dépenses et impôts payés.

En 2021, les Québécois avaient un taux d’épargne de 14,6 %, soit le plus haut taux d’épargne des 10 provinces. L’aide gouvernementale liée à la pandémie est un facteur majeur de la hausse de ce taux d’épargne. Ce taux reculera en 2022 et au cours des prochaines années.

Il reste que depuis sept ans, les Québécois ont eu un taux d’épargne plus élevé que l’Ontario, la Colombie-Britannique et la moyenne canadienne. Cet écart contraste avec la période 1981-2002, où le Québec était nettement en dessous de l’Ontario.

Ces données passées ne disent rien sur l’avenir. Le Québec sera durement confronté au vieillissement de la population et à la pénurie de main-d’œuvre, entre autres, ce qui fera pression sur sa croissance. En attendant, notre PIB par habitant en croissance permet au gouvernement d’empocher plus de recettes pour payer nos services publics.

Consultez le bulletin publié par Statistique Canada

Les « moins pires » banques vertes

Par ailleurs, dans le contexte de la COP27, l’organisation World Benchmarking Alliance (WBA) vient de publier le classement de 400 institutions financières dans le monde en ce qui concerne leur préoccupation pour le développement durable.

PHOTO CHRIS HELGREN, ARCHIVES REUTERS

La Banque de Montréal (BMO) a pris le 1er rang du classement des 400 institutions financières dans le monde en ce qui concerne leur préoccupation pour le développement durable.

Résultat ? La Banque de Montréal (BMO) et la Caisse de dépôt et placement du Québec font partie des 30 meilleures institutions à cet égard, selon la WBA. La BMO finit au 1er rang, la Caisse au 26e rang.

Le classement mesure la qualité de la gouvernance et de la stratégie des institutions, leur respect des capacités de la planète et leur adhésion aux conventions sociales.

Cette bonne nouvelle relative cache un aspect bien moins reluisant, soit la proportion minuscule d’institutions qui obtiennent ce qu’on pourrait appeler la note de passage de 50 sur 100.

La BMO a une note de 52,5 sur 100 et la Caisse, de 32,5. Parmi les autres institutions financières canadiennes, la Banque Nationale a été classée au 73e rang (22,9 sur 100), la Banque Royale au 107e rang, (19 sur 100) et le Mouvement Desjardins au 165e rang (13,8 sur 100).

Sur les 400 institutions, 84 obtiennent des notes de 2 ou moins sur 100…

La WBA note d’ailleurs que seulement 37 % des principales institutions ont publié des objectifs de carboneutralité à long terme et 2 %, des objectifs intermédiaires.

Consultez le classement complet de l’organisation World Benchmarking Alliance

  1. Statistique Canada publie le PIB réel par province, que j’ai divisé par le nombre d’habitants pour obtenir le niveau de vie et sa croissance.
    Le Québec bat les prédictions | La Presse
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La Ville a mis en ligne les données ouvertes sur le taux d’occupation des locaux commerciaux

L’enquête terrain des locaux commerciaux vise à élaborer un portrait du commerce de rue sur le territoire de l’agglomération de Montréal afin de répertorier les locaux destinés à la pratique d’une activité économique (excluant les activités industrielles et institutionnelles).

Ce jeu de données permet notamment de mesurer le statut d’occupation des locaux commerciaux, de suivre l’évolution du commerce de rue ainsi que de produire diverses analyses et cartes thématiques.

https://donnees.montreal.ca/ville-de-montreal/locaux-commerciaux

Des données intéressantes en complémentarité des décomptes faits par @vincemtl, @jacouzi et les autres.

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J’ai pris le temps de regarder les données sur l’occupation des locaux commerciaux, et j’aime ça. Il y a une interface web pour visualiser les données sur une carte, on peut aller chercher les données par SDC, par quartier, arrondissement… Très simple à utiliser.

Il y a aussi de l’information intéressante pour tous les locaux, on sait si c’est un RDC, RDC avec escalier, deuxième étage, sous-sol…

Ce n’est pas juste le commerce sur rue, ça compte aussi les commerces à l’intérieur des centres commerciaux.

Au niveau de la méthodologie:

Local commercial. Tout local destiné à la pratique d’une activité économique. Le local est
défini par une inspection visuelle de la rue. À noter, un établissement d’affaires peut
occuper plus d’un local dans plus d’un bâtiment.
Local vacant. La vacance est celle perçue par le consommateur (il n’y a pas d’accès au
local et pas d’activités économiques) et ne tient pas compte d’un éventuel bail.

