Mobilité Infra Québec (nouvelle agence pour les projets de transports) - Discussion générale

La chronique de Maxime Bergeron aujourd’hui donne un peu de détails intéressants sur la future agence!

Que réserve l’avenir à l’ARTM ?
Plusieurs se posent la question depuis une récente série d’article de mon collègue Tommy Chouinard. Il a révélé l’intention de Québec de créer une nouvelle agence qui chapeauterait les grands projets de transport collectif à l’échelle provinciale.
Cette agence viendrait récupérer une partie des responsabilités du ministère des Transports, pour réaliser plus vite et efficacement les grands chantiers, comme la nouvelle mouture du « REM de l’Est ».
Selon l’un des scénarios à l’étude par Québec, l’ARTM conserverait la responsabilité de concevoir les premières étapes des projets montréalais. En gros : déterminer les besoins sur le terrain, puis proposer un tracé et un mode, comme un tramway ou un train léger. La réalisation des chantiers serait ensuite transférée à l’agence provinciale, qui obtiendrait des pouvoirs à l’image de ceux dont a bénéficié la Caisse pour faire le REM en mode accéléré.
L’idée serait de circonscrire avec plus de précision les responsabilités de l’ARTM, pour éviter toute confusion future quant à la portée de son mandat.
La nouvelle agence provinciale, si elle voit le jour, ne sera pas fonctionnelle avant un an, plus probablement deux, dans le meilleur des cas.
Cela risque de repousser d’autant d’années le lancement des projets de transport collectif nécessaires à Montréal et ailleurs au Québec. Mais si on peut cesser de perdre du temps en confusion bureaucratique et en déchirage de chemise, le jeu pourrait en valoir la chandelle.

L’article sur le PSE ce matin donne une mise à jour sur l’Agence des transports:

Un premier projet pour l’agence des transports ?
D’après nos informations, les autorités envisagent que le tramway dans l’est de Montréal pourrait être le premier projet de la future agence des transports censée réduire les délais et les coûts.
Le gouvernement Legault espère déposer le projet de loi qui créerait cette agence en février prochain, en vue d’une adoption en juin. Objectif : que l’agence en question soit prête à opérer au mois de septembre. Sa création sera une priorité de la prochaine session parlementaire.
En entrevue avec La Presse en novembre, la ministre Geneviève Guilbault avait confié que l’expertise de CDPQ Infra devrait se trouver au cœur de cette nouvelle agence. L’arrivée de celle-ci fera en sorte qu’à Montréal, le rôle de l’ARTM, dont le travail a été critiqué plus d’une fois par le gouvernement, sera à tout le moins revu.
« À part la STM, qui a livré le métro dans les dernières décennies, qui a livré un grand projet de transport collectif dans l’histoire contemporaine ? C’est CDPQ Infra », avait fait valoir Mme Guilbault. Déjà, en plus du Réseau express métropolitain à Montréal, la filiale de la Caisse de dépôt et placement vient de recevoir deux mandats de taille à Québec : proposer un scénario de système de transport structurant, le projet de tramway ayant été mis sur la glace, et un autre pour le troisième lien.

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J’ai hâte de voir comment sera financé cette agence. J’espère qu’elle recevra à ces débuts un budget d’investissement de plusieurs milliards qui lui permettra de mettre en branle plusieurs projets. Parce que sans cet argent, je ne vois pas comment les projets vont s’accélérer.

Marco Chitti should be in charge of the Quebec’s government’s upcomming new transit agency.

How do I vote for him?

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Vision Marco Chitti - Montréal 2040

Plan

Source /credit du plan

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Je crois que Marco Chitti est quelqu’un qui a beaucoup de bon sens et connait sa matière, mais c’est facile pondre des visions et imaginer des réseaux sans égard pour les aspects financiers et la faisabilité (sans compter l’aspect politique). Ce qui ne veut pas dire que l’exercice est totalement futile, mais faut pas non plus imaginer qu’il pourrait gérer des agences de transport juste parce qu’il propose des belles visions de projet.

