Nouvelles économiques et commerciales

C’est juste un débat idiot de faire le débat français vs économie. C’est un argument apparu dans les années 80 lors d’un regain ÉNORME de francophobie dans le pays. Des gens comme MTLboi69 ne font que répéter ce faux argument francophobe datant des années 80 alors que des gens plus sérieux et mieux instruis ont déjà démenti ce propos. L’argument étant simplement: français pas bon pour l’économie, parlez anglais.

Réponse courte: Les taxes, la main d’oeuvre, les syndicats, etc, sont des facteurs 1000x plus déterminant pour les entreprises que la langue parlé en province. Si il y a de l’argent à faire, l’entreprise ne partira pas parce que les méchants francophones veulent que leur langue soit pris en compte.

Je n’approuve pas nécéssairement la loi 96, mais les commentaires à la MTLbois69 sont fondé sur des idées francophobes, just sayin.

Alors oui, si une compagnie pars parce qu’elle a rien à faire des droits francophone, good riddance.

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La peur du syndicalisme est beaucoup plus responsable de ces “bannières qui nous boudent” que la peur du fait français.

Il existe des exigences particulières dans pratiquement toutes les autres juridictions (par exemple, le Wisconsin demande à toute entreprise du domaine laitier de produire certains rapports audités pour le département d’agriculture. Crois-moi, ça coûte pas mal plus cher d’avoir un rapport d’auditeur sur la production laitière que d’avoir une agente en conformité qui signe un formulaire de francisation).

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Faudrait arreter avec les stats sur la langue maternelle. C’est normal que ça baisse avec l’immigration. C’est pas parce que ça parle Peul chez moi que je ne parle pas un excellent Français. Frédéric Lacroix sait très bien ce qu’il fait en utilisant cette stat plutôt que la langue parlée par exemple. Mais bref.

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On est vraiment hors sujet maintenant. Il faudrait éviter de déraper et continuer à discuter de nouvelles économiques et commerciales.

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Ca omet également tous les autres faits qui ont poussé à cette émergence d’un hub tech à Montréal: crédits d’impôts, pôles universitaires, coût de la vie et coûts d’opération…

Sur ce dernier point, il y a bien une autre chose qui change, ce sont les salaires exigés en tech, qui suivent une hausse vertigineuse, bien plus importante que dans les autres villes du Canada. Avoir des gros joueurs débarquer à Montréal ca entraine une certaine frénésie mais aussi fait augmenter drastiquement la concurrence. Y a trois ans un jeune de cinq d’expérience c’était 90k-100k. C’est pas rare aujourd’hui de devoir le payer avec boni et RSU (voire stock options…) 150-175k, à Montréal. Le coût de la main d’oeuvre a drastiquement augmenté à Montréal.

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Parfait c’est exactement ce dont je parle. Onvoit que la langue d’usage baisse au profit d’autres langues et non de l’anglais. Je parle Peul avec mes parents, avec certains amis et je le parlerais surement avec mes enfants. Ça ne veut pas dire qu’ils ne parleront pas le français. Il y a une grosse nuance entre langue d’usage, langue maternelle et connaissance de la langue. Et cette nuance est exploitée de façon malsaine. Bref jveux bien continuer le débat en privé si tu veux comme ça on évite d’embêter les autres.

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Si vous voulez faire un débat sur la langue, sentez-vous a l’aise de le faire dans la section politique et de partir un sujet.
Ici on retourne aux simples nouvelles économiques :slight_smile:

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Montréal retrouve ses repères d’avant la pandémie et plus encore

« Montréal se démarque pour la relance économique. On a la meilleure au pays, la deuxième meilleure en Amérique du Nord », soutenait la mairesse de Montréal en marge d’une conférence de presse annonçant l’arrivée de Moderna le jeudi 28 avril. Qu’en est-il vraiment? Montréal se porte-t-elle si bien que ça?


La croissance à Montréal est repartie de plus belle après la pandémie.
PHOTO : RADIO-CANADA / JEAN-CLAUDE TALIANA

Ximena Sampson
à 4 h 01

« Ce qu’on voit dans la plupart des villes canadiennes, c’est qu’on est revenus à des niveaux d’avant la pandémie pour l’activité économique, et Montréal ne fait pas exception », explique Pedro Antunes, économiste en chef au Conference Board du Canada.

L’emploi à Montréal a été particulièrement solide tout le long de la pandémie, porté en grande partie par le secteur des technologies de l’information, qui a connu une croissance marquée. Résultat : à 4,8 %, le taux de chômage de la région métropolitaine est le plus faible jamais enregistré depuis que ces données sont compilées.

En ce moment, l’économie du Grand Montréal a un niveau d’emploi qui est 2 % plus élevé qu’au début de la pandémie, observe Christian Bernard, vice-président, talents internationaux, intelligence d’affaires et communications à Montréal International.

