Dans La Presse
J’ai essayé de suivre les instructions mais ça ne semble pas fonctionner avec mon MacBook.
Le Canada doit créer un vaste programme de logement abordable, comme il l’a fait après la Seconde Guerre mondiale avec les « maisons de vétérans », pour s’attaquer à la crise de l’itinérance, plaide Serge Lareault, commissaire aux personnes en situation d’itinérance à la Ville de Montréal.
On a doublé le nombre de places en refuges, les organismes sont devenus plus professionnels, en offrant de plus en plus de services. Mais la crise va tellement vite que le public n’a pas l’impression qu’on agit.
Serge Lareault, commissaire aux personnes en situation d’itinérance à la Ville de Montréal
Le gouvernement fédéral et la Ville de Montréal injecteront près de 12 millions de dollars dans la rénovation d’un complexe de logements abordables destinés aux familles dans Mercier–Hochelaga-Maisonneuve.
L’investissement financera des rénovations majeures dans les Habitations Le Domaine, un parc immobilier à vocation familiale situé dans le quartier Mercier-Ouest. Le complexe appartient à l’entreprise d’économie sociale Gérer son quartier.
La Ville veut achèter 700 logements répartis dans 30 immeubles dans Côte-des-Neiges!
La Ville de Montréal est fière d’annoncer son intention d’acquérir, au coût de près de 103,8 M$, un important parc immobilier de plus de 700 logements dont les loyers sont abordables, dans le secteur de Côte-des-Neiges, où les besoins sont très importants.
Grâce à l’exercice de son droit de préemption, Montréal placera ces logements abordables à l’abri de la spéculation et en confiera la gestion à l’Office municipal d’habitation de Montréal (OMHM). Fort d’une solide expérience de gestion immobilière de proximité, l’OMHM réalisera, au cours des prochains mois, un bilan de santé des immeubles, afin de déterminer les priorités en matière de rénovation.
Il y 78 lignes pour CDN-NDG dans les données ouvertes de la Ville
Je ne sais pas si ces 30 immeubles y figurent.
Il y a seulement les numéros de lots et coordonnées sans les adresses
https://donnees.montreal.ca/dataset/immeubles-terrains-assujettis-droit-preemption
Ajout : dans cet article de La Presse : Sans-abri mort d’hypothermie | Valérie Plante interpelle François Legault et demande des fonds supplémentaires | La Presse
Valérie Plante annonçait lundi matin un investissement de 104 millions de la Ville pour l’achat de 30 immeubles dans Côte-des-Neiges, totalisant 700 logements, qui seront dorénavant administrés par l’Office municipal d’habitation de Montréal (OMHM). Les immeubles ont été mis en vente par leur propriétaire, la corporation Carpreit, et la Ville en fera l’acquisition grâce au droit de préemption, afin que les loyers demeurent abordables et que les locataires ne craignent pas d’être évincés par un nouveau propriétaire privé.
L’entreprise a 4 propriétés présentement listées sur son site Web à CDN
https://www.capreit.ca/fr/neighbourhood/cote-des-neiges-montreal/
Reportage de CityNews
Montreal announces 700 housing units for the Côte-des-Neiges-NDG
“It’s so important” says Montreal Mayor Valérie Plante after announcing that 700 housing units will be available in Côte-des-Neiges-NDG. Tehosterihens Deer reports.
Dans le reportage de CityNews, on voit le 6675 Darlington qui correspond aux appartements District CDN
Des logements pour immigrants vulnérables, mais aussi beaucoup de services. C’est la vocation du projet immobilier Miracle Lajeunesse du SCRI, récemment réalisé sur la rue Lajeunesse.
Une nouvelle friperie sur la rue Lajeunesse vient à peine d’ouvrir. Elle appartient au Service communautaire pour réfugiés et immigrants (SCRI).
«Nous vendons essentiellement des produits neufs», souligne Angelica Retamozo, qui travaille dans la boutique. Ce sont des fins de série, des stocks morts ou des articles dont les commerçants ne veulent plus. Ils sont cédés à des prix intéressants et font le bonheur de ceux qui en ont le plus besoin.
La friperie accueille tout le monde. Elle est aussi la dernière étape dans l’installation du SCRI dans ses nouveaux locaux.
Le projet entier s’appelle Miracle Lajeunesse. Situé au 8790, rue Lajeunesse, il offre d’abord douze studios pour personnes vulnérables, mais aussi des salles d’activités et de cours, des bureaux pour le SCRI et bien entendu une friperie.