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À mon avis c’est quelqu’un qui aurait sa place au parlement – aux transports bien sur. Il n’a peut-être pas l’expérience de la machine bureaucratique, mais il a les connaissance et l’éloquence pour faire avancer ce genre de dossier auprès du public. Ce qu’on a besoin à Québec, c’est des leaders pragmatiques qui écoutent les experts – ou encore mieux, sont eux-même des experts – plutôt qu’une cohorte de populistes qui prennent des décisions à la saveur du moment.

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Tout de même. L’ARTM n’a pas encore été capable de présenter une vision 2050 avec des tracés et modes déjà établis, ni un ordre de priorité. Après, c’est au gouvernement de trouver le moyen de réaliser ce qui est possible sans changer les modes et tracés. Quitte à faire par phases, mais en continue.

Bref, ça manque de leadership à l’ARTM pour présenter une vision et direction claire pour les prochaine décennies, puis pour se ternir un minimum debout devant le gouvernement pour expliquer que c’est ça qu’il faut pour répondre au besoins.

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Je pense que les agences de transports de Montréal on peur de faire des visions globale parce qu’il n’y a pas un seul dans l’histoire de Montréal qui c’est réalisé complément (ou même un peu)(c’est pas de leur faute). Il faut vraiment faire des visions globale main en main avec le gouvernement provincial. Même si la vision globale pour Toronto a presque été dessiner par Doug Ford lui-même, ça se réalise mieux que toutes les visions sorties par le TTC avant.

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Je ne suis pas en désaccord avec ce que tu dis mais ça prend un gouvernement qui croit au processus. Clairement, ce n’est pas le cas de ce gouvernement qui a tout avantage à ne pas vouloir une vision long terme et d’avoir l’air de ne pas suivre le plan établi.

En Colombie-Britannique ils ont un gouvernement qui croit en ce processus, en Ontario aussi jusqu’à une certaine mesure. Ici, on est pognés avec des ti-counes qui croient avoir la réponse à tout et ne pensent qu’aux prochaines élections.

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Effectivement. Le plan stratégique présenté par l’ARTM en 2021 n’était pas superbe, mais ils avaient indiqué clairement qu’il était prioritaire de commencer immédiatement la réalisation du prolongement de la ligne orange Ouest jusqu’à Bois-Franc afin d’assurer une connection au REM. Après 2 ans, le gouvernement n’a toujours rien fait.

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La triste réalité est que les prochaines élections porteront sur la santé et l’éducation parce que c’est sur ça que la population en général met de la pression. À part les gens sur ce forum, la CAQ ne perdra pas de votes pour sa mauvaise gestion des transports en commun si elle réussie à améliorer nos systèmes d’éducation publique et de santé. C’est donc là dessus que toute l’énergie est mise.

Nous sommes très intéressés par le sujet mais le Québécois moyen voit un article de temps en temps dans le journal et tourne la page… Si la population se plaignait plus sur le transport en commun, je suis sûr que le gouvernement se démènerait pour en annoncer mais c’est le contraire qui se passe: elle a peut être même gagnée des votes à.Quebec en mettant le tramway sur pause et dans les régions en surfant sur une certaine perception que Montréal en reçoit trop alors que la CAQ ne peut faire aucun gains électoraux à Montréal.

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L’autre problème aussi c’est que le transport en commun est actuellement surtout une question montréalaise et de quelques autres centre urbains (particulièrement en politique) pour lesquels la CAQ n’a aucunement besoin pour être au pouvoir. Si Montréal était important pour remporter les élections il y aurait très certainement de l’argent de mis ici pour ça.

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Au contraire… Le métro est un très bon exemple d’un plan d’envergure qui s’est réalisé. Ça s’est gâté quand les gouvernements ont coupé dans les projets d’infrastructure à partir de la fin des années 80 et ont externalisé leur savoir-faire technique.

À noter qu’un plan d’orientation/plan global c’est pas un document qu’on produit et qui dicte tout ce qu’on fait à la lettre. C’est normal que ça change avec le temps, avec les priorités, et avec la situation économique, etc. C’est juste un guide qui sert à savoir vers où on veut s’en aller.

