Marché des logements locatifs - Actualités

Même pas besoin d’être une COOP, mais oui.
Ce qui freine surtout les banques c’est d’avoir un groupe de 30-40 acheteurs plutôt qu’un seul promoteur.

Mais ailleurs dans le monde, les banques se sont adaptées, et même pas besoin d’avoir une certaine garantie venant du public.

À Montréal il y a plusieurs groupes qui attentent juste ça, mais la ville ne s’intéresse pas à ce sujet - alors que ce serait à son avantage!

Au final, on élimine le promoteur, ce qui peut baisser le prix des unités jusqu’à 30% (profit, marketing, bureau de vente…), en plus d’avoir des projets qui répondent beaucoup plus aux besoins des gens (vs les condos qui se doivent d’être génériques pour plaire au plus grand nombre).

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Ces 30-40 acheteurs ont tout de même besoin d’aide pour mener le projet à bien, et c’est là que des groupes d’économie sociale comme Bâtir son Quartier et autre, peuvent entrer en ligne de compte. Ces groupes doivent être rémunérés donc on ne peut pas éliminer à 100% la marge du promoteur.

Mais si le projet coule ou prends le bord, qui paye la banque qui a déjà avancé des fonds? Je doute que la valeur du terrain soit une garantie suffisante.

Ils peuvent aussi être aidés par l’architecte du projet, ce généralement ce qui est fait.
D’ailleurs, à Berlin, certaines firmes d’architectes sont spécialisées en Baugruppe (nom donné à ces bâtiments construits en groupe sans promoteurs et généralement hors marché).

Pour ce qui est de la banque, ce que vous dites s’applique à n’importe quel projet. Encore là, ce n’est pas un principe nouveau, ça existe depuis très longtemps ailleurs.

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Si on regarde rapidement, c’est pas la construction massive de logements à Austin qui a principalement causé une baisse du foncier, c’est que le marché d’Austin était dans une bulle spéculative et que cette bulle a rompu dans le contexte post-pandémique.
Austin Housing Market Rocked as New Home Prices Slashed Up to 30% - Newsweek

Between 2020 and 2022, the Texas city was considered a sellers’ market, with buyers fighting over a limited supply of properties and engaging in bidding wars that usually ended with one party offering a sum often way above asking price.

In May 2022, the median list price of a home in Austin reached a peak of $539,900. According to Moody’s Analytics, homes in the Texas city were overvalued by 63.7 percent in the first quarter of 2022.
But the situation has changed drastically since then, driven by a drop in the number of remote workers flocking into the city from other states. Accordingly, sellers have had to adapt.

Following the so-called “correction” of the U.S. housing market between late summer 2022 and spring 2023, Austin saw the steepest home price drops in the country. Between July 2022 and April 2023, home prices in the city fell by 10.2 percent, according to the Zillow Home Value Index, while the national decline was only 1 percent during the same time frame.
Redfin chief economist Daryl Fairweather previously told Newsweek that “because prices have been so high, there was a lot of room for prices to fall” as mortgage rates surged and migration to the city declined. The addition of newly built homes has also contributed to cooling the Austin market down, as Texas currently tops the list of states that have started and completed the most construction projects in recent years (alongside Florida).

Le point qu’Uytae Lee fait à la fin de son vidéo est le plus important: les maisons unifamiliales sont le type de logement le plus haut-de-gamme qui existe. Il faut bâtir plus dans toutes les autres catégories pour offrir le plus d’options possibles.

Pourquoi êtes-vous si opposé à l’acceptation des conséquences d’une pénurie de logements?

C’est ma dernière réponse sur le sujet car vous tournez en rond.Vous refusez tout raisonnement et vous écartez ou déformez les faits pour prouver un argument étrange.

Vous vous êtes demandé pourquoi Austin se trouvait dans une bulle immobilière? Ne cherchez pas trop loin, vous avez la réponse dans le passage que vous avez cité:

Shocking! Quand il n’y a pas assez de logements, les prix augmentent! Alors, il faut améliorer le ratio ménages/logements, mais comment? Soit A) construire plus de logements, soit B) avoir moins de personnes sur le marché immobilier.

Austin a fait les deux! Encore une fois, tiré de vos citations.

