Nouvelles culturelles

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Québec alloue 8 millions à la SAT

PHOTO TIRÉE DE LA PAGE FACEBOOK DE LA SAT

La Société des arts technologiques (SAT) recevra une subvention de 8 millions $ de la part du ministère de la Culture et des Communications.

Un accord de principe de 8,1 millions $ vient d’être accordé à la Société des arts technologiques (SAT) pour le maintien de ses installations et la mise à jour de son équipement spécialisé.

Publié le 28 octobre 2020 à 12h48 Québec alloue 8 millions à la SAT | La Presse

Marissa GroguhMarissa Groguhé
La Presse

La ministre de la Culture et des Communications, Nathalie Roy, en a fait l’annonce mercredi. Le montant est alloué en vertu du programme Aide aux immobilisations. La SAT voit ainsi une partie de son projet de développement, estimé à près de 13 millions $, couvert par ce soutien financier du gouvernement du Québec.

La SAT pourra notamment se doter d’un équipement qui permettra aux créateurs « d’explorer les limites de l’art et de la technologie », indique-t-on dans un communiqué faisant l’annonce de l’accord de principe.

« Notre gouvernement voit dans cette initiative une façon de donner aux Québécois un accès à des expériences culturelles variées qui reflètent les courants actuels », affirme la ministre Nathalie Roy, dans ce même communiqué.

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Exposition au Palais des congrès

Un nouveau centre pour des expositions immersives au Palais des congrès de Montréal

Image promotionnelle fournie par OASIS immersion

PHOTO : OASIS IMMERSION
Radio-Canada
Publié à 15 h 14

La pianiste Alexandra Stréliski et l’astronaute David Saint-Jacques seront les premières vedettes des événements présentés à OASIS immersion, un espace qui proposera des expositions immersives au Palais des congrès de Montréal dès 2021.

OASIS immersion présentera des expositions déambulatoires et sans contact propulsées par 105 projecteurs au laser et 119 haut-parleurs avec système audio ambiophonique, détaille-t-on dans un communiqué.

Ces technologies permettront de projeter des images à 360 degrés sur les murs de salles d’exposition, un peu comme on l’a vu récemment avec Imagine Van Gogh.

Il s’agira d’un lieu de diffusion permanent au Palais de congrès. Ouvert à l’année, OASIS immersion compte renouveler ses expositions deux fois par an.

Voyage dans l’espace et dans l’univers musical d’Alexandra Stréliski

La première exposition prévue pour 2021, sans date précise en raison des directives de santé publique qui empêchent l’ouverture pour l’instant, est intitulée Inspirations.

Elle comprendra une salle où on pourra s’immerger dans l’univers spatial de l’astronaute de l’Agence spatiale canadienne David Saint-Jacques pour revivre les grands moments de sa mission.

Les notes de la pianiste Alexandra Stréliski accompagneront les visiteurs et visiteuses de deux autres expériences multimédias inspirées de sa musique et de son parcours.

Des billets sont déjà en prévente. Ils permettront aux gens d’être parmi les premiers à pouvoir sélectionner le moment de [leur] visite lorsque la Direction de la santé publique aura autorisé la réouverture des expositions multimédia, peut-on lire sur le site web d’OASIS immersion(Nouvelle fenêtre).

OASIS immersion est une initiative d’entrepreneurs locaux qui ont reçu le soutien du ministère du Tourisme du Québec, d’Investissement Québec et de Tourisme Montréal, entre autres.

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Signe d’une reprise vers la normale? Osheaga annonce ses têtes d’affiches pour 2021.
Un article du Journal Métro:

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Disons que pour le moment on peut se permettre d’espérer. Même si tout reste encore hypothétique vis à vis de la fin de la pandémie, il est tout de même prudent de préparer la prochaine saison, quitte à repousser ou annuler plus tard. Donc à moins d’un scénario catastrophe, on s’enligne vers le retour des beaux jours. :smile:

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Arsenal art contemporain Plonger dans Monet

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Après Van Gogh et Picasso, place à une nouvelle immersion artistique, dans l’univers impressionniste cette fois. En grande première mondiale en prime.

Publié le 15 décembre 2021 à 7h21

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Silvia Galipeau

Silvia Galipeau La Presse

Imagine Monet nous arrive en effet en exclusivité dès ce mercredi, à Arsenal art contemporain Montréal.

Il s’agit pour la première fois non pas d’une adaptation, mais bien d’une création du fameux duo de créateurs (Annabelle Mauger et Julien Baron) à qui l’on doit les deux imposantes dernières immersions (vues par 1 million de visiteurs, partout au Canada et aux États-Unis). Et déjà, 20 000 billets se sont envolés.

« Ce projet me tient à cœur, parce que nous l’avons créé ici. Dans cette salle que j’adore ! » a confié Annabelle Mauger mardi, en marge du lancement.

Devançant nos questions, la Normande de naissance (tout comme le père de l’impressionnisme) poursuit avec enthousiasme : « Pourquoi l’immersion ? lance-t-elle. Parce que Claude Monet est le père de l’impressionnisme, mais aussi de l’immersion ! » Ah bon ? « Vers la fin de sa vie, il est allé vers l’abstraction, et ses derniers Nymphéas, créés pour le Musée de l’Orangerie à Paris, sont des toiles qui font plus de 17 m de long ! »

En conférence de presse, la créatrice en remet : « J’ai envie de vous dire que ces toiles sont faites pour cette exposition ! »

D’où la volonté manifeste d’« immerger le spectateur », dit-elle, volonté reprise ici dans ce vaste espace rectangulaire de 1200 m2, dans la galerie industrielle du quartier Griffintown. Sur des murs de huit mètres de haut, du sol jusqu’au plafond en passant par le plancher, sans oublier cette forme elliptique en plein centre de la salle (clin d’œil à l’Orangerie), sont projetées (à l’aide d’une cinquantaine de projecteurs) pas moins de 200 œuvres de l’artiste. Et les plus célèbres y sont toutes : de ses Cathédrales aux Coquelicots en passant évidemment par ses Nymphéas, dans lesquelles on « entre », littéralement, en apercevant, outre le coup du pinceau, parfois même un poil décroché (ou deux) !

