Montréal - Politique municipale

Reste que notre démocratie est basée sur la participation du citoyen une fois aux 4 ans pour exprimer son avis. Tout le monde a droit de donner son opinion ou exprimer son opposition entre les scrutins, mais j’ai beaucoup de misère à comprendre ceux qui enlèvent la légitimité de l’administration sous prétexte qu’une minorité de la population a décidé de faire un effort et aller voter…

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Je n’enlève pas sa légitimité, c’est cette administration qui a remporter les élections, sauf qu’elle ne reste pas représentative de la population. On a peine eu plus du tier des électeurs qui se sont exprimés. Alors c’est normal que plusieurs des décisions vont être remise en question par plusieurs. Ça aurait été Coderre avec le meme résultat, j’aurais le meme discours.

Jusqu’à quand on va accepter un faible taux comme encore représentatif. Si aux prochaines élections on arrive à 25%, on va encore parler d’une administration qui représente tellement la population.

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Et moi aussi. On est dans un état où il n’est pas obligatoire d’aller voter. Les gouvernements sont donc représentatifs des populations qui se sont données la peine d’aller voter, surtout s’ils ont obtenu une majorité des voix exprimées.

Sinon, c’est virtuellement impossible d’obtenir une administration “représentative”.

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Je trouvais ça amusant. Visiblement, Marie Plourde, conseillère de ville du Mile-End et mairesse suppléante, pourra célébrer des mariages bientôt:

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Actualités

Montréal s’en sort avec un surplus de 293,1 M$

Dominique Ollivier, au côté de Valérie Plante lors d’une conférence de presse sur les priorités d’une future administration Plante-Ollivier. Photo: Josie Desmarais/Métro

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Quentin Dufranne

11 mai 2022 à 9h42 3 minutes de lecture

La présidente du comité exécutif de la Ville de Montréal et responsable des finances, Dominique Ollivier, a présenté le bilan financier de la Ville pour l’année 2021. L’exercice financier de 2021 se clôture avec un surplus important de 293,1 M$. C’est 46,1 M$ de plus que pour l’année 2020.

«C’est une excellente nouvelle, car cette marge de manœuvre supplémentaire nous permettra d’accélérer les projets de développement et de reprendre plus facilement le cours normal des activités qui font la force de notre ville», a déclaré Dominique Ollivier en se réjouissant du bilan «fort positif» que présente la Ville.

Cet excédent s’explique notamment par une hausse globale des revenus de 146,3 M$ et une baisse des charges de fonctionnement et du financement de 94 M$ ainsi que par une augmentation de 52,5 M$ des affectations internes provenant des surplus des années précédentes. Le conseil d’agglomération affiche cependant un déficit de 66,6 M$.

La dette nette non consolidée de la Ville s’élève à 6,6 G$, ce qui représente une hausse de 4,73%. Près de 100 M$ des surplus générés serviront à gérer cette dette.

C’est une gestion serrée des finances qui contribue à limiter la hausse de l’endettement et qui nous permet d’entrevoir l’avenir avec confiance.

Dominique Ollivier, présidente du comité exécutif de la Ville de Montréal et responsable des finances

L’augmentation des revenus s’explique notamment par une augmentation de 81,3 M$ des transferts gouvernementaux. La Ville a reçu plus de 33 M$ de Québec pour le développement économique. Elle a aussi reçu 34,5 M$ dans le cadre de l’Initiative pour la création rapide de logements. Ottawa lui a versé 13,5 M$ dans le cadre de la compétition pancanadienne «Défi des villes intelligentes».

Un retour progressif au niveau prépandémique des investissements

Après avoir fortement ralenti en 2020, les investissements sont revenus à la hausse avec une augmentation de 8,1%. Les sommes investies dans les actifs de la Ville ont totalisé 1,5 G$.

Les principaux investissements se sont concentrés sur l’environnement, les infrastructures, des bâtiments, des espaces verts et des terrains de jeux.

«Nous le savons, investir dans la qualité de vie de la population nous permet aussi de propulser le développement économique et d’encourager le tourisme», a expliqué Dominique Ollivier.

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Excellente initiative à mon avis.

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Oui, n’importe quelle initiative qui permet un plus grand accès démocratique est bienvenue. Il faut aussi s’attaquer au taux de participation.

Est-ce que le vote électronique pourrait être une solution?

Oui, mais les votes sur papier sont les plus sécuritaires car la fraude en masse devient très difficile. Un vote électronique peut absolument être aussi sécuritaire avec beaucoup d’effort, mais jamais aussi sécuritaire que en personne.

