Nouvelles culturelles

Les Films Séville cessent la distribution en salle


PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE
Patrick Roy, président des Films Séville et président, distribution cinéma, d’Entertainment One

La nouvelle a eu l’effet d’une bombe dans le milieu du cinéma : Entertainment One cesse la distribution de films en salle au Canada. Cette décision abrupte a un impact direct sur Les Films Séville, une filiale d’eOne, dont plusieurs employés ont dû être licenciés et quitter les bureaux de la rue Saint-Antoine. Depuis la fusion avec Alliance Vivafilm il y a 10 ans, Les Films Séville ont été le grand leader de la distribution de films au Québec.

Publié hier à 22h29
André Duchesne, LA PRESSE
Marc-André Lussier, LA PRESSE

En confirmant la nouvelle à La Presse, Patrick Roy, président des Films Séville et président, distribution cinéma, d’Entertainment One, n’a pas révélé beaucoup de détails. Ce dernier quitte d’ailleurs ses fonctions, son contrat ayant pris fin cette semaine.

« Séville continue d’exister, a-t-il précisé. Certains employés conservent leur poste, notamment dans les secteurs techniques et financiers. Il reste aussi toujours une équipe en place pour la gestion du catalogue. Les changements annoncés mardi ne touchent que la distribution en salle. »

Selon le Registre des entreprises, Les Films Séville comptent entre 50 et 99 employés au Québec.


PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE
La façade de l’édifice abritant les bureaux de Films Séville

Il nous a par ailleurs été impossible d’obtenir une déclaration d’eOne à propos des motifs ayant conduit l’entreprise à cette décision, prise en haut lieu.

Rappelons qu’en 2019, peu de temps avant la pandémie, la société Hasbro a acquis Entertainment One pour environ 4 milliards de dollars. La pandémie a eu un impact profond sur l’industrie du cinéma.

Lundi soir à la Place des Arts, devant une foule d’invités, Les Films Séville ont présenté leur plus récent film québécois, la comédie dramatique Lignes de fuite de Catherine Chabot et Miryam Bouchard. Le film a aussi été présenté mardi soir à Québec au cinéma Le Clap. Pendant un moment mardi en fin d’après-midi, la rumeur courait que cette présentation n’aurait pas lieu, mais vérification faite, le film a été présenté comme prévu. De plus, sa distribution, à compter du 6 juillet dans plusieurs salles du Québec, n’est pas compromise, nous a-t-on dit. Tous les contrats seront honorés.

Le choc, mais…

Mardi, dans le milieu de la production et de la distribution, cette annonce a été accueillie avec un mélange de choc et de tristesse, mais aussi avec un étonnement retenu. Les observateurs du milieu voyaient bien qu’il se passait quelque chose.

« Lorsqu’on a su que Patrick [Roy] n’était pas au Festival de Cannes, on s’est posé des questions », a dit le producteur et distributeur Christian Larouche (Films Opale), qui a travaillé étroitement avec Séville. « On regardait la liste de leurs films à venir et il n’y avait pas grand-chose. Mais je trouve ça très triste de voir ce qui se passe, pour cette vieille compagnie et pour les employés. Quand un confrère a des difficultés, ce n’est jamais de bonnes nouvelles. »


PHOTO FOURNIE PAR LES FILMS SÉVILLE
Léane Labrèche-Dor, Catherine Chabot et Mariana Mazza sont les têtes d’affiche de Lignes de fuite.

M. Larouche sait de quoi il parle. Son entreprise a eu d’importantes difficultés financières au début des années 2010, et Séville a racheté son catalogue de films québécois. M. Larouche compte bien récupérer ses titres lorsque les droits de Séville arriveront à terme. « Je pense avoir encore de 15 à 20 titres dans leur catalogue », a-t-il dit.

« Je suis très triste, a dit de son côté le producteur André Rouleau (Caramel Films). Ce n’est pas une bonne nouvelle pour les producteurs d’avoir un distributeur en moins. »

Je ne peux pas dire que c’était une grosse surprise. Depuis quelque temps, on sentait que l’appétit de Séville pour la distribution de films en salle diminuait.

— André Rouleau, producteur

M. Rouleau donne en exemple le film d’animation Vaillante (The Bravest), qu’il a coproduit et que Séville a distribué dans un registre extrêmement limité au pays.

« Avec Vaillante, on a eu un gros succès en France [1,5 million d’entrées] et Séville n’a même pas voulu le distribuer en salle ici, a-t-il déploré. Je crois qu’il a fait trois salles au Canada ; c’est ce qu’on appelle une sortie technique. Les propriétaires de salles attendaient ce film. Ils le voulaient. Séville nous l’avait acheté, l’a payé et l’a vendu aux télévisions. On nous avait donné une garantie de distribution avec de la publicité, mais finalement, les actionnaires principaux n’ont pas voulu mettre une cenne de plus pour la distribution en salle. »

Nancy Florence Savard, qui produit des films d’animation avec sa boîte 10e Ave Productions à Québec, estime de son côté que Séville a ouvert la voie aux longs métrages d’animation en 3D au Québec. « Patrick Roy et son équipe ont été des précurseurs avec La légende de Sarila sorti en 2013, dit-elle. Ils ont récidivé avec Nelly et Simon : Mission Yéti en 2018 et il y a quelques semaines encore, ils vendaient nos films chez Netflix. C’est avec grande tristesse que j’apprends cette nouvelle et je pense à tous les membres de cette équipe passionnée et dévouée à la cinématographie québécoise. »

Un géant québécois

Les Films Séville sont nés à la fin de l’année 1999 à la suite du rachat du catalogue de Behavior, distributeur qui avait lui-même acheté le catalogue de Groupe Malofilm (Le déclin de l’empire américain). Dans une entrevue au Devoir, un des trois investisseurs, Pierre Brousseau, indiquait qu’un des premiers films distribués serait Wines of Bath (devenu Rebelles/Lost and Delirious en anglais) de Léa Pool.

L’entreprise a été rachetée par eOne en 2007. En 2012, eOne a acheté Alliance Vivafilm et fusionné les deux distributeurs, qui ont pris le nom Les Films Séville. Le catalogue, constitué de films québécois, canadiens et internationaux, des fictions pour la majorité, mais aussi des documentaires, est impressionnant.

De l’industrie du cinéma québécois, Séville assurera ainsi la distribution de titres comme 10 1/2, 1987, Les sept jours du talion, Mommy, Le démantèlement, Incendies, Inch’Allah, Mafia Inc., Le règne de la beauté, Louis Cyr : l’homme le plus fort du monde, Gabrielle, etc. Parmi les titres internationaux, nommons Divergence, Hunger Games, John Wick, Paddington et Twilight.

Patrick Roy convient que le distributeur possède encore plusieurs titres québécois à venir pour lesquels il s’est engagé. « Il y a une responsabilité à respecter et il n’y a pas lieu de s’inquiéter par rapport à tout cela, assure-t-il. Il n’y aura pas d’impacts négatifs sur les films et les producteurs avec qui on travaille. »

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Critique de Vérités La vérité, selon Luc Langevin

PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE

Luc Langevin est de retour sur scène avec un nouveau spectacle intitulé Vérités.

