Logements sociaux, communautaires et abordables - Actualités

Je retiens de cet article:

Il ne s’agit pas ici de faire l’apologie du tout au privé (ou à l’OBNL).

Simplement, de montrer qu’il existe des façons de construire des projets publics, à un coût raisonnable, au bénéfice de toute la société.

Il reste ironique de constater que deux chantiers aux antipodes – les HLM de Mission Unitaînés et les maisons des aînés – ont été lancés par le même gouvernement. L’un, innovant et économique, l’autre, ruineux et hors de contrôle.

Un peu de cohérence, SVP. Et de respect pour l’argent des contribuables.LP

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Logements sociaux : la Ville de Québec poursuit sur sa lancée

Des logements sociaux sont en construction sur la rue du Roi, dans le quartier Saint-Roch.

Photo : Radio-Canada / Olivier Bouchard

Publié à 4 h 00 HAE

La version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.

La Ville de Québec poursuit sur sa lancée en matière de logement social et abordable. Si la tendance se maintient, elle dépassera facilement son objectif de mettre en chantier 500 nouvelles unités d’habitation d’ici la fin de l’année.

C’est une excellente nouvelle pour faire face à la crise du logement, s’enthousiasme Bruno Dion, coordonnateur général chez Action-Habitation.

À lui seul, l’organisme prévoit faire lever de terre cinq immeubles totalisant plus de 400 unités d’habitation d’ici l’hiver.

Selon les chiffres obtenus par Radio-Canada, un total de 769 logements sociaux seront mis en chantier sur le territoire de Québec en 2025.

Le financement de deux projets additionnels pour 285 et 127 unités est aussi confirmé en vue du printemps 2026.

L’administration municipale a décidé de prendre à bras le corps la question du logement social pour en faire une priorité.

Une citation de Bruno Dion, coordonnateur général chez Action-Habitation

Bruno Dion note que la Ville de Québec a triplé ses investissements en matière de logement social depuis 2022 pour atteindre 71 millions de dollars en 2025.

Hausse des mises en chantier

Après un début de mandat en deçà des attentes pour Bruno Marchand, les mises en chantier de logements sociaux et abordables ont littéralement explosé depuis 2024.

Rappelons que la Ville s’est donné comme cible de bâtir 80 000 nouveaux logements d’ici 2040, tous types d’habitation confondus.

Si les prévisions de 2025 se concrétisent, le maire Marchand pourra revendiquer la construction de 2357 logements sociaux et abordables au terme des quatre années de son mandat.

C’est plus que les 2000 qu’il promettait au moment de son élection, en novembre 2021.

L’entente bilatérale de 1,8 milliard de dollars signée entre les gouvernements Legault et Trudeau en 2023 pour la construction de nouveaux logements au Québec aura certainement contribué à ce revirement.

Construction de logement social

Laval à vitesse grand V

Pas de RMM en passant

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Avec le PL 31 et les zones incitatives, les municipalités peuvent demander bcp plus de logements sociaux/communautaires en échange de dérogations aux promoteurs pour leurs projets… et des logements clé en main, pas seulement de l’argent

Le Sud-Ouest a obtenu bcp de logements sur sites grâce aux PPCMOI dans Griffintown (avant le RMM)

  • Coop l’Esperluette = contribution du projet Arbora
  • Coop Tiohtià:ke = constribution du projet le Canal
  • Coop les Bassins = contribution par KPH Turcot, expropriation des résidents de Saint-Henri près de l’échangeur
  • Coop Griffin = contribution de Prével pour ses projets Lowney
  • Place Griffintown = contribution du projet Legado (racheté par Brivia/Olymbec)

mais on sait que les PPCMOI sont maintenant systématiquement bloqués par le voisinage
dernier exemple : Mondev cédait le terrain au 5550 Saint-Patrick en échange des dérogations pour les terrains du Volkswagen.

Maintenant, la Ville ne va recevoir qu’un montant d’argent pour les 3 tours de Mondev


Près des trois quarts de logements abordables financés par les nouveaux programmes du gouvernement du Québec ne bénéficient pas à des ménages à faible revenu, constate le vérificateur général dans un nouveau rapport.

Seulement 26 % des (12 422) logements financés par le Programme d’habitation abordable du Québec (PHAQ) et les fonds fiscalisés bénéficient à des ménages à faible revenu. Dans le cas du PHAQ, on parle de 49 % tandis que pour les fonds fiscalisés, seulement 11 % viennent en aide à des personnes vulnérables.

Le PHAQ a été lancé en 2022 par le gouvernement de la Coalition Avenir Québec (CAQ) pour remplacer le programme AccèsLogis. Dans le cas de ce dernier, 54 % des unités financées étaient attribuées à des ménages à faible revenu.

Quant aux fonds fiscalisés, ils ont été créés via des partenariats avec de grandes institutions comme Desjardins et Fondaction. Ces dernières années, ce sont les projets qui ont progressé le plus rapidement sur le terrain avec plus de 1800 unités construites.

