Logements sociaux, communautaires et abordables - Actualités

Pour faire baisser le coût des logements, le Canada a besoin de plus de grandes villes. C’est du moins ce qu’avance l’Institut C.D. Howe dans une nouvelle étude publiée cette semaine.

Paul Beaudry est professeur à l’École d’économie de Vancouver de l’Université de la Colombie-Britannique et un des auteurs de l’étude intitulée Rendre le logement plus abordable au Canada : la nécessité d’un plus grand nombre de grandes villes.

Selon lui, plus on construira de logements dans les grandes villes, plus la population augmentera, ce qui fera bondir les prix du logement.

La solution mise en avant dans l’étude est ainsi de créer de nouvelles grandes villes, ou de développer des villes de taille moyenne, et de les rendre plus attrayantes aux yeux des Canadiens.

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Voir aussi la vidéo sur le site du Devoir

Le processus de sélection des locataires soulève d’importantes questions dans certaines coopératives d’habitation, où rien n’empêche une famille ou un groupe d’individus de prendre le contrôle de ces immeubles dotés de logements abordables en partie financés par l’État. Une situation permise aux yeux de la loi, mais qui préoccupe de nombreux acteurs du milieu, qui appellent à des changements.

Ainsi, dans une coopérative de l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, trois membres d’une même famille siègent à un comité de sélection de cinq personnes ayant comme mandat de choisir ceux ou celles qui occuperont les logements laissés vacants dans l’immeuble, a appris Le Devoir.

Ces trois personnes font partie des quatre membres d’une même famille qui ont été élus au sein du conseil d’administration de cette entreprise d’économie sociale au cours des dernières années. Ces quatre personnes, parmi lesquelles on compte le président démissionnaire du CA, représentaient jusqu’à mardi la majorité des sept membres de cette instance. Le CA prend des décisions importantes : il choisit notamment les nouveaux occupants du bâtiment après avoir reçu les recommandations du comité de sélection.

La vidéo est sur YouTube

J’ai enquêté sur les coopératives d’habitation à Montréal | Parcours

Peu de règles encadrent la sélection des locataires dans une coopérative d’habitation, et ce vide législatif peut avoir des répercussions sur certains membres. Conflit d’intérêts, membres d’une même famille au sein du conseil d’administration… Notre journaliste Zacharie Goudreault a rencontré des membres d’une coop où le bon-vivre a fait place à un climat de peur et d’intimidation.

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Une situation intolérable qui ouvre la porte aux abus et qui met à mal le système démocratique de la coopérative. En agissant ainsi cette famille, en réunissant ses forces, nie les droits de la majorité et la met en minorité face aux décisions pour la bonne marche de l’institution. C’est tout le contraire des principes coopératifs de bases. Il faudra alors agir pour éviter ce genre de mainmise sur le CA et la possibilité d’autres exemples du genre ailleurs.

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La Coopérative de Solidarité Le Suroit d’Outremont est à l’aube de pouvoir offrir 85 nouveaux logements à des familles à moyens et faibles revenus. Ce nouvel immeuble fait partie des 27 projets de logements à loyer abordable montréalais, qui d’ici 2027, accueilleront au total 889 ménages. Mais déjà, d’ici la fin de 2025, un peu moins du deux tiers des logements auront des occupants.

À la fin de l’année 2025, ce seront 570 ménages qui ont ou auront emménagé dans un logement ou une chambre située dans l’un des édifices répartis à travers 12 arrondissements de la ville de Montréal. Les autres ménages pourront le faire d’ici 18 à 24 mois après la première pelletée de terre prévue cette année.

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Suite sur les coopératives d’habitation dans Le Devoir

Les partis d’opposition à l’Assemblée nationale ont dénoncé jeudi les lacunes dans le processus de sélection des locataires de coopératives d’habitation révélées dans une enquête du Devoir. Ils plaident pour un meilleur encadrement de ces logements abordables, ce à quoi s’engage la ministre responsable de l’Habitation, France-Élaine Duranceau.

« Je pense que le gouvernement pourrait s’asseoir avec les représentants et représentantes du mouvement coopératif pour régler ce type de problème de népotisme, entre autres », a lancé en point de presse jeudi le porte-parole de Québec solidaire en matière d’habitation, Andrés Fontecilla.

Une enquête du Devoir a levé le voile jeudi sur des lacunes dans le processus de sélection des nouveaux locataires admis dans les coopératives d’habitation, financées en partie par l’État. Rien n’empêche actuellement plusieurs membres d’une même famille d’accaparer la majorité des sièges au sein du comité de sélection et du conseil d’administration de ces entreprises d’économie sociale, comme cela est survenu ces dernières années dans une coop de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve.

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Suite de l’histoire de népotisme dans le processus de sélection des coop

Les membres d’un comité aviseur formé de représentants d’organisations gouvernementales, d’experts et de représentants du milieu des coopératives d’habitation se rencontreront cette semaine pour élaborer un plan d’intervention visant à corriger, le plus rapidement possible, les lacunes dans le processus de sélection des nouveaux locataires de ces immeubles de logements abordables, a appris Le Devoir.

Jeudi dernier, une enquête du Devoir levait le voile sur d’importantes lacunes dans le processus de sélection des membres des coopératives d’habitation au Québec, où rien n’empêche une famille ou un groupe d’individus de prendre le contrôle de ces immeubles dotés de logements abordables en partie financés par l’État. Le jour même, trois partis d’opposition à l’Assemblée nationale ont pressé le gouvernement Legault de mieux encadrer l’attribution de ces logements abordables, ce à quoi s’est engagée la ministre responsable de l’Habitation, France-Élaine Duranceau.

