Logements sociaux, communautaires et abordables - Actualités

Les termes « logement social » et « logement abordable » sont souvent utilisés dans les annonces de nouveaux projets immobiliers. S’ils semblent interchangeables, ils décrivent deux réalités différentes.

Tous les logements sociaux sont abordables, mais l’inverse n’est pas vrai, selon Sébastien Lord, professeur titulaire à l’École d’urbanisme et d’architecture de paysage de l’Université de Montréal.

L’expert explique que le logement social désigne traditionnellement des unités dont les locataires « reçoi[vent] de l’aide de l’État ».

« Ça peut être du logement construit par l’État, qui appartient à une municipalité. Par exemple, un office d’habitation municipal [en] aura, explique-t-il. Mais l’aide de l’État peut aussi aller à des gens qui habitent un logement dans le marché privé. »

M. Lord ajoute que des coopératives d’habitation et des organismes à but non lucratif (OBNL) peuvent aussi offrir du logement social.

Autre caractéristique importante : le montant du loyer d’un logement social est déterminé selon les revenus des locataires, selon le professeur.

Par exemple, le loyer des locataires de la Place Tenaquip, à Lachine, est limité à 25 % de leurs revenus mensuels.

C’est habituellement différent dans le cas du logement abordable dont le loyer doit être « plus bas que le loyer médian du secteur », selon M. Lord. L’abordabilité est donc relative aux prix du marché de l’habitation sur un territoire donné.

« Abordable à Montréal, à Québec ou en Gaspésie; on s’entend pour dire que ce ne sera pas le même prix », dit-il.

De plus, les projets de logements abordables ne sont pas toujours permanents, indique l’expert.

Par exemple, le programme d’habitation abordable Québec (PHAQ) offre des subventions aux projets « pour ménages à revenu faible ou modeste », selon son site web. Mais un décret datant du 7 mai dernier précise que les projets subventionnés par le PHAQ doivent garantir l’abordabilité de leurs logements pour une période limitée à 35 ans.

« Au delà de cette période, [l’abordabilité du] logement n’est plus nécessairement protégée », explique M. Lord.

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Une belle chronique de Rose-Aimée Automne T. Morin dans la Presse au sujet d’un immueble de 30 unités de l’organisme Mères au pouvoir : Projet village : de la dignité pour toutes

C’est jour de fête. Mères avec pouvoir, un organisme du Centre-Sud de Montréal qui vient en aide à des femmes à la tête de familles monoparentales de retour aux études ou à la recherche d’un emploi, ouvre officiellement sa nouvelle cour. L’espace a été restauré grâce à des initiatives qui méritent de faire des petits, c’est pour ça que je suis ici.

Plusieurs des femmes qui atterrissent dans l’un des 30 logements subventionnés de l’endroit ont connu les centres jeunesse ou d’autres défis qui ont laissé des traces. Et jusqu’à tout récemment, leur cour reflétait un peu l’adversité à laquelle elles avaient fait face. Disons qu’elle manquait d’amour.

On sera tous d’accord, mais rares sont les organismes communautaires qui peuvent tout bonnement entreprendre de gros travaux. C’est ici que Mères avec pouvoir a eu de la chance… L’équipe a gagné un appel à projets lancé par Architecture sans frontières, qui souhaitait réaménager les espaces d’un organisme communautaire. Six architectes du milieu privé offriraient donc gracieusement leur temps – des esquisses au chantier en passant par les plans.

L’équipe d’Architecture sans frontières a aussi fait la médiation entre les architectes et les résidantes. Celles-ci ont pu faire part de leurs préférences aux experts. Cette implication était taillée sur mesure pour le programme de Mères avec pouvoir, me fait remarquer Valérie Larouche, la directrice générale de l’organisme qui se joint tout juste à Liliane et à moi.

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PM launches Build Canada Homes

Prime Minister Mark Carney launched the $13 billion Build Canada Homes initiative on Sunday. CTV’s Kimberley Fowler has more on the push to build more homes.