Ça donne donc un portrait comme perçu par le simple citoyen qui se promène sur une rue. J’ai accès à un commerce? C’est occupé. Ce local est fermé et je ne peux pas y consommer? Vacant.

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Ouverture du T&T Supermarché Sainte-Croix: jeudi, le 15 décembre prochain !

image tt_supermarket

Montreal, this is the moment we’ve all been waiting for! The first T&T store in Montreal will be opening on Thursday, December 15th, 2022! We are located at 300 Sainte-Croix Avenue, the store size is more than 6,500 square meter, and will become the chain’s largest store in the country!

Mark your calendar, the big day is in countdown!

Montréal, c’est le moment que nous attendions tous ! Le premier magasin T&T à Montréal ouvrira ses portes le jeudi 15 décembre 2022 ! Nous sommes situés au 300 Sainte-Croix Avenue, la taille du magasin est de plus de 6500 mètres carrés, et deviendra la plus grande succursale du pays !

Marquez votre calendrier, le grand jour est proche !

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Le plus grand supermarché T&T s’installe à Montréal


Le tout premier T&T québécois ouvrira ses portes à Montréal, plus précisément à Saint-Laurent.Photo: Gracieuseté de T&T

Arianne Lebreux-Ebacher
2 décembre 2022 à 6h00 - Mis à jour 2 décembre 2022 à 9h19
2 minutes de lecture

Adepte de trouvailles culinaires uniques et gourmandes? La plus importante chaîne de supermarchés asiatiques au Canada installera son premier et son plus grand magasin à Montréal à la mi-décembre. C’est un rendez-vous!

Créée en 1993 en Colombie-Britannique par Cindy Lee, une immigrante d’origine taïwanaise, et acquise par Loblaw en 2009, la chaîne comptait déjà 30 succursales au Canada, mais aucune au Québec. C’est donc le 15 décembre prochain que le tout premier T&T québécois ouvrira ses portes à Montréal, plus précisément à Saint-Laurent, à proximité des autoroutes 15 et 40.

«Depuis que nous avons annoncé nos plans pour le Québec, nous avons reçu de nombreux commentaires positifs. Je tiens à remercier tous les clients qui nous ont partagé leur enthousiasme et qui nous ont fait des suggestions pour l’emplacement de notre nouveau magasin. Ces commentaires venaient confirmer que la population de la grande région de Montréal se déplacerait pour venir nous visiter, d’où l’importance d’avoir un emplacement facile d’accès, à proximité des autoroutes», a déclaré la PDG de T&T, Tina Lee, par voie de communiqué.

Situé dans les locaux d’un ancien Loblaw (justement), ce tout premier T&T québécois sera aussi la plus grande succursale de la marque à ce jour, avec une surface de 6500 mètres carrés.

Dans les rangées, on trouvera des collations asiatiques uniques comme de la crème glacée aux haricots rouges, des croustilles de joues de crevettes et des poudings à la noix de coco, à la mangue, aux litchis ou à la fraise. Il y aura aussi de la viande, des fruits de mer et toutes sortes d’articles d’épicerie.

Des repas chauds seront également disponibles en libre-service, tels que du tofu mapo épicé, du porc aigre-doux et du filet de poisson au Sichuan.

L’ouverture de la succursale québécoise avait initialement été annoncée plus tôt en 2022, mais elle a finalement été repoussée, le site étant utilisé comme lieu de vaccination contre la COVID-19. Pour ce premier magasin montréalais, T&T prévoit employer plus de 300 personnes.

Adresse : 300, avenue Sainte-Croix, Montréal (arrondissement de Saint-Laurent)

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Le taux de chômage à un creux record au Québec

PHOTO SARKA VANCUROVA, ARCHIVES LA PRESSE

Il s’est créé 28 000 emplois au Québec en novembre, et le taux de chômage est descendu à un creux record de 3,8 %.

Publié à 8h38 Mis à jour à 8h40

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Hélène Baril
Hélène Baril La Presse

La hausse des emplois est concentrée dans la région métropolitaine de Montréal, où l’emploi est en hausse de 25 000, selon Statistique Canada. Le taux de chômage de la région de Montréal est resté inchangé à 4,2 % le mois dernier.

Au Canada, l’emploi a augmenté de seulement 10 000 et le taux de chômage a diminué de 0,1 point, à 5,1 %.

