Logements sociaux, communautaires et abordables - Actualités

Merci @vincemtl, je cherchais le taux d’inoccupation par loyers et je n’étais pas capable de le trouver!

C’est le graphique qui montre comment le ruissellement ne fonctionne pas exactement comme on peut le penser. Ce qui maintient les prix hauts, c’est que les taux d’inoccupation des logements au loyer moyen et en bas de la moyenne s’amenuise et les loyers en haut de la moyenne s’agrandi. Ça veut dire que la construction de logement de luxe a donné du slack dans le secteur de luxe, mais pas dans les autres. Et il n’y a pas tant de mobilité d’un niveau de loyer à un autre. C’est pareil pour les secteurs de la ville. Au centre-ville, il y a plus d’inoccupation parce que les loyers sont majoritairement plus chers.

Ça ne prend pas juste du logement abordable, ça prend du logement moyen aussi!

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Un message a été fusionné à un sujet existant : 5210 avenue Walkley - 3 étages

Reportage de Noovo

Logements abordables abandonnés: pourquoi sont-ils laissés volontairement vides?

Alors que des milliers de personnes ont de la difficulté à se trouver un logement ou qui sont relégués à un appartement trop petit ou trop cher, Noovo Info apprend que près de 200 logements abordables sont vacants à Pointe-aux-Trembles, dans l’Est de Montréal.

Les près de 200 logements abordables qui seraient laissés vacants volontairement à Pointe-aux-Trembles suscitent de vives réactions. La Ville de Montréal promet d’ailleurs de faire pression sur le propriétaire, au risque de l’exproprier.

Lors d’un court entretien hors caméra, le propriétaire des immeubles à logements situés sur les 24ᵉ, 25ᵉ, 26ᵉ et 27ᵉ Avenue avait insinué qu’il laissait de nombreux appartements vacants dans le but de les rénover éventuellement.

L’une des locataires n’y croit pas. Selon elle, pour rénover, le propriétaire devra démolir «absolument tout».

Mais la Ville de Montréal n’a pas l’intention de laisser la situation perdurer. Noovo Info a obtenu une copie d’une lettre qui sera envoyée au propriétaire au cours des prochains jours, dans laquelle on lui demande de rendre des comptes et elle lui annonce aussi qu’elle va utiliser son droit de préemption. Ce serait une première pour l’administration municipale et une façon de donner l’exemple aux autres propriétaires.

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Luc Rabouin a été sur place et a même parlé d’exproprier si nécessaire.

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tl;dr : la compagnie propriétaire préfère garder ces logements inoccupés pendant un an afin de pouvoir les proposer par la suite aux “prix du marché”.

Complètement légal et mais aussi un manque flagrant d’éthique en pleine crise du logement. Selon moi, cela ne respecte pas l’esprit de la loi.

Points bonus pour ce grand propriétaire foncier : il peut déclarer “ses pertes” et obtenir les avantages fiscaux associés.

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Ça se passe devant nos yeux depuis plusieurs années et les pouvoirs publics semblent toujours avoir un train de retard.

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Le droit de préemption ou l’expropriation, c’est peut-être la meilleure solution pour réaménager le site et le déghettoïser, par contre, ça peut avoir comme résultat d’augmenter les loyers. Si le propriétaire n’a pas fait l’entretient nécessaire, ça se peut que ça soit moins cher de démolir et reconstruire.

Il faut que quelqu’un se plaigne de la situation pour que la ville soit informée. Je ne pense pas que la ville ait des inspecteurs de l’occupation des logements.

Ça ne m’étonnerait pas que le propriétaire essayait de garder ces logements en attendant de faire approuver un projet immobilier pour faire un énorme profit sur ses terrains.
Avant, ces terrains ne valaient rien, il n’y avait rien aux alentours, sauf une ligne de train. Le quartier résidentiel adjacent aux habitations est arrivé dans les années 90. Je suis bien curieux de savoir la valeur des bâtisses et des terrains présentement, ils occupent tellement d’espace. Je ne suis pas capable de trouver l’information.

Dans l’est de Montréal, l’avenir à court terme d’une vingtaine de terrains acquis par la Ville pour les soustraire à la spéculation immobilière reste incertain. Ces terrains ont été achetés dans le but d’y développer de nouveaux logements sociaux et abordables. Pour ce faire, la Ville prévoit les revendre à prix avantageux à des organismes à but non lucratif (OBNL) et à des coopératives d’habitation.