Version longue de CBC News

Carney announces Build Canada Homes, details $13B in funding for home construction

Prime Minister Mark Carney announced the launch of Build Canada Homes, a new federal agency that the government says will build affordable housing at scale.


Le premier ministre Mark Carney concrétise un de ses engagements électoraux en matière de logement en annonçant dimanche la construction de 4000 maisons préfabriquées à travers le pays.

Les emplacements spécifiques n’ont pas encore été annoncés, mais le premier ministre a indiqué que six villes sont visées : Dartmouth, en Nouvelle-Écosse, Longueuil, au Québec, ainsi qu’Ottawa, Toronto, Winnipeg et Edmonton.

La construction de ces 4000 maisons devrait commencer l’année prochaine, selon un responsable gouvernemental interrogé par CBC News.

Ce projet sera chapeauté par Maisons Canada, une nouvelle agence gouvernementale promise dans la plateforme électorale libérale, qui doit agir comme promoteur pour bâtir des logements abordables, notamment sur des terrains publics.

Le nouvel organisme utilisera la même définition du mot « abordable » que la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), qui considère qu’un logement est abordable s’il coûte moins de 30 % du revenu avant impôt d’un ménage.

Du côté de Québec, la nouvelle ministre responsable de l’Habitation, Sonia Bélanger, a réagi en indiquant que « le soutien fédéral au logement doit se traduire par un financement stable et adapté aux priorités du Québec, en évitant les dédoublements et sans multiplication des critères d’admissibilité ».

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Reportage radio sur la construction de logements en usine

On apprend que l’OMHM a actuellement un projet à Dorval construit de cette façon : Habitations Les Îles Courcelles - 4 étages

Ça permettrait de sauver jusqu’à 6 mois de travaux. Le montage sur place des unités se fait en 5 semaines. Ça prend plus de temps de planification, mais ça économie se le temps de réalisation.

L’OMHM prévoit construire d’autres projets de cette façon, par exemples des « infills » sur les terrains de stationnement des HLM actuelles.

Aussi, la personne chez Industries Bonneville dit que pour l’instant, ils peuvent construire des immeubles jusqu’à 6 étages de cette façon. Plus haut, ce sera la méthode habituelle.

« C’est l’équivalent d’un appartement complet qui sort de la chaîne en deux heures et demie », explique Gabrielle Bonneville, directrice de la division construction aux Industries Bonneville. L’usine de Belœil en Montérégie construit rapidement ces habitations abordables qui seront utilisées par l’Office municipal d’habitation de Montréal à Dorval pour un immeuble de 82 appartements.

Le journaliste Philippe-Antoine Saulnier s’est intéressé à ces premiers logements abordables montréalais. Pierre Choquette, directeur général adjoint de l’Office d’habitation de Montréal, explique que cette solution a été choisie notamment pour une question de contrôle des coûts.

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La Ville de Montréal s’apprête à céder une vingtaine de ses bâtiments, totalisant 882 logements, à une société paramunicipale qui entend utiliser cet actif évalué à plus de 46 millions de dollars comme levier pour l’aider à financer des centaines de logements abordables, a appris Le Devoir .

Au cours des dernières décennies, la Ville a conclu une série de contrats de location de longue durée avec la Société d’habitation et de développement de Montréal (SHDM), qui gère aujourd’hui 5200 logements sociaux et abordables logeant environ 10 000 personnes dans la métropole.

Une vingtaine de ces baux devaient toutefois arriver à échéance entre 2030 et 2032. C’est dans ce contexte que la Ville a décidé de céder à la SHDM, pour un peu moins de 455 000 dollars, l’ensemble de ses droits de propriété sur ces immeubles, dont la valeur foncière atteint 46,5 millions de dollars.

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Selon des informations obtenues par Radio-Canada, le gouvernement fédéral annoncera aujourd’hui une enveloppe de transition pour maintenir le rythme de construction de logements abordables au Canada.