Luc Langevin présentait mercredi la première montréalaise de son tout nouveau spectacle intitulé Vérités. Une fois de plus, l’illusionniste multiplie les tours de forces, mais ici avec une dose de poésie qu’on ne lui connaissait pas.

Publié à 11h44

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Stéphanie Morin
Stéphanie Morin La Presse

Dès l’entrée de la salle, le ton de cette nouvelle production est donné : il sera question ici de vérité et de tous ses dérivés. Sur un écran au cœur de la scène, des citations autour de ce thème se succèdent. Or déjà, le doute est installé : ces maximes sont-elles vraiment sorties de la bouche de Cicéron ? De Neruda ? De Jean-Claude Van Damme ? Toutes parlent de vérité, mais sont-elles toutes véridiques ?

Depuis 15 ans, Luc Langevin s’amuse à déjouer nos yeux et nos cerveaux avec ses numéros ; il y a de quoi être suspicieux. Même avec les plus petits détails. Et aussitôt que l’illustre illusionniste apparaît sur scène, grimpé sur un tabouret digne d’un tableau de M. C. Escher, on se dit que cette fois, on réussira bien à le démasquer. Un peu ? Peut-être ?

PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE

Comme fil conducteur de la douzaine de tableaux présentés, le metteur en scène Hugo Bélanger a choisi une simple ampoule, de celle qu’on retrouvait sur les polygraphes de jadis.

Eh bien ! pas du tout. On a beau s’assécher les yeux à force de vouloir les garder ouverts pour ne rien rater, Luc Langevin est plus fort qu’un Théâtre Maisonneuve rempli à craquer de sceptiques.

« On ne voit que 10 % de ce qui se passe devant nous », se plait d’ailleurs à répéter Luc Langevin. C’est dans le 90 % qui reste que le Québécois a fait son nid. Il profite avec maestria de cette zone d’ombres pour jouer de nos perceptions. Il l’a fait dans ces précédents spectacles ; il récidive avec Vérités en repoussant les limites de l’impossible. Inutile toutefois de vous détailler ici les exploits qu’il accomplit pendant 90 minutes, lisant dans les pensées de tout un chacun et faisant disparaître ceci ou apparaître cela (un gros cela…). Ce serait vous gâcher la surprise.

Un éclairage nouveau venu d’une ampoule

Comme fil conducteur de la douzaine de tableaux présentés, le metteur en scène Hugo Bélanger a choisi une simple ampoule, de celle qu’on retrouvait sur les polygraphes de jadis. Ce globe de verre nous sert de guide tout au long du spectacle pour nous rappeler que la vérité n’est souvent qu’une affaire de point de vue. Et que ce n’est pas parce que l’ampoule s’éteint qu’il ne se passe plus rien. Au contraire.

Hugo Bélanger, qui signe ici son premier spectacle de magie après des incursions au théâtre, à l’opéra et au cirque, a su insuffler une douce touche de poésie à l’ensemble. Luc Langevin émaille souvent ses numéros d’explications scientifiques, mais ici, certains tableaux se font plus oniriques, moins bavards. Et c’est très bien ainsi.

PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE

Luc Langevin était visiblement heureux de retrouver le public.

Le public conquis d’avance, il faut le dire, était heureux de retrouver l’illusionniste après cette triste pandémie. Et l’illusionniste lui-même semblait transporté par l’énergie de cette foule qui, visiblement, lui a manqué. Ses textes étaient livrés avec beaucoup de naturel, même si c’est dans ses apartés improvisés qu’il reste le plus drôle et touchant.

Dans Vérités, il sait aussi offrir aux spectateurs des numéros où l’enchantement n’est pas technique, mais à hauteur de cœur. De cœur d’enfant même. Résultat : on ressort du spectacle avec mille points d’interrogation en tête (comment il a fait ?), mais aussi avec l’âme réchauffée. C’est beaucoup de magie pour un seul spectacle.

Vérités

Vérités

Luc Langevin

En tournée partout au Québec

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Entrevue avec Maria Alyokhina L’émeute essentielle de Pussy Riot

PHOTO SERGEI GAPON, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

L’artiste féministe et membre de Pussy Riot Maria Alyokhina


Laura-Julie Perreault
Laura-Julie Perreault La Presse

Si l’escalade de la violence au Proche-Orient vous a fait quelque peu oublier la guerre en Ukraine, comptez sur Maria Alyokhina, figure de proue du groupe protestataire Pussy Riot, pour vous remettre les idées en place.

Publié à 2h41 Mis à jour à 5h00

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L’artiste féministe russe vient de débarquer à Montréal avec plusieurs de ses amies et collaboratrices pour une exposition, un spectacle et une grosse dose de rébellion contre Vladimir Poutine et sa terrible invasion du voisin de la Russie.

Et si vous pensez être spectateur de tout ça, détrompez-vous. La tournée nord-américaine de Pussy Riot, dont Montréal est le premier arrêt, espère réveiller les contestataires qui dorment en chacun de nous. « C’est important pour nous de venir en Amérique du Nord, mais encore plus aux États-Unis à la veille des élections de l’an prochain. Notre histoire de protestation, elle s’est déroulée en Russie, mais on dit toujours que ce qui s’est passé en Russie peut arriver n’importe où. On veut dire aux gens que c’est important de se battre pour leurs droits, pour leurs libertés », dit Maria Alyokhina.

L’artiste moscovite est déjà à Montréal, à moins de deux kilomètres des locaux de La Presse, mais elle préfère tenir cette conversation à distance, par visioconférence. Derrière elle, les employés du Musée d’art contemporain de Montréal accrochent les œuvres de l’exposition Velvet Terrorism, qui sera inaugurée mardi et qui raconte l’épopée du collectif Pussy Riot, de sa création en 2011 à aujourd’hui.

Et quelle épopée ! Les artistes féministes encagoulées ont toujours eu le don de marquer les esprits avec leurs performances coup de poing. C’est leur prière punk, dans l’immense cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou, qui les a fait connaître au monde entier en 2012. « Vierge Marie, mère de Dieu, bannis Poutine ! », ont-elles entonnée en se tenant devant l’iconostase de cette église, emblème d’une Nouvelle Russie qui préférait reconstruire des temples à grands frais que nourrir sa population affamée. « Le chef du KGB, le Saint en chef, amène les protestataires en prison sous escorte. Ne fâchez pas Sa Sainteté, mesdames. Continuez à faire l’amour et des bébés », dit le premier couplet de la prière.

Visionnez la prière punk de Pussy Riot

Elles ne croyaient pas si bien dire. Maria Alyokhina, Nadia Tolokonnikova et Yekaterina Samoutsevich, trois des quatre participantes, ont été arrêtées dans les semaines suivantes. Elles n’avaient pas 25 ans.

Étonnamment, Maria Alyokhina rit aujourd’hui quand elle repense à cet épisode de sa vie militante. Son visage diaphane s’éclaire.

La première fois que j’ai senti l’absurdité de la situation en Russie, c’était lors du procès qu’on nous a intenté pour la prière punk à la cathédrale. C’était vraiment l’fun. En cour, les avocats de l’État utilisaient un langage du Moyen Âge au XXIe siècle et tout le monde pouvait le voir. Ils appelaient le féminisme un ‟péché mortel” et ça a été consigné dans les documents de la cour de Moscou.