« Derrière chaque silhouette se cache un mirage, résume Annabelle Mauger. En s’approchant, on découvre qu’il n’y a pas de lignes, mais que des touches de peinture. Et il est intéressant de le présenter de cette manière, en immersion. »

L’exposition, au son d’une douce musique classique (Bizet, Saint-Saëns, etc.), est ici divisée en trois temps : Monet et son environnement (ses jardins, sa famille, ses enfants) ; ses voyages (Venise, Londres) ; et les Nymphéas, prolifique série de ses jardins à Giverny (en Normandie), qu’il a déclinée pendant pas moins de 40 ans de sa vie.

PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

Annabelle Mauger, conceptrice d’Imagine Monet

Ici et là, quelques animations : des feuilles qui tombent, ou encore un arbre qui pousse. Mais pas trop, promet Julien Baron, complice et coréalisateur de l’exposition. « Le principe n’est pas de dénaturer l’œuvre du peintre, insiste-t-il, mais de montrer l’œuvre première. […] Montrer l’œuvre sous différents angles que celui vu dans un musée. […] On ne veut pas se substituer aux musées. Mais on aimerait bien être un complément. »

À la grande question de savoir comment réagirait Monet aujourd’hui, il répond : « Je ne sais pas. On n’a pas la prétention d’être dans sa tête. On essaie d’imaginer. […] D’un côté, [Imagine Monet] est un honneur, mais c’est aussi de la récupération. Alors, c’est difficile de se prononcer. » Chose certaine, conclut-il, « Monet nous donne un peu de légèreté dans cette période. Et ça fait du bien ! »

Imagine Monet est présentée à Arsenal art contemporain Montréal jusqu’au 27 février. Réservation et passeport sanitaire requis. Prévoir une trentaine de minutes.https://www.lapresse.ca/arts/arts-visuels/2021-12-15/arsenal-art-contemporain/plonger-dans-monet.php
Consultez la page de l’exposition

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Musée Pointe-à-Callière Libérer le trésor

PHOTO CATHERINE LEFEBVRE, COLLABORATION SPÉCIALE

Pointe-à-Callière propose Coup de cœur ! Nos collections s’exposent, une exposition offrant 400 pièces acquises par le musée depuis 1992.

La Cité d’archéologie et d’histoire de Montréal aura 30 ans le 17 mai 2022. Comme tout premier évènement festif d’ici là, Pointe-à-Callière propose Coup de cœur ! Nos collections s’exposent, une exposition offrant 400 pièces acquises par le musée depuis 1992.

Publié à 6h00

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Mario Cloutier Collaboration spéciale

Le musée Pointe-à-Callière a exposé plus de 1 million d’artéfacts à 10 millions de visiteurs, dont 500 000 élèves, depuis sa création. Pour cette année de célébrations, l’institution du Vieux-Montréal a pu choisir, dans son trésor de 40 000 pièces acquises depuis 1992, des pièces significatives traçant un portrait singulier de Montréal.

« On a regroupé les objets en 20 thématiques et chacune est traitée comme une mini-exposition, explique la chargée de projet Brigitte Lacroix. Le but n’était pas de raconter chronologiquement la ville, mais de laisser les artéfacts relater leur petite histoire. C’est la première fois que le musée présente une exposition constituée seulement de ses propres objets pour affirmer le caractère unique de Montréal. »

Une scénographie ludique et interactive accompagne les diverses stations de l’exposition pour donner l’impression au public qu’il déambule dans la réserve du musée. Constitué de boîtes d’archives, L’arbre des Montréalais, par exemple, accueille le public en montrant des objets et des vidéos d’Expo 67.

PHOTO CATHERINE LEFEBVRE, COLLABORATION SPÉCIALE

L’arbre des Montréalais

« Le musée possède plus d’une centaine d’objets de cet évènement marquant pour Montréal qui a permis aux Québécois d’aller à la rencontre de visiteurs du monde entier. »

Vie quotidienne

Grands rassemblements, fêtes et festivals font depuis toujours partie de l’ADN de la ville. Que ce soient les Jeux olympiques de 1976, ou encore l’inauguration grandiose du pont Victoria en 1860 avec feux d’artifice et la présence du prince de Galles.

À l’aide d’artéfacts et de nombreuses vidéos, le parcours muséal propose également des objets de la vie quotidienne, ainsi que des artéfacts commerciaux, industriels et sportifs, dont un siège du vieux Forum (1924-1968) et une pierre du plus ancien club de curling nord-américain, le Royal, qui existe toujours et qui a été fondé en 1807 !

PHOTO CATHERINE LEFEBVRE, COLLABORATION SPÉCIALE

Différents objets associés au transport à Montréal sont exposés.

« Une autre caractéristique de Montréal, c’est la mobilité, donc les transports, note Brigitte Lacroix. Le cheval a été le principal moyen de transport au début. Ensuite, le tramway électrique a permis l’étalement urbain et le développement des quartiers de Verdun à Hochelaga-Maisonneuve. »

Objets remarquables

D’autres objets remarquables jalonnent la présentation, comme la maquette du premier bateau à vapeur ayant navigué sur le fleuve Saint-Laurent, le Lady Sherbrooke qui appartenait à la famille Molson. Une vidéo montre des archéologues dans une expédition de plongée sous-marine qui filme l’épave gisant toujours au fond de l’eau près des îles de Boucherville.

De nombreux documents d’archives, des photos et des plans servent également à illustrer certains moments précis de l’histoire de la ville, dont une rareté, une carte-espionne britannique.

« Chaque officier anglais en possédait une pour lui rappeler les points faibles des fortifications de Montréal dans le but d’une invasion militaire. Évidemment, elles n’ont pas servi puisque la ville a capitulé en 1760 », raconte Brigitte Lacroix.

Vie de famille

Pour décrire Montréal en quelques mots, on dit souvent qu’il fait bon y vivre. Toute une partie de Coup de cœur ! Nos collections s’exposent porte sur la vie au quotidien dans la métropole à travers les ans et des objets très hétéroclites comme le bonnet de Louis-Joseph Papineau, les appareils de téléphone de plusieurs époques ou encore de rares cuillères en poterie d’étain.

PHOTO CATHERINE LEFEBVRE, COLLABORATION SPÉCIALE

On peut voir les appareils de téléphone de plusieurs époques.