« Il y a plus de personnes en emploi dans la région métropolitaine de Montréal à l’heure où on se parle qu’il y en avait au moment où le virus a frappé, en février 2020. »

— Une citation de Christian Bernard, vice-président aux communications à Montréal International

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Il ne s’agit pas d’emplois au salaire minimum, assure M. Bernard, mais plutôt d’emplois à forte valeur ajoutée, qui participent à la richesse de la métropole. C’est un élément qui explique pourquoi l’économie montréalaise va si bien, croit-il.

Ces bons salaires contribuent aussi à la croissance du PIB dans la métropole, un autre ingrédient primordial dans la relance.

Pour Montréal, on s’attend à une croissance de 3 % en 2022 et de 2,7 % en 2023, explique Pedro Antunes. Cela veut dire que les revenus réels par citoyen augmenteront dans les prochaines années.

Ce n’est pas seulement au niveau de la création d’emplois, mais également au niveau de la création de richesse que Montréal continue d’être une locomotive économique non seulement au Québec, mais dans l’ensemble du Canada, souligne Christian Bernard.

Cette bonne performance économique date d’avant la pandémie et, si celle-ci l’a quelque peu ralentie, elle est maintenant repartie de plus belle.

Les fondamentaux économiques sont bons à Montréal depuis plusieurs années, estime M. Bernard.

« Les finances publiques sont saines et l’environnement d’affaires est stable et prévisible, ce qui fait que la métropole est un choix intéressant pour des multinationales. »

— Une citation de Christian Bernard, vice-président aux communications à Montréal International

Un nombre croissant d’entre elles jette leur dévolu sur Montréal. En 2021, ce sont 100 projets d’investissements pour un montant record de 3,8 milliards de dollars qui ont été annoncés.

Une bonne partie de ces entreprises appartiennent au domaine des technologies de l’information, mais les sciences de la vie et l’aérospatiale se démarquent également, précise Christian Bernard.

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Un changement structurel pour le centre-ville

Un point sombre au tableau, toutefois : le centre-ville peine à reprendre son erre d’aller. Quelque 68 % des travailleurs sont revenus au bureau, mais seul le tiers d’entre eux envisage de le faire à temps plein, selon un sondage mené pour le compte de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CMM).

Ceux qui y sont retournés continuent de dépenser presque autant qu’avant, mais il y aura nécessairement un manque à gagner si plusieurs restent en télétravail toute la semaine. L’achalandage diminuera de 19 % à 25 % et les dépenses de consommation baisseront d’environ 14 %, prévoit PwC Canada.

Le Conference Board s’inquiète des conséquences à moyen terme pour les petites entreprises.

Le choc de cette récession majeure qu’on a vécue, on l’a pas encore ressenti à cause des programmes de support, mais la réalité, c’est qu’il va y avoir des changements structurels importants qu’il va falloir absorber et qui vont être coûteux pour certaines entreprises, craint Pedro Antunes.

« Ce n’est pas pour dire qu’on s’attend à ce que ça soit la fin des grandes villes, mais c’est un changement structurel qui va prendre [du] temps à se résorber. »

— Une citation de Pedro Antunes, économiste en chef au Conference Board du Canada

Le taux d’occupation des bureaux est un autre aspect à surveiller. Il se maintient pour le moment, mais le Conference Board s’inquiète de ce qui arrivera quand les baux viendront à échéance.

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La plupart des entreprises qui ont leur bail dans les bureaux du centre-ville ne vont pas les délaisser tout de suite, ce seront des ajustements qui viendront à moyen et à long terme, souligne M. Antunes.

Le centre-ville contribue pour 33 % de l’impôt foncier non résidentiel de la Ville; par conséquent, une baisse de sa valeur entraînerait une perte de revenus pour Montréal.

Montréal centre-ville est prête pour la relance du quartier. La Société de développement commercial du centre-ville mise notamment sur la diversification de l’offre.

Si on se porte aussi bien, c’est parce qu’on ne dépend pas que des bureaux, dit Glenn Castanheira, directeur général de Montréal centre-ville. Même si les bureaux sont fermés, les rues sont noires de monde. Pourquoi? Parce qu’on est le plus grand pôle culturel au Québec et un des plus grands en Amérique du Nord. Il faut que l’on continue de maintenir cet actif-là.


Les travailleurs qui sont de retour dépensent 106 $ par semaine pour le dîner, le café du matin, le magasinage ou les 5 à 7 dans les bars, comparativement à 111 $ avant la pandémie.
PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS

M. Castanheira a bon espoir de voir un nouveau centre-ville renaître. De nouvelles entreprises pourraient souhaiter s’installer dans un centre-ville redessiné. Une tendance amorcée avant la pandémie et à laquelle celle-ci a donné un coup d’accélérateur.