L’emploi a augmenté au Québec, mais a reculé dans cinq provinces, y compris en Alberta et en Colombie-Britannique.

Le marché du travail avait surpris le mois précédent, avec une création nette de plus de 100 000 emplois, et la plupart des économistes s’attendaient à un repli en novembre. Le marché du travail se montre donc plus résilient que prévu malgré l’inflation et les hausses de taux d’intérêt.

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That Comic Sans tho :skull:

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Je me souviens d’il y a quelques années quand le Québec avait un des taux de chômage les plus élevé du Canada, quel renversement!

Je suis heureux de voir le chemin parcouru, mais les baisses actuelles ne sont plus d’aussi bonnes nouvelles qu’avant. Elles montrent l’ampleur du défi à relever pour les employeurs et le fardeau que ça impose maintenant à l’économie québécoise.

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Industrie de la construction : changement de garde majeur chez Broccolini

Martin Jolicoeur
Vendredi, 2 décembre 2022 15:24
MISE À JOUR Vendredi, 2 décembre 2022 15:24

Changements majeurs à la direction du Groupe Broccolini. La troisième génération de la famille d’entrepreneurs se prépare en douce à monter en grade et à prendre un contrôle nettement plus affirmé de l’entreprise de construction.

Selon les informations obtenues par Le Journal, les cousins Anthony et Michael Broccolini, tous deux petits-fils du défunt fondateur, Donato Broccolini, décédé au printemps, prendront à compter de juin les deux fonctions les plus importantes de l’organisation.

Ces arrivées à la tête de l’organigramme entraîneront du coup les départs des trois principaux cerveaux de l’organisation des dernières décennies, soit le président et chef de la direction John Broccolini, le président du Groupe Immobilier, Roger Plamondon, et le président du Groupe Construction, Nick Iwanowski.

L’information a été annoncée verbalement la semaine dernière aux quelque 500 employés de l’entreprise, tant de Montréal que de Toronto, au cours du party de Noël de l’organisation. Aucun communiqué officiel de l’organisation n’a encore été diffusé sur le sujet ; la nouvelle a toutefois été confirmée au Journal.

Silence du clan Broccolini

« Je vous le confirme. Après 15 ans chez Broccolini, je quitte l’organisation, nous a confirmé le président de la locomotive du Groupe, sa division immobilière, Roger Plamondon. J’ai encore la santé et le temps de prendre ma retraite. Mes motos m’attendent ; je n’ai pour l’instant qu’un seul projet : celui de prendre la route et de partir en voyage avec mon épouse. »

À compter de juin prochain, ce dernier sera remplacé par Michael Broccolini, fils de Joseph Broccolini, actuel vice-président exécutif de l’entreprise de construction montréalaise. Embauché dans l’entreprise familiale en 2011, Michael Broccolini agit depuis 2013 à titre de vice-président, Développement des affaires et Finance de l’organisation.

Fidèle à sa réputation d’entreprise tenue jalousement privée par ses actionnaires, il nous fut impossible de nous entretenir avec Michael, Joseph, John ou Anthony Broccolini. Toutefois, Roger Plamondon dément toute possibilité qu’il soit victime d’un putsch du clan familial.

Décès de Donato Broccolini

Le décès de Donato Broccolini, 97 ans, décédé en avril dernier après avoir construit cette entreprise, ne serait non plus aucunement lié à ces changements majeurs au sein de l’organisation. « Pas du tout, assure M. Plamondon. Je parlerais plutôt d’un changement de garde planifié, réalisé dans un contexte de continuité. »

Pour sa part, John Broccolini cédera sa place en juin à son fils, Anthony Broccolini. Chez Broccolini depuis 2010, le jeune homme occupe actuellement le poste de chef de l’exploitation de l’entreprise. Nos demandes de parler à John, Anthony et Michael Broccolini sont restées sans réponse.

Enfin, Nick Iwanowski quittera son poste plus tard à la fin de 2023. Le président de la division Construction du groupe sera alors immédiatement remplacé par Mario Garippo, actuel vice-président, construction et comptes nationaux, en poste depuis bientôt deux ans.

https://www.journaldemontreal.com/2022/12/02/industrie-de-la-construction--changement-de-garde-majeur-chez-broccolini

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Caisse de dépôt et placement 100 milliards en actifs québécois d’ici 2026

PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

Charles Emond, président et chef de la direction de la Caisse de dépôt et placement, lors de la présentation des résultats financiers de l’année 2021, en février dernier

La Caisse de dépôt et placement entend appuyer à fond sur la pédale d’accélérateur pour accroître ses investissements au Québec. L’institution annoncera lundi une nouvelle cible de 100 milliards de dollars en actifs québécois pour 2026, ce qui représenterait une hausse de plus du quart par rapport à aujourd’hui.