Une carte interactive mise en ligne par l’administration municipale permet de suivre l’évolution de ces terrains hors marché (consulter la carte interactive). On y retrouve notamment l’état d’avancement de chacun des sites : certains sont « disponibles », d’autres « en analyse » ou « en planification ». Ces statuts indiquent différents niveaux de progression dans le processus, mais ne garantissent pas encore la concrétisation des projets de logements abordables. Au total, l’est de Montréal compte 23 terrains catégorisés dans l’une de ces trois catégories.

Le manque de financement est l’un des principaux frein aux développements de logements abordables et sociaux évoqués par plusieurs intervenants du milieu de l’habitation:« Même si la Ville a un terrain, après ça, il faut avoir un financement pour construire dessus », soutient Catherine Lussier, coordonnatrice au Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU). Elle ajoute qu’« Il y a des projets qui sont prêts à être développés, qui sont travaillés depuis des années (…) C’est le manque de financement, c’est le manque de programmes adéquats pour développer le logement social qui manque. »

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Maisons Canada retient l’attention de l’industrie forestière

Par Guillaume Roy, Initiative de journalisme local

6 août 2025 à 17h30

Chantiers Chibougamau a commencé à fabriquer des maisons usinées il y a quelques années. (Guillaume Roy/Archives Le Quotidien)

En plus d’investir 1,2 milliard de dollars dans l’industrie forestière, Mark Carney a confirmé qu’il mettra sur pied le programme Maison Canada, visant à construire 500 000 maisons par année. Ottawa compte injecter 35 milliards de dollars dans ce programme, en agissant en tant que promoteur pour bâtir des logements abordables. C’est cette annonce qui retient particulièrement l’attention des acteurs de l’industrie forestière.


Alors que le gouvernement américain vient d’augmenter les droits de douane cumulés à un taux de 27,3 % et que ce taux devrait atteindre 34,94 % dans quelques semaines, Mark Carney a annoncé des investissements dans l’industrie forestière mardi.

Le premier ministre a présenté des garanties de prêt de 700 millions de dollars conçues pour donner du souffle aux entreprises forestières, alors que neuf milliards de dollars sont gelés à la frontière à cause du conflit du bois d’œuvre.



De plus, le gouvernement ajoute un investissement de 500 millions de dollars pour diversifier les produits et les marchés du bois d’œuvre, mais c’est l’annonce sur la création de Maisons Canada qui retient l’attention des acteurs de l’industrie forestière.

Un programme de 35 milliards

Selon les informations présentées sur le site du Parti libéral, le gouvernement canadien financerait, à travers Maisons Canada, les constructeurs de maisons préfabriquées à la hauteur de 25 milliards de dollars, en plus d’offrir 10 milliards de dollars en financement et en capital à faible coût aux constructeurs de logements abordables.

«C’est l’annonce qui a la portée la plus stratégique faite par Mark Carney», estime Frédéric Verreault, le vice-président aux affaires corporatives chez Chantiers Chibougamau.

Lors d’une grosse année de construction en Amérique du Nord, il se bâtit entre 1,8 et 2 millions de maisons. «En construisant 500 000 maisons par année, on touche au nerf de la guerre, dit-il, parce que ça représente une énorme quantité de bois».

Frédéric Verreault souhaite que Chantier Chibougamau perce le marché de Vancouver. (Jean-Marie Villeneuve/Archives Le Soleil)

Éric Rousseau, le directeur général de la Coopérative forestière Ferland-Boilleau, abonde dans le même sens. «La construction d’une maison représente au minimum 10 000 pieds mesure planche (pmp: une mesure qui équivaut à une planche de 12 pouces sur 12 pouces sur 1 pouce d’épaisseur) de bois, alors pour construire 500 000 maisons, ça prendra au moins cinq milliards de pmp de bois d’œuvre», lance-t-il, heureux de l’annonce.

Ce volume de bois n’équivaut pas à la quantité de bois exporté aux États-Unis, mais il représente tout de même un gros volume qui pourrait faire une différence dans le marché.



«Le conflit du bois d’œuvre dure depuis 43 ans, alors il faut s’y faire et faire autre chose que du deux par quatre voué à l’exportation», estime Louis Dupuis, consultant et économiste spécialisé en foresterie. On doit favoriser l’utilisation du bois au Canada».