Dans le fil du transport en commun je vais faire un post pour détailler ma vision de ce que ça pourrait avoir l’air.

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J’ai aussi l’impression que le public répondrait davantage à une vision plus globale à long terme, même si cela prenait un long moment avant de terminer sa réalisation. Au moins, nous saurions dans quelle direction nous nous dirigeons.

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Dans La Presse : la nouvelle agence de transports profitera grandement de la réforme de l’industrie de la construction par le projet de loi 51

Texte complet : Réforme en construction | La future agence des transports sera à l’avant-garde

Réforme en construction | La future agence des transports sera à l’avant-garde


PHOTO MARTIN TREMBLAY, ARCHIVES LA PRESSE
Le chantier de la future station Canora du Réseau express métropolitain (REM), à Montréal, en février 2019

La réforme gouvernementale sur les modes de réalisation des chantiers qui se profile à l’horizon suscite déjà beaucoup d’enthousiasme dans l’industrie de la construction, où plusieurs grands acteurs ne soumissionnent plus pour des contrats à prix fixes en raison des risques financiers. Et la future agence des transports, attendue cet automne, devrait être au cœur de cette refonte.

Publié à 1h38 Mis à jour à 5h00
Henri Ouellette-Vézina
La Presse

Comme le révèle La Presse ce mardi, le gouvernement compte présenter d’ici juin une série de mesures pour créer plus de concurrence dans le milieu de la construction, en s’éloignant du modèle traditionnel du plus bas soumissionnaire. Cette réforme toucherait plusieurs domaines, dont la santé et l’éducation, mais aussi le secteur du transport.

Déjà, l’initiative est saluée un peu partout dans l’industrie. « Il y a un désintérêt clair des entrepreneurs face au marché public en raison du délai de paiement, du manque de collaboration et des clauses abusives », affirme en ce sens l’avocate et directrice générale de l’Association québécoise des entrepreneurs en infrastructure (AQEI), Caroline Amireault.

Jusqu’à maintenant, une grande partie des contrats donnés en matière d’infrastructures au Québec sont des projets clés en main à prix forfaitaires (CMPF). Ces derniers sont des contrats à prix fixes et à dates fixes. Ils font donc porter sur la firme de génie et les entrepreneurs responsables les risques de dépassement de coûts liés à l’exécution, comme c’est le cas avec le Réseau express métropolitain (REM).

Or, depuis quelques années, les CMPF sont de moins en moins populaires dans l’industrie. Plusieurs entrepreneurs prônent des contrats « collaboratifs », qui impliquent davantage d’acteurs dans l’équation et permettent d’accélérer les travaux, en plus de réduire leurs coûts.

Ces changements au mode d’attribution des contrats surviennent alors que la future agence des transports du gouvernement doit voir le jour l’automne prochain. Elle aura pour mandat de mieux gérer les grands projets de transport collectif, de réduire leurs délais et de diminuer leurs coûts. Un projet de loi doit être déposé d’ici le mois de juin.

Les deux idées vont plus que jamais de pair, puisque l’idée derrière l’agence est justement de mettre en place un modèle permettant plus d’imputabilité pour tout le monde, en « visant une performance et un partage de risques », lit-on dans des documents internes du ministère des Transports.


PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE
Le chantier de la future station Pointe-Claire du REM, en mai 2019

Selon Mme Amireault, l’agence des transports risque d’être « très attractive » si elle permet aux entrepreneurs de faire autre chose que des projets clés en main à prix forfaitaires. Son groupe plaide depuis un moment pour la multiplication du modèle qu’on dit « collaboratif ».

On a été consultés récemment par le Conseil du trésor pour voir vers quels autres modes de réalisation on devrait aller. Je pense qu’il y a de l’ouverture pour aller vers le collaboratif, probablement d’abord par des projets pilotes. Ça serait un vrai changement de cap, et c’est tant mieux.