Les travailleurs vont changer, croit-il. Ça va être beaucoup plus de professionnels, des jeunes et des entreprises qu’on n’avait pas l’habitude d’avoir au centre-ville, comme des entreprises de technologie, des entreprises créatives, qui auparavant étaient dans d’autres quartiers centraux, comme le Mile-End, notamment, et qui maintenant regardent vers le centre-ville.

« On a l’image du centre-ville avec les dîners d’affaires et les cravates. Soit t’es en finances, t’es un avocat, ou t’es commis comptable et tu travailles dans un cubicule gris. Mais ça a beaucoup changé. »

— Une citation de Glenn Castanheira, directeur général de Montréal centre-ville

Le défi pour Montréal, note M. Castanheira, sera de maintenir l’attractivité et l’accessibilité du centre-ville en s’attaquant aux problèmes de sécurité et de propreté, que l’on observe constamment dans les quartiers centraux. C’est la base. Si on perd cette fondation, tout le reste s’écroule, ajoute-t-il.

Le défi démographique

Si la croissance du PIB de Montréal est bonne, le Conference Board prévoit qu’elle sera tout de même inférieure à celle des autres grandes villes canadiennes, en raison essentiellement du manque de main-d’œuvre.

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Pendant la pandémie, l’immigration a diminué au Québec, explique M. Antunes. Maintenant que l’économie a repris, le marché du travail s’est fortement resserré.

C’est un défi pour beaucoup d’employeurs, encore plus au Québec qu’ailleurs au Canada, parce qu’au Québec, l’immigration était déjà faible et le taux de chômage, très bas, observe-t-il.

Cela peut être avantageux pour les travailleurs, mais, pour les entreprises, c’est plus problématique. C’est un empêchement à la capacité productive, note M. Antunes. Il y a beaucoup d’entreprises qui ne sont pas capables de produire autant qu’elles le souhaiteraient. Leur croissance est limitée par la pénurie de main-d’œuvre.

À plus long terme, cependant, la situation devrait s’améliorer, estime le Conference Board, qui prévoit qu’à mesure que les obstacles à la mobilité internationale s’estomperont, la population augmentera, pour une croissance moyenne de 0,6 % par an entre 2022 et 2026.

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Commerces de détail Les magasins physiques sont là pour de bon

PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

À La Cordée, les ventes en ligne représentent environ de 20 % à 25 % du chiffre d’affaires, si bien que l’entreprise ne voit pas le jour où les magasins disparaîtront du paysage.

Les clients sont de retour en magasin et les ventes sur le web se stabilisent, voire diminuent, constatent des détaillants, qui clament que le proverbial « briques et mortier » n’est assurément pas mort. Devant ce changement dans les habitudes d’achat, Altitude Sports, qui fait sa marque dans la vente de vêtements et d’articles de plein air uniquement en ligne, réfléchit à l’idée d’un possible retour en magasin.

Publié à 7h00

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Nathaëlle Morissette

Nathaëlle Morissette La Presse

Entre mars 2020 et mars 2022, le chiffre d’affaires d’Altitude Sports a presque doublé, confirme Maxime Dubois, coprésident de l’entreprise, au cours d’une entrevue accordée à La Presse. Or, récemment, bien que la croissance se poursuive, elle n’est pas aussi forte qu’au début de la pandémie, reconnaît-il, ajoutant dans la foulée que son équipe et lui vivent des semaines « en montagnes russes ».

« Il y a une certaine conjoncture qui est différente. Moi aussi, je vois qu’il y a un retour en magasin », dit-il. Selon lui, le comportement du consommateur est actuellement bien difficile à prédire. Le printemps tardif et les problèmes d’approvisionnement pour des équipements de camping fabriqués en Chine et des souliers de course conçus au Viêtnam, par exemple, jouent également dans l’équation. On a une hausse, mais pas aussi haute que si on avait tout le stock. »

Misant sur le commerce en ligne, l’entreprise, qui semblait avoir fait une croix définitive sur les magasins physiques après la fermeture de sa dernière boutique à Mont-Tremblant en 2019, ouvre maintenant la porte à la possibilité de renouer avec un concept de succursale où les clients pourraient venir magasiner. « Oui, on regarde ça. On regarde quelles sont les possibilités », indique M. Dubois, qui avait pourtant balayé l’idée d’un revers de main l’an dernier lorsqu’il avait été questionné à ce sujet.

PHOTO CATHERINE LEFEBVRE, COLLABORATION SPÉCIALE

Maxime Dubois, coprésident d’Altitude Sports

On n’est pas nécessairement en train d’ouvrir un magasin, on est plus en train de travailler le concept. Quand on va avoir un concept viable, on va trouver le lieu et on va passer à l’action.