Publié à 5h00


Maxime Bergeron
Maxime Bergeron Équipe d’enquête, La Presse

Construction de résidences étudiantes et de logements locatifs, investissements dans des tours de télécommunications, injection de capitaux dans des entreprises d’ici qui veulent acheter à l’étranger : la Caisse envisage plusieurs avenues pour atteindre cet objectif.

« Ce n’est pas un chiffre que je sors de mon chapeau comme ça : ça vient de notre planification stratégique », a assuré en entrevue à La Presse Charles Emond, son président et chef de la direction, qui exposait pour la première fois cette nouvelle cible.

Cette annonce survient alors que la présence de la Caisse dans l’économie du Québec est plus que jamais scrutée à la loupe. Le gestionnaire de fonds de retraite a essuyé des critiques ces derniers temps en raison de la baisse du nombre d’entreprises québécoises dans lesquelles il détient une participation directe ou indirecte. Leur nombre a glissé de 756 à 548 depuis quatre ans.

Le poids relatif des investissements détenus par la Caisse au Québec — 78 milliards — a aussi fléchi par rapport à ses actifs totaux, qui s’élevaient à 392 milliards au 30 juin. Rien n’est faux dans ces chiffres, reconnaît Charles Emond. Mais il estime que d’autres indicateurs permettent de mesurer de façon bien plus concrète la contribution réelle de l’institution à l’économie de la province.

« L’actif de la Caisse par rapport à l’économie, il y a 10 ans, c’était 60 $ par tranche de 1000 $ de produit intérieur brut (PIB), et ce chiffre, il a doublé, souligne-t-il. C’est rendu à 120 $ par tranche de 1000 $ de PIB. »

Des télécoms pour CDPQ Infra

Aucun autre gestionnaire de fonds de retraite ailleurs dans le monde n’investit autant dans son économie locale, fait valoir son dirigeant. Et pour accélérer la cadence d’ici à 2026, la Caisse misera en priorité sur deux classes d’actifs bien tangibles : les infrastructures et l’immobilier. Plusieurs nouveaux secteurs sont à l’étude, confie Charles Emond.

Pour moi, la définition de l’infrastructure, c’est quelque chose qui vient changer la qualité de vie des gens, qui augmente la productivité et donc en ce sens-là, l’infrastructure a une définition plus large que ce que les gens peuvent parfois s’imaginer.

Charles Emond, président et chef de la direction de la Caisse de dépôt et placement

Le mandat de sa filiale CDPQ Infra, connue pour son projet du Réseau express métropolitain (REM), pourrait être élargi pour inclure des projets d’autoroutes et de télécommunications, notamment. « Les tours de [téléphonie] cellulaire, il y a quelque chose à faire là, dit M. Emond. Ce sont des actifs, tu les loues et tu connectes les gens encore plus dans certaines régions. »

Charles Emond confirme que l’institution a toujours des discussions avec Québec en vue d’étudier différents projets d’infrastructures — notamment un lien de transport collectif au sud de Montréal.

« C’est un interlocuteur qui a de l’intérêt, le gouvernement du Québec, c’est sûr, parce que dans le fond, c’est comme le REM, s’il voit quelque chose où il pense qu’on peut être utile, on va le considérer, indique-t-il. Des grands projets qui vont amener le Québec ailleurs et où on peut obtenir un rendement qui est excellent pour nos déposants. »

Logements abordables

Dans tous les cas, Charles Emond voit une interconnexion directe entre le segment des infrastructures et celui de l’immobilier. « L’immobilier suit l’infrastructure. Ça converge, ces deux choses-là. »

Par exemple, plus de 5 milliards de dollars en projets immobiliers de toute nature ont déjà été construits par différents promoteurs autour des futures stations du REM depuis quatre ans, relève-t-il, pour un total de 20 millions de pieds carrés. La Caisse pensait que ce chiffre serait atteint en 10 ans.

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE

Plus de 5 milliards de dollars en projets immobiliers ont été construits autour des futures stations du REM. Ci-dessus, la station Du Quartier, à Brossard.

L’institution pourrait élargir ses horizons en immobilier et investir davantage dans certains segments où elle est moins présente aujourd’hui au Québec avec sa filiale Ivanhoé Cambridge.