Maria Alyokhina, membre de Pussy Riot

« C’était l’fun, mais c’est devenu très clair dès le début de cette cause que le prix pour notre performance serait un véritable emprisonnement », note l’artiste qui, avec Nadia Tolokonnikova, a été condamnée à deux ans de détention dans une colonie pénale qu’elle appelle le « goulag », en référence aux camps de détention de la période soviétique.

La pression internationale a fait son œuvre et un an plus tard, elles étaient amnistiées par Vladimir Poutine. Elles ont aussitôt recommencé leur contestation artistique. Le monde entier a pu les voir se faire battre à coups de fouet par des cosaques lorsqu’elles sont intervenues pendant les Jeux olympiques de Sotchi. Cette scène digne du Moyen Âge (encore une fois) n’a été qu’un des épisodes de violence qu’ont essuyé les membres de Pussy Riot pour avoir défié à répétition le chef du Kremlin et sa cour.

Cette violence physique a été accompagnée d’une campagne tous azimuts de propagande et de désinformation. Aujourd’hui, Maria Alyokhina juge que c’est « l’arme la plus puissante » dont dispose la Russie contre ses citoyens, mais aussi contre le reste du monde.

« En Russie, nous avons dû souvent prendre le temps d’expliquer aux gens que nous n’avions pas protesté nues dans une église contre Dieu (comme le colportait la télévision), mais que nous étions habillées et que nous protestions contre Poutine. Ça vaut la peine parce que chaque fois que les gens comprennent ce que nous faisons, ils nous soutiennent. Beaucoup de Russes détestent Poutine », explique l’artiste.

Les gens me demandent toujours pourquoi les Russes ne protestent pas. Il suffit d’avoir suivi la Russie cinq ans avant la guerre pour comprendre. Les Russes ont protesté, mais ont été battus, empoisonnés, emprisonnés et mis à la porte du pays.

Maria Alyokhina, membre de Pussy Riot

« Ça a fini avec une invasion à grande échelle au moment où toute l’opposition était soit morte, soit derrière les barreaux ou en exil », résume-t-elle.

Condamnée à nouveau pour avoir soutenu d’autres dissidents russes en plus de s’être opposée à l’annexion de la Crimée et à la guerre russe dans l’Est ukrainien, Maria Alyokhina était en prison quand le président russe a annoncé qu’il s’apprêtait à envahir l’Ukraine. Elle a été témoin à distance de la répression des manifestations antiguerre et de l’imposition des lois de censure.

Assignée à résidence, étiquetée « ennemie du peuple » avec sa partenaire de vie, Lucy Shtein, elle a finalement décidé de fuir la Russie en avril 2022. Déguisée en livreuse de restaurant, elle a échappé à la vigilance des policiers qui entouraient sa résidence et pu se rendre en Biélorussie. L’artiste islandais Ragnar Kjartansson a obtenu un titre de voyage qui a permis à Maria Alyokhina de rejoindre l’Europe. Ensemble, ils ont monté l’exposition qui se déplace maintenant à Montréal.

Comment vit-elle l’exil, elle qui y a résisté pendant de longues années ? « Je passe beaucoup de temps à l’étranger depuis 2014, pour faire des spectacles, donner des conférences ou parler à des politiciens, mais là, c’est la première fois que je ne rentre pas en un an et demi. Je rêve sans arrêt que je rentre pour passer un peu de temps à la maison. Que j’ai une vie normale, que je ne suis pas sur la liste des personnes les plus recherchées de Russie. Et je me réveille à l’étranger. Je n’ai pas construit une deuxième maison dans un autre pays. Je vis avec une valise et dans un sac. Je continue à faire ce que je fais. J’aimerais aider l’Ukraine encore plus que je le fais maintenant. C’est une émotion très forte pour moi. Je veux aider ce pays, les Ukrainiens le méritent, et j’ai tellement honte de ce que l’armée russe a fait et fait encore. C’était prévisible, cette guerre, mais en tant qu’humain, je ne peux pas rester les bras croisés et regarder ce qu’ils font. C’est horrible, inacceptable et ça doit arrêter. »

Parole de Pussy Riot.

Pussy Riot à Montréal

L’exposition

Le Musée d’art contemporain, dans ses locaux temporaires de Place Ville Marie, présentera l’exposition Velvet Terrorism : Pussy Riot’s Russia (Terrorisme de velours : la Russie des Pussy Riot) du 25 octobre 2023 au 10 mars 2024. Maria Alyokhina prononcera une conférence inaugurale avec l’artiste islandais Ragnar Kjartansson, instigateur de l’exposition originale, le 25 octobre à 18 h au Gesù. Le lendemain, l’artiste guidera le public à travers l’exposition à 17 h 30.

Consultez le site web de l’exposition Velvet Terrorism : Pussy Riot’s Russia

La performance multimédia

Tiré du livre de Maria Alyokhina, Riot Days est un spectacle multimédia racontant l’histoire des Pussy Riot. Il sera présenté au théâtre Rialto le 1er novembre à 20 h.

Consultez le site web de l’exposition Riot Days

Un message a été fusionné à un sujet existant : Développement du parc Frédérick-Back

Annulé au Centre Bell mais pas au Festival d’été de Québec!!

https://www.journaldemontreal.com/2022/07/01/maroon-5-annule-tout-sauf-quebec

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L’exposition de Yayoi Kusama attire le public à Montréal

Un aperçu de la salle de miroirs «Dancing Lights That Flew Up to the Universe»

Photo : David Zwirner

Radio-Canada

Publié hier à 20 h 58

La très attendue exposition de la populaire Yayoi Kusama a ouvert ses portes mercredi à la Fondation Phi pour l’art contemporain, à Montréal. Exprimant la fascination de cette artiste japonaise de 93 ans pour l’infini et la nature, cette exposition gratuite, qui s’achèvera le 15 janvier, affiche complet pour le mois de juillet.

Après Toronto en 2018, c’est donc au tour de Montréal d’accueillir des créations pop art de Yayoi Kusama. La Fondation Phi pour l’art contemporain a choisi cette artiste visuelle qui séduit les foules pour célébrer ses 15 ans avec une exposition intitulée Dancing Lights That Flew up to the Universe, soit un ballet de lumières envolé dans l’univers en français.

Née en 1929 au Japon, Yayoi Kusama a passé une partie de sa carrière à New York dans les années 1960 et 1970, pendant lesquelles elle a côtoyé les artistes Joseph Cornell et Donald Judd. Souffrant de problèmes de santé mentale, elle vit, par choix, dans un hôpital psychiatrique japonais depuis 1977.

Faire du bien au public

Le travail de Yayoi Kusama porte notamment sur la dualité entre le fait d’être une personne et celui d’exister au milieu de millions d’autres. Elle est très préoccupée par la question d’être en tant qu’individu une étoile qui brille, mais qui est une parmi des milliards d’étoiles , explique Cheryl Sim, directrice générale et conservatrice de la fondation.

Ses créations, souvent ornées de pois, reflètent également son attrait pour la nature et le cosmos. Elle trouve la question de l’infini à la fois apeurante, mais aussi fascinante , dit Cheryl Sim.