Maxime Dubois, coprésident d’Altitude Sports

Altitude Sports utilise un entrepôt de 160 000 pieds carrés avec des plafonds de 32 pieds de hauteur. Situé dans l’arrondissement de Saint-Laurent, il permet d’entreposer les chaussures de course, les chandails, les poussettes et autres équipements d’escalade avant que ceux-ci ne soient directement livrés aux clients, le jour même à Montréal et le lendemain dans 2000 villes dans tout le pays.

PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE

Altitude Sports utilise un entrepôt de 160 000 pieds carrés situé dans l’arrondissement de Saint-Laurent, à Montréal.

« C’est comme ça qu’on vient effacer la frontière entre la gratification instantanée d’un magasin physique versus le commerce électronique », explique Maxime Dubois.

« C’est sûr que si on lance un magasin, ça ne sera pas une grande surface, précise-t-il. Un entrepôt de 160 000 pieds carrés où tout est bien tassé, tu ne peux pas transporter ça dans un magasin grande surface. L’expérience Altitude en termes de sélection est inégalée dans tout ce qui est magasin physique. Même le plus gros ne va pas avoir le tiers de notre sélection. »

Expérience unique

Également dans l’industrie du plein air, La Cordée, qui a ouvert en avril à Québec son sixième magasin, ne « voit pas le jour » où les magasins physiques disparaîtront du paysage, selon son président, Cédric Morisset. Un autre emplacement La Cordée ouvrira également à Montréal à l’automne.

« On est dans l’expérience, dans les connaissances, affirme-t-il. Les gens qui veulent acheter un vélo, un kayak ou une tente, tu peux les trouver sur l’internet, mais c’est très important d’avoir des conseils en magasin. »

Un vélo à 4000 $, tu en achètes peut-être un dans ta vie. Ce sont des articles pour lesquels tu as besoin de conseils. On s’est tous acheté une casquette ou une paire de bas en ligne. Mais pour des items plus dispendieux, les magasins de briques et de mortier sont super importants.

Cédric Morisset, président de La Cordée

Malgré tout, M. Morisset affirme que tout détaillant se doit aujourd’hui d’avoir un « site web fort ». À La Cordée, les ventes en ligne représentent environ de 20 % à 25 % du chiffre d’affaires. « C’est notre modèle d’affaires, on n’est pas Amazon. »

PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE

La boutique Mode Choc compte dix magasins à travers le Québec, dont un à Sainte-Thérèse (notre photo).

Copropriétaire de 10 magasins Mode Choc à travers le Québec, Jessika Roussy admet pour sa part qu’en ce moment, « il est plus difficile de faire augmenter les ventes en ligne ».

« Mais pendant la période de fermeture, elles ont sauvé notre année financière », souligne-t-elle toutefois. Son entreprise continue de se pencher sur différentes stratégies pour développer ce créneau, sans laisser tomber les magasins, où l’achalandage est en augmentation depuis le début de l’année.

« On va continuer d’en ouvrir d’autres », affirme Mme Roussy. La prochaine succursale, d’une superficie de 28 000 pieds carrés, sera située au Méga Centre Sainte-Foy. Elle accueillera ses premiers clients en mars 2023.

En savoir plus

  • « En 14 ans de carrière, je n’ai jamais vu autant de variation d’un mois à l’autre, d’une semaine à l’autre, dans les ventes. C’est assez difficile à suivre. »

Maxime Dubois, coprésident d’Altitude Sports

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Des profits historiques pour Hydro-Québec

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE

Les profits d’Hydro-Québec ont franchi la barre des 2 milliards pour le seul premier trimestre, alors que plusieurs records de consommation d’électricité ont été battus à cause du froid et que l’économie roule à fond.

Publié à 11h00

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Hélène Baril

Hélène Baril La Presse

Le bénéfice net des trois premiers mois de l’année a atteint 2,06 milliards, en hausse de 421 millions comparativement à la même période l’an dernier.

« Nous amorçons l’année avec une performance financière digne de mention », a commenté Jean-Hugues Lafleur, vice-président exécutif et chef de la direction financière d’Hydro-Québec. Le volume des ventes sur l’ensemble de nos marchés a atteint un sommet historique pour les trois premiers mois de l’année ».

La demande d’électricité a dépassé à plusieurs reprises cet hiver un record qui remontait à 2004 en raison du froid. La température moyenne du mois de janvier a été de -14 C, comparativement à -7 C en janvier 2021.

Plusieurs autres facteurs ont aussi joué en faveur d’Hydro-Québec. La consommation d’énergie a augmenté dans les secteurs commercial et industriel en raison de la solide croissance de l’économie québécoise.

Aussi, le prix de l’aluminium a atteint des records sur le marché international, ce qui a fait gonfler les profits générés par les contrats spéciaux avec les alumineries qui sont liés au prix du métal.

Au total, les revenus provenant des ventes d’électricité au Québec sont en hausse de 546 millions comparativement à l’an dernier.

