Métro - Discussion générale

Tu as raison. Mon point principal c’est que toute mesure d’ optimisation ne doit être utilisé par Québec ou l’ARTM pour couper le financement l’année suivante. Il pourrait par exemple avoir une période tampon de quelques années ou les économies engendrés pourrait être versé sous forme de bonis aux employés ou tout autre mesures de la sorte.

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Question rapide, pour la ligne jaune, question budget, pourrions nous juste utiliser le tunnel de raccordement de la ligne verte pour connecter Berri UQAM jaune vers McGill comme un express?

Pas certain que cela soit exploitable autrement que pour ramener les trains au garage.

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Dans Le Devoir

Texte complet : Un robot dans la station de métro Berri-UQAM

Un robot dans la station de métro Berri-UQAM


Photo: Olivier Sylvestre, Le Devoir
Néo est un robot autonome de nettoyage qui ressemble à une Zamboni que la Société de transport de Montréal a entrepris de mettre à l’essai.

Jeanne Corriveau
21 février 2024
Transports / Urbanisme

Au cours des deux prochaines semaines, les usagers du métro sont susceptibles de croiser un étrange appareil qui déambule dans les corridors de la station Berri-UQAM. Il s’agit de Néo, un robot autonome de nettoyage qui ressemble à une Zamboni et que la Société de transport de Montréal (STM) a entrepris de mettre à l’essai.

L’appareil de la compagnie Avidbots établie à Kitchener, en Ontario, parcourt les corridors encombrés de la station Berri-UQAM pour nettoyer le sol et ce, sans l’intervention directe d’un employé. Quand ses capteurs détectent un obstacle ou une personne sur son chemin, Néo s’arrête automatiquement et réfléchit à un nouvel itinéraire avant de redémarrer et poursuivre son labeur.

L’appareil a déjà été testé au garage Crémazie de la STM, mais la société de transport souhaitait le mettre à l’épreuve dans un environnement présentant davantage de défis. « On veut tester l’efficacité du nettoyage au sol dans une station de métro en exploitation et dans un contexte hivernal », explique Renaud Martel-Théorêt, conseiller en relations publiques à la STM. « Ça va permettre aux employés de se concentrer sur d’autres tâches pendant que le robot fait son travail. »

La STM indique que la station de métro Berri-UQAM a été choisie pour ces tests en raison de sa taille et de sa configuration architecturale qui comporte plusieurs variations au niveau du sol, ce qui permettra d’évaluer son comportement.

La STM ignore pour l’instant si elle fera l’acquisition de tels appareils. Mais sur place, Stéphane Garceau, contremaître, valorisation et performance à la STM, juge les premiers essais prometteurs.

« Ça fonctionne, a-t-il dit. Certains usagers ne le regardent même pas, mais d’autres s’arrêtent et nous posent des questions. »

« En huit heures, la présence du robot permet de faire beaucoup plus de travail », estime pour sa part Sergio Pereira, représentant de l’entreprise Avidbots qui supervisait le travail de son robot mercredi.


Photo: Olivier Sylvestre, Le Devoir
La STM ignore pour l’instant si elle fera l’acquisition d’appareils comme le robot de nettoyage Néo.

Un employé d’entretien croisé dans la station de métro a affirmé au Devoir que le robot ne menaçait pas son emploi et qu’au contraire, sa présence lui permettra de se consacrer à d’autres tâches. « Il y a des tâches que le robot ne peut pas faire », a-t-il dit. Néo est notamment incapable de nettoyer les escaliers.

La STM assure d’ailleurs que grâce à l’intelligence artificielle, le robot connaît la configuration de la station et peut déterminer le parcours le plus efficace pour mener à bien son travail de nettoyage. Il ne se jettera donc pas dans les escaliers puisqu’il a cartographié les lieux, précise Renaud Martel-Théorêt.

En février 2023, la STM avait testé les capacités du chien-robot Spot de Boston Dynamics, programmé pour repérer les anomalies dans les stations de métro le temps d’un été.

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Does anyone know if that robot uses the elevators? Or it only clean the non-fare restrictive part of the station?

Cela va prendre à companion humain pour prendre les ascenseurs… Mais on voit déjà la limite à implanter ce type de robots. La majorité des stations sont dépourvues d’ascenseurs.

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Also fare gates… Unless we give the bot an opus card LOOL

Imagine s’ils ont pensé à le programmer pour qu’il demande de l’aide à un passager pour prendre l’ascenseur :rofl:

Unless we retrofit elevators with Bluetooth access like the TTC then the bot could call and control the elevator it self

Unless the bot use the plexiglass gate but then it will still require human intervention

J’espère que ce robot a de la jasette parce que j’en connais qui vont se mettre à lui parler tous les jours…

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L’œuvre dans l’édicule rénover de Place-des-Arts a été installée aujourd’hui, il s’agit d’une murale de Dominique Pétrin, « La Réconciliation » , il y a plusieurs photos sur Instagram

https://www.instagram.com/p/C3qE8GWLlwR/?igsh=ZG1objQ1NnRkNmdw

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Le communiqué de presse de la STM

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Très cool comme oeuvre et complètement différente de la grande majorité des oeuvres qu’on trouve dans le réseau! Chapeau!

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J’espère qu’elle est bien protégée.

:man_shrugging:

Métro de Montréal Le champion mondial des pannes causées par les usagers


PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE | Tout près de 52 % des pannes qui surviennent dans le métro montréalais sont dues à des passagers ou des employés.

C’est dans le métro de Montréal que l’on compte le plus grand nombre d’interruptions de service causées par la clientèle dans le monde entier, révèlent des données internationales. Celles-ci mettent de nouveau en relief l’importance d’un futur système de portes palières, qui est toujours sur la glace.