Caroline Amireault, de l’Association québécoise des entrepreneurs en infrastructure

Dès l’an dernier, dans une présentation technique, le ministère des Transports faisait déjà valoir que la Loi sur les contrats des organismes publics (LCOP) « génère une importante rigidité dans la gestion contractuelle qui est peu compatible avec les particularités et l’agilité nécessaire […] en gestion de projets majeurs ».

« Plus grande souplesse » réclamée

Certains grands acteurs, comme AtkinsRéalis – anciennement SNC-Lavalin –, ne soumissionnent plus depuis un moment pour des contrats CMPF en raison de leur lourdeur. En 2022, l’entreprise avait d’ailleurs révélé que les contrats à prix fixes lui ont fait perdre 821 millions, soit l’équivalent de 42 % de ses revenus dans ce secteur, en seulement deux ans.

Depuis quelques années déjà, AtkinsRéalis privilégie les contrats en mode collaboratif, « qui améliorent considérablement la transparence et la collaboration entre le client et l’équipe chargée de la réalisation du projet », explique la présidente canadienne de l’organisation, Stéphanie Vaillancourt.

Son groupe, qui salue la création future de l’agence des transports, affirme que le principal avantage du modèle collaboratif est qu’il « comprend une évaluation et une répartition plus collectives des risques du projet, avec un plafond sur le montant du risque, et donc de la pénalité financière, qui peut être absorbé » par le privé.

« Comme le client et le partenaire du secteur privé forment une seule équipe pour élaborer les plans et le budget du projet, […] cela permet d’assurer la transparence des coûts et du calendrier et d’avoir une grande souplesse permettant de renoncer à une solution qui n’est pas dans l’intérêt du projet afin de trouver une alternative », persiste Mme Vaillancourt à ce sujet.

Elle rappelle que les exemples de réussite en « mode collaboratif » ne manquent pas. À Toronto, le centre de transport en commun East Harbour Transit Hub, qu’AtkinsRéalis développera avec Bird Construction, « est l’un des premiers en Ontario à être exécuté dans le cadre d’une alliance », affirme la présidente. De tels modèles ont aussi déjà la cote au Royaume-Uni et en Australie.

Un exemple très concret

Selon le spécialiste en planification des transports Pierre Barrieau, l’un des principaux mandats de l’agence des transports sera de mettre à l’épreuve « ces nouveaux mécanismes d’attribution des contrats ».

L’agence des transports, pour moi, elle a un triple rôle. Un, c’est d’arriver à sortir des projets, deux de réduire les coûts et trois, de contrôler les risques. Et ça passe par le fait de revoir les structures et les mécanismes. C’est ce vers quoi on doit aller.

Pierre Barrieau, spécialiste en planification des transports

Cela dit, le travail pour faire vivre l’agence des transports est loin d’être terminé. La semaine dernière, Radio-Canada révélait en effet que le Conseil du trésor « résiste à certaines demandes » de la ministre des Transports, Geneviève Guilbault.


PHOTO JOSIE DESMARAIS, ARCHIVES LA PRESSE
Le prolongement de la ligne bleue du métro de Montréal nécessitera l’expropriation d’un certain nombre de résidants.

Le Secrétariat du Conseil du trésor (SCT) s’oppose notamment à ce que la future agence soit exemptée de respecter la Directive sur la gestion des projets majeurs d’infrastructure publique.

C’est en partie ce règlement qui devra être modifié pour permettre au gouvernement de multiplier les contrats en mode « collaboratif ».

Au cabinet de Mme Guilbault, on persiste : l’agence doit voir le jour rapidement. « Le Québec devra réaliser de grands projets d’infrastructure dans les prochaines décennies. Il faut moderniser nos façons de faire, et nous proposerons des mesures importantes en ce sens dans les prochains mois. Il faut mettre fin au statu quo », affirme le directeur des communications, Maxime Roy.

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L’article estime qu’un mode collaboratif versus clé en main fera baisser les coûts totaux. Je ne suis pas 100% convaincu qu’en mettant un plafond sur les pénalités des entrepreneurs on y arrive et un mode collaboratif assume que la partie publique a les compétences pour avoir un input sur les projets alors même que la ministre disait que son ministère avait perdu l’expertise en transport en commun, à moins qu’elle aille aussi chercher des top guns ailleurs.