A) construire plus de logements:

B) avoir moins de personnes sur le marché immobilier.

Austin compte désormais plus de logements et moins de personnes à la recherche d’un logement. Les prix ont donc chuté de 10 %, leur marché est équilibré.

Fin.

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C’est parce que si on utilise l’exemple d’Austin, il faut le contextualiser.
On ne peut pas expliquer une chute de 10% des valeurs immobilières en un an à cause des seules mises en chantier. Pour que ça arrive il aurait fallu une quantité énorme de nouveaux logements en même temps.

Quand bien même on doublerait ou on triplerait les mises en chantier, ça va prendre longtemps avant de voir une correction du marché. Là c’est la demande qui a chuté abruptement, tant mieux on peut dire. Mais la demande va pas chuter ici de la même façon.

Vous ne pouvez pas simultanément utiliser un exemple décontextualisé pour prouver votre argument et dire que toute remise en contexte est une tentative de désinformation. Austin a vécu une bulle hors-norme et il rien de mal à le dire.

Évidemment qu’apporter plus de logement dans un marché va avoir un impact sur les prix voyons. J’ai jamais dis le contraire. Mais comme la crise a pris 30 ans à se concrétiser, elle ne va pas se régler en deux ans non plus.

Dans le village Olympique
https://www.tvanouvelles.ca/2024/08/20/la-minute-quun-quatre-et-demi-se-libere-ils-le-convertissent--des-chambres-avec-des-murs-de-plastique-a-louer-au-village-olympique#cxrecs_s

La location de chambres à court terme sans permis de rénovation choque des locataires du Village olympique déjà exaspérés par les hausses draconiennes de loyer et le manque d’entretien.

«À un moment donné, il y avait du va-et-vient, ça n’arrêtait pas. Ça parlait très tard le soir. Il y’avait des gens sur le balcon, ça buvait de la bière et jetait des cigarettes à partir du balcon », s’insurge Daniel Choquette.

Il habite dans l’un des 980 appartements des demi-pyramides olympiques avec sa conjointe depuis 2011.

Au printemps, le quatre et demi voisin a été rénové pour diviser le salon en deux chambres, séparées par des bibliothèques et des panneaux de plastique.

Il affirme qu’il voyait les locataires changer aux deux semaines et voir passer autant de touristes que d’étudiants ou de familles avec leurs valises.

DES MURS DE PLASTIQUE
«Dans la minute où un quatre et demi se libère, ils le convertissent», dénonce une autre locataire qui n’a pas voulu s’identifier par peur de représailles.

La retraitée est l’une des quelque 200 locataires de l’immeuble qui contestent des hausses de loyer allant jusqu’à 5,5% en raison de la décrépitude des lieux.

Elle dénonce les chambres à louer autour de 200$ la semaine sur le site de Harrington Housing, une agence de location établie à Toronto qui s’adresse aux étudiants et jeunes professionnels.

Avec quatre chambres par appartement, ça génère plus de 3000$ pour quatre semaines, soit près du double du loyer mensuel, fait-elle remarquer.

Les chambres divisées sans permis de la Ville au Village olympique de Montréal sont à louer sur le site de Harrington Housing à partir de 170$ la semaine. CAPTURE D’ÉCRAN HARRINGTON HOUSING
Les chambres divisées sans permis de la Ville au Village olympique de Montréal sont à louer sur le site de Harrington Housing à partir de 170$ la semaine.

Dans un des appartements en rénovation, Le Journal a trouvé les séparateurs, des panneaux de plastique et des bibliothèques IKEA.

Ces chambres en location au Village olympique de Montréal rénovées sans permis sont divisées par des panneaux de plastique et des bibliothèques. PHOTO FOURNIE PAR UNE SOURCE ANONYME
Ces chambres en location au Village olympique de Montréal rénovées sans permis sont divisées par des panneaux de plastique et des bibliothèques.

UN DANGER EN CAS D’INCENDIE
L’arrondissement de Rosemont confirme par courriel n’avoir jamais reçu de demande de permis de Harrington Housing pour la division des appartements.

Un tel permis est obligatoire, entre autres pour s’assurer que les logements subdivisés restent sécuritaires en cas d’incendie.