Pour la Fondation Phi pour l’art contemporain, l’œuvre de Yayoi Kusama résonne tout particulièrement avec notre temps, après plus de deux ans de pandémie passés à se sentir connectés, mais aussi distanciés , précise-t-elle.

« Cette artiste a une pratique spirituelle et philosophique qui va donner un certain répit aux visiteurs. On voulait leur donner quelque chose qui leur fasse du bien. »

— Une citation de Cheryl Sim, directrice générale et conservatrice de la Fondation Phi

L’exposition est notamment composée de bronzes en forme de citrouille, qui rappellent l’amour de Yayoi Kusama pour la nature et son enfance rurale, mais aussi de certains tableaux de sa série My Eternal Soul. Cette série de toiles qui devait compter 100 œuvres, mais l’artiste en a finalement peint environ 800.

Elle illustre la fascination de Yayoi Kusama pour la répétition, l’infiniment grand et l’infiniment petit , dit Cheryl Sim.

Une des citrouilles noires et dorées de Yayoi Kusama exposées à la Fondation Phi.

Photo : Claudia Hébert

Les deux salles de miroirs, vedettes de l’exposition

Le parcours des visiteurs et visiteuses de la fondation se clôture par deux salles de miroirs à l’infini, qui font partie de la vingtaine de salles de ce type imaginées par l’artiste japonaise qui circulent dans le monde.

Chaque personne peut passer 45 secondes, et pas une de plus, dans chacune des deux salles et se perdre ainsi dans l’impression d’infini créée par tous les miroirs installés ainsi que par les petites lumières qui rappellent les étoiles dans le ciel.

C’est un moment qui peut être réconfortant, mais qui peut aussi nous donner le sentiment de nous connecter avec quelque chose de plus grand que nous, souligne-t-elle.

Populaire sur les réseaux sociaux

C’est en grande partie pour ces salles de miroirs que le public afflue aux expositions de Yayoi Kusama, notamment pour y prendre des photos publiées ensuite sur Instagram.

Cependant, cette quête de mentions J’aime ne dérange pas la Fondation Phi, qui veut faire passer le message que l’art est pour tous.

Si les gens viennent parce qu’ils sont attirés par ces salles miroirs et veulent avoir leur moment Instagram, c’est OK, affirme Cheryl Sim. C’est une porte par laquelle ils vont entrer et ils vont peut-être en découvrir plus.

Si l’œuvre de Yayoi Kusama possède une dimension philosophique, elle reste ludique.

L’exposition est là pour partager la profondeur de la pratique spirituelle de Kusama, mais aussi son côté pop, car ses œuvres sont brillantes, colorées et vivantes. Ça fait vibrer!

« C’est pour ça que le monde aime tant son travail. Ça peut entrer par l’œil, mais ça va pénétrer l’âme. »

— Une citation de Cheryl Sim, directrice générale et conservatrice de la Fondation Phi

L’exposition est donc déjà complète pour le mois de juillet, mais de nouveaux billets seront libérés tous les 15 du mois. Il faut s’abonner à l’infolettre de la Fondation Phi pour recevoir l’alerte annonçant la mise à disposition des billets pour le mois suivant.

Ce texte a été écrit à partir d’ une entrevue réalisée par Stéphanie Gagnon, chroniqueuse culturelle à l’émission Le 15-18*. Les propos ont pu être édités à des fins de clarté ou de concision.*

À lire aussi :

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La Ville a lancé « Histoires de quartier », une série de balados sur les quartiers montréalais racontés par des auteurs et autrices qui habitent/ont habité ces quartiers ou ont écrit sur ces quartiers.

Communiqué

Histoires de quartier : Le balado qui vous invite à visiter Montréal à travers les yeux d’autrices et d’auteurs du Québec

22 juillet 2022

Montréal, le 22 juillet 2022 - L’été à Montréal se vit dans les quartiers. Les Bibliothèques de Montréal vous invitent ainsi à explorer cinq nouvelles « Histoires de quartier ». Suivez les auteurs et les autrices qui ont écrit sur les quartiers de la ville, ainsi que les lecteurs et les lectrices qui les découvrent.

« Les créateurs s’inspirent de Montréal et font battre le cœur de ses quartiers, de ses ruelles et de ses parcs. Profitez des belles soirées d’été pour arpenter la métropole avec ce balado des Bibliothèques de Montréal, qui offre un point de vue unique sur la ville », a souligné la responsable de la culture et du patrimoine au comité exécutif de la Ville de Montréal, Ericka Alneus.

Histoires de quartier , une invitation à découvrir la ville

Lachine

« Lachine Beach » est un récit autobiographique de Skip Jensen publié sous forme de bande dessinée. Son action se situe dans les années 1970 à Lachine, un quartier dont l’histoire est très riche, mais dont le développement n’est pas toujours synonyme de bien-être pour la population qui y vit. Faites la connaissance de Souad Ourahma, bibliothécaire aux bibliothèques de Lachine, et de Valmont Ouellet, géographe et résident de longue date du quartier.

Notre-Dame-de-Grâce

Parcourez le quartier Notre-Dame-de-Grâce des années 1970 dans « Un été à No Damn Good ». Nathalie Petrowski y raconte le récit de Nora, une adolescente de 14 ans, dont la vie familiale éclate après la séparation de ses parents, et qui découvre les aléas de l’amitié, de l’amour et de la politique. Écoutez les témoignages de Jeannine Thériault, résidente du quartier depuis une quarantaine d’années, et d’Audrey Lamy, aide-bibliothécaire à la bibliothèque de Notre-Dame-de-Grâce.

Rivière-des-Prairies

« La disparition de Kat Vandale » de Christian Giguère permet de découvrir une panoplie de personnages qui évoluent autour du quartier Rivière-des-Prairies. Plusieurs personnes recherchent Kat Vandale, travailleuse du sexe. La trouveront-ils? Suivez l’enquête. Faites aussi la connaissance de Nicolas Hébert, bibliothécaire à la bibliothèque de Rivière-des-Prairies, et d’Edmonde Kenol, usagère de cette même bibliothèque.

Quartier Le « Petit Liban », Saint-Laurent

Les 24 heures précédant son mariage permettent au narrateur de « Mille secrets mille dangers » de se remémorer des souvenirs d’enfance et d’adolescence. Le balado explore ce roman d’Alain Farah sous l’angle de la réappropriation de l’identité après les chocs de l’enfance, le déni de l’adolescence et le recul de l’âge adulte. Découvrez les témoignages de Mariane Sawan, vice-présidente du Cercle des écrivains libano-québécois et de Louise-France Beaulieu, bibliothécaire dans la communauté dans Saint-Laurent.

Quartier du Red Light, Ville-Marie

« Adieu, Mignonne » est le premier tome de la trilogie de romans policiers « Red Light » de Marie-Ève Bourassa, dont le récit se déroule dans ce quartier mythique de Montréal, dans les années 1920. Faites connaissance avec Eugène Duchamp, un ex-policier qui devient détective privé malgré lui. Rencontrez également Audrey Bluteau, animatrice spécialisée en loisirs socioculturels à la bibliothèque Père-Ambroise, et Marie-Odile Cormier, résidente du quartier.

Ces contenus sont disponibles sur montreal.ca et les plateformes Apple Podcasts, Spotify, Google Podcasts et Amazon Music. Ces cinq nouvelles histoires s’ajoutent à une série déjà diffusée en 2021. Elles sont toutes disponibles sur ces plateformes.