« La pièce de résistance dans cette section, c’est un ensemble complet de vaisselle “Duplessis” de l’Assemblée nationale. C’est un concours qu’avait lancé le premier ministre auprès des étudiants qui devaient intégrer la fleur de lys dans leur projet. »

Situé non loin de la rue Saint-Jacques, le « Wall Street » canadien de l’époque, le musée a reproduit un guichet de banque similaire à ceux qui se trouvaient dans nombre d’établissements bancaires d’alors. Une autre section comprend plusieurs artéfacts provenant de dépanneurs et de grands magasins : vêtements, caisse enregistreuse manuelle, affiches, etc.

PHOTO CATHERINE LEFEBVRE, COLLABORATION SPÉCIALE

Une autre section comprend plusieurs artéfacts provenant de dépanneurs et de grands magasins : vêtements, caisse enregistreuse manuelle, affiches, etc.

« Avant de déménager rue Sainte-Catherine, ces grands commerces étaient situés dans le Vieux-Montréal, comme Dupuis Frères. C’était le Amazon de l’époque puisqu’il livrait partout au Québec et c’est le premier magasin où les Montréalais ont pu être servis en français. Notre collection comprend plusieurs magnifiques catalogues. »

Montréal festival

Montréal, métropole culturelle, occupe aussi une partie importante de l’exposition. Les visiteurs peuvent y jouer du piano et assister à la lecture du poème Speak White de Michèle Lalonde en vidéo. Le musée a récupéré plusieurs objets de boîtes à chansons comme Le 2 Pierrots et des boules multicolores qui décoraient il n’y a pas si longtemps la rue Sainte-Catherine dans le Village gai.

PHOTO CATHERINE LEFEBVRE, COLLABORATION SPÉCIALE

Le musée a récupéré plusieurs objets de boîtes à chansons comme Le 2 Pierrots.

En vidéo, enfin, le journaliste Claude Deschênes raconte l’importance de la vie culturelle montréalaise dans toute sa diversité et son esprit de la fête hiver comme été, notamment dans le Quartier des spectacles.

L’exposition Coup de cœur ! Nos collections s’exposent est présenté au musée Pointe-à-Callière jusqu’au 8 janvier 2023. Durant la semaine de relâche, des activités gratuites sont offertes à la famille dans le cadre de l’exposition Place au cirque !.
https://www.lapresse.ca/arts/2022-03-03/musee-pointe-a-calliere/liberer-le-tresor.php

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Québec consacre 225 millions pour relancer la culture

PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, ARCHIVES LA PRESSE

Le gouvernement du Québec va investir 225,8 millions sur trois ans pour relancer l’industrie québécoise de la culture. Sur notre photo, un spectacle présenté par Les 7 Doigts à la place des Festivals.

La ministre de la Culture et des Communications Nathalie Roy a dévoilé dimanche matin les détails du Plan pour consolider, faire briller et propulser le milieu culturel, une initiative de 225,8 millions sur trois ans visant à relancer cette industrie québécoise gravement secouée par la pandémie de coronavirus.

Publié à 10h45

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André Duchesne

André Duchesne La Presse

La volonté derrière ce plan au slogan vaguement olympique est donc double : s’assurer d’une nécessaire relance, mais en se parant contre les imprévus. Une catapulte et une cote de maille tout en même temps ?, a-t-on demandé à la ministre Roy.

« Exactement, répond-elle en entrevue téléphonique. Et cette initiative vient du milieu avec lequel nous avons multiplié les rencontres pour trouver les moyens de répondre aux problématiques engendrées par la COVID-19. La nouvelle réalité est qu’il va falloir vivre avec un virus. Mais on ne peut plus stopper les activités sociales et culturelles, des gens. Il fallait donc voir comment nous allions vivre avec de possibles éclosions qui feront partie de notre quotidien. »

PHOTO CAROLINE GRÉGOIRE, LE SOLEIL

La ministre de la Culture et des Communications Nathalie Roy

C’est pour cette raison du « vivre avec » que plus de la moitié (123,3 millions) des 225,8 millions, d’abord annoncés lors du dépôt du budget, le 22 mars, et détaillés dimanche matin, va au premier volet dit « Consolider ».

Ce volet vise notamment à créer un « filet de sécurité » permettant de prolonger durant 12 mois le soutien supplémentaire (budget pour les mesures sanitaires, aide à la billetterie, etc.) apporté depuis deux ans pour faire rouler les plateaux de tournage et assurer la diffusion des spectacles.

« Quoiqu’il arrive avec la COVID-19, on maintient ce filet de sécurité pendant toute une année », se réjouit la ministre.

Mais après ? « Nous ne sommes pas dans la même position qu’en 2020, répond-elle en faisant allusion au fait que la science [vaccins, etc.] permet de mieux affronter la pandémie. On a maintenant des outils qui nous permettent de croire qu’une fermeture complète de tout n’est pas dans les cartons. »

Ce premier volet de consolidation prévoit aussi d’aller vers de « nouvelles clientèles » qui n’étaient pas financées dans le passé par le ministère et ses sociétés (la SODEC et le CALQ) pour les aider dans leurs actions de relance. La ministre donne en exemple les cinémas et les salles alternatives.

« Nous avons réservé une somme de 5 millions sur trois ans pour aider des salles comme le Lion d’Or ou le Club Soda, là où les jeunes commencent, donne-t-elle en exemple. On ne peut pas les abandonner. »

La relève

La ministre Roy insiste beaucoup sur l’aide à la relève qui, depuis le début de la pandémie, a eu peu d’opportunités de se faire valoir, soit parce que les lieux de diffusions étaient fermés ou en raison d’un engorgement dû à une suroffre lorsque les salles rouvraient.

Cette relève est au cœur du second volet (Faire briller) du plan qui est doté d’une enveloppe de 79,5 millions. Une bonne partie de cette somme va à la bonification des programmes de bourses du Conseil des Arts et lettres du Québec (CALQ) qui passe de 12 à 22 millions pour les trois prochaines années. Au moins 20 % de ces 30 millions supplémentaires est réservé à des projets d’artistes de la relève.

À cela s’ajoute un autre 7 millions sur trois ans pour des artistes de la relève issus de l’immigration, des communautés autochtones ou en situation de handicap.

On veut vraiment mettre sous les projecteurs les jeunes qui n’ont pas eu l’occasion de s’y retrouver.

Nathalie Roy, ministre de la Culture et des Communications

Enfin, le troisième volet (Propulser) du plan prévoit une enveloppe de 23 millions pour aider au rayonnement international et à l’exportation des œuvres québécoises ainsi qu’à soutenir des projets qualifiés d’innovants et audacieux. Les œuvres de réalité augmentée, les balados, les installations immersives en sont des exemples.