«Il faut assurer une barrière physique entre les chambres et qu’il y a une résistance au feu », explique Martin Nobert, président de l’Association des techniciens en prévention incendie du Québec.

Il ajoute que les portes-accordéon qui donnent accès aux chambres sont non conformes.

« Ça prend une porte qui va se refermer automatiquement. Des portes-accordéon, ça n’offre aucune résistance au feu », souligne l’expert.

CAPREIT SE DÉFEND
Les demi-pyramides olympiques appartiennent à la Canadian Apartment Properties Real Estate Investment Trust (CAPREIT), l’un des plus gros propriétaires de logements au pays.

Par courriel, le fonds d’investissement locatif établi à Toronto écrit collaborer avec «des fournisseurs de logements à travers le pays pour trouver des logements aux résidents».

Seulement 34 appartements du Village olympique sont loués par Harrington Housing, indique-t-on.

« Toutes les unités de la communauté doivent se conformer à chacune des règles de sécurité », souligne-t-on, précisant que les baux ont une durée minimale de 31 jours, ce qui est conforme aux règlements municipaux concernant les locations de courte durée.

Harrington Housing n’a pas répondu à nos demandes d’entrevue.

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Tout simplement inacceptable. Ces grosses compagnies de “gestion” immobilière devraient juste ne pas pouvoir faire affaire au Québec ou du moins se faire imposer de lourdes amendes pour toutes les infractions à la loi. Le comble dans tout ça c’est que leurs bureaux montréalais sont situés dans le même immeuble que ceux du TAL.

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Je suis tanné d’entendre ce genre d’histoire qui se répète de plus en plus sans que rien ne se passe, ou presque. Question simple ici, qu’est-ce que le Québec a à gagner en permettant à ces compagnies, souvent étrangères, d’opérer de cette façon ?

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Pas exactement la même chose, mais pour ce qui est de sévir contre les Airbnbs illégaux, j’en ai signalé un à Revenu Québec il y a quelques semaines et malgré que l’employé au téléphone était super gentil, l’impression que j’ai eu était que Revenu Québec était extrêmement mal équipé pour recevoir les signalements d’Airbnbs illégaux.

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Je vais faire encore de la politique, mais c’est inévitable quand on voit le manque d’engagement vis à vis d’actions concrètes sur la problématique du logement manifestée du côté de la CAQ depuis son entrée au pouvoir il y a 6 ans. C’est pareil en environnement, en éducation, en transports en commun, en santé etc. On constate l’indolence de ce gouvernement qui a peur de perdre de sa popularité, en évitant d’appliquer des règles fermes pour discipliner les gens et les entreprises.

D’ailleurs jamais nous avons eu une administration qui gère autant tout à court terme et qui se traine les pieds en laissant-faire au lieu d’agir vigoureusement pour régler définitivement des situations qui pourrissent inévitablement avec le temps. On n’a qu’à constater les promesses creuses de Legault dans les dossiers de l’heure (les inondations notamment, mais pas seulement) qui sont vite contredites par le gouvernement ou tout simplement noyées dans les procédures et les exceptions.

Pendant ce temps nous passons à côté d’urgences en matière de logements, d’environnement, de développement durable (entre autre) qui retardent l’avancée de notre société et qui en appauvrissent plusieurs. Tout cela à cause de ministres faibles et incompétents qui n’ont aucune vision d’avenir pour le Québec et se laissent distraire pour la plupart par la chimère du troisième lien.

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Reportage de Noovo

Des 3 ½ à 1500 $? Bienvenue dans la réalité de certains étudiants

Un simple coup d’œil aux réseaux sociaux permet de constater que de nombreux étudiants sont désespérément à la recherche d’un logement abordable. Plusieurs devront faire des écarts à leur budget pour se trouver un toit.

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Histoire d’horreur pour un propriétaire d’un quadruplex dans MHM

Landlord struggles to evict “nightmare” tenant he claims brought chaos to Montreal neighbourhood

A Montreal engineer and part-time professor is voicing his frustration at Quebec’s slow housing tribunal after he alleges a new tenant in an apartment he owns sparked chaos on the streets and rattled the neighbours.

Francois Tardy shared videos with Global News that appeared to show people consuming drugs in the street.