Ce projet est financé dans le cadre de l’Entente sur le développement culturel de Montréal conclue entre la Ville de Montréal et le gouvernement du Québec.

http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=5798,42657625&_dad=portal&_schema=PORTAL&id=34548

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Un texte d’opinion dans Le Devoir sur les pianos publics à Montréal

Les pianos publics, le projet mal aimé


*Photo: David Goldman Associated Press
« Le projet des pianos publics, dont tout le monde parle avec émerveillement et fascination, est essentiellement soutenu par la charité », écrit l’auteur.

Simon Cloutier
Pianistes publics de Montréal
29 juillet 2022
Idées

Trois millions quatre cent mille dollars pour le surf à Montréal… Combien pour les pianos publics ? Remarquez, nous n’avons rien contre le surf et ses adeptes. Nous voudrions seulement la même considération pour d’autres activités, particulièrement celles, très peu nombreuses, qui favorisent la démocratie culturelle.

L’an dernier, devant une pétition exigeant le retour immédiat des pianos publics, la mairesse et ses conseillers sont demeurés inflexibles : les pianos publics reviendront, mais seulement l’an prochain. Ils sont arrivés tard, sont peu nombreux (pour l’instant, l’arrondissement de la mairesse elle-même n’en compte aucun), leur qualité est déplorable, les horaires sont très limités et souvent non respectés.

Au 311, on nous invite à nous présenter sur place. On y constate cependant que les pianos sont souvent sous leur bâche cadenassée. Le préposé de celui du métro Laurier a prétendu un risque de pluie pour le fermer avant l’heure indiquée lors d’une journée pourtant radieuse. Dans Outremont, la personne qui en avait la clé a été malade plus d’une semaine. L’autre piano du quartier est géré par un résident bénévole, charmant et dévoué.

En somme, cette désinvolture occasionne souvent beaucoup de kilomètres à vélo pour rien.

Le projet des pianos publics, dont tout le monde parle avec émerveillement et fascination, est essentiellement soutenu par la charité. Des gens ont fait don de leur piano, souvent vieux et tenant mal son accord, ce qui se traduit par des instruments inutilisables qui deviennent rapidement une simple apparence : « Regardez : à Montréal, nous avons des pianos publics ! »

Plusieurs sont inutilisables (comme pour une machine à écrire, toutes les touches doivent être fonctionnelles), certains s’en trouvent réduits à n’être qu’une nuisance sonore. Dans les gares de la France, les pianos publics sont presque neufs. Sainte-Thérèse a de meilleurs pianos que Montréal.

Certains arrondissements ont pourtant réussi à offrir quelque chose de très valable, comme Hochelaga, qui avait au moins trois pianos d’excellente qualité. Mais voilà, l’organisme qui s’en occupait a été dissous et les pianos ont disparu. Un seul sera disponible cette année, localisé à l’extrémité est, et il fermera à 18 h. Pas pratique pour les personnes qui travaillent. Et c’est le cas pour plusieurs pianos cette année.

Est-ce que cette activité est prise au sérieux ? Si les courts de tennis étaient remplis de trous, qu’en diraient les usagers ? Combien pour les arénas, les terrains de jeux de toutes sortes et les spectacles financés à grands frais ?

Un accordeur de pianos nous a raconté qu’il accorderait 40 instruments pour le seul Festival de jazz. Combien pour les pianos publics ? Le 311 nous dirige vers la page Facebook « Pianos publics de Montréal » pour obtenir plus d’information. Pas une seule question des citoyens n’a reçu de réponse, même celle d’une personne qui s’offrait bénévolement pour aider. Que doit-on en comprendre ?

Les pianos publics n’ont pas de lobby pour en faire la promotion, seulement des citoyens qui attendent humblement qu’on les prenne au sérieux. On ne voudrait surtout pas déranger, mais quand on compare notre situation à d’autres, on devient furieux.

De bons pianos accessibles attirent de bons pianistes. Et Montréal en est remplie. Voilà un bel exemple de projet structurant : on offre l’infrastructure, et la magie arrive toute seule, gratuite et généreuse, pour que les âmes se soulèvent, comme le chantait Louise Forestier. Quelle belle occasion manquée !

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Une pièce de monnaie rend hommage au pianiste montréalais Oscar Peterson

Kelly Peterson, la veuve du pianiste Oscar Peterson, lors du dévoilement de la pièce

Photo : Radio-Canada

Freddy Mata (accéder à la page de l’auteur)

Freddy Mata

Publié hier à 17 h 28

La Monnaie royale canadienne a dévoilé jeudi à Toronto une nouvelle pièce de 1 $ en hommage à l’artiste Oscar Peterson considéré comme l’un des plus grands pianistes de jazz de sa génération.

Le Montréalais était plusieurs fois lauréat de prix Juno et Grammy au cours de ses 60 ans de carrière.

Trois millions de nouvelles pièces de monnaie vont circuler d’un océan à l’autre à partir du 15 août , a indiqué la présidente de la Monnaie royale canadienne, Marie Lemay.

La nouvelle pièce reflète la grandeur du musicien, a-t-elle souligné.

« Nous savons qu’Oscar Peterson occupe une place bien spéciale dans le cœur de chacun d’entre nous. Ainsi, nous avons créé cette pièce pour témoigner tout l’amour que nous lui portons non seulement en tant que personne, mais aussi en tant qu’artiste de jazz le plus talentueux, respecté et influent de tous les temps. »

— Une citation de Marie Lemay, présidente de la Monnaie royale canadienne

Honneur à la culture

Céline Peterson s’est dite touchée par tous les honneurs que les Canadiens rendent à son père.

Photo : Radio-Canada

Pour la fille d’Oscar Peterson, Céline Peterson, le fait que tout le monde puisse tenir dans sa main la toute nouvelle pièce de l’histoire du Canada et avoir l’occasion d’en apprendre davantage sur quelqu’un dont ils n’ont peut-être jamais entendu parler, est à la fois une fierté et un privilège.

C’est notre culture, notre histoire des Canadiens noirs, et nous sommes si fiers, dit-elle.

Oscar Peterson est un des artistes qui a fait la promotion du jazz au Canada, musique venue du sud des États-Unis.

La vice-première ministre Chrystia Freeland a salué l’œuvre d’Oscar Peterson. Le succès du pianiste est une preuve que la culture joue un rôle dans le raffermissement des relations entre les États-Unis et le Canada, a dit Chrystia Freeland.

On oublie trop souvent de mentionner que la culture et des artistes de grand talent comme Oscar Peterson font partie du succès de cette relation et son héritage est plus grand que son œuvre musicale, a-t-elle renchéri.

La vice-première ministre voit à travers la pièce de monnaie à l’effigie d’Oscar Peterson, une continuité du voyage de l’œuvre musicale de l’artiste.

Il a aussi été le premier Canadien à remporter en 2000 le prix de musique de l’UNESCO.

« Comme la musique d’Oscar Peterson a voyagé pendant des décennies, elle va continuer de voyager pendant encore longtemps [parce que] je sais que cette pièce va voyager dans les poches et les mains des Canadiennes et Canadiens partout à travers le monde. »

— Une citation de Chrystia Freeland, vice-première ministre du Canada
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1904811/piece-dollar-hommage-oscar-peterson

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Pas sûr que ce soit le bon fil, mais ça m’a fait pleurire!