Toujours disponible

Faisons un saut en arrière et rappelons que le mardi 10 mars 2020, le gouvernement Legault déposait un budget comprenant une injection de 407 millions d’argent neuf sur cinq ans pour la culture. La ministre Roy comme plusieurs représentants du milieu culturel étaient alors ravis.

Or, le lendemain, l’Organisation mondiale de la santé statuait qu’une pandémie de coronavirus avait atteint la planète. Le reste est passé à l’histoire.

« Ce budget record est constitué de sommes qui sont toujours là, rappelle néanmoins la ministre Roy. Si d’aventure, si par malheur, il devait ravoir une pandémie du même type, ces sommes-là sont toujours là et seront converties pour soutenir encore le milieu. Mais ça, c’est le scénario catastrophe et apocalyptique. Je préfère me tourner vers du positif, vers l’action. »

En savoir plus

  • 225,8 millions

Le plan dévoilé dimanche matin se divise en trois volets : consolider (123,3 millions), faire briller (79,5 millions) et propulser (23 millions).

Ministère de la Culture et des Communications du Québec

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C’est une bonne nouvelle. Bien sur il faudra voir dans les détails mais miser sur la culture et faire du Québec (par extension de Montréal) un haut lieu fortement dédié à la culture est non seulement payant au niveau touristique (donc économique), mais aussi pour le bien-être de la nation québécoise.

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La culture est un puissant étendard pour une nation comme le Québec, c’est d’abord une façon de rayonner sur son propre territoire et ensuite d’exporter sa créativité à l’extérieur de nos frontières. Une contribution indispensable au concert des nations et une manière d’assurer la diffusion et la pérennité de nos oeuvres.

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Vikings – Dragons des mers du Nord Les Vikings débarquent à Montréal

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

L’exposition Vikings – Dragons des mers du Nord est présentée à Pointe-à-Callière.

Drakkars à tête de dragon, raids dévastateurs, navigateurs intrépides, le mot Vikings évoque un univers qui a marqué l’imaginaire et a inspiré Le seigneur des anneaux de Tolkien, la Tétralogie de Wagner et quantité de films et de séries télé. Ce peuple se trouve au cœur de Vikings – Dragons des mers du Nord, riche exposition du musée Pointe-à-Callière présentée jusqu’au 10 octobre où se mêlent mythes et réalité.

Publié à 7h00

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Alexandre Vigneault

Alexandre Vigneault La Presse

S’appuyant sur la forme du conte, l’exposition est structurée en quatre salles présentées comme autant de « récits » où il est question des origines de ce peuple, de son quotidien, de ses expéditions et de la « fin des temps ». Chaque salle regorge de centaines de pièces (650 au total) venues de la collection du Musée national du Danemark et de quelques objets découverts sur le sol canadien. La présence des Vikings, qui ont sillonné les mers de 793 à 1066, est en effet attestée à L’Anse aux Meadows, à Terre-Neuve, en 1021.

On découvre dans la première salle la cosmogonie viking, composée de neuf mondes portés par l’arbre Yddgrasil. Les humains vivent au centre (Midgard), mais sont dominés par le Valhalla, royaume du dieu Odin.

Les espaces suivants, qui évoquent les faits d’armes et les expéditions commerçantes de ces grands navigateurs, racontent leur réalité à travers des outils (hache, pointes de lance, etc.), des objets usuels (peigne, parure pour cheval, fuseau…) et de bijoux faits de pierreries venant d’aussi loin que l’Asie. Habiles forgerons, les Vikings ont créé un alliage proche de l’acier qui rendait leurs épées plus légères, plus souples… et plus tranchantes que celles de leurs adversaires !

L’univers des Vikings à Pointe-à-Callière

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Dans cette multitude d’objets, quelques pièces de grande taille se démarquent. Deux répliques de bateaux peu profonds, notamment, qui ont été conçus pour être modelables : ni les rames, ni le gouvernail, ni même le mât ne sont fixes, ce qui permettait aux marins de naviguer dans les deux sens et de faire face aux intempéries. Ce ne sont pas avec ces navires que les Vikings ont traversé l’Altantique, mais avec d’autres beaucoup plus grands, explique Peter Penz, conservateur du Musée national du Danemark.

Les grands navires pouvaient faire de 40 à 50 mètres et avoir un équipage de 100 personnes, dont 80 guerriers et une vingtaine d’autres marins affectés à des tâches diverses.

Peter Penz, conservateur du Musée national du Danemark

Ces grands bateaux pouvaient transporter trois ou quatre barques comme celles présentées à Pointe-à-Callière, dont le fond plat permettait aux Vikings d’accoster très près de berges et de lancer des attaques furtives au lever du jour.

On connaît la réputation des Vikings entre autres à travers les récits de moines qui ont raconté les raids sur les côtes anglaises. Or, c’était aussi un peuple de commerçants qui a fait son chemin jusqu’à Constantinople, par la Méditerranée et par les fleuves et rivières de l’Europe de l’Est. Certains avancent que les Vikings auraient même eu des contacts avec les Chinois, ajoute Peter Penz.

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

Peter Penz, conservateur du Musée national du Danemark, devant une réplique de barque viking pouvant transporter six guerriers

L’exposition, axée sur les objets, comporte une part interactive. Des écrans tactiles permettent entre autres de rassembler les matériaux nécessaires à la construction d’un drakkar ou encore de graver son nom en runes. Une salle est aussi consacrée à la présence des Vikings dans la culture populaire (le superhéros Thor et son marteau, notamment) et plusieurs autres présentent des animations explicatives et même d’imposantes scènes empruntées à Assassin’s Creed Valhalla. Le producteur de jeux vidéo établi à Montréal a en effet la réputation d’être très méticuleux lorsqu’il est question de reconstitution historique. Ses images habillent majestueusement les lieux.

Vikings – Dragons des mers du Nord, jusqu’au 10 octobre à Pointe-à-Callière.

Consultez la page de l’expo

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Voilà une exposition qui m’apparait intéressante et, surtout, originale. Et je crois qu’elle cadre bien avec le mandat du musée Pointe-à-Callière.

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En effet le musée Pointe-à-Callière a un peu comme second mandat celui du musée de la Civilisation à Québec, avec ses expositions culturelles et historiques à caractère national, en provenance de différents pays dans le monde.