« On peut faire plein de sortes de choses au niveau des complexes multi-usages avec nos centres commerciaux, même faire des logements abordables avec une définition d’abordabilité où il y a un rendement à faire pour nous, explique Charles Emond. Les résidences étudiantes sont une classe d’actifs qui est extrêmement intéressante pour nous mondialement, mais Montréal, c’est aussi une ville universitaire extraordinaire. Est-ce qu’il y a un potentiel de projets signature ? »

350 acquisitions hors Québec

Si la perte de sièges sociaux québécois comme celui de Rona a fait la manchette ces dernières années, Charles Emond rappelle que de nombreuses entreprises québécoises ont aussi fait des emplettes à l’étranger. Des sociétés dont la Caisse est actionnaire, comme Demers Ambulance, CAE, Cogeco, KDC et Previan, ont ainsi réalisé 350 acquisitions hors de la province depuis cinq ans. Une par semaine, en moyenne.

« Les entreprises du Québec qui achètent des entreprises à l’international, ça, c’est le coup de circuit chaque fois, parce que tu coches plein de cases », dit-il.

L’entreprise ici se renforce. L’entreprise ici devient plus grosse, elle est plus difficile à avaler pour un concurrent un jour. Elle s’exporte à l’étranger. Tu exportes le Québec et tu importes les rendements.

Charles Emond, président et chef de la direction de la Caisse de dépôt et placement

La Caisse entend maintenir et même accroître autant que possible sa présence au capital de grandes et petites entreprises québécoises — une stratégie qui contribuera à les prémunir contre des tentatives de rachat étrangères, croit son président.

« Il ne faut pas oublier que parfois, la meilleure défensive, c’est l’offensive, dit-il. Quand la société performe bien, quand la société grossit, on va être là. Puis quand, dans le passé, il y a eu des situations plus délicates, par exemple quand SNC-Lavalin a vécu une période de grande vulnérabilité, alors encore là, on avait des choses à faire. On était là, on est resté présent. »

Vigie « détaillée » des sièges sociaux

Charles Emond révèle que les équipes de la Caisse mènent une « vigie extrêmement détaillée », avec un plan stratégique précis, pour protéger chaque siège social d’importance de Québec inc. Entre 75 et 100 entreprises se trouvent sur cette liste, a-t-on appris.

« On prévoit des années à l’avance quels sont les enjeux et on travaille déjà là-dessus avec des sociétés, explique-t-il. Est-ce que l’actionnariat est faible ? Est-ce que la performance est plus faible ? Est-ce que dans le secteur, il y a un joueur qui est en train d’émerger dans le monde qui est un acquéreur ? Est-ce qu’il y a des pilules empoisonnées ? Est-ce qu’il y a un régime de gouvernance ? »

La Caisse a par ailleurs adopté une nouvelle stratégie pour faire davantage de « maillages » entre des entreprises dans lesquelles elle détient une participation, souligne Charles Emond. L’institution a contribué à réaliser l’an dernier 40 de ces « ventes croisées », qui ont profité à certaines sociétés québécoises comme Lion Électrique et Plusgrade.

REM : les gens veulent « le voir »

Malgré les retards et certains dépassements de coûts, le président de la Caisse de dépôt se dit absolument fier du REM, un réseau de train léger automatisé de 67 kilomètres dont la première branche entre la Rive-Sud et le centre-ville doit entrer en service le printemps prochain. Charles Emond croit que l’opinion publique changera pour le mieux une fois que le service sera bel et bien lancé. « Je pense qu’il peut y avoir un pivot. Comme disait Yvon Deschamps, les gens ne veulent plus le savoir, ils veulent le voir, ils veulent le vivre. » Il assure par ailleurs n’entretenir aucune rancœur par rapport à la mort du « REM de l’Est », la deuxième phase du REM que le gouvernement du Québec avait demandé à la Caisse de développer. Québec a retiré le dossier des mains de l’institution en mai dernier en raison d’une opposition trop importante des citoyens et de la Ville de Montréal par rapport à certains aspects du tracé. « Il n’y a pas d’amertume. Ils ont décidé pour d’autres considérations qu’ils préféraient ne pas avoir la structure aérienne, et c’est vraiment leur prérogative. » La Caisse a reçu un chèque de 100 millions de Québec pour rembourser tout le travail de planification effectué par CDPQ Infra dans ce dossier.

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