Logements sociaux, communautaires et abordables - Actualités

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Tant que le logement communautaire va exister, il n’y aurait jamais de logement abordable. Il faut le privatiser. Nous avons tenter différents appels d’offre pour réaliser qu’il s’agit d’une supercheries et que tout est déjà pré-planifier.

Au moins 10 % des logements dits «abordables» sont occupés par des gens à l’aise financièrement.

La présence de gens à revenu relativement élevé dans certains logements abordables dérange le gouvernement, qui prépare un règlement pour faire en sorte que leur loyer puisse être augmenté.

Il s’agit, pour la plupart, de gens qui, à leur arrivée dans le logement, avaient un revenu modeste, mais dont la situation s’est améliorée par la suite.

Pour intervenir sur le prix de leur logement, le gouvernement doit d’abord conclure une entente avec Revenu Québec afin d’accéder à leurs données de revenu. C’est dans ce but qu’il souhaite réglementer.

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Ce n’est pas si simple que ça. Je suis d’accord pour augmenter le loyer, tout en respectant l’objectif de base relatif au logement social. Le tout encadré avec respect pour la personne et une entente d’augmentation proportionnelle, avec un délai raisonnable de résiliation de bail selon le contexte, le cas échéant.

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Avoir un logement décent améliore souvent les conditions de vie des gens, et leur revenu. Tu as un soucis en moins dans la vie, ce qui te permet de mieux te concentrer sur ton travail, ta carrière, etc. Le modèle d’augmentation de loyer selon ton revenu est une bonne chose, et on pourrait réinjecter cet argent dans plus de logements abordables ailleurs.

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Toute l’histoire des logements abordables est un leurre au départ. Le gouvernement se trouve à financer XYZ durant un certains temps pour dire “j’ai fait ma part”. Le vrai social c’est ce qu’on voit avec le sac à dos et compagnie et d’autres pour les familles démunies.

Je ne comprends pas comment un OBNL a pu vendre un immeuble de logements sociaux à un propriétaire privé. Les OBNL qui reçoivent des subventions doivent souvent garantir les loyers abordables pour des dizaines d’années

Des locataires de Châteauguay font face à de l’intimidation, des évictions et des hausses massives de loyer depuis qu’un OBNL d’habitation a vendu leur édifice à un spéculateur bien connu de la région de Montréal.

Les locataires du 144, de Gaspé se croyaient pourtant protégé·es contre ce type de comportements, puisque l’immeuble appartenait jusqu’à tout récemment à la Société locative d’investissement et de développement social (SOLIDES), un organisme d’habitation sans but lucratif.

Sur son site Web, SOLIDES définit sa mission comme suit : « Socialiser le parc de logements pour offrir un milieu de vie abordable, sécuritaire, sain et humain au plus grand nombre de locataires et ce, afin de combattre les injustices sociales. »

L’immeuble est d’ailleurs majoritairement habité par des personnes à faible revenu bénéficiant de suppléments au loyer, ainsi que par plusieurs personnes âgées ou encore des personnes vivant avec des déficiences intellectuelles, dont quelques-unes sous la protection de la curatelle publique.

L’OBNL avait reçu à l’été 2024 une subvention de 3,1 millions $ de la Société canadienne d’hypothèque et de logement (SCHL) pour faire des rénovations dans ses immeubles de Châteauguay, dont le 144, de Gaspé, mais ceux-ci n’ont finalement pas été réalisés avant la vente.

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Inacceptable, il faudra faire enquête pour éviter que d’autres exemples se reproduisent ailleurs :grimacing:

Je me demande si ça a été fait avec l’intention de frauder. L’OBNL a drôlement beaucoup d’immobilier. Ça pourrait aussi être de la très mauvaise gestion, mais d’habitude quand quelqu’un prend toutes les mauvaises décisions, il y a anguille sous roche.

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Acheter des logements pour « les sortir du marché » et les offrir à prix modique aux plus vulnérables, c’est la noble mission que s’est donnée Jean-Sébastien Renaud, directeur du Centre d’hébergement multiservice de Mirabel. Pourtant, Québec refuse que son organisme suive cette voie sous peine de retirer son financement.

Or, rien n’est simple pour un organisme communautaire comme le sien. Il lui est impossible d’acheter des bâtiments à cause des limites imposées par le financement octroyé par le gouvernement québécois. M. Renaud s’est donc résigné à créer des organisations à but non lucratif un peu factices, qui feront office de sous-traitants.

Le PSOC, c’est le Programme de soutien aux organismes communautaires. Partout au Québec, plus de 3000 organismes bénéficient de ces subventions renouvelées chaque année. Près de 700 millions de dollars sont ainsi distribués, comblant près de la moitié des budgets des organismes bénéficiaires.

Par contre, ces précieux dollars ne sont pas versés aux organismes s’ils se chargent « d’acquérir, [d’]entretenir et [de] promouvoir des immeubles dans le but d’offrir la location d’unités résidentielles », selon le règlement officiel appliqué dans les Laurentides. Se rentabiliser grâce à « l’économie sociale » est aussi strictement interdit, sous peine de perdre son financement, malgré tout le flou qui entoure ce concept. « Je ne peux pas devenir autonome financièrement. Je n’ai pas le droit », résume Jean-Sébastien Renaud.

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Ou est donc passé cet argent ?

S’il y a fraude, dans ce dossier ou un autre, il faut révoquer le statut d’OBNL à ce groupe, saisir les immeubles et poursuivre les gestionnaires.

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Le gouvernement veut pouvoir financer des projets en habitation avec des loyers plus chers. Pour y arriver, il vient d’introduire une nouvelle catégorie de « logements abordables intermédiaires » dans ses programmes.