Selon ce dernier, une utilisation accrue du bois localement créera une pression sur le marché, ce qui fera grimper les prix sur le marché nord-américain tout en réduisant notre dépendance à l’exportation.

Éric Rousseau propose de former des consortiums entre usines de sciage pour faire de la construction modulaire. (Jeannot Lévesque/Archives Le Quotidien)

«Le gouvernement canadien doit maintenant définir clairement le ou les programmes en question afin que les industriels puissent avoir une vision des investissements qu’ils devront faire pour répondre aux besoins du ou des programmes», ajoute l’économiste.

Un premier ministre en soutien

Frédéric Verreault se réjouit de voir que c’est le premier ministre lui-même qui a fait l’annonce de soutien à l’industrie forestière.



«C’est un immense changement parce que le bois d’œuvre ne semblait pas une priorité du gouvernement au cours des 15 dernières années, dit-il. Mardi, c’est Mark Carney qui a fait l’annonce avec son premier trio, ce qui démontre l’importance de la filière forestière au pays ».

À court terme, Chantiers Chibougamau espère percer le marché de Vancouver. «Aujourd’hui, le marché de la construction de Vancouver utilise des poutrelles équivalentes aux nôtres faites aux États-Unis, note le VP de l’entreprise. En offrant de meilleures conditions, c’est un marché que l’on souhaite développer».

Pour construire 500 000 maisons par année, la construction modulaire sera aussi appelée à jouer un plus grand rôle. «C’est stimulant pour nous, note Frédéric Verreault. On va retourner à la table à dessin pour augmenter notre capacité de production.»

Éric Rousseau croit lui aussi qu’il faudra miser sur le modulaire pour construire autant de maisons, car il n’y a pas assez de main-d’œuvre dans l’industrie de la construction. «Il faudra augmenter la capacité de production, dit-il, souhaitant faire partie de la solution. Les usines de sciage pourraient former des consortiums pour fabriquer des maisons avec leur propre bois.»

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Enfin la créativité et la détermination sont mise à contribution

Qu’est-ce qu’une fiducie d’utilité sociale ?

Une fiducie d’utilité sociale est une façon de protéger un bien ou un projet pour qu’il serve l’intérêt collectif, sans but lucratif. Par exemple, la fiducie peut être utilisée pour préserver un immeuble, un espace naturel ou offrir du logement abordable. Le bien est géré par des personnes responsables, qu’on appelle les fiduciaires, selon des règles précises, pour s’assurer qu’il reste au service de la communauté, peu importent les changements de propriétaires ou de contexte.

« Ce qui fait la particularité d’une fiducie, c’est la pérennité. On crée un parc immobilier qui va rester abordable pour toujours », explique Kimberly Meyer, mairesse de Lac-Tremblant-Nord.

Un modèle reproductible ?

Le projet de fiducie a reçu en mai le prix Ovation de l’Union des municipalités du Québec, dans la catégorie administration municipale. Depuis, plusieurs municipalités ont demandé à en connaitre les détails. « On a partagé notre savoir-faire avec nos collègues de la MRC. Parce que ç’a quand même coûté cher, monter cette fiducie : en avocat, en recherche, en développement », note Marc L’Heureux.

À lire

# Six villes, une même urgence…

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La crise du logement sera un des enjeux majeurs des élections municipales du 2 novembre prochain. Le droit de préemption est l’un des outils que la Ville de Montréal peut utiliser pour acquérir un immeuble ou un terrain, facilitant ainsi la construction de logements.

Ce droit accorde une priorité d’achat à toute municipalité qui décide d’en faire usage. Ainsi, si le ou la propriétaire d’un immeuble reçoit une offre d’achat et souhaite l’accepter, la Ville peut choisir d’égaler cette offre et d’acheter l’immeuble, selon le site web de la Ville de Montréal. La Ville a été autorisée à utiliser ce droit par le gouvernement provincial en 2018.

Les municipalités québécoises peuvent choisir de se prévaloir de leur droit de préemption pour plusieurs raisons, explique Benoit Dorais, maire de l’arrondissement du Sud-Ouest et responsable de la stratégie immobilière au sein du comité exécutif de la Ville.