Mais on ne peut continuer comme on fait présentement alors je suis partant pour essayer autre chose en espérant que des résultats concrets seront là.

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Agence des transports prendra le nom de Mobilité durable Québec et son mandat ira au delà des projets en transport collectif

Les employés du MTMD y seront transférés, mais il y a aura aussi du recrutement externe

Texte complet : « Mobilité durable Québec » : le projet d’agence de la ministre Guilbault prend forme

« Mobilité durable Québec » : le projet d’agence de la ministre Guilbault prend forme

Geneviève Guilbault à l'Assemblée nationale.
Le projet d’agence de la ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault, était d’abord attendu l’automne dernier.
PHOTO : RADIO-CANADA

Alexandre Duval
Publié à 4 h 00 HAE

Les contours de la future agence qui doit notamment permettre d’accélérer la réalisation des projets de transport collectif au Québec commencent à se préciser. Plusieurs dizaines de personnes devraient être embauchées au sein de cet organisme qui sera baptisé Mobilité durable Québec, a appris Radio-Canada.

Selon nos informations, au moins 60 employés permanents pourraient faire partie de la future agence et ce nombre pourrait être appelé à augmenter.

Tous ne seront pas issus de transferts du ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD); l’agence prévoit faire des embauches externes pour recruter des experts en matière de transport collectif ou des ingénieurs, par exemple.

Bien que son nom suggère le contraire, Mobilité durable Québec sera non seulement responsable des projets de transport collectif, mais aussi vraisemblablement de certains projets routiers majeurs et complexes tels que des ponts.

Une esquisse montre le tramway circulant sur le boulevard René-Lévesque à Québec, près de l'avenue Painchaud et de l'avenue Maguire, à l'automne.
Le projet de tramway de Québec, actuellement en pause, pourrait-il se retrouver sous la responsabilité de la future agence?
PHOTO : VILLE DE QUÉBEC

Mobilité durable Québec devrait fonctionner avec des bureaux de projet, c’est-à-dire que chaque projet sous sa responsabilité aura une équipe qui travaillera directement avec les entreprises impliquées dans la réalisation de l’ouvrage.

Le projet de loi qui officialisera la création de cette agence n’est pas tout à fait terminé, selon nos informations. Certains détails pourraient encore être modifiés. Le cabinet de la ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault, n’a pas souhaité faire de commentaire.

Réforme à venir

Pour être véritablement efficace et atteindre ses objectifs de construire plus vite et à moindre coût, Mobilité durable Québec aura besoin de sérieux assouplissements dans la manière de gérer les projets de transport collectif dans la province.

Or, Radio-Canada révélait à la fin de février que le Conseil du Trésor était réfractaire à certaines demandes de la ministre Guilbault.

Cette dernière voulait entre autres que sa future agence n’ait pas à respecter la Directive sur la gestion des projets majeurs d’infrastructure publique, qui encadre la manière dont les projets de plus de 50 millions de dollars doivent être menés au Québec.

Il semble cependant qu’un terrain d’entente soit sur le point d’être trouvé. Plus tôt cette semaine, La Presse révélait qu’une vaste réforme en matière de contrats publics sera déposée à l’Assemblée nationale.

L’objectif : que les projets d’infrastructures puissent être construits de 20 % à 25 % plus rapidement et pour un coût de 15 % à 20 % moins élevé.

Il est notamment envisagé que la Directive sur la gestion des projets majeurs d’infrastructure publique soit assouplie pour permettre aux projets de se réaliser en mode collaboratif, c’est-à-dire que le client, le concepteur et l’entrepreneur puissent travailler ensemble dès le départ et partager les risques financiers.

La réforme devrait aussi entraîner des changements à la Loi sur les contrats des organismes publics et à la Loi sur les infrastructures publiques.

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100% un guess, mais je crois que la nouvelle agence sera inspirée fortement de Metrolinx.

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Metrolink à qui appartient presto.

Si on ce retrouve avec un “one fare” provincial comme en ontario, ça serait préférentiel