La députée libérale de Mille-Îles, Virginie Dufour, affirme qu’il s’agit d’une nouvelle catégorie destinée aux « logements inabordables ». Lors de l’étude des crédits au début mai, elle a talonné longuement à ce sujet la ministre responsable de l’Habitation, France-Élaine Duranceau. « L’abordabilité peut varier, mais l’important, c’est de multiplier les projets, puis d’augmenter tous les types de logement », lui a répondu la ministre.

Au Québec, le seul programme subventionnant la construction de nouveaux logements à faible coût est le Programme d’habitation abordable Québec, le PHAQ. Comme son nom l’indique, il finance des logements à prix abordable, c’est-à-dire dont le loyer ne dépasse pas le maximum défini par la Société d’habitation du Québec (SHQ) — 817 $ pour un studio à Montréal, ou 1119 $ pour un quatre et demi à Gatineau, par exemple.

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Si je lis les sous-entendus, Québec financera une catégorie de logements de luxe, quand l’argent manque pour les logements sociaux, et ça c’est inacceptable avec l’important déficit causé par la CAQ. Surtout qu’on peine déjà a entretenir l’essentiel de nos infrastructures publiques qui pour certaines tombent littéralement en ruine. :rage:

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Le Comité des citoyen.ne.s de Milton Parc (CCMP) souhaite que des logements communautaires soient créés sur un terrain délaissé à l’intersection de la rue Milton et de l’avenue du Parc. Une pétition sera mise en circulation avant d’être remise à la Ville de Montréal.

Dans le texte de la pétition, on note la crise du logement, les conséquences du terrain vacant sur la qualité de vie et la sécurité dans le voisinage ainsi que l’effet d’îlot de chaleur généré par la surface asphaltée de l’ancien stationnement en guise d’arguments.

Le site en question, situé sur le coin sud-est de l’intersection, comprend un stationnement clôturé et la bâtisse qui abritait le restaurant Chez Gautier jusqu’en 2013. Il appartient à une société enregistrée à Toronto.

Il est question de ce terrain

Lot au cadastre : 1 340 332 dont l’adresse dans le rôle foncier est 3487, avenue du Parc

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C’est vraiment se foutre de la gueule des gens…

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:flushed: Ça ressemble pas mal à des ristournes déguisées. Le gouvernement finance du locatif à prix normal parce que c’est plus facile? Quel avantage ce programme va-t-il donner à la population? La seule réponse que je vois, c’est que les promoteurs qui construisent les logements financés vont faire plus de profits. C’est totalement irresponsable.

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Car la droite continue à croire que l’effet de percolation/ruissellement créera des logements abordables, ce qui est une hérésie. Tout au plus cette théorie stabilisera les prix des logements non-abordables…

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Cette nouvelle est passée inaperçue:

30 places modulaires seront rajoutées sur le site du MIL à Outremont, en plus du site de QNH et de Louvain Est.

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La Ville lance un appel à projets pour développer du logement hors marché

La Ville de Montréal lance aujourd’hui un appel de projets stratégique pour renforcer la capacité des organismes à but non lucratif (OBNL) à développer du logement hors marché, qu’il soit social ou abordable. En plus de poursuivre le financement des projets à la pièce, la Ville investit désormais directement dans le développement organisationnel de ses partenaires OBNL afin qu’ils puissent multiplier leurs réalisations et accélérer leurs livraisons.

Cette approche structurante vise à consolider des organismes capables de générer des centaines de logements sociaux et abordables supplémentaires – un levier essentiel pour atteindre l’objectif de 20 % de logements hors marché d’ici 2050. Pour la Ville, cet objectif constitue un rempart contre la spéculation immobilière et une garantie de maintenir l’abordabilité de la métropole pour toutes les citoyennes et tous les citoyens.

L’initiative s’inscrit dans une démarche complémentaire à celles de différents acteurs du milieu, permettant de maximiser l’impact des investissements consacrés à l’habitation hors marché.

Loger+ : un soutien renforcé aux OBNL développant et gérant des logements hors marché

Avec un budget total de 2 M$, cet appel de projets permettra aux OBNL de bénéficier d’une contribution financière de la Ville comprise entre 200 000 $ et 600 000 $. Plus spécifiquement, les projets de changement d’échelle des organismes doivent servir à accroître leur capacité à développer du logement hors marché et à en faire la gestion durablement.

Ces projets de changement d’échelle peuvent prendre plusieurs formes, notamment :

  • la mise sur pied de stratégies visant à accélérer la structuration et la professionnalisation de l’organisme;
  • le renforcement de la fonction de développement immobilier de l’organisme;
  • la consolidation ou la fusion de deux ou plusieurs organismes œuvrant dans le domaine de l’habitation à but non lucratif, comme partie d’une stratégie de croissance;
  • la création de partenariats structurants ou la mutualisation de services, d’actifs ou de main-d’œuvre entre deux ou plusieurs organismes œuvrant dans le domaine de l’habitation à but non lucratif;
  • le développement de nouveaux modèles d’affaires.

Les dépenses admissibles doivent être affectées spécifiquement à la réalisation du projet de changement d’échelle et comprennent, entre autres :

  • l’embauche de nouvelles ressources et leur rémunération;
  • les honoraires professionnels;
  • l’achat ou la location d’équipements;
  • les frais de location de locaux;
  • etc.

Les promoteurs de logements hors marché sont des partenaires essentiels pour l’atteinte de la cible des 20 % de logements hors marché à Montréal d’ici 2050. Grâce aux nombreuses mesures Loger +, la Ville poursuivra son engagement à soutenir l’essor de ces acteurs incontournables.

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