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Arts et spectacles

Place au World Press Photo Montréal après deux ans d’absence

«Sauver les forêts avec le feu» du photographe Matthew Abbott, lauréat du prix Histoire de l’année au World Press Photo 2022 Photo: Matthew Abbott/National Geographic/Panos Pictures

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Naomie Gelper

30 août 2022 à 17h43 - Mis à jour 30 août 2022 à 18h01 4 minutes de lecture

Si une image vaut mille mots, le World Press Photo, qui récompense chaque année le meilleur du photojournalisme et de la photographie documentaire, a une valeur inestimable. Après deux ans d’absence, cet événement marquant de la rentrée culturelle montréalaise est très attendu.

À l’occasion de sa 15e édition à Montréal, qui se tiendra du 31 août au 2 octobre au Marché Bonsecours, l’exposition présentera les photos lauréates de 2022, en plus des 15 photos gagnantes du Premier prix des 15 dernières années et des œuvres de cinq autres expositions locales.

La grande gagnante de 2022 est la photographe canadienne Amber Bracken, qui a reçu le prix de la photographie de l’année pour sa bouleversante photo Kamloops Residential School prise pour The New York Times.

En Colombie-Britannique, la photographe albertaine a capturé les robes rouges sur des croix en bois qui commémorent les victimes et les survivant.e.s du pensionnat autochtone de Kamloops. Les découvertes de sépultures d’enfants autochtones sur les terrains d’écoles résidentielles avaient marqué l’actualité au pays. Amber Bracken sera présente dans la métropole pour le lancement de la 15e édition du World Press Photo Montréal.

Le pensionnat de Kamloops par Amber Bracken pour The New York Times

Souvent décrit comme les Oscars de la photographie, le World Press Photo présente les photos lauréates, sélectionnées parmi près de 65 000 clichés soumis au jury par 4066 photographes de 130 pays. Les photos gagnantes sont réparties dans quatre catégories, soit Images seules, Séries, Projets à long terme et Libre format.

Créée en 1955 par un groupe de photographes néerlandais, l’exposition internationale fait chaque année le tour du monde dans plus de 100 villes et 45 pays, attirant plus de 4 millions de visiteur.euse.s. Présentée depuis 2005, l’édition montréalaise est l’une des plus populaires au monde avec plus de 55 000 visiteur.euse.s.

Cinq autres expositions présentées

Outre les photos lauréates de 2022 et les grandes gagnantes des 15 dernières années, les visiteur.euse.s de l’Expo World Press Photo Montréal auront l’occasion de découvrir cinq autres expositions d’ici.

L’artiste Caroline Monnet, qui est la porte-parole de cette édition montréalaise, présentera son exposition Ikwewak (Femmes) en première mondiale. La série de photographies met en scène des femmes des Premières Nations «qui s’affranchissent du regard historique européen en remaniant leur représentation biaisée dans la conscience collective», explique Caroline Monnet, Montréalaise née d’une mère anishinaabe et d’un père français.

Parmi les autres expositions, la photographe Justine Latour présentera Claire, 107 ans en exclusivité. Cette exposition relate en images le parcours exceptionnel de Claire Sigouin, toujours autonome à 107 ans, dans la maison où elle réside depuis 1932, à Bois-des-Filion.

Douze photographes de La Presse reviennent en images sur des moments marquants de leurs carrière et Radio-Canada met de l’avant son équipe de Décrypteurs et les techniques que celle-ci utilise pour décoder les fausses nouvelles.

La fondation Sur la pointe des pieds présentera ses aventures thérapeutiques pour jeunes atteints de cancer avec un retour en photo sur 25 années d’expéditions en nature.

L’Expo World Press Photo Montréal est présentée de 10h à 22h du dimanche au mercredi, et de 10h à minuit du jeudi au samedi. L’admission générale est de 15$ + taxes. Rabais pour les étudiant(e)s et les aîné(e)s. Gratuit pour les enfants de 12 ans et moins. Plus d’infos ici.

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Hochelaga-Maisonneuve

30 ans d’enchantement aux Jardins de lumière

Le Jardin de Chine des Jardins de lumière Photo: Claude Lafond

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Caroline Bertrand

1 septembre 2022 à 15h34 - Mis à jour 1 septembre 2022 à 16h55 2 minutes de lecture

Les Jardins de lumière du Jardin botanique éblouissent petit.e.s et grand.e.s depuis maintenant 30 ans.

C’était en 1992 que les premières lanternes s’illuminaient au Jardin de Chine. Trois décennies plus tard, les Jardins de lumière sont devenus un rendez-vous incontournable de l’automne. Le public pourra les (re)découvrir du 2 septembre au 31 octobre.

L’expérience se décline en trois parcours culturels enchanteurs, composés d’organiques tableaux lumineux au sein desquels l’on déambule, en proie à l’émerveillement au clair de lune.

Le Jardin japonais. Photo : Claude Lafond

Japon, Premières Nations et Chine

Le Jardin japonais, d’abord, met en valeur les végétaux, leur structure et leurs nuances, magnifiés par l’automne. Les passant.e.s sont convié.e.s à embrasser une sensibilité toute nipponne en s’enracinant dans le moment présent et se laissant émouvoir par le changement de saison.

Le Jardin des Premières Nations, lui, vibre aux mots de la poétesse innue Joséphine Bacon. Habité par les esprits de la rivière, du feu, de la forêt et du vent, ce voyage immersif et poétique au cœur du cercle de la vie met en valeur les principes guidant les peuples autochtones.

Le Jardin des Premières Nations. Photo : Claude Lafond

Se déploie en fin de parcours le Jardin de Chine, dont la flamboyance contraste avec la blancheur de l’astre de la nuit. Les centaines de lanternes racontent la légende du géant Pangu, selon laquelle sa mort fit naître le monde. «Ses membres formèrent les quatre points cardinaux où règnent les animaux mythiques chinois : le dragon azur, l’oiseau vermillon, la tortue noire et le tigre», relate Espace pour la vie.

Un spectacle multimédia et aquatique sur le lac du Rêve révélera de plus un nouveau visage du Jardin de Chine cette année.

Le succès de ce rendez-vous nocturne est tel qu’il ne faut pas oublier de réserver une heure fixe au moment d’acheter son billet, qui donne accès aux trois jardins culturels.
Jardins de lumière

2 septembre au 31 octobre
4101, rue Sherbrooke Est

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Heures d’ouverture des bars: Montréal multipliera les nuits blanches

FÉLIX LACERTE-GAUTHIER
Lundi, 26 septembre 2022 16:22
MISE À JOUR Lundi, 26 septembre 2022 19:09

La Ville de Montréal multipliera les nuits blanches où l’alcool sera servi jusqu’au matin au cours de la prochaine année. Ces événements serviront de ballon d’essai, dans l’objectif d’établir une politique de la vie nocturne pour la métropole.

«On veut réaliser sept à dix projets pilotes dans l’année pour être capable de tirer des conclusions sur l’encadrement qu’il faut fournir pour avoir des événements qui se tiennent pendant toute la nuit», a expliqué le responsable du développement économique et commercial au sein du comité exécutif de la Ville de Montréal, Luc Rabouin.