Guerre en Ukraine

Hydro-Québec a aussi profité indirectement de la guerre en Ukraine, qui a fait exploser le coût de l’énergie, dont celui du gaz naturel qui sert de base à celui de l’électricité exportée sur le marché américain.

La société d’État a obtenu un prix moyen de 7,4 cents le kilowattheure comparativement à 5,1 cents pour le premier trimestre l’an dernier. Le volume des exportations a toutefois diminué par rapport à l’an dernier, à cause du froid qui a mobilisé plus d’électricité pour les besoins du Québec. La température moyenne du mois de janvier a été de -14 C, comparativement à -7 C en janvier 2021.

Les exportations ont quand même rapporté 115 millions de plus que l’an dernier, soit 646 millions.

Le vice-président d’Hydro-Québec a souligné que l’entreprise a pu exporter des quantités importantes d’électricité, même avec l’augmentation importante de la demande au Québec.

Pour satisfaire cette demande record enregistrée au Québec en janvier. Hydro-Québec a dû acheter davantage d’électricité sur les marchés voisins. Ces importations ont coûté 269 millions de plus qu’au premier trimestre de l’an dernier.

Au premier trimestre de 2022, la société d’État a investi davantage dans ses installations, soit 856 millions comparativement à 717 millions l’an dernier.

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Sur ce point, je pense qu’il serait à l’avantage d’hydro-Québec de mettre en place un programme d’isolation des logements pour réduire les besoins de chauffage des ménages par périodes de grands froids. S’ils le combinent au programme Hilo, ils pourraient éventuellement vendre deux services au lieu d’un seul. En contre-partie, HQ n’aurait pas besoin d’acheter autant d’électricité sur les périodes de pointe et pourraient revendre plus de leur production sur le marché d’exportation.

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Ca dépend des prix de l’électricité sur le marché externe + coût d’approvisionnement. Au Québec, ils sont garantis de facturer 6.319 sous du kwh au résidentiel, et 9.749 après les premiers 40 kwh. Si en moyenne HQ a obtenu 7.4 sous du kwh sur le marché extérieur; en période de forte consommation électrique avec des prix pétroliers élevés; c’est pas forcément tellement avantageux de dépenser pour réduire la voilure sur la partie domestique.

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À quoi ressemblent les bénéfices nets sur le marché extérieur si hydro se retrouve à acheter de l’électricité pour fournir son marché domestique? C’est plus là que j’espérais voir les retombés de notre baisse de consommation.

Les investissements étrangers ont doublé en trois ans au Québec

Guy LeBlanc a été nommé PDG d’Investissement Québec en 2019.

Photo : Investissement Québec

Mathieu Dion (accéder à la page de l’auteur)Mathieu Dion

Mathieu Dion

hier à 16 h 20

La réforme d’Investissement Québec (IQ), adoptée en 2019, donne des résultats, selon ses hauts dirigeants. Les investissements directs étrangers et d’autres provinces ont doublé en trois ans pour atteindre 4,6 milliards de dollars pour l’année financière 2021-2022.

S’il est difficile de mesurer la contribution exacte du bras financier du gouvernement pour en arriver à ce fort effet d’attraction, le président-directeur général d’Investissement Québec, Guy LeBlanc, a soutenu en conférence de presse, vendredi à Montréal, que la performance d’IQ pour faire rayonner le Québec à l’international a été remarquable et que son organisation a visé juste.

Au total, 121 projets ont été annoncés en 2021-2022. Une part de 85 % de ces investissements provient de filiales de sociétés étrangères déjà présentes dans la province.

L’été dernier, par exemple, la danoise LM Wind Power, filiale de General Electric, a annoncé un projet d’expansion de son usine de pales d’éoliennes à Gaspé de 160 millions de dollars. Sur les 54 millions en aides gouvernementales, 29 millions provenaient d’un prêt sans intérêt et en partie pardonnable d’IQ.

Puisque l’année financière se concluait le 31 mars, les centaines de millions d’investissements dans la filière de la batterie à Bécancour (General Motors et POSCO Chemicals, ainsi que BASF) et pour l’implantation de l’usine de Moderna dans le Grand Montréal ne sont pas compris dans les données dévoilées. Ces sommes permettraient néanmoins d’atteindre un objectif de 5,6 milliards de dollars d’investissements étrangers en 2022-2023.

« La pandémie a frappé. Malgré les mois difficiles qui ont suivi, on a adapté nos pratiques, renforcé nos équipes et ajouté des expertises dans des marchés sous-exploités et de nouveaux marchés à fort potentiel. »

— Une citation de Guy LeBlanc, PDG d’Investissement Québec

Investissements par secteur en 2021-2022

  • Technologies de l’information : 1,95 milliard de dollars (42 %)
  • Industries manufacturières : 749 millions de dollars (16 %)
  • Sciences de la vie : 651 millions de dollars (14 %)
  • Transport terrestre et aérospatial : 626 millions de dollars (13 %)
  • Agroalimentaire : 250 millions de dollars (5 %)

Augmentation des ventes hors Québec

Après l’adoption de la réforme pilotée par le ministre de l’Économie et de l’Innovation, Pierre Fitzgibbon, les 70 personnes d’Export Québec ont rejoint Investissement Québec International. L’unité d’affaires regroupe maintenant quelque 140 personnes sur un total de 1090 employés.