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Grandement temps d’agir et légiférer pour ne pas laisser cette excellente formule d’habitation être abusée par des gens qui n’ont justement pas l’esprit coopératif.

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Dans l’ordre du jour du comité exécutif du 12 mars (point 20.027 / dossier 1243716004)

La convention sera approuvé à la prochaine séance du conseil d’agglomération

20.027 Subvention - Soutien financier avec convention

CG Service de l’habitation , Direction développement résidentiel - 1243716004

Approuver la convention de contribution financière entre la Ville de Montréal et Gérer son quartier, pour l’acquisition et la rénovation de 5 bâtisses situées au 12030-12040-12060-12070-12080, avenue Clément-Ader, dans l’arrondissement de Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles dans le cadre de la convention de contribution financière pour la réalisation de logements abordables entre le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation et le Fonds de solidarité des travailleurs du Québec / Déléguer à la directrice du Service de l’habitation la signature de l’acte hypothécaire / Déléguer à la directrice du Service de l’habitation la signature de la convention de subordination / Autoriser une aide financière de 3 837 871 $ à Gérer son quartier, représentant la contribution du milieu à être remboursée par la Communauté métropolitaine de Montréal

On parle de 5 bâtiments dans cet ensemble de bâtiments de 4 étages

Ce sont les seuls multilogements dans un grand secteur dominé par des unifamiliales et quelques plexes sur Maurice-Duplessis.

J’habitais pas loin de là. Même durant mon enfance, ces appartements étaient plus ou moins en bon état. Certains ont été rénovés.

Quand j’étais enfant, je trouvais toujours ça bizarre de devoir monter plein d’escaliers pour visiter une amie dans un de ces appartements.

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Rénovation complète des façades et balcons du HLM Les Habitations Jarry, sis au dessus de la station de métro. Originellement construit en 1980. Le ton du pari initial a été conservé, avec l’addition de jolis jeux de briques.

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On dirait du neuf. Belle réno!

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C’est Chevalier Morales qui est derrière cette rénovation :slight_smile: .

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Comme ce sont les Conservateurs qui ont mis la table à l’époque pour la crise du logement, en se retirant des programmes partagés avec les provinces. Je crois que c’est une excellente décision de la part de Carney qui aura des effets durables à travers le pays.

Le gouvernement rendrait également disponibles 25 milliards pour « des constructeurs novateurs de maisons préfabriquées au Canada », notamment ceux qui utilisent des produits canadiens.

Profitons-en pour construire des édifices modulaires en bois d’ingénierie, ce qui ajoute de la valeur au produit, en utilisant au maximum notre ressource ici au Canada, plutôt que de la brader aux USA.

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Ancien édifice en face du métro Georges-Vanier.
En 2016, bel édifice de pierres grises toujours debout. En 2018, démoli avec des pancartes “HLM de demain, projet de reconstruction”. En 2022, le gazon pousse et les pancartes ne sont plus là. En 2025, vue de l’autoroute le terrain est toujours vacant.

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Quel gâchis…

Je vous conseille fortement de voir cette série sur le logement social.

https://savoir.media/player/386661/series?assetType=series&playlist_id=210

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La Presse a publié un article sur cette série

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Un graphique qui dit tout | On a moins de logements sociaux qu’il y a 30 ans

L’une des nombreuses causes de la crise du logement, c’est que le Canada ne compte pas assez de logements sociaux, destinés aux gens les moins nantis.

En proportion du parc immobilier, on en compte beaucoup moins qu’il y a 30 ans. En 1991, les logements sociaux représentaient 6,2 % du parc immobilier au Canada. En 2021, c’était seulement 4,1 %, a calculé le Bureau du directeur parlementaire du budget1. C’est un tiers de moins.

Le Canada a environ le même nombre de logements sociaux depuis 30 ans (650 700 en 1991, 686 800 en 2021), sauf que la population et le parc immobilier ont beaucoup augmenté.

Le Québec est légèrement sous la moyenne canadienne. Une proportion de 4,1 % de logements sociaux au Canada, c’est peu comparativement aux autres pays de l’OCDE (7,1 % du parc immobilier en moyenne).

Il est impensable de rejoindre les leaders comme les Pays-Bas (34 %) ou l’Autriche (24 %). Un objectif réaliste serait de rejoindre, lentement mais sûrement, la moyenne de l’OCDE, puis de prendre exemple sur la France (14 %) et le Royaume-Uni (16 %).

Nos gouvernements doivent trouver une façon de construire davantage de logements sociaux, et plus efficacement. Cela implique d’y investir des fonds publics, mais tout le monde en bénéficierait. En premier lieu les ménages à faible revenu qui y habiteraient. Et comme ceux-ci libéreraient leur logement privé, ça augmenterait l’offre de logements pour tous les locataires.

1. Consultez le rapport du Bureau du directeur parlementaire du budget

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https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2163571/logement-social-cooperatives-fusion-regroupement

Logement social : pour les coopératives d’habitation, l’union fait la force

Comment le Québec peut-il arriver à doubler à 20 % la part de ses logements locatifs à but non lucratif? Dans le milieu des coopératives d’habitation, plusieurs pensent qu’il faut voir plus grand : fusionner les ressources, embaucher des professionnels, puis acheter ou construire. Une transformation que compte encourager la ministre responsable de l’Habitation, autant pour les coops que pour les OSBL d’habitation.

À Longueuil, la coopérative d’habitation La Visionnaire finalisera en juillet l’achat d’un immeuble de 21 logements dans l’arrondissement de Greenfield Park. Elle comptera alors 205 logements répartis dans 24 immeubles.

“C’est clair que sans la fusion de nos coops, on n’aurait jamais pu faire cette acquisition”, explique Sébastien Côté-Garand, vice-président du conseil d’administration de La Visionnaire.