Vendredi, à l’Édifice Wilder, les noctambules pourront se faire servir de l’alcool jusqu’à 9h le lendemain matin. Plusieurs performances musicales sont prévues tout au long de la nuit. Il s’agit d’un troisième projet pilote.

En mai, la Ville avait permis à la Société des arts technologiques (SAT) de rester ouverte durant toute une fin de semaine. À la rentrée en septembre, des bars de la rue Saint-Denis ont également pu servir de l’alcool jusqu’au matin.

«Dans les deux cas, il n’y a pas eu de problématique majeure, ou d’incident violent, tout s’est bien passé. À chaque fois, on a donné une autorisation exceptionnelle. Les organisateurs doivent mettre des mesures en place pour que tout se passe bien», a indiqué M. Rabouin.

Ces événements ont pour objectif de permettre à la Ville de colliger des données, pour lui permettre d’élaborer sa politique de la vie nocturne prévue pour 2023.

«À terme, ce qu’on veut, c’est de ne pas avoir à tester au cas par cas, mais d’avoir une politique qui encadre ce type d’événement pour que les organisateurs soient conscients des règles et deƒ ce qu’ils doivent mettre en place», a résumé M. Rabouin.

De nouveaux essais devraient également se dérouler dans des quartiers excentrés de la métropole, selon ses dires.

Moins de nuisance

Mathieu Grondin est directeur général de MTL 24/24, l’organisme qui a pour mandat de tester le projet pilote afin d’en recueillir des données. Il dresse un bilan plutôt positif du premier essai, qui a eu lieu en mai dernier.

«Ce qu’on a remarqué, c’est qu’on n’a eu aucun incident majeur durant la période visée par la période. On a même eu moins d’intoxication comparée à une soirée normale à la SAT. Les gens ont plus de temps pour consommer, donc ils sont moins pressés de boire», a-t-il constaté.

Selon ses observations, la cohabitation avec le voisinage se ferait également plus facilement.

«Il y a des gens durant plus longtemps dans l’espace public, mais il n’y a pas d’heure de pointe comme il y en a à 3h du matin toutes les fins de semaine, vu que les gens peuvent rester plus tard», a dit Mathieu Grondin.

Une plainte a toutefois été reçue au sujet de la musique diffusée par une terrasse pendant le jour.

«Bonne nouvelle»

Pour le président de l’Union des Tenanciers de Bars du Québec, Peter Sergakis, il s’agit d’une «bonne nouvelle». Il espère qu’à terme, la mesure pourra être élargie pour inclure un plus grand nombre d’établissements.

«Les bars présentement souffrent beaucoup. Depuis la COVID-19, ça n’a pas repris comme avant. N’importe quelle initiative qu’ils veulent essayer, c’est une bonne chose», a-t-il souligné, estimant que la pérennisation de la mesure pourrait contribuer à la réputation touristique de la métropole.

Il croit aussi que la prolongation des heures d’ouverture des bars peut être bénéfique pour leur cohabitation avec les résidents.

«Présentement, à trois heures tous les bars ferment en même temps et mettent le monde à la porte. Certains clients ont bu un peu plus et ils font plus de bruit en sortant», a-t-il reconnu.

Des enjeux qui seraient moindres, selon lui, si certains bars pouvaient fermer plus tard; les clients pourraient alors rentrer avec le métro.

https://www.journaldemontreal.com/2022/09/26/montreal-testera-une-seconde-fois-lalcool-toute-la-nuit

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Pour les fans de Pink Floyd. Exposition à l’Arsenal Art Contemporain dès le 4 novembre.

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Le centenaire de Riopelle prend son envol


Photo: Jacques Nadeau Le Devoir Une immense murale en l’honneur de l’artiste a été inaugurée et illuminée le 4 octobre, au centre-ville de Montréal.

Caroline Montpetit
7 octobre 2022

Jean Paul Riopelle aurait eu 99 ans le 7 octobre 2022. C’était un enfant de l’automne. Et l’automne avec ses couleurs, alors que les oies blanches, qu’il aimait tant, prennent massivement leur envol vers le sud, était une de ses saisons préférées.

Jean Paul Riopelle aurait eu 99 ans le 7 octobre 2022. C’était un enfant de l’automne. Et l’automne avec ses couleurs, alors que les oies blanches, qu’il aimait tant, prennent massivement leur envol vers le sud, était une de ses saisons préférées.

« L’automne, c’était une période où il travaillait énormément, dit en entrevue la conjointe de l’artiste, Huguette Vachon, à l’occasion du lancement des festivités entourant le centenaire de l’artiste. On déménageait vers l’Île-aux-Oies, dans les ateliers. Il faisait de grosses productions. Il était très stimulé. »

C’est aussi sur L’Isle-aux-Grues, au large de Montmagny, qu’Huguette Vachon a l’intention d’ouvrir, au cours des prochaines années, un musée-atelier et un centre d’interprétation.

L’endroit devrait servir autant à l’interprétation des oiseaux de l’île qu’à l’exposition d’oeuvres de Riopelle. « On va organiser des petites classes le samedi », dit-elle, ajoutant qu’elle souhaiterait aussi inviter des écoles à visiter le site durant la période des oies. On y exposera les oeuvres du maître, notamment tirées de la collection privée de Mme Vachon. De même, la bibliothèque de Montmagny entend également recevoir des prêts de collectionneurs des oeuvres du peintre et tenir des activités sur ce thème toute l’année.

« Il aimait tellement la nature que la protection, pour lui, c’était automatique. Il fallait protéger les beaux territoires, la faune, la flore. Il cueillait les champignons et il connaissait toutes les plantes qu’on pouvait manger », se souvient Huguette Vachon.

Jean Paul Riopelle pour tous

Le site du futur musée, dont le terrain a déjà été acheté, offre notamment une vue sur Baie-Saint-Paul, de l’autre côté du fleuve. L’architecte Pierre Thibault a déjà été choisi pour construire le musée-atelier, mais la Fondation Riopelle-Vachon dit devoir encore réunir les fonds, quatre millions de dollars, pour donner suite au projet.

De son côté, le Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ), qui abritera une nouvelle aile à la gloire du peintre, a annoncé récemment que c’est la firme québécoise fabg qui construira l’édifice destiné à recevoir « la plus grosse collection d’oeuvres de Riopelle au monde ». Le plan prévoit que l’Espace Riopelle, qui devrait être terminé en 2026, évoque successivement l’atelier de l’artiste, avec ses plafonds de bois, la nordicité et les paysages de L’Isle-aux-Grues.

Éric Gauthier, architecte associé principal de fabg, a dit vouloir évoquer, avec le pavillon du MNBAQ, des éléments centraux de la vie et de l’oeuvre de Riopelle, « l’amour de la nature, le dynamisme, le mouvement ».

Ce monument fait partie de la gamme de projets qui consacrent le centenaire de Riopelle, avec la pièce en son honneur créée par Robert Lepage, qui prendra l’affiche chez Duceppe, ou encore le spectacle du Cirque des 7 Doigts qui lui rendra hommage à l’été 2023.