Plus de 3200 accompagnements d’entreprises destinés à internationaliser et commercialiser leurs produits et services ont été comptabilisés lors du dernier exercice. Des ventes d’une valeur de 1,95 milliard de dollars auraient ainsi été réalisées auprès d’acheteurs internationaux, soit presque le double par rapport à 2018-2019.

La société d’État considère les autres provinces canadiennes comme des pays étrangers en matière d’exportations, qui représentent présentement 46 % du produit intérieur brut québécois. Il faudrait augmenter nos exportations de 15 à 20 milliards de dollars pour atteindre l’objectif de 50 %, a expliqué le président de l’unité internationale, Hubert Bolduc. Avec la filière de la batterie, on devrait être capable d’atteindre ce chiffre.

Quel rendement de l’investissement?

Nous n’avons pas été en mesure de connaître, en termes monétaires, le rendement de l’investissement des aides financières ou du soutien consentis par IQ.

Historiquement, environ 60 % des ventes fermes réalisées par les entreprises sont la suite logique d’un accompagnement financier, a néanmoins souligné M. Bolduc. En 2021, seulement 27 % des ventes fermes sont tributaires d’un programme financier, donc 73 % sont le fruit de l’accompagnement de nos gens.

Le ministre Fitzgibbon a ajouté que, s’il y a un menu d’options différentes offertes aux entreprises (prêts, garanties de prêts, crédits d’impôt, capital-actions), un soutien financier ne s’avère pas toujours nécessaire. Il y a des projets où on ne donne pratiquement rien, a-t-il dit. Une entreprise peut être tout simplement attirée par le Québec pour ses faibles tarifs d’électricité.

Un rendement moyen « à plus de 9 % »

En 2020-2021, IQ a connu un rendement exceptionnel de 25,1 %, après une baisse de 4,9 % l’année précédente.

Le PDG Guy LeBlanc indique que la performance financière en 2021-2022 sera connue en juin, mais affirme déjà que le rendement moyen des trois dernières années se maintiendra toujours à plus de 9 %.

Mathieu Dion (accéder à la page de l’auteur)

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Bars et salles de spectacle Montréal veut tester des heures d’ouverture prolongées

PHOTO MARTIN TREMBLAY, ARCHIVES LA PRESSE

La Ville s’engage à allonger 2,1 millions dans un « plan d’action », qui permettra entre autres de réaliser des études et des analyses pour « mieux comprendre » les enjeux propres à l’écosystème de la nuit.

Montréal veut « dynamiser sa vie nocturne », malmenée par la pandémie. L’administration Plante compte réaliser des études et des projets-pilotes cet été dans le but de tester des heures d’ouvertures prolongées dans certains bars. Un programme de subvention pour les salles de spectacle voulant réduire le bruit verra aussi le jour dès juin.

Publié à 12h17

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Henri Ouellette-Vézina

Henri Ouellette-Vézina La Presse

« On veut dynamiser la vie nocturne, mais on ne veut pas le faire n’importe comment. Il y a des gens qui veulent dormir, il y a des gens qui veulent faire la fête », a prévenu la mairesse Valérie Plante lundi lors d’une conférence de presse, en parlant d’un « juste équilibre » à opérer pour « favoriser la cohabitation ».

Son administration vise à adopter d’ici 2023 une politique de la « vie nocturne ». La Ville s’engage d’ici là à allonger 2,1 millions dans un « plan d’action », qui permettra entre autres de réaliser des études et des analyses pour « mieux comprendre » les enjeux propres à l’écosystème de la nuit.

Une somme de 1,4 millions ira aussi dans un nouveau programme de subvention pour les salles de spectacle alternatives de moins de 400 places. Dès juin, celles qui le souhaitent pourront être financées pour réaliser des « études acoustiques » afin de réduire leur bruit dans le voisinage, dans le but d’éventuellement pouvoir fermer plus tard. Le programme s’échelonnera sur deux ans, jusqu’en 2024.

Prudente, Valérie Plante a toutefois mentionné avoir besoin de « données » avant de trancher à savoir si, par exemple, des bars ou d’autres établissements pourraient ouvrir au-delà de 3 h. « Est-ce que c’est par coin, est-ce que c’est par établissement ? Tout est possible. […] C’est vraiment de tester des choses pour qu’en 2023, on ait notre première politique », a-t-elle offert.