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L’annonce aujourd’hui d’un nouveau projet d’agrandissement-déménagement du Centre Phi dans le secteur est du Vieux-Montréal est la suite d’une série de bonne nouvelle en matière culturelle pour Montréal.

En effet, ce projet s’ajoute à celui de l’agrandissement du MAC qui a lieu en ce moment, idem pour le TNM et sans oublier le nouvelle Espace Saint-Denis qui a été annoncé il n’y a pas si longtemps. À cela s’ajoute le futur agrandissement du musée McCord, l’ouverture prochaine du MEM et éventuellement l’arrivée du nouveau projet gouvernemental ‘‘Espace Bleu’’ qui est non seulement intriguant mais original.

Et moi j’attend avec impatience des nouvelles de la Maison de la chanson, magnifique projet piloté par Monique Giroux, mais aussi un espace culturel dédié aux premières nations qui est attendu depuis longtemps.

Et j’en oublie surement…

https://www.lapresse.ca/arts/arts-visuels/2022-04-27/la-fondation-phi-aura-un-nouvel-edifice-en-2026.php

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Oh merci pour le résumé SteveQ !!

On dirait un abreviatif de Steve McQueen…

En tout cas, c’est un compliment

Ça l’air d’être mort l’agrandissement du MaC,

Sais-tu qu’est-ce qui se passe?

Il ont commencé à l’intérieur?

Aussi le MeM sera vraiment hot en terme de Design Urbain quand la tour prévu au-dessus de fera !

Sûrement pas 44 étages !!!

:joy::joy::sweat_smile:

Pointe-aux-Trembles & Montréal-Est

Station VU: bientôt un cinéma de quartier à Pointe-aux-Trembles

Les projections commenceront le 12 mai au Centre Roussin. Photo: Coralie Hodgson/Archives Métro Média

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Coralie Hodgson

26 avril 2022 à 17h49 - Mis à jour 27 avril 2022 à 15h15 3 minutes de lecture

Dès le 12 mai, Pointe-aux-Trembles accueillera le cinéma de quartier indépendant Station VU. Des films québécois seront présentés dans les prochaines semaines au Centre Roussin, tandis qu’une programmation régulière devrait être élaborée pour l’automne.

Né dans l’arrondissement Mercier-Hochelaga-Maisonneuve (MHM), le cinéma de quartier Station VU avait perdu son bâtiment d’accueil en 2019. Après de nombreuses démarches pour trouver de nouveaux locaux, l’organisme reprendra finalement ses activités au Centre Roussin.

«Je pense qu’on répond à un besoin culturel dans l’est de Montréal. Il n’y a pas d’autre cinéma dans l’arrondissement, donc on est très fiers de cette association», soutient Daniel Gratton, directeur général du Centre Roussin.

Du 12 mai au 16 juin 2022, une série de six projections-rencontres aura lieu, en présence des artisans des films. «Notre concept est un petit retour sur ce qui s’est passé au Québec durant les dernières années où on n’a pas pu aller au cinéma», explique Ariane Falardeau St-Amour, gestionnaire de projets pour Station Vu.

Les projections auront lieu dans la salle Marie-Claire et Richard Séguin du Centre Roussin, qui offrira une centaine de places aux cinéphiles. Malgré le fait que l’organisme aura accès à une plus grande salle que dans MHM, Station Vu souhaite toutefois que le projet reste «chaleureux», et qu’il permette aux spectateurs de rencontrer les artisans des films afin de discuter des leurs œuvres, souligne Mme Falardeau St-Amour.

Station VU souhaite également réaliser des projections en plein air cet été. Le service des communications de l’arrondissement RDP-PAT confirme par courriel que la projection du film Compartiment No 6 est prévue en collaboration avec la Station Vu, la Maison de la culture de Pointe-aux-Trembles et les Amis de la Culture de la Pointe le vendredi 26 août à 20h15, au parc Marcel-Léger.

Une programmation régulière à l’automne

Cette programmation donnera «un avant-goût» de la programmation qui est prévue pour l’automne. Station VU souhaite alors avoir une programmation plus régulière, qui «pourrait inclure des ciné-clubs, des primeurs, mais aussi des rétrospectives, ou juste des invités pour discuter du cinéma», explique Mme Falardeau St-Amour.

L’organisme prévoit par ailleurs offrir des représentations mensuelles de mai à août 2022 dans le nouveau cabaret Espace Tétro coop, dont l’ouverture est prévue le 1er mai. Une bonne nouvelle pour l’organisme, alors que «beaucoup de gens étaient très déçus qu’on quitte Mercier», souligne Mme Falardeau St-Amour.

Programmation pour le printemps au Centre Roussin

12 mai: Bootlegger, réalisé par Caroline Monnet

19 mai: Sisters: Dream and Variations (VF), réalisé par Catherine Legault

26 mai: Archipel, réalisé par Félix Dufour-Lapierre

2 juin: Très belle journée, réalisé par Patrice Laliberté

9 juin: Il n’y a pas de faux métier, réalisé par Olivier Godin

16 juin: Tu te souviendras de moi, réalisé par Éric Tessier

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Les feux d’artifice seront de retour cette année, du 25 juin au 6 août:

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8 activités «funky» pour le Festival d’histoire de Montréal

Photo: Warren Wong/Unsplash

Journal Métro

11 mai 2022 à 17h53 - Mis à jour 12 mai 2022 à 7h53 8 minutes de lecture

Vous connaissez le café du coin, la station Bixi la plus proche, mais connaissez-vous les origines de l’île où vous vivez? Le Festival d’histoire de Montréal promet de vous reconnecter avec ceux qui ont façonné la métropole du 13 au 15 mai.

Au cours de ce week-end à saveur historique, 46 activités sont organisées en partenariat avec une dizaine de musées d’histoire de Montréal. Bonne nouvelle, cette année, la plupart sont offertes en présentiel en plus d’être gratuites.

Voici les plus originales qui risquent d’être plus amusantes que votre cours d’histoire de 4e secondaire.

Le Mille carré doré, promenade historique

Le Musée McCord ainsi que l’École d’éducation permanente de l’Université McGill proposent une toute nouvelle visite guidée – en présentiel – dans le quartier où résidaient les riches Montréalais d’une autre époque. Apprenez-en plus sur la valeur patrimoniale des grandes demeures bourgeoises, l’histoire de leurs résidents en plus des relations qui existent entre les peuples autochtones et ce site.