“Des projets sont prêts et n’attendent que le financement”, a indiqué une source familière avec le dossier. En attendant que le programme Maison Canada soit complètement opérationnel, le gouvernement fédéral va donc garantir 1,5 milliard de dollars en prêts.

L’enveloppe devrait assurer le financement de la construction de 5000 habitations d’un bout à l’autre du pays. "Le but, c’est de dépenser cet argent dès maintenant ", a souligné la source.

Le financement sera assuré par l’entremise de programmes existants de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL). Des projets au Québec pourront en bénéficier directement grâce aux ententes déjà en place. “La SCHL travaille bien avec le Québec”, a indiqué une source.

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La Ville de Montréal annonce les quatre projets lauréats de l’appel de projets Changer d’échelle pour l’habitation à but non lucratif, lancé le 6 juin dernier. Cette initiative injecte 2 M$ dans le renforcement de la capacité des organismes à but non lucratif (OBNL) à développer et gérer des logements hors marché, contribuant ainsi à l’objectif de 20 % de logement hors marché d’ici 2050.

Parmi les 11 projets déposés, quatre ont été retenus pour leur solidité, leur potentiel de croissance et leurs retombées sur l’écosystème de l’habitation.

  • Interloge Centre-Sud – 600 000 $
    Renforcer les capacités internes en vue de tripler le parc immobilier et atteindre 3 000 logements d’ici 2030.
  • Corporation Mainbourg – 500 000 $
    Renforcer les capacités internes afin de créer 2 300 nouveaux logements d’ici 2035.
  • Gérer son quartier – 500 000 $
    Renforcer les capacités organisationnelles par l’intégration d’outils technologiques, de ressources adaptées et de stratégies de financement novatrices, afin d’atteindre un objectif de 2500 logements d’ici 2029.
  • Mission Old Brewery – 400 000 $
    Structurer le modèle de gestion afin de doubler l’actif immobilier et d’être propriétaire d’environ 500 unités d’ici 2028
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Benoit Dorais a fait son bilan en matière de logements abordables/sociaux

je ne sais pas si on arrive à 12 000 avec tout ça (annoncé en 2018 : Bilan de la Stratégie 12 000 logements : des retombées tangibles | Ville de Montréal). Après la stratégie a changé, et il était question de 60 000

Hier avait lieu la dernière séance du conseil municipal de Montréal du présent mandat. Ce fut l’occasion de voter la dernière portion des livrables que j’avais sous ma responsabilité en matière d’habitation et de transactions immobilières.

Je ne suis pas peu fier que :

  • 6 maisons de chambres et deux conciergerie achetées par notre Administration via le droit de préemption sont vendues à une fraction de leur valeur à des OBNL (dont la SHDM et Old Brewery Mission) protégeant ainsi à jamais 120 ménages locataires vulnérables
  • un terrain au cœur de l’ancien hippodrome de Montréal est vendu à Espace La Traversée à une fraction de sa valeur pour qu’on y construise 250 unités de logement hors marché
  • on cède à la Fiducie d’utilité sociale Écoquartier Louvain un terrain pour y protéger à jamais les 1000 logements hors marché qui y seront construits
  • 20 propriétés en emphytéose sont vendues à la SHDM pour la valeur des rentes actualisées (fraction de la valeur marchande) de sorte qu’on crée un effet de levier financier pour la création de 300 logements hors marché
  • un terrain de stationnement municipal inutilisé à Verdun est vendu à un OBNL venant en aide aux femmes pour y créer 20 logements hors marché
  • l’ancien site de Solotech dans RPP est vendu à la SHDM pour la construction de 100 logements hors marché
  • notre administration verse 9,7M$ en contribution à la Société d’habitation des communautés noires, à l’OMHM et à Chez Doris pour que soient créés 580 logements hors marché
  • 3,3M$ sont octroyés à la SHDM pour qu’elle effectue les études de pré-développement sur des sites pouvant accueillir 2309 logements hors marché
  • une collaboration triennale est votée avec le Centre de transformation de logement communautaire pour financer les études de pré-développement nécessaires à la création de logements hors marché
  • une convention triennale est signée avec l’OMHM, assortie d’une contribution de 16,97M$, pour continuer d’accompagner les ménages dans ce qu’on appelle la crise du 1er juillet
  • des ententes sont signées avec différents acteurs pour garantir la création de logements hors marché et le maintien de l’abordabilité d’autres unités
  • des terrains sont achetés à RDPPAT et CDNNDG pour que des OBNL y construisent des logements hors marché
  • des emphytéoses avec l’OMHM ont été prolongées pour garantir la pérennité de 152 HLM.