Je ne dis pas le vote sur papier est nécessairment meilleur, mais dans un ère où le monde croient que les élections sont volées sans preuve (plus au sud, mais j’ai peur qu’il se reproduit ici) la confiance au gens que l’élection est juste, est aussi important.

Le directeur général des élections est là pour s’assurer que tous les votes soient compilés avec précaution, incluant le vote électronique s’il y a lieu. http://www.assnat.qc.ca/fr/patrimoine/lexique/directeur-general-des-elections-du-quebec.html

Absolumement, t’as raison.

Mon point c’était qu’il faut qu’on soit conscient des risques de faire les élections électroniques. C’est tout à fait possible que les Russes (par exemple) pourraient complètement scrapper un élection s’ils voulaient si ça se fait électroniquement. C’est pas facile, mais il est possible. C’est un ordre de grandeur plus difficile avec des votes en personne sur papier.

Cela présente une grande risque de perdre la confiance des électeurs si jamais une attaque se produit et un do-over est requis, donc on devrait vraiment y penser. Je ne suis pas expert, mais de ce que je comprends, la sécurité informatique n’est pas top-top chez les gouvernements déjà.

En France, la vote electronique a été rejetée par un revue et en Finlande leur gouvernement a décidé que les risques étaient plus important que les avantages.

C’est clair que c’est un risque calculé, mais la rigueur est de mise indépendamment du système. Les fameux votes sur papier ne sont pas non plus invincibles. Cela me rappelle une phrase de Staline qui disait que ce n’était pas le nombre de gens qui votaient qui importait, mais ceux qui comptaient les votes. D’ailleurs en Russie aujourd’hui et dans bien d’autres pays totalitaires rien n’a vraiment changé. Tandis qu’aux USA Trump a contesté les deux systèmes, jetant un doute déraisonnable sur une partie de la population, minant au passage la confiance en la démocratie.

C’est un peu surfait la menace russe… Quelques réflexions:

  • N’importe quelle attaque nécessite des ressources et de la préparation (parfois un an avant). Il faut donc se demander quel est l’objectif, et est-ce que ça en vaut la peine. Je suis sceptique sur ce que pirater une élection municipale donnerait comme avantage à un pirate, à moins que celui-ci soit un parti politique dans la course.
  • On parle de vote électronique au sens large, mais celui-ci peut se décliner de plusieurs façons (bureaux de vote classiques mais avec des machines de tabulation électronique, vote par internet, etc.). Dans tous les cas il existe des risques (vote par internet = données doivent passer par le web/enjeux d’identification à distance, vote électronique sur place = chaque machine est manipulée par plusieurs personnes, etc.) et des avantages (internet = plus grande accessibilité, vote électronique sur place = réduction du risque d’erreur dans la compilation)
  • “la sécurité informatique chez les gouvernements n’est pas top-top”: Attention. Ça dépend pour quoi. Il y a fort à parier qu’un processus de vote électronique chez Élections Québec serait probablement très sécuritaire. Il y a plein de facteurs qui influencent la sécurité des données, comme l’impact d’une attaque ou la récurrence.

Il y a encore plus de choses à considérer, mais je ne crois pas que ce soit si impossible que ça de penser au vote électronique dans les élections municipales. Ça aurait le potentiel d’améliorer le processus pour tout le Québec et, peut être, améliorer l’accès et le taux de participation.

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Améliorer le taux de participation serait une excellente chose parce que c’est la base même d’une saine démocratie.

Je suis d’accord, c’était juste une exemple, mais on pourrait remplacer les russes avec n’importe quel personne/groupe qui soit intéressé à causer des problèmes dans notre procès électoral. On sait déjà que les groupes essayent d’entrer dans les systèmes centrales au États. Je ne vois pas pourquoi ça arrivera pas ici.

T’as pas besoin de changer le résultat finale pour avoir l’effet désiré pour un ennemi géopolitique. Simplement donner cause au gens de douter le résultats est déjà un gros win. Si Trump à été capable de convaincre environ 25%+ du monde que y’avait de la fraude sans preuve, imagine ce que un parti perdant peut faire si jamais ça se produit pour le vrai. Ne pas avoir confiance des le procès électoral, c’est grave. Est-ce que c’est aussi grave au Municipale? On ne sait pas.

Je dirais qu’on aura probablement les même gains en participation si la jour de vote soit une journée férié, mais on aura pas les même risques au sécurité. Les machines sont plus susceptibles que 20 personnes qui comptent à la main.