Quand: samedi 14 mai, 10h30 à 12h en français; 13h30 à 15h en anglais
Où: départ devant le Musée McCord
Coût: gratuit
Inscription sur le site Web du Musée McCord

Le jeu et l’histoire d’Assassin’s Creed vu par les historiens

Cette conférence présentera un heureux mélange d’histoire et de jeux vidéos en exposant la vision d’une douzaine d’historiens consultés par Ubisoft lors de la création du jeu pour y injecter de la crédibilité et du réalisme. Le tout se déroule en présentiel en collaboration avec le musée Pointe-à-Callière et la Cité d’archéologie et d’histoire de Montréal.

Quand: samedi 14 mai à 15h
Où: Pointe-à-Callière
Coût: 7 $ (ou 4$ pour les membres de Pointe-à-Callière)
Réservation requise

À la racine de l’arbre, immersion sonore sur le mont Royal

Dans un contexte de changements climatiques, de pandémie, de déforestation, qu’avons-nous à apprendre des arbres du parc du Mont-Royal? Quel rapport au monde végétal pouvons-nous entretenir, tout en vivant dans un centre urbain? Les arbres peuvent-ils nous offrir un enracinement porteur de valeurs durables et inspirantes? Quelle est l’histoire de l’origine du parc et la vision de son concepteur?

Pour le découvrir, vous êtes invités à vous plonger dans le nouveau projet sonore et immersif de l’organisme Portrait Sonore, intitulé À la racine de l’arbre, qui propose un portrait intimiste qui met la technologie de l’information numérique et son expertise multidisciplinaire à l’écoute des arbres. Ce sont les oreilles grandes ouvertes, et les pieds bien chaussés, que vous êtes invité.e.s à venir vivre cette expérience en présence des arbres et de ceux et celles qui les côtoient de près: paysagiste, forestier, botaniste, herboriste, dessinateur, biologiste, ou encore poétesse.

Assurez-vous que votre téléphone soit bien chargé avant de vous y rendre.

Cette promenade aura lieu en présence de la conceptrice et de l’un des intervenants de la promenade avec une discussion prévue au pied de l’escalier qui mène au grand Chalet (entrée Peel).

Quand: vendredi 13 mai à 9h30
Où: Monument George-Étienne Cartier (4220, avenue du Parc)
Coût: gratuit
Téléchargez d’avance l’application gratuite intitulée Portrait Sonore

Maîtriser les désirs: sexe et censure au Collège de Montréal (1773-1837)

À la toute fin du 18e siècle, les Sulpiciens jouèrent un rôle important dans l’éducation des jeunes Montréalais. Le Collège Saint-Raphaël, placé sous leur tutelle, était alors le seul établissement d’enseignement classique francophone pour garçons de la région. Or, les jeunes n’y étudiaient pas que le latin: ils y apprenaient aussi à devenir des hommes. Les Sulpiciens avaient des idées bien arrêtées sur le comportement que devait avoir l’honnête homme. Les discours sur la sexualité n’échappaient pas à ce modèle et un des buts de l’éducation classique était d’inculquer la retenue et la continence aux jeunes. Au mieux, on espérait que les garçons restent chastes et qu’ils deviennent prêtres. Que faire? Pour les Sulpiciens, il n’y avait alors qu’une solution: régler le tout sans faire trop de bruit afin de préserver ce qui comptait vraiment, soit la réputation et l’honneur.

Cette conférence est offerte par Shawn McCutcheon (Ph.D. Histoire, McGill), membre du Groupe d’histoire de Montréal (GHM). Dans ses travaux récents, il s’est intéressé à la construction de la masculinité dans les collèges classiques et les écoles de grammaire du Bas-Canada, entre 1790 et 1840. Son projet actuel étudie les comportements scandaleux de jeunes Montréalais qui eurent des démêlés avec la justice. Plus généralement, ses intérêts de recherche comprennent l’histoire transatlantique de l’éducation, du genre, de la sexualité, du contrôle social et de la marginalité entre le 18e et le 19e siècle.

Quand: dimanche 15 mai à 11h
Où: en ligne (virtuel)
Coût: gratuit
Durée: 70 minutes
[Une réservation est nécessaire](http://réservation est nécessaire Maîtriser les désirs : Sexe et censure au Collège de Montréal (1773-1837) Billets, Le dim 15 mai 2022 à 11:00 | Eventbrite)

L’histoire de Montréal à l’époque des réseaux sociaux

Transmettre l’amour de l’histoire et que faire pour attirer un nouveau public. Une conférence virtuelle sur l’utilisation des réseaux sociaux pour faire découvrir l’histoire de Montréal par deux passionnés du sujet.

Ugo Bergeron: vidéo blogueur depuis plus de 10 ans, Ugo puise dans son inépuisable amour de Montréal pour créer des vidéos qui parlent de l’histoire de sa ville et de ce qui la rend si unique et fascinante. Sa chaîne Youtube compte actuellement plus de 15 000 abonné.e.s avec plus de 3,7 millions de vues uniques.

Martin Bérubé: historien amateur et curieux de nature, Martin fait part de ses découvertes sur l’histoire de Montréal depuis 2009 avec son blogue ProposMontreal.com. Propos Montréal, c’est aussi des profils Instagram et Twitter comptant un total de 13 000 abonné.e.s et où il diffuse quotidiennement de courts faits sur l’histoire de la ville.

Quand: dimanche 15 mai à 11h
Où: en ligne (virtuel)
Coût : gratuit
Pour assister à la conférence virtuelle d’Ugo Bergeron
Pour assister à la conférence virtuelle de Martin Bérubé

L’Afrique montréalaise

L’Afrique est à Montréal depuis longtemps. On la rencontre un peu partout par ses commerces, ses associations, ses lieux de diffusion, ses lieux de culte, par ses événements, ses artistes et son héritage culturel rayonnants.

L’événement prendra la forme d’une table ronde afin d’identifier les petites perles africaines dans chaque quartier de Montréal. L’équipe de l’Afromusée se chargera de valider et d’inscrire vos suggestions sur la carte.