Mais le grand rêve de Jean Paul Riopelle, c’était de créer un centre d’artistes, où les plus grands côtoieraient les jeunes, rappelle Huguette Vachon.

« Quand il était vivant, ce qu’il aurait le plus aimé, c’est que tous ses amis artistes et lui aient un grand lieu pour échanger », dit Mme Vachon. En 1980, il avait été question qu’un tel centre se fasse dans l’actuel pavillon Charles-Baillairgé, du MNBAQ, sur le site de l’ancienne prison de Québec.

Si l’oeuvre de Jean Paul Riopelle est « de plus en plus connue à travers le monde », dit sa compagne, elle s’est tout de même développée en phases distinctes, en Europe et au Québec. « Le plus gros de sa carrière, il l’a fait en France », dit-elle. C’est une époque où il était moins connu de ce côté-ci de l’Atlantique.

L’année dernière, une toile de Jean Paul Riopelle, La sombreuse, peinte en 1954, s’est vendue 5,4 millions de dollars chez Christie’s à Paris. Cette toile n’avait jamais été mise en vente auparavant. Elle était, disait la fiche de présentation de Christie’s, « exceptionnelle tant par son ampleur que par son ambition ». L’année 1954 était par ailleurs considérée comme un moment clé dans la vie de l’artiste, puisque c’était l’époque de sa première exposition personnelle à la Pierre Matisse Gallery, à New York.

Autour de Rosa Luxemburg

Puis, lorsque le peintre revient au Québec, dans les années 1990, c’est au tour des collectionneurs européens de perdre sa trace. « C’est pourtant une période très importante de l’oeuvre de Riopelle, souligne Mme Vachon. Celle, notamment, qui a donné naissance à L’Hommage à Rosa Luxemburg, exposé au MNBAQ, un chef-d’oeuvre de l’artiste.

C’est d’ailleurs sur le thème de cet Hommage à Rosa Luxemburg que Robert Lepage a pensé la pièce qui célébrera l’oeuvre de Riopelle, a déjà annoncé le dramaturge. C’est le comédien Luc Picard qui assumera le rôle de Jean Paul Riopelle sur scène, et Anne-Marie Cadieux qui jouera celui de Joan Mitchell, conjointe défunte de l’artiste. D’autres comédiens incarneront les nombreux artistes qui ont gravité autour de Jean Paul Riopelle, d’André Breton à Samuel Beckett en passant par Alberto Giacometti.

Pour Huguette Vachon, le centenaire pourrait donner l’occasion à tous de connaître Jean Paul Riopelle, au-delà des milieux de l’art. En faire « une sorte de Maurice Richard », dit-elle.

UNE PANOPLIE D’ACTIVITÉS

Plusieurs activités rendront hommage à la mémoire de Jean-Paul Riopelle durant son centenaire jusqu’à l’automne 2023. En voici un aperçu :

  • Les travaux de construction du pavillon à la mémoire de Riopelle devraient débuter en 2023 au MNBAQ.

  • Robert Lepage présentera une pièce de théâtre, en coproduction avec Ex Machina et Duceppe, mettant en scène Luc Picard et Anne-Marie Cadieux, et évoquant la vie de l’artiste.

  • Une murale en hommage à Riopelle, signée Marc Séguin, a été illuminée cette semaine à l’angle des rues Milton et University.

  • Le musée d’art de Joliette consacrera, à l’hiver 2023, une exposition à Riopelle, sur le thème de l’art et de la migration.

  • À l’automne 2023, le Musée des Beaux-Arts du Canada devrait clore le cycle avec une grande rétrospective et un symposium international sur l’oeuvre de Riopelle.

  • On attend un livre sur Riopelle, réalisé à partir des travaux de l’historien de l’art et auteur Pierre B. Landry, intitulé Les êtres, saisons et territoires.

  • Le Cirque des 7 Doigts travaille à un spectacle intitulé Riopelle grandeur nature, qui devrait voir le jour à l’été 2023.

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Le Salon des métiers d’art du Québec se tiendra au Stade olympique

Photo: Gracieuseté - SMAQ

Guillaume Ledoux

11 novembre 2022 à 14h47 2 minutes de lecture

Pour sa 66e édition, le Salon des métiers d’art du Québec (SMAQ) présentera 180 artisans professionnels. Exceptionnellement cette année, les découvertes se feront au Stade olympique. Considérés comme faisant partie des meilleurs artisans du Québec, ils «contribuent à forger notre identité collective et à dynamiser notre économie», selon un communiqué du SMAQ.

Cette édition, qui se déroulera du 8 au 18 décembre, se décrit comme «festive, urbaine, mode et écoresponsable», selon le SMAQ.

Des chefs, producteurs et transformateurs locaux présenteront leurs produits au pavillon des saveurs alors que tailleurs de pierre et forgerons d’art se feront porte-parole de la conservation et de la restauration de patrimoine au pavillon architecture et patrimoine.

La Fabrique Culturelle-Télé-Québec présentera quant à elle, le Cinéma métiers d’arts où certains films du Festival international du Film sur l’Art seront présentés en plus d’autres activités filmiques. Il sera aussi possible d’en apprendre davantage sur l’animation grand public en se rendant dans la section l’Atelier des possibles. De multiples autres activités, dont la liste se trouve sur le site du SMAQ, sont aussi au programme.

L’édition 2022 du SMAQ, comme les cinq dernières éditions, aura pour porte-parole le passionné d’art, humoriste et animateur, Christian Bégin.

«Acheter l’Art d’Ici, pour moi, ce n’est pas consommer, c’est choisir, c’est SE choisir», déclare ce dernier, tel que mentionné dans un communiqué du SMAQ.

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Le Plateau-Mont-Royal

L’histoire du Mont-Royal au Musée des Hospitalières

Le lac aux Castors à l’aube, dans l’incontournable parc du Mont-Royal. Photo: Istock

Alexis Fiocco

16 novembre 2022 à 17h42

Une exposition sur l’histoire du Mont-Royal est présentée au Musée des Hospitalières.

Intitulée Notre Montagne. Mémoires du Mont-Royal, l’exposition retrace l’occupation et l’utilisation du mont par les Montréalais, des Premières Nations autochtones il y a 5000 ans à aujourd’hui.

Située au cœur de la métropole, la montagne a été témoin de son développement urbain, en passant par différents stades de préservation. L’exposition permettra aux adeptes d’histoire de voir le Mont-Royal, sacré pour certains, encerclé et inaccessible pour d’autres, devenir le parc iconique de Montréal.

Le Musée ouvre cette exposition au public à l’occasion du bicentenaire de naissance du concepteur du parc Frederick Law Olmsted, architecte paysagiste aussi connu pour avoir réalisé le Central Park à Manhattan, New York.

Situé sur le flanc de la montagne au 201 avenue des Pins Ouest, le Musée des Hospitalières accueille des visiteurs du mardi au dimanche, de 10h à 12h et de 13h à 17h.

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Métallica au Stade Olympique cet été! :metal:t2:

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Je ne suis pas fan du tout de heavy métal et ni de Metallica mais je suis ravi que le stade olympique puisse accueillir 2 évènements de grandes envergures. Cela est non seulement bon pour le stade, mais aussi pour la culture en général, pour la visibilité de Montréal à l’étranger et, espérons-le, pour l’est de Montréal,

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