Le tout survient à quelques jours de l’évènement Montréal au sommet de la nuit, prévu les 21 et 22 mai à la Société des arts technologiques (SAT). Des artistes locaux et internationaux s’y produiront sans interruption durant le week-end, et de l’alcool pourra être servi en continu en vertu d’une dérogation accordée par la Ville de Montréal.

Des obstacles demeurent, toutefois. L’idée d’autoriser la fermeture des bars jusqu’à 6 h avait déjà été évoquée par l’ex-maire Denis Coderre, il y a quelques années, mais la Régie des alcools avait refusé d’aller de l’avant, jugeant qu’une telle décision nuirait à la tranquillité et l’intérêt public. À l’époque, M. Coderre avait condamné que la Régie ait « erré dans sa façon de percevoir la chose ».

2,26 milliards de dépenses directes

Mathieu Grondin, directeur général de l’organisme Montréal 24/24, a dévoilé lundi un « portrait économique » de la vie nocturne, avec des chiffres qui permettent selon lui de se comparer aux autres grandes villes dans le monde. « Les nuits de la métropole, c’est-à-dire ses bars, ses restaurants, ses salles de spectacle et ses festivals, représentent 2,26 milliards de dollars en dépenses directes, ce qui inclut 121 millions en retombées fiscales pour le gouvernement », a-t-il plaidé, en rappelant que cette industrie regroupe aussi 33 559 emplois et une masse salariale de 994 millions.

En 2019, 22 % des touristes ont choisi Montréal en raison de son « nightlife », dit M. Grondin, ce qui représente 2,44 millions de visiteurs et 909 millions de dépenses. « Si cette part du tourisme nocturne venait à croître, pour représenter 33 % de la masse touristique comme c’est le cas à Amsterdam et Berlin, ce sont 676 millions supplémentaires qui seraient injectés dans l’économie locale », a-t-il soulevé.

Montréal 24/24 milite depuis déjà quelques années pour offrir plus de possibilités à l’industrie. Le groupe demande entre autres la révision du règlement sur le bruit afin de le doter d’une « norme objective », et la désignation de « zones nocturnes » où les activités commerciales pourraient se dérouler en continu.

« Chaque dollar investi en infrastructures pour la vie nocturne possède un retour sur investissements de 265 % », a affirmé Mathieu Grondin, en expliquant qu’une prolongation des heures d’ouverture nécessiterait des investissements municipaux supplémentaires en voirie.

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Je crois que la nouvelle va mieux ici que dans le sujet Société, vu que c’est une nouvelle qui concerne avant tout les établissements commerciaux comme les bars et les salles de spectacle :slight_smile: .

Je suis très content qu’on attaque un problème majeur de la survie des petites salles de spectacle: l’insonorisation. C’est la source de pratiquement tous les conflits qu’on entend parler dans cette industrie. J’ai toujours trouvé déplacé de payer des infrastructures gigantesques à Evenko ou Quebecor, sans jamais s’occuper de nos plus petites salles, là où la culture locale se développe, pour un fraction du prix. Content de voir que la ville investisse là.

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Le communiqué officiel

Dynamisme culturel : À quelques jours de l’événement Montréal au Sommet de la nuit, la Ville de Montréal dévoile sa feuille de route pour la vie économique nocturne montréalaise

16 mai 2022

Montréal, le 16 mai 2022 - À quelques jours de l’événement Montréal au Sommet de la nuit, la Ville de Montréal dévoile sa feuille de route pour dynamiser la vie économique nocturne montréalaise. Leader de la recherche du juste équilibre entre développement, attraction des touristes et cohabitation dans les quartiers, la Ville présente également un programme de subvention relative à la réduction des nuisances liées au bruit généré par les salles de spectacle alternatives.

Revitaliser la culture nocturne de Montréal

Montréal vibrera plus que jamais cet été. La vie nocturne contribue à la qualité de vie, au dynamisme et au rayonnement des villes. Elle comporte de nouveaux créneaux économiques, des espaces pour les communautés alternatives, des lieux pour la créativité montréalaise. Avec sa feuille de route dotée d’un budget de 2,1M$, Montréal propose un cadre pour réinventer les règles du jeu avec les partenaires qui se décline en 5 objectifs et stratégies d’intervention et un plan d’action :

  1. Des études et des données pour mieux comprendre les enjeux et priorités pour éclairer la décision
  2. Mobiliser les partenaires pour renforcer l’écosystème de la nuit pour le rendre plus résilient et performant
  3. Intégrer la vie nocturne pour favoriser la prise en compte des enjeux nocturnes dans tous les travaux de la Ville
  4. Des projets-pilotes pour tester de nouveaux modèles d’affaires, de développement et de pratique
  5. Une politique pour un cadre agile qui favorise une vie économique nocturne harmonieuse

Découvrez la fiche synthèse de la feuille de route pour la vie économique nocturne montréalaise en cliquant ici.