« [La Ville de Montréal] a décidé de l’utiliser majoritairement à des fins d’habitation, mais on l’utilise aussi pour se porter acquéreur de propriétés qui pourraient éventuellement devenir un parc ou un terrain où il y aurait une école, indique-t-il. On peut l’acquérir également à des fins de développement économique. »

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Dans l’ordre du jour de la séance du comité exécutif du 20 août

Sera approuvé à la prochaine séance du conseil municipal (CM) ou conseil d’agglomération (CG)

40.023 Règlement - Adoption

CG Service de l’habitation , Direction développement résidentiel - 1258276004

(AJOUT) Adopter une résolution du conseil d’agglomération désignant les immeubles sur lesquels le droit de préemption est exercé pour une durée de 10 ans et qui pourront être ainsi acquis aux fins de logement social

Modifier la résolution CG25 0391 afin de retirer les lots 1 450 761 et 6 181 268 de la liste des immeubles assujettis au droit de préemption aux fins de logement social

Modifier la résolution CG20 0141 afin de retirer le lot 2 648 744 de la liste des immeubles assujettis au droit de préemption aux fins de logement social

40.024 Règlement - Adoption

CM Service de l’habitation , Direction développement résidentiel - 1258276005

(AJOUT) Adopter une résolution du conseil municipal désignant les immeubles sur lesquels le droit de préemption est exercé pour une durée de 10 ans et qui pourront être ainsi acquis aux fins d’habitation

Modifier la résolution CM25 0801 afin de retirer les lots 1 450 761 et 6 181 268 de la liste des immeubles assujettis au droit de préemption aux fins d’habitation

Modifier la résolution CM22 0366 afin de retirer le lot 2 648 744 de la liste des immeubles assujettis au droit de préemption aux fins d’habitation

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Quelqu’un peut me rappeler c’est quoi exactement “logement hors-marché”? C’est quoi le paramètre pour y accéder… c’est comme un HLM ou c’est autre chose? Est-ce que c’est style habitations Jeanne-Mance?

Content de voir que ça bouge dans le coin, c’est désolant de prendre Wellington aujourd’hui, plein de sites à développer… St Patrick aussi et le stationnement du Nordelec.

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La recette de Luc Maurice pour bâtir 600 logements abordables pour les aînés d’ici 2 ans

Livrer une dizaine d’immeubles de logements sociaux pour les personnes âgées à revenus modestes en respectant les délais et les budgets prévus, c’est le défi qu’a relevé un organisme sans but lucratif qui mise sur les partenariats pour arriver à ses fins.

Mis sur pied par le philanthrope et homme d’affaires Luc Maurice, Mission Unitaînés ajoutera même, dans une deuxième phase, six immeubles à son projet de logements sociaux pour les personnes âgées à revenus modestes.

L’annonce a été faite jeudi, à Granby, lors de l’inauguration du tout premier immeuble de l’organisme.

On en est bien fiers, lance l’instigateur du projet en entrevue avec Patrice Roy.

Il faut dire que le projet piloté par Luc Maurice connaît un succès remarquable.

Non seulement ses 10 immeubles sont construits selon les budgets et les échéances annoncés, mais un onzième immeuble a même pu être ajouté dans la phase un, sans coûts additionnels.

Chaque immeuble est identique et contient 100 logements, qui coûtent entre 600 et 700 $ par mois. Le chauffage, l’électricité, le wifi et les électroménagers sont inclus.

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Dans le bilan de mi-parcours de Montréal 2030, plan stratégique 2020-2030 de la Ville

Sur le plan social, la Ville met de l’avant ses résultats en matière de logement, avec l’acquisition de 1000 logements à vocation sociale ces quatre dernières années et la réalisation de 10 000 inspections de salubrité en 2024 dans le cadre de l’approche Propriétaire responsable.

Mais le Règlement pour une métropole mixte qui imposait aux grands promoteurs 20 % de logements sociaux abordables et familiaux n’a pas donné les résultats escomptés et sera remplacé si Projet Montréal se maintient au pouvoir, rapportait à La Presse cette semaine le nouveau chef du parti et aspirant à la mairie, Luc Rabouin.

À Montréal, plus de 56 000 ménages locataires paient plus de 50 % de leur revenu pour se loger et ont un revenu médian de 16 000 $, rappelait ce printemps le FRAPRU.