Le SCRI s’appelait Centre Scalabrini pour réfugiés et immigrants et était abrité durant 15 ans dans un local attenant à l’église Santa-Rita, sur la rue Sauriol. Un avis d’éviction avait été émis en 2017 alors que les propriétaires — la communauté religieuse des Scalabriniens — voulaient construire des condos.
“Une autre innovation québécoise de 2024 est celle du « zonage incitatif ».”.
Ça existe aux États-Unis depuis des décennies. Depuis quelques temps aussi dans le ROC.
Texte sur le site de Les Affaires
En ce début d’année, toutes mes pensées vont pour régler la crise du logement abordable.
La hausse rapide du prix des maisons, l’offre limitée de logements, la forte demande et la stagnation des salaires créent cette pénurie de logements abordables.
La meilleure approche est d’augmenter la construction de tous types de logements, comme la majorité des économistes recommandent.
Logement d’abord, la méthode finlandaise à succès, offre un domicile fixe aux itinérants avant de trouver un emploi ou l’arrêt de l’alcool ou drogue. Offrir un logement est plus onéreux qu’un refuge, mais c’est le bon choix économique à long terme, avec les économies de toutes sortes engendrées (services sociaux, santé, police, etc.), c’est un bon investissement.
Et il faut comprendre l’extrême difficulté de se débarrasser d’une dépendance lorsque l’on n’a pas de domicile.
Le coût moyen pour construire un logement social est approximativement 450 000$. Il faut entériner des choix moins inabordables, tels que:
- Maison modulaire usinée
- Maison conteneur
- Logement usagé
- Rendre plus flexible le Programme de supplément au loyer (PSL)
- Permettre aux OSBL d’utiliser leur d’équité
Autres souhaits
- Raccourcir les délais des permis de construction
- Longueuil, Laval et la ville de Québec ont mis en place un guichet unique avec succès.
- Zonage incitatif
Résumé
Pénurie de logements à Baie-Saint-Paul Apprentis charpentiers-menuisiers à la rescousse
PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE
L’une des deux minimaisons construites par des élèves de charpenterie-menuiserie,
Grâce à un partenariat innovateur, la Ville de Baie-Saint-Paul, dans Charlevoix, sera bientôt propriétaire de six minimaisons construites bénévolement par des élèves de charpenterie-menuiserie. La première, inaugurée l’automne dernier, aide à sortir des personnes sans logis de la rue. Les autres aideront à lutter contre la pénurie de logements dans la municipalité.
Publié à 5 h 00
Ariane Krol La Presse
« C’est Noël aujourd’hui, je suis tout emballée ! », s’enthousiasme Marie-Ève Trudel, intervenante en itinérance pour le Centre communautaire Pro-Santé, à Baie-Saint-Paul.
Nous étions bien avant les Fêtes lorsque nous avons rencontré Mme Trudel et Annie Bouchard, la directrice générale de Pro-Santé. Mais ce jour-là, la minimaison devant laquelle nous avions rendez-vous venait d’accueillir son premier occupant, un homme sans logis suivi par le centre communautaire depuis une dizaine de jours.
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Marie-Ève Trudel, intervenante en itinérance au Centre communautaire pro-santé, et Annie Bouchard, directrice générale de ce centre communautaire
« C’est vraiment un nouveau départ ! Il a de l’expérience en restauration, c’est une chose qui l’a attiré dans la région parce qu’on a beaucoup de demandes. Le problème, c’est le logement. »
Apprécié des touristes pour ses belles maisons traditionnelles, Baie-Saint-Paul n’échappe pas à la crise du logement. Prix des loyers, inondations de 2023, séparations, violence conjugale, problèmes personnels, travailleurs qui dorment dans leur voiture : les causes et les manifestations sont multiples.
« C’est très vaste, maintenant, l’itinérance », rappelle Mme Bouchard.
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Cette minimaison construite par des élèves de charpenterie-menuiserie a été confiée au Centre communautaire pro-santé pour en faire un hébergement temporaire d’urgence.
La minimaison blanche appartient à la Ville, qui l’a installée sur un terrain municipal, et l’a confiée au centre communautaire pour en faire un hébergement temporaire d’urgence. Lit en mezzanine, cuisine, salle de bains, thermopompe : ce havre de 160 pieds carrés (8 pi X 20 pi) se veut confortable et sûr. Chaque bénéficiaire y sera logé et accompagné durant environ un mois.
D’une pierre six coups
À l’origine de cette première minimaison, il y a un prof qui avait un problème de locaux.