Oui, mais il est moins sécuritaire que le faire sur papier. C’est tout simplement reliée au fait que sur papier c’est très difficile de changer les résultats pour un circonscription, laisse faire la ville, province ou pays. Électronique, c’est “facile” d’attaquer plusieurs circonscriptions en même temps . C’est pour ça que j’ai donné l’exemple de la France et Finlande qui ont finalement décidé par garder le papier car les risques étaient plus important que les avantages. Mais, il y a encore plus de pays au monde qui sont rendu à la même opinion. Oui ÉQ aura probablement plus de sécurité que mettons la SAAQ, mais il est toujours moins sécuritaire que la système qu’il remplace. Si les banques avec les milliards de dollars à risque sont victimes, ÉQ peut être victime aussi.

Je ne dis pas que c’est impossible, et que oui, il y aura un croissance en participation qui est absolument bon pour la société. Mais est-ce que dans le monde actuel où les pays payent des millions de dollars pour des “Zero-Day exploits” et où on aura sûrement une croissance dans les cyberattaques dans les années qui suivent, c’est une bonne idée de mettre plus à plus risque nos élections? Selon moi, on devrait essayer d’augmenter la participation autrement avant de prendre ces risques.

Sur ça, je ne suis pas seul. L’étude au fédérale avait le même opinion, et élections Québec n’est pas contre nécessairement, mais ont les mêmes préoccupations.

Vous soulevez de bons points, qui sont probablement très valides si on parle d’utiliser l’internet pour voter au fédéral ou au provincial. Par contre, on est au municipal aussi, et mon point ratisse plus large que de voter par internet.

Il y a énormément de solutions technologiques qu’on pourrait appliquer aux élections (j’ai participé à des mandats avec Élections Canada à ce sujet) et qui visent à augmenter la confiance des électeurs, réduire le risque d’erreur et augmenter la robustesse du processus de vote lui-même et de compilation des résultats.

Juste avoir des listes d’électeurs sur support informatique permettrait à n’importe quel électeur d’aller voter où il veut, et ça permettrait de multiplier le nombre de bureaux de vote. Je ne suis pas très d’accord avec vous que le papier est la solution la plus sécuritaire… Du papier, ça se vole, ça se manipule, ça s’égare. Pour avoir participé à l’élection municipale de 2017 à Laval, c’est assez impressionnant le nombre d’erreurs qu’il peut y avoir ne serait-ce que pour une seule boîte de scrutin.

Je m’excuse pour les longues réponses, c’est mon travail de trouver des solutions technologiques à toutes sortes de problèmes, alors c’est le genre de sujet qui me passionne!

Oui, les fautes vont se produire (normalement environ 0.5% je crois?), mais il est beaucoup plus difficile que un acteur malveillant pourrait changer TOUS les votes dans un circonscription et avoir un gros effet sur le résultat finale. Pour changer le résultat, t’aurais besoin d’accéder a quasiment tous les boîtes à Montréal qui sont tous à des endroits différent.

Par contre, un système électronique où tous les votes sont dans le cloud, peu importe sa forme, est beaucoup plus facile à accéder à tous les circonscriptions sans se déplacer et pourrait s’être attaqué en même temps par 1 acteur qui sait où trouver les votes et comment les accéder.

100%. Je vois pourquoi si on oblige le monde à présenter d’identification qu’on pourrait pas le faire. Être capable de voter au CEGEP et L’Université etait merveilleux. Tous le monde devrait être capable de voter où ils trouvent le plus facile.

Pas besoin de s’excuser! Je pense qu’on fait ces débats avec des réponses longues souvent, mais je ne le prends jamais trop au sérieux et j’aime surtout voir les opinions des autres in-depth. So no apologies, I should thank you! :grinning:

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Yesss !!!

Bonne nouvelle!!

Juste avant une possible crise économique!!!

Youppi!!

La cote de crédit de Montréal en hausse:

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Une excellente nouvelle et un témoignage de confiance dans l’administration actuelle. Cette révision à la hausse va donc à l’encontre des attaques de l’ancien maire Denis Coderre à l’endroit de l’administration Plante au cours de la dernière campagne électorale.

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Montréal veut diversifier ses sources de revenus:

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Montréal envisage de réclamer à Québec les taxes municipales des lieux de culte

L’article 204 de la loi provinciale sur la fiscalité municipale exempte les lieux de culte et toute autre infrastructure religieuse de payer des impôts fonciers.

Montréal héberge plus de 900 lieux de culte et édifices religieux. Ceux-ci sont exemptés des impôts fonciers.