The issues reported by those around included “people going up and down all the time, smoking crack all over the place, sitting down in that location, defecating and urinating over there” and “howling at people” and “screaming at each other.”

Dan Spector reports.

Un message a été fusionné à un sujet existant : Jeunesse au soleil - 3 étages

J’aimerais tellement savoir à combien il loue ces logements et quelles ont été les vérifications effectuées…

Si ça peut aider à la recherche, le bâtiment en question est au 1420 Desjardins. Il y a plusieurs adresses.

Long reportage au National sur les logements locatifs qui sont de plus en plus détenus par des entreprises d’investissement

Affordable housing is vanishing. Are these landlords to blame?

Canada lost more than half a million affordable rental units in a decade, and experts say it’s because ‘financialized landlords’ are turning housing into investments. CBC The National investigates the impact of the growing industry and what it means for renters.

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Peut-être avant la pandémie. Depuis, on sait très bien que le logement qui était « abordable », lorsqu’il est libéré, sera augmenté grandement pour revenir au prix moyen du marché, qui lui est présentement inabordable pour beaucoup de monde.

C’est très intéressant de vous lire et de lire le débat ici. Ce n’est pas un débat simple. Ceci dit, à plusieurs reprises, l’argument de construire plus de toutes les catégories de logements semble faire l’unanimité. Or, l’origine du débat, sur le développement de Solar entre autres, est que les logements qui sont sortis de terre depuis 4 ans sont clairement pour une population aisée/très aisée, tant en location qu’à la vente.

Aussi, dans mon entourage, les personnes (+30 ans) qui n’avaient pas de propriété avant la pandémie n’arrivent pas à acheter aujourd’hui. Notamment, un couple avec des « bonnes jobs » certainement avec un salaire au-dessus de la moyenne. En mon sens, ça démontre la gravité du problème mais aussi que tous les types de logements ne sont clairement pas construits actuellement. Est-ce que c’est mal et il faudrait moins en construire? Absolument pas. Est-ce que c’est dommage que les projets n’intègrent pas certaines options plus bas-moyen de gamme pour offrir sur le marché des logements accessibles. Clairement. C’est un gros enjeu, en plus du manque de logements hors marchés, subventionnés, sociaux, etc. Cet enjeu est nouveau, mais il touche beaucoup de personnes, pas que les gens à faibles revenus.

Il ne faut pas oublier qu’il existe bien d’autres enjeux à la construction d’un édifice dans une ville, un territoire. Un logement neuf, s’il a retiré des terres agricoles, des milieux humides, si l’édifice dénature un quartier historique, etc, aura de nombreux effets négatifs, à long terme, même si, sur le coup, ça vient soulager un problème qui est névralgique actuellement. On voit aussi que la qualité des constructions neuves laissent parfois à désirer. Tant qu’à construire un édifice laid, pas durable, aussi bien ne pas construire. Il faut avoir des standards de qualité qui se respectent. Il faut éviter de répéter certaines erreurs urbanistiques du passé. Il est aussi souhaitable d’avoir une sensibilité architecturale, ce que le forum fait grâce à la participation de nombreux experts et/ou passionnés.

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La clause G au bail peut protéger le nouveau locataire contre ceci.

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Un nouveau rapport de Desjardins prévient que les efforts d’Ottawa pour relancer l’offre de nouveaux logements ne seront probablement pas suffisants pour atteindre ses objectifs « optimistes » en raison des obstacles réglementaires et des contraintes liées à la main-d’œuvre, aux matériaux et au financement.

Le rapport, publié mardi par les économistes Marc Desormeaux, Kari Norman et Randall Bartlett, identifie la pénurie de main-d’œuvre actuelle dans le secteur de la construction comme la « principale contrainte » qui freine les mises en chantier de nouveaux logements.

Le gouvernement fédéral a présenté son Plan d’action canadien pour le logement plus tôt cette année, promettant de débloquer la construction de 3,87 millions de nouveaux logements d’ici 2031 grâce à des mesures comme de nouvelles incitations fiscales et des efforts visant à construire plus de logements sur les terrains publics.

Cependant, le rapport de Desjardins note que 1,87 million de ces logements devaient être construits de toute façon d’ici 2031.