22 février 2024 | Publié à 19h30 HENRI OUELLETTE-VÉZINA | La Presse

Tout près de 52 % des pannes qui surviennent dans le métro montréalais sont en effet dues à des passagers ou des employés. C’est ce que montre un document évaluant la « performance en contexte international » de la Société de transport de Montréal (STM) datant du 13 février, obtenu en vertu de la Loi sur l’accès aux documents des organismes publics.

La moyenne des métros membres du groupe COMET, composé de 45 métros métropolitains dans 41 villes, est nettement plus faible, à 27 %. En Europe et en Amérique du Nord seulement, ce chiffre est de 40 %.

Parmi les métropoles comparables dans le monde, la société de transport est l’une des seules à ne pas disposer d’un système de portes palières. « On est une espèce en voie de disparition », illustre le conseiller corporatif en relations gouvernementales du transporteur, Simon Carreau, en entrevue.

On sait que tout le monde en voudrait, des portes palières. Mais c’est une question de priorisation. Il faut d’abord assurer la bonne santé des infrastructures existantes.

Simon Carreau, conseiller corporatif en relations gouvernementales à la STM

M. Carreau déplore que les sommes destinées au maintien des actifs « ont reculé de 20 % depuis cinq ans au gouvernement ». « On ne va pas dans le bon sens pour aller vers les portes palières », dit M. Carreau.

D’après lui, la forte majorité des métros disposant d’un tel dispositif « l’ont implanté dès le départ », un peu comme le Réseau express métropolitain (REM). « En installer sur un réseau existant, ça demande beaucoup plus de travail et de ressources », note-t-il.

Un effet immédiat

Officiellement, l’idée d’équiper le métro montréalais de portes palières avait été suspendue en 2022 en raison du contexte financier difficile des sociétés de transport. Environ 200 millions avaient été promis par Québec pour réaliser ce projet.

Dans son plus récent budget, la STM a toutefois inscrit une somme de 5 millions « destinée à l’étude du projet vers 2032 », afin de tenir compte de la reprise estimée de l’achalandage et de projets majeurs futurs, comme le prolongement de la ligne bleue vers Anjou et le Projet structurant de l’Est (PSE).

Selon le directeur planification, opération bus et métro de la STM, Patrick Hamelin, un système de portes palières ferait probablement en sorte de diminuer le nombre de pannes liées aux usagers de 52 % « à autour de 30 % ».

« On serait capables de diminuer presque de moitié le nombre d’incidents clients, et vraiment avoir un impact d’importance. Tous nos incidents les plus longs, comme des tentatives de mort violente, des intrusions en tunnel, ça baisserait de façon draconienne », soutient-il.

À ce jour, la fiabilité générale du métro demeure cela dit assez respectable. La STM est jusqu’ici classée 16e sur une trentaine de métros évalués sur la proportion de déplacements métro réalisés sans retard, à savoir en cinq minutes et moins.

En Amérique du Nord seulement, la société montréalaise se classe deuxième dans ce palmarès. « On se doute qu’en bas de nous, c’est majoritairement des systèmes avec des portes palières, justement », note M. Carreau.

L’urgence de remplacer les MR-73

Sur un total de 40 métros analysés, celui de Montréal arrive par ailleurs 22e en matière de fiabilité du matériel roulant, soit la distance moyenne parcourue entre chaque panne. Depuis 2020, on constate une baisse de la fiabilité des équipements, en grande partie en raison du vieillissement des trains MR-73.


PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE | Wagon de métro MR-73 en cours d’entretien

Ces derniers peuvent rouler en moyenne 150 000 kilomètres avant de causer une panne majeure. Les nouveaux trains Azur, quant à eux, vont jusqu’à 1,5 million de kilomètres.

Bref, le temps presse, surtout que les trains MR-73 arriveront à la fin de leur vie utile d’ici 2036. « Ce qu’on demande au gouvernement, c’est de lancer les études. La cloche est sonnée et il faut commencer ce projet-là », lance à ce sujet la directrice générale de la STM, Marie-Claude Léonard.

Son groupe estime le projet de remplacement de ces trains à 2,9 milliards seulement pour l’acquisition de nouveaux trains Azur.

Un autre milliard devrait aussi être affecté au remplacement des équipements dans les garages d’entretien et au système de contrôle des trains.

Pendant ce temps, le réseau d’autobus, lui, aura « surtout besoin de ponctualité à court terme », dit Mme Léonard. Selon les documents, un bus montréalais arrive à l’heure 81,4 % du temps. Un bus parcourt en moyenne de 17 à 18 kilomètres par heure de service, bon pour le 7e rang sur 16 sociétés comparables.

Ce chiffre est toutefois en constante baisse depuis 2014, ce qui accroît les coûts d’exploitation. Ultimement, un retour à une vitesse commerciale des niveaux de 2014 permettrait même des économies de 22,5 millions, selon la société, qui misera sur la multiplication des voies réservées aux autobus pour s’en rapprocher le plus possible.

Avec William Leclerc, La Presse

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Ça va faire bizarre le jour où les MR-73 ne seront plus là.

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9 messages ont été fusionnés à un sujet existant : Prolongement de la ligne bleue - Projet global

La DG de la STM était en entrevue radio ce matin pour parler des arrêts de service causés par la clientèle

Ce que j’ai compris:
1- l’installation des portes palières est étudiée pour 2031
2- Le coût est estimé a 2G$
3- les nouvelle station de la ligne bleu vont être juste “Pf screen doors ready”