Les unités du PHAQ, de leur côté, tardent à être livrées. Sur les 6044 qui ont été annoncées depuis trois ans, 332 sont réalisées.

Le vérificateur général note aussi que certaines personnes résident dans des logements abordables financés par l’État même si leur situation financière ne le justifie pas. Un total de 2722 ménages dont le revenu dépassait les critères d’admissibilité par plusieurs dizaines de milliers de dollars y résident, a-t-il relevé.

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Le PHAQ est très en retard mais on ne peut pas inventer des travailleurs de la construction.

et la grève potentielle de l’industrie de la construction résidentielle ne va pas aider…

Pourquoi Laval semble avoir moins de problèmes de référendums / PPCMOI / dérogations que Montréal ?

Le règlement d’urbanisme de Laval est p-ê plus permissif et les projets se dont de plein droit… Ça ne m’étonnerait pas avec Vaillancourt qui a été maire pendant longtemps et qui a permis la privatisation des rives des rivières…

à Montréal, il y a 19 règlements d’urbanisme, un plan d’urbanisme

J’ai appris hier qu’Anjou donne des dérogations de hauteur par la procédure de Dérogations mineures ce qui évite les référendums… cependant ce n’est pas permis par la Loi sur l’aménagement urbain, il est obliagtoire de procéder par projet particulier (PPCMOI) pour déroger à la hauteur presscrite dans règlement d’urbanisme

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J’imagine que si quelqu’un voulait une dérogation pour une tour de 15 étages à Laval sur le lac il y aurait quand même de l’opposition.

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J’ai l’impression que le taux de développement sur l’île de Laval, n’est pas si élevé. À Montréal, il ne reste presque plus de terrain laissé en jachère, alors qu’à Laval, on construit des quartiers sur des terrains qui n’ont jamais eu de développement.

Vidéo de Oh The Urbanité sur l’abordabilité

Canada’s New Housing Minister Is Already Saying the Wrong Things

I thought we were past this as a country, I really honestly did. Now the new Minister of Housing in Canada (the former mayor of Vancouver) is denying that house prices need to go down.

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La station Cartier et son stationnement ont nécessité des expropriations, dont des maisons familiales. Les projets actuels autour c’était souvent des grands terrains avec des petits commerces. Montréal en a quand même de la jachère avec les stationnements de surface volumineux pour une deux boutiques. Les terrains sont occupés pour autre chose en ce moment mais le potentiel est là.

Des logements abordables à des ménages au revenu trop élevé : Société d’habitation du Québec | Des logements abordables à des ménages au revenu trop élevé | La Presse

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Habitations Jarry. Enveloppe et balcons rénovés.

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Un message a été fusionné à un sujet existant : 11251, rue Notre Dame - ? étages

Le maire Boyer compte bien utiliser le « super-pouvoir » octroyé par Québec l’an dernier en matière d’habitation afin d’autoriser des projets qui dérogent en tout ou en partie aux règlements d’urbanisme en vigueur. Pour ce faire, le conseil municipal a adopté, en séance extraordinaire le 20 mai dernier, un plan-cadre afin que les projets respectent la « philosophie » de la Ville.

Laval limitera l’accélération des projets à deux scénarios, soutient le maire Boyer. Le premier devra offrir un minimum de 25 % de logements sociaux ou abordables ou une combinaison des deux.

Dans le second scénario, le promoteur devra céder une partie du terrain à la Ville pour une infrastructure pouvant bénéficier à tous les Lavallois, comme un parc, une école ou un centre communautaire. Le maire veut rassurer les citoyens : les critères élevés d’esthétisme et de développement durable devront être respectés, sans quoi les projets ne seront pas accélérés.

Le maire Stéphane Boyer a dévoilé des mesures pour accélérer la construction de logements sociaux et abordables.

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Je préfère l’approche terrain pro-active de Laval qu’accumuler une cagnotte RMM et avoir des terrains vacants en attendant le messie.

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Ce qui bloque surtout c’est le montage financier des OBNL qui veulent construire du social. Ce que Luc Rabouin propose est de créer un fond de garanti de 100 M$ pour celles-ci à coût nul pour les contribuables, et qui pourrait générer des investissements à hauteur de 1 milliards de $. Ça permettra aux OBNL de raccourcir grandement les délais.

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Est-ce que les contributions du RMM sont en fiducie avec un suivi de l’argent ou c’est juste le compte consolidé qui se met ça dans les poches ?

la Ville est obligée selon la LAU de mettre cet argent dans du logement social… Les contributions pour équipements publics, logements sociaux etc. sont clairement régis par la loi. Le RMM n’est qu’une façon de mettre en œuvre ce que la LAU te donne comme pouvoirs de réglementation. En d’autres termes, le RMM est la mécanique.

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