Ces décisions de notre administration, je suis fier de les avoir amenées à bon port. Elles sont des pierres de plus dans l’édification d’un avenir où la crise du logement sera derrière nous. Ne baissons pas les bras ! Nous en viendrons à bout, actions après actions. On peut compter sur Luc Rabouin pour aller encore plus loin !

Logements de la SHDM de la fin des années 80, rue Hochelaga.

4 messages ont été fusionnés à un sujet existant : Lot 6 222 957 (Tak Village) - 6 étages

Reportage de CBC News sur le logement sans but lucratif qui a visité le chantier d’UTILE Griffintown

D’ailleurs, c’est le terme « logement sans but lucratif » qu’UTILE utilise au lieu de « logement hors-marché »

The business case for non-profit housing – why building affordable is more than ‘helping the poor’

With limited government resources to tackle the housing crisis and a private sector focused on what’s most profitable, a business model more commonly used in Europe is beginning to offer up a potential long-term solution.

Sur YouTube

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Dans La Presse

Communauté métropolitaine de Montréal | La facture du logement social atteindra 126 millions en 2026

La crise du logement fait exploser les besoins tant sur l’île qu’en banlieue. La Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) s’attend à dépenser 126 millions en habitation l’an prochain pour soutenir des projets locaux, une enveloppe « historique » qui ira en priorité à la construction d’unités abordables et sociales.

« On voit un grand changement en ce moment pour le développement du logement social. Il y a une volonté politique de l’ensemble des élus pour en faire sur leur territoire », explique en entrevue la directrice des milieux de vie durables et prospères à la CMM, Marie-Michèle Cauchy.

Dans ses prévisions budgétaires 2026, dévoilées jeudi, l’organisme chapeautant 82 municipalités du Grand Montréal prévoit dépenser 126 millions en habitation l’an prochain, ce qui constitue un record.

Du nombre, 82 millions iront pour développer de nouveaux logements sociaux, 34 millions pour éponger le manque à gagner des villes qui en construisent et 10 millions pour rénover des HLM.

L’augmentation des dépenses en matière de logement abordable ne cesse de grandir à la CMM depuis quelques années, surtout depuis le retrait du programme gouvernemental AccèsLogis il y a deux ans. En 2025, l’organisme avait dépensé 116 millions, alors qu’en 2024, c’était 89 millions, et en 2023, 60 millions.

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Au sujet d’Uniitaînés et de la Société de développement Angus

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Encore de la mésinformation sur le 20-20-20…

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C’est le titre 20-20-20 qui n’aide pas le cause…

Je comprend que ça n’a jamais été ça en pratique, mais PM est la source de cette appellation, car leur engagement électoral était brandé 20-20-20 en 2017… En même temps Règlement pour une Métropole Mixte c’est plus difficile à retenir hahaha

Moi je l’aurai appelé : “Le Grand20” ou “Le 20maison” :-))))

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Radio-Canada continue da series de reportages sur les logements hors marché

Canada’s push for affordable housing has landed in Dollard-des-Ormeaux, with the federal government announcing over $705,000 to repair a 47-unit cooperative rental building on Boulevard Saint-Jean. The move is part of a larger wave of investment aimed at tackling the housing crisis and helping West Island residents stay rooted in their community as affordability slips further out of reach.

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