Marc-Antoine Bouchard enseigne la charpenterie-menuiserie à l’École des métiers et occupations de l’industrie de la construction de Québec (EMOICQ), et à son antenne charlevoisienne, le centre de formation Avise.
À La Malbaie, « j’avais besoin d’espace, donc il fallait que je sorte des élèves à l’extérieur », raconte l’enseignant rencontré à Québec. C’est ainsi qu’est né le projet de construire une minimaison sur roues.
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Marc-Antoine Bouchard
J’ai trouvé une remorque de roulotte usagée, et j’ai dessiné les plans en trois jours.
Marc-Antoine Bouchard, enseignant en charpenterie-menuiserie à l’EMOICQ
Ce premier chantier en plein air a suscité un vif intérêt de la population de La Malbaie, et a remporté 2 prix totalisant 15 000 $ à un concours de projets communautaires. La somme a été remise à l’école, qui avait payé tous les matériaux, et le centre de services scolaire a fait don de l’habitation.
M. Bouchard, lui, avait d’autres groupes à faire travailler en extérieur. Il est allé cogner à la porte de la mairie de Baie-Saint-Paul, sa ville natale. « Je leur ai offert deux minimaisons pour le prix des matériaux. » La proposition a été accueillie à bras ouverts.
« C’est un projet emballant et porteur. Quand on a des possibilités comme ça, il faut les saisir », témoigne le maire, Michaël Pilote.
Ces deux nouvelles minimaisons ont été livrées à l’automne, sur un autre terrain municipal.
PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE
Michaël Pilote, maire de Baie-Saint-Paul, dans l’une des deux minimaisons construites par les élèves de charpenterie-menuiserie
« Il ne manque que les armoires, un petit ménage et un peu de peinture », précise M. Pilote, en nous faisant visiter l’une de ces deux maisons de 504 pieds carrés (14 pi X 36 pi).
L’espace est aménagé comme un petit quatre et demie. C’est compact, mais bien pensé. Et avec les arbres matures qui bordent le terrain, les deux habitations d’allure contemporaine se fondent dans le décor, donnant l’impression d’y être depuis longtemps.
Reste à voir comment elles seront occupées. La Ville pourrait les vendre, en dictant des conditions pour éviter la spéculation, ou en confier la location à son office municipal d’habitation. La décision sera prise à l’hiver 2025 pour… cinq minimaisons. Baie-Saint-Paul a déjà commandé trois autres unités, dont la construction démarrera au printemps.
En tenant compte de tous les frais (matériaux, transport, installation, finition, etc.), les deux premières minimaisons représentent « un projet d’à peu près 200 000 $ » pour la Ville, estime le maire. Le coût des trois suivantes reste à préciser, mais les revenus tirés de la vente ou de la location des cinq bâtiments épongeront la note, estime M. Pilote.
« Tout le monde dehors ! »
Les trois prochaines unités seront construites à Québec, derrière l’EMOICQ. Lors de notre passage, les élèves faisaient des mathématiques en classe. Mais vers la fin de février, ce sera « tout le monde dehors ! ».
Construire des minimaisons rend l’apprentissage beaucoup plus stimulant, explique Frédéric Martel, qui enseigne avec M. Bouchard. Au lieu de « monter-démonter, construire-défaire » des structures de bois qui finissent par ressembler « à des fromages suisses », les élèves travaillent sur « un produit concret dans la réalité de ce métier, à l’extérieur, en plein hiver », illustre M. Martel.
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L’enseignant Frédéric Martel devant la future roulotte de chantier qui sera utilisée lors de la construction des minimaisons
Il fait froid, il vente, il neige, il pleut, il fait beau, ça fait partie de la réalité. Ça allume beaucoup les élèves.
Frédéric Martel, enseignant en charpenterie-menuiserie à l’ÉMOICQ
Et au lieu de changer d’enseignant au gré des apprentissages, le groupe suit tout le programme avec le tandem Bouchard-Martel. « On leur vend le fait d’être une équipe : 2 profs avec un groupe de 22, c’est une équipe de 24, donc tout le monde s’entraide tout le temps. »
Idem pour les horaires. « Je gère ça comme un chantier, donc on n’arrive pas à 7 h : on commence à 7 h ! » Les élèves d’autres programmes, dont carrelage, plâtrage, électricité et peinture en bâtiment, seront appelés à participer.
