Logements sociaux, communautaires et abordables - Actualités

Les rénovations majeures des logements sociaux au dessus du métro Charlevoix (j’ignore son nom) avancent

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Habitations Charlevoix
https://www.omhm.qc.ca/fr/repertoire-des-habitations/habitations-charlevoix

J’ai vu récemment à Laval qu’il cède par emphytéose de 70 ans les terrain, donc ils en reste propriétaire. Il me semble que ça présente des avantages a long terme. Pourquoi la ville de Montréal les cède complètement? Comment s’assure t-elle que la vocation sociale demeure a très long terme

L’OMHM (gestionnaire des HLM à Montréal pour le Gouvernement du Québec) a des baux emphytéotiques avec la Ville pour les terrains sur lesquels se trouvent les immeubles. Les conventions sont d’au moins 50 ans. Je crois que c’était la façon de faire à l’époque. Plusieurs baux viennent à échéance bientôt. Je crois que la Ville va plutôt chercher à leur vendre les terrains à petits prix pour garder la vocation socio-communautaire des terrains.

Pour les coopératives, les organismes rachètent les terrains à la Ville.

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(Québec) Même si le logement est « essentiel », ce n’est pas un droit fondamental, a laissé entendre jeudi le premier ministre François Legault.
Publié à 18h48

Résumé

Droit au logement François Legault ferme la porte à une loi

PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

Actuellement, il n’y a que l’Île-du-Prince-Édouard qui peut se targuer d’avoir enchâssé le droit au logement.

(Québec) Même si le logement est « essentiel », ce n’est pas un droit fondamental, a laissé entendre jeudi le premier ministre François Legault.

Publié à 18h48

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Patrice Bergeron La Presse Canadienne

En pleine crise du logement, Québec solidaire (QS) a ainsi tenté de savoir si le gouvernement caquiste était prêt à reconnaître le logement comme un droit individuel, à l’instar de ce que recommande un organisme fédéral.

PHOTO JACQUES BOISSINOT, LA PRESSE CANADIENNE

Le premier ministre François Legault

La semaine dernière, La Presse Canadienne avait transmis une requête en ce sens au cabinet de la ministre de l’Habitation, mais par mégarde, une attachée de presse avait transmis en réponse un courriel interne où le bureau se demandait comment ne pas répondre à la question.

Le chef parlementaire de Québec solidaire (QS), Gabriel Nadeau-Dubois, est revenu à la charge jeudi pour avoir une réponse claire.

« On a le droit de savoir ce que pense le premier ministre sur cette question qui est fondamentale, a-t-il lancé. Selon le premier ministre, au Québec, est-ce que le logement, c’est un droit, oui ou non ? »

« Évidemment que c’est essentiel pour quelqu’un d’avoir un logement », a répondu le chef caquiste en vantant les investissements de 6,3 milliards de son gouvernement pour construire des logements.

Mais il a argué que le flux actuel des nouveaux arrivants au Québec, à raison de 5000 à 10 000 par mois, est insoutenable : il est impossible d’ériger suffisamment d’immeubles à appartements.

Qu’on fasse une loi ou qu’on n’en fasse pas, de loi, comment on peut construire aussi vite des logements […], avec 560 000 immigrants temporaires ?

François Legault, premier ministre du Québec

Le chef parlementaire de QS a relancé M. Legault en lui demandant s’il était « ouvert à reconnaître » le droit au logement, mais peine perdue.

« On ne commencera pas à faire une compétition entre le chef de Québec solidaire et moi pour savoir qui a les plus belles valeurs », a dit le chef du gouvernement.

Un courriel embarrassant

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE

La ministre de l’Habitation France-Elaine Duranceau

Rappelons que vendredi dernier, le cabinet de la ministre France-Élaine Duranceau avait suscité la controverse en tentant d’esquiver l’enjeu du droit au logement.

En février dernier, le Bureau du défenseur fédéral du logement a exhorté chaque province à reconnaître dans une loi « le droit de la personne à un logement adéquat tel que défini par le droit international ».

La Presse Canadienne a demandé à chacune des provinces, dont le Québec, si elle était d’accord avec l’argument voulant que le logement constitue un droit humain, et si elle avait l’intention