Quand: dimanche 15 mai à 15h
Où: Afromusée (533, rue Ontario Est)
Coût: gratuit
Sans réservation

Fantôme Montréal: légendes et histoires

À la tombée du jour, suivez un intrigant raconteur d’histoires dans les rues du Vieux-Montréal, lors des circuits Légendes et histoires. Écoutez ses récits lugubres et mystérieux en passant par des lieux extérieurs où se sont déroulés des événements marquants: phénomènes inexpliqués, sorcellerie, torture, meurtres… Une soirée mémorable vous attend!

Cette activité est présentée par Guidatour. Activités recommandées pour les 10 ans et plus.

Quand: samedi 14 mai, 20h30
Où: Place Royale
Durée: 90 minutes
Réservation sur fantomesmontreal.com
Coût: 26 $ pour un adulte (code promo du Festival d’histoire de Montréal: FHM2022)

Écouter la musique canadienne ancienne

Cette présentation portera sur la musique canadienne ancienne produite par la Compo Company à Lachine, la première entreprise d’enregistrement indépendante au Canada. La musique sera jouée sur des gramophones historiques et de vieilles platines. L’activité est présentée par le Musée des ondes Émile Berliner.

Premier arrivé, premier servi, maximum de 15 personnes par présentation.

Quand: vendredi 13 mai, 14h: présentation en français – 15h: présentation en anglais, et dimanche 15 mai, 14h et 16h: présentation en français – 15h: présentation en anglais
Où: Musée des ondes Émile Berliner (1001, rue Lenoir, local E-206)
Coût: Gratuit

Voyez la programmation complète ICI.

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Des photos du Québec du 19e siècle sorties de l’oubli par le musée McCord

Des photographies de l’exposition «Alexander Henderson – Art et nature» au musée McCord, à Montréal

Photo : Roger Aziz

Radio-Canada

Publié hier à 18 h 10

Le nom d’Alexander Henderson est méconnu du grand public, mais ce Montréalais d’origine écossaise est pourtant le premier photographe canadien de paysages. Afin de mieux faire connaître la richesse du travail de cet artiste longtemps oublié, une rétrospective lui est consacrée pour la première fois, au musée montréalais McCord, à partir de ce vendredi. L’exposition Alexander Henderson – Art et nature est aussi déclinée en livre.

À travers plus de 250 tirages originaux et reproductions, Alexander Henderson – Art et nature constitue la première exposition d’envergure centrée sur le travail de ce photographe né en 1831 en Écosse et arrivé au Canada à l’âge de 24 ans alors qu’il se destinait à une carrière de comptable.

Elle plongera les visiteurs et visiteuses dans le Québec et l’Ouest canadien du 19e siècle avec des clichés, souvent enneigés, d’embâcles au printemps sur le fleuve Saint-Laurent, du Mont-Royal, mais aussi de paysages du Saguenay, de rivières des Laurentides, de camps de pêches autochtones sur la rivière Ristigouche et de la Colombie-Britannique.

Le public va pouvoir prendre connaissance de la richesse de son travail, se félicite Hélène Samson, conservatrice au musée McCord.

Alexander Hunderson a notamment beaucoup photographié la nature québécoise en hiver.

Photo : Roger Aziz

Des négatifs détruits

Malgré sa production prolifique entre 1857 et 1897, Alexander Henderson est longtemps resté dans l’oubli, malgré les prix qu’il a pu remporter aux expositions internationales de New York en 1877 et 1878, car sa famille n’a pas fait connaître son œuvre.

« À sa mort, sa notice nécrologique n’a fait aucune mention de son travail photographique, explique Hélène Samson. Quand elle a vidé la grande maison familiale, la famille a fait détruire les négatifs [après avoir tenté sans succès de les vendre]. »

— Une citation de Hélène Samson, conservatrice au musée McCord

Ce sont des spécialistes en histoire de la photographie et de l’art, comme l’historien et écrivain Gérard Morisset, qui ont contribué à faire sortir le nom d’Alexander Henderson de l’anonymat au siècle dernier.

Puis le musée McCord a procédé à des acquisitions de tirages – elle en compte désormais plus de 2000 dans sa collection – et Stanley Triggs, qui fut conservateur au musée McCord au siècle dernier, a fait des recherches sur Alexander Henderson afin d’écrire une biographie de lui. À deux reprises, Stanley Triggs était prêt à publier son livre, mais ces projets ont été annulés.

Dans l’intimité avec la nature

Contrairement aux photographes Notman et Livernois qui sont eux aussi des pionniers de la photographie québécoise, Alexander Henderson ne faisait pas de photographies sur commande, car il était indépendant de fortune et pouvait donc ne photographier que ce qu’il l’intéressait, notamment la nature. On n’est pas chez Notman et Livernois dans l’intimité avec la nature comme chez Henderson, souligne la conservatrice spécialisée en photographie.

De nombreuses photos exposées sont plutôt petites, car les tirages étaient réalisés sans agrandissement au 19e siècle.

Photo : Roger Aziz

La majorité des photographies exposées ne sont pas grandes, car les tirages étaient réalisés sans agrandissement à l’époque et que les négatifs n’existent plus. Ces impressions sont les dernières traces qu’il nous reste d’Alexander Henderson, c’est inestimable , dit Hélène Samson.

L’exposition Alexander Henderson – Art et nature est présentée au Musée McCord, à Montréal, jusqu’au 16 avril 2023. Le livre éponyme est en vente à la boutique du musée.

Ce texte a notamment été écrit à partir d’ une entrevue réalisée par Catherine Richer, chroniqueuse culturelle à l’émission Le 15-18*. Les propos ont pu être édités à des fins de clarté ou de concision.*

Le MBAM accueille des projections d’œuvres numériques sur sa façade

L’œuvre numérique «Contre-espace» sera projetée sur la façade du pavillon Michal et Renata Hornstein.

Photo : MBAM / Denis Farley

Radio-Canada

Publié hier à 19 h 26

Dès vendredi, le Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM) dévoilera sa Toile numérique, un canevas de projection dédié aux créations de tous horizons. Ce nouveau support sera inauguré avec la présentation de Contre-espace, une installation vidéo signée par l’artiste montréalaise Sabrina Ratté.

L’œuvre d’une durée d’environ 5 minutes sera projetée en boucle sur la façade du pavillon Michal et Renata Hornstein, du côté nord de la rue Sherbrooke Ouest, de la tombée de la nuit jusqu’à 23 h.

Conçue à partir de synthétiseurs vidéo et d’animations 3D, Contre-espace évoque des horizons qui transcendent l’architecture afin de créer un contraste et une tension entre les murs de la ville et l’espace poétique qu’ils peuvent inspirer, indique le MBAM.