Et à Baie-Saint-Paul, des minimaisons, « il pourrait en rentrer encore quelques-unes de plus », glisse le maire Pilote. « C’est sûr que la pénurie est encore là, mais au moins, on essaie de sortir des sentiers battus et d’adopter de nouvelles façons de faire. En matière de logement, on a de nouvelles problématiques, alors il faut qu’on innove ! »
Bilan des 25 dernières années en matière de logements abordables
Déjà 25 ans depuis l’an 2000. Le Devoir replonge dans un quart de siècle jalonné par des événements marquants et de nouvelles tendances qui façonnent encore notre société. Aujourd’hui, on fait le point sur un marché locatif québécois saturé et devenu inabordable pour bien des ménages. Comment en sommes-nous arrivés là ? Et qu’est-ce qui attend la province, si elle ne trouve pas des solutions structurelles à cette crise ? Cinq experts font le point.
« À la rue avec les enfants. » C’est ainsi qu’avait titré le 7 octobre 2001 l’ancienne journaliste du Devoir Josée Boileau un article parlant d’un couple de Hull — depuis fusionnée avec Gatineau — qui peinait à se trouver un logement, trois mois après la traditionnelle période des déménagements. Les propriétaires des seuls appartements disponibles exigeaient un dépôt de garantie ou un bond dans le loyer par rapport au bail du locataire précédent. « En théorie, ces pratiques sont interdites. Mais quand 20 locataires potentiels ont l’œil sur un appartement, se plaindre à la Régie du logement n’a rien pour inciter un futur propriétaire à opter en notre faveur », écrivait alors la journaliste.
Quelques mois plus tôt, à la fin du mois de juin, le Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) avait alerté le gouvernement du Québec après avoir compilé une liste de quelque 200 ménages, situés principalement à Montréal et à Gatineau, qui n’avaient toujours pas réussi à trouver un logement à quelques jours du 1er juillet. Ils risquaient donc de se retrouver à la rue.
20.020 Entente
CG Service de l’habitation , Direction développement résidentiel - 1249499004
Approuver l’avenant 1 à l’entente intervenue entre la Ville de Montréal et la Société d’habitation du Québec pour la deuxième phase de l’Initiative pour la création rapide de logements, volet grandes villes (CG22 0185)
Compétence d’agglomération : Logement social et l’aide destinée spécifiquement aux sans-abri
Le 1617 rue Saint-Hubert est l’hôtel Visitel
Rappel que l’OMHM et tous les autres OMH relèvent du gouvernement du Québec et non des municipalités, sous la Société d’habitation du Québec (SHQ)
Près de 11 000 ménages ont été retirés en deux ans de la liste d’attente pour une habitation à loyer modique (HLM) à Montréal, au terme d’une vaste opération visant à valider l’ensemble des demandes. Une chute de plus de 40 % qui a permis de réduire le délai d’attente pour un logement social, mais qui a aussi précarisé la situation de nombreux locataires qui ont été retirés de cette liste, a constaté Le Devoir.
Pendant une décennie, le nombre de ménages inscrits sur une liste d’attente de l’Office municipal d’habitation de Montréal (OMHM) pour obtenir un logement social s’est élevé en moyenne à plus de 24 800. Au terme de l’année 2022, il a atteint 25 273, en légère augmentation par rapport à l’année précédente. Puis, en 2023, il a chuté de 28 % pour atteindre 19 739 au 31 décembre.
On rapporte désormais 14 314 ménages en attente d’un logement subventionné à Montréal, en date du 27 décembre 2024.
Cette baisse pourrait surprendre, au moment où les loyers continuent de grimper à Montréal, précarisant la situation financière de nombreux locataires. Or, ce raccourcissement de la liste est « principalement attribuable », non pas à une augmentation de l’offre de logement social ou à une baisse de la demande, mais à une vaste opération mise en branle en 2023 par l’OMHM afin de mettre à jour sa liste d’attente, confirme par courriel la Société d’habitation du Québec (SHQ).
Les listes d’attente s’allongent dans les coopératives d’habitation, prisées non seulement par les personnes à faible revenu, mais aussi par une classe moyenne qui occupe une part croissante de ces logements de plus en plus abordables par rapport au marché privé.
Au moment où les offices d’habitation peinent à répondre à la demande des locataires à faible revenu et que les loyers grimpent en flèche sur le marché privé, les listes d’attente s’allongent dans plusieurs coopératives d’habitation du Québec.
Développer une coopérative prend beaucoup de temps et est plus complexe qu’un chantier privé et même public. Toutefois c’est une excellente formule pérenne qui aurait besoin d’aide des gouvernements pour en simplifier les règles et en accélérer la réalisation. Elle mériterait d’ailleurs d’être plus connue et mieux comprise des citoyens qui pourraient grandement en bénéficier.