Favoriser la cohabitation des salles de spectacles indépendantes dans les quartiers

Dans la foulée, la Ville annonce également un nouveau programme de subvention pour les salles de spectacles alternatives de moins de 400 places qui souhaitent réaliser des études permettant de mettre en évidence les actions à entreprendre afin de réduire les nuisances liées au bruit générées par leurs activités. Le programme permettra ensuite de réaliser les travaux nécessaires à l’insonorisation des lieux. L’enveloppe municipale de 1,4 M$ sera accessible à compter de l’été 2022, et jusqu’en 2024.

La création de ce programme donne suite à la mise sur pied d’un comité mixte pour la pérennité des salles alternatives par la Ville en 2018, regroupant le Service de la culture, le Service du développement économique, le ministère de la Culture et des Communications du Québec, la SODEC et 12 gestionnaires de salles. Ce comité mixte a mené à l’État des lieux des salles alternatives à Montréal en 2019 dans laquelle 18 salles alternatives ont été consultées.

CITATIONS

« La fête fait partie de l’ADN de Montréal et contribue à son positionnement sur la scène internationale. La vie nocturne est un moteur économique important pour la métropole et je suis fière que notre administration adopte un plan qui nous permettra de dynamiser ce secteur tout en protégeant la qualité de vie des quartiers par la réduction des nuisances sonores. Grâce à une étroite collaboration avec nos partenaires, nous adoptons une feuille de route novatrice qui contribuera à renforcer le positionnement de Montréal parmi les villes nocturnes du monde entier. »

  • Valérie Plante, mairesse de Montréal

« Montréal est le coeur économique et culturel du Québec. La vie nocturne anime le centre-ville de Montréal, ainsi que ses quartiers. C’est un secteur économique et d’affaires à part entière, qui abrite de nombreuses entreprises, des milliers d’emplois et des opportunités de rayonnement. C’est pourquoi nous sommes fiers d’avoir adopté cette feuille de route, assortie d’un budget de 2,1 M$, et que nous avons élaborée avec toutes les forces vives de l’écosystème nocturne montréalais. Elle représente une vision d’avenir pour une ville 24h résiliente, inclusive et innovante. »

  • Luc Rabouin, responsable du développement économique et commercial et du design au sein du comité exécutif

« MTL 24/24 est heureux de prendre connaissance de la feuille de route proposée par la Ville de Montréal. Ce plan d’action fournit un échéancier clair devant mener dès l’été prochain à l’adoption d’une politique de la vie nocturne redéfinissant le cadre d’opération des activités nocturnes. Tel que vous le constaterez dans l’étude Montréal ville 24 heures que nous dévoilons aujourd’hui, les activités socioculturelles nocturnes représentent 2,26 milliards de dollars en retombées économiques directes et plus de 33 000 emplois. 22% des touristes visitent Montréal pour ses activités nocturnes. Si nous augmentons cette part à 33% , c’est 676 millions de dollars supplémentaires qui pourraient être injectés dans l’économie montréalaise, permettant ainsi d’améliorer les conditions de travail de nos artistes, entrepreneurs et des travailleurs culturels.»

  • Mathieu Grondin, directeur général de Montréal 24/24

« Montréal regorge de potentiel touristique nocturne encore inexploité. Vu l’ampleur de la tendance, Tourisme Montréal considère que la mise en place des instruments adéquats de gouvernance, de régulation et de concertation permettra les aménagements nécessaires à une conciliation efficace de la vie des Montréalaises et des Montréalais, et de l’effervescence touristique nocturne. Ainsi, par les principes de tourisme durable, intelligent, diversifié, régénérateur et financièrement prospère sur lesquels repose sa stratégie de Destination harmonieuse, Tourisme Montréal considère primordial d’alimenter une culture et une qualité de vie nocturne responsables. »

  • Yves Lalumière, président-directeur général de Tourisme Montréal

« Les Scènes de Musique Alternatives du Québec (Les SMAQ) saluent l’initiative de la Ville de Montréal dont l’aide est nécessaire et indispensable aux lieux de diffusion alternatifs de notre métropole. Ces lieux sont la pierre angulaire de notre scène musicale live, reliant des générations de créateurs et mélomanes. Après avoir été le premier palier gouvernemental à venir en aide à ces lieux en début de pandémie, la ville démontre encore une fois son engagement envers les espaces culturels et artistiques montréalais. »

  • Jon Weisz, fondateur et directeur général des Scènes de Musique Alternatives du Québec
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CVCA VC numbers came out, and for the first time, it’s actually lower than the numbers from briefed.in

CACA has MTL at 25 deals at $928M and QC at 39 deals at $1.1B

Briefed had MTL at $1.2B and deals in the low 20s (until they merged it all with QC) and Q1 in Quebec had $1.5B. Currently, Briefed had Quebec at $1.6B and 39 deals (they no longer show Montreal seperately)