« C’est la rencontre entre la pierre et la lumière, entre la surface et la profondeur, entre le monde physique et le monde virtuel. »

— Une citation de Le Musée des beaux-arts de Montréal

La Toile numérique permettra d’ailleurs de davantage mettre en relief le Jardin de sculptures du MBAM ainsi que l’avenue du Musée, qui devient piétonne durant l’été.

Détentrice de deux diplômes de cinéma de l’Université Concordia, à Montréal, Sabrina Ratté s’intéresse particulièrement à l’influence qu’exercent l’architecture et l’environnement numérique sur notre perception du monde.

Son travail a fait l’objet d’expositions à Montréal, Québec, Paris, Berlin, Tokyo et New York.

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«Frida Kahlo, la vie d’une icône»: dans la tête de Frida Kahlo


Photo: Frida Kahlo Corporation/Gracieuseté

Journal Métro | CULTURE | 9 juin 2022 à 14h09 | Naomie Gelper

Après Vincent Van Gogh, c’est au tour de la peintre mexicaine iconique Frida Kahlo et de son imaginaire particulier d’être au cœur d’une exposition immersive à l’Arsenal d’art contemporain. Montréal est la ville qui a été choisie pour la grande première nord-américaine de Frida Kahlo, la vie d’une icône, la seule exposition mondiale officielle consacrée à l’artiste.

De par sa ligne de sourcils surmontée d’un chignon orné de fleurs, l’artiste est reconnaissable aux quatre coins de la planète. Mais que se cache-t-il derrière ce visage emblématique? À travers sept espaces de transformation différents, le public entre véritablement dans la tête d’une des peintres les plus influentes de l’histoire. Saviez-vous, par exemple, que Frida Kahlo avait étudié pour devenir médecin ou qu’elle était une fervente défenseuse de l’idéologie communiste?

En plus de retracer son histoire à l’aide de photographies historiques et de textes biographiques, l’exposition nous plonge dans les moments les plus significatifs de sa vie, comme ce terrible accident d’autobus qui bouleversera sa destinée. Autant les amateur.trice.s d’art, les fans de technologie numérique que celleux qui sont inspiré.e.s par le message et le parcours de Frida Kahlo trouveront leur compte dans cette exposition.

Grâce à des installations uniques et des expériences de réalité virtuelle, on assiste également à un voyage visuel illustrant à la fois l’environnement dans lequel la célèbre peintre a évolué et son univers pictural. Le multimédia immersif 3D nous transporte notamment dans le lit de l’artiste, auquel elle a été clouée la plupart du temps après son accident. Comme sur un bateau, on navigue à travers sa fameuse maison bleue et la ville de Mexico où elle a vécu.

L’une des sept salles reproduit même l’ambiance d’un café mexicain où il est possible de s’arrêter pour colorier et y exposer sa propre œuvre grâce à un projecteur. Finalement, à l’image des autoportraits qu’avait l’habitude de peindre Frida Kahlo, la dernière partie de l’exposition permet d’immortaliser sa visite en photo.

Une exposition internationale

Frida Kahlo, la vie d’une icône, est une cocréation de la Frida Kahlo Corporation et de Layers of Reality, le célèbre centre d’arts numériques espagnol, et a déjà connu un succès retentissant en Espagne.

Après Montréal, sa seule escale en sol canadien, elle fera le tour des États-Unis, avec des arrêts prévus à Boston, Chicago, Houston, Denver, Los Angeles et Dallas, puis poursuivra sa route vers l’Amérique latine.

À travers le monde, la récente prolifération d’expositions d’art immersives a notamment donné vie aux œuvres de Van Gogh, dont une exposition créée à Montréal, et de Monet.

L’exposition biographique sur Frida Kahlo se poursuit jusqu’au 24 juillet à l’Arsenal d’art contemporain. Le prix des billets, déjà en vente au www.fridakahlomontreal.com, commence à 34,99 $ pour les adultes (avant taxes et frais), avec des réductions pour les étudiants, les enfants et les familles.

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Triste nouvelle pour les personnes qui voulaient prendre des cours de musique.

L’École de musique de McGill ferme son Conservatoire destiné au grand public


Le Conservatoire de musique donnait des cours de musique à des élèves de tous âges.
PHOTO : GETTY IMAGES/ISTOCK

Radio-Canada
Publié à 13 h 07

L’École de musique Schulich de l’Université McGill a annoncé la fermeture de son Conservatoire de musique, le volet communautaire du prestigieux établissement qui offrait des cours et des examens au grand public et qui a formé plusieurs jeunes musiciens et musiciennes depuis sa fondation, en 1904.

La baisse draconienne du nombre d’étudiantes et d’étudiants inscrits depuis la pandémie est la cause principale de la fermeture du Conservatoire, rendant l’endroit non viable financièrement, selon un communiqué.

Alors que plus de 550 personnes pouvaient s’inscrire chaque année à ses cours à l’ère pré-COVID, ces chiffres ont baissé sous la barre des 300 inscriptions quand l’enseignement est passé à la formule virtuelle, et elles pourraient continuer de chuter jusqu’à moins de 100 inscriptions, prévoit-on.

L’École Schulich veut également récupérer de l’espace pour son activité principale : l’enseignement universitaire. Elle fournissait des locaux gratuitement au Conservatoire pour que des cours puissent y être donnés.

Alors que l’École élargit son offre de programmes d’enseignement universitaire, les espaces auparavant accordés au Conservatoire sont désormais extrêmement prisés, expliquent la doyenne Brenda Ravenscroft et le nouveau doyen Sean Ferguson, qui signent le communiqué.

Nous serons toujours fiers des générations d’étudiants, des tout-petits aux adultes, qui ont acquis des connaissances musicales au Conservatoire, et fiers des générations d’enseignants qui les leur ont transmises, y lit-on aussi.

L’annonce de la nouvelle sur Facebook a fait réagir des dizaines d’internautes, dont de nombreuses personnes qui disent avoir étudié au Conservatoire et qui ont déploré la décision de l’université.

Les étudiantes et étudiants qui sont inscrits à l’heure actuelle pourront terminer leurs cours, mais le Conservatoire n’acceptera plus de nouvelles inscriptions. Celui-ci cessera définitivement ses activités à la fin de l’été 2022.