C’est peut-être là un des problèmes. Il faut développer un modèle de coopérative qui soit plus facile d’accès et surtout plus facile à développer afin de mieux concurrencer le privé et d’offrir une vraie option aux gens qui ont un revenu modeste.
La principale difficulté avec les coopératives de logements est d’abord de trouver des membres sérieux en nombre suffisant selon le projet envisagé. Ensuite la constitution de l’entité légale qui devient en quelque sorte une personne morale personne morale | GDT.
À noter que ses membres devront avoir la patience de traverser toutes les étapes bureaucratiques, autant au niveau des gouvernements que des villes. Car ici on attend des subventions et il faut respecter la réglementation sévère pour se qualifier. Trouver une firme d’architecte et suivre tout le processus normal comme dans un chantier classique. Donc souvent des années de préparation difficilement compressibles, ce qui explique la nature plus marginale de ce type de projets.
Vous l’aurez compris à la lecture de cette chronique : le monde du logement social (et abordable, et communautaire) n’est pas simple.
En plus de gérer et de rénover leur parc existant, les OBNL, les coops et les OMH peuvent proposer des projets de construction de logements.
Tout ce beau monde doit réussir à obtenir des subventions du Programme d’habitation abordable du Québec (PHAQ), qui est aussi ouvert à certains acteurs du secteur privé et à des philanthropes.
Pas évident de se démarquer…
Dans ce contexte de forte concurrence pour des fonds publics pas si abondants, le vent de fusions et de restructuration qui souffle sur le secteur du logement social apparaît tout à fait souhaitable.
Il y a actuellement seulement 2 jumelages
Ayant de plus en plus de difficulté à trouver des logements abordables pour ses étudiants, l’Université de Montréal se tourne désormais vers l’hébergement intergénérationnel, une option appréciée des jeunes, mais plus difficile à implanter auprès des aînés.
L’université — qui propose déjà des résidences sur son campus et met à disposition une banque de ressources pour se trouver un logement — a lancé en novembre dernier un partenariat avec l’organisme Combo2Générations pour aider à jumeler des étudiants avec des aînés.
Cette nouvelle option permet «d’offrir des solutions d’hébergement potentiellement économiques, mais aussi favorables au bris de l’isolement qui est vécu par notre population étudiante», a expliqué Isabelle Brasseur, directrice, Accueil et intégration, aux Services aux étudiants de l’Université de Montréal.
Si plusieurs jeunes lèvent la main lorsque ce type de logement leur est proposé, peu de jumelages ont été réalisés jusqu’à présent en raison du manque de personnes âgées prêtes à tenter l’expérience.
Des étudiants peuvent ainsi être hébergés gratuitement s’ils s’engagent, par exemple, à être présents les soirs et certaines fins de semaine ou débourser de 300 à 500 $ de loyer par mois, selon l’accord trouvé avec l’aîné.
La Ville de Montréal s’est réservé le droit d’avoir la priorité sur l’achat, à sa mise en vente, de la résidence privée pour aînés (RPA) Mont-Carmel, au cœur d’une saga judiciaire depuis plusieurs années entre des locataires âgés et le promoteur Henry Zavriyev. Ce dernier se montre d’ailleurs ouvert à vendre le bâtiment au cœur de Montréal, à condition qu’une « offre sérieuse » lui soit présentée.
« L’immeuble est assujetti au droit de préemption aux fins d’habitation et de logement social », et ce, pour une durée de 10 ans, indique un avis inscrit au registre foncier du Québec pour ce bâtiment de 216 logements à la suite d’une résolution adoptée sans tambour ni trompette par le conseil municipal, le 18 novembre dernier.
Cela signifie que la Ville aura priorité, jusqu’en 2034, sur tout autre acquéreur, lorsque le propriétaire manifestera sa volonté de vendre cet immeuble situé sur le boulevard René-Lévesque. Elle pourrait ensuite vendre ou céder ce bâtiment à un organisme sans but lucratif qui conserverait la vocation de RPA de ce bâtiment, explique en entrevue la porte-parole du Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU), Véronique Laflamme.
Bravo! Le droit de préemption est un outil efficace pour acheter des immeubles ou terrains au profit de la Ville (lire la société) afin de les soustraire du marché, en les offrant à des organismes qui pourront en assurer la pérennité. Le droit de préemption, un nouvel outil - Fédération québécoise des municipalités