Photo : Daniel Herrera Castillo

Radio-Canada

2022-07-05 | Mis à jour hier à 16 h 36

À la recherche de nouveaux revenus pour atteindre l’équilibre budgétaire en 2023, la Commission sur les finances et l’administration a rappelé mardi l’iniquité fiscale que représente l’exemption provinciale de la taxe municipale des lieux de culte sur le territoire de Montréal.

Montréal héberge plus de 900 lieux de culte et immeubles religieux, ce qui représente un manque à gagner considérable en matière de revenus pour l’agglomération, surtout dans un contexte d’incertitude économique et d’inflation. La taxation foncière demeure la principale source de revenus de la Ville.

Mais l’article 204 de la loi provinciale sur la fiscalité municipale exempte les lieux de culte et toute autre infrastructure religieuse de payer des impôts fonciers.

C’est pourquoi la Commission sur les finances de la Ville croit que cette part d’impôts fonciers non perçue devrait être remboursée par la province.

« Considérant que la décision vient du gouvernement du Québec et qu’elle totalise plus de 180 millions de dollars pour les municipalités. Je considère qu’il est extrêmement pertinent de réclamer une compensation pour la décision de Québec. »

— Une citation de Pierre Lessard-Blais, président de la Commission

Le président de la Commission et maire de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, M. Lessard-Blais, demande à Québec de combler ces pertes de revenus estimées à plus de 30 millions de dollars en 2022. Selon lui, cette exemption gouvernementale est contraire aux principes de laïcité de l’État et à toutes les décisions récemment prises par le gouvernement de François Legault sur le sujet.

L’exemption foncière octroyée aux institutions religieuses remonte au 18e siècle, alors que celles-ci offraient de nombreux services sociaux à la population. La mission des lieux de culte a changé, mais l’exemption demeure.

Et malgré l’adoption de la loi 21 sur la laïcité de l’État, déposée en 2019 par Simon Jolin-Barrette, aucune remise en question de l’article 204 de la loi sur la fiscalité municipale n’a été évoquée. Québec compense pourtant les municipalités des taxes non perçues des écoles, des universités ou des hôpitaux.

La Ville se dit ouverte à ces recommandations

L’administration de la Ville a dit accueillir les recommandations de la Commission des finances avec une grande ouverture. Celles-ci seront analysées dans le cadre de la planification budgétaire de 2023 et du Chantier sur la fiscalité montréalaise.

« Nous avons démontré notre grande ambition pour bâtir l’avenir de Montréal, qu’on veut plus vert, plus juste, plus accessible, tout en valorisant son patrimoine. Nous sommes conscients que cet avenir comporte de nombreux défis budgétaires pour les villes. »

— Une citation de Déclaration de l’administration de la Ville

Contacté par Radio-Canada, le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation a réagi mardi après-midi à la demande de la Commission. Celui-ci considère que les discussions entourant la fiscalité se feront dans le cadre des échanges pour le prochain pacte fiscal.

Nous invitons la Ville de Montréal à nous faire part de ses demandes et, comme à l’habitude, nous analyserons le tout, a écrit le cabinet de la ministre Andrée Laforest.

Pierre Lessard-Blais, maire de l’arrondissement Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, en compagnie de la mairesse de Montréal, Valérie Plante

Photo : Radio-Canada / Benoît Chapdelaine

La recommandation de la Commission ne fait toutefois pas l’affaire de l’opposition à la Ville de Montréal. Elle a notamment été critiquée par le maire de Saint-Laurent et membre du parti Ensemble Montréal, Alan DeSousa, qui considère qu’une simple demande de compensation, en vertu de l’exemption, pour une recherche de revenus est trop facile.

« Ça ne rend pas justice à la valeur des institutions dans notre société. C’est purement de l’exercice comptable. »

— Une citation de Alan DeSousa, porte-parole de l’opposition en matière de finances à la Ville de Montréal

Il ne s’agit que d’une recommandation, a rappelé le président de la Commission, Pierre Lessard-Blais, qui ne conteste pas l’exemption de taxes pour les lieux de culte, mais demande au gouvernement provincial un remboursement de ces montants, au même titre que les écoles et les établissements de santé.

La Commission a également fait valoir son Plan stratégique Montréal 2030 et souligné l’importance de trouver un équilibre juste, équitable et inclusif entre le maintien des infrastructures, les services à la population et les impératifs liés à l’accélération du virage écologique.

Le Bureau de l’archevêque de Montréal a indiqué à Radio-Canada qu’il ne commentera pas le dossier avant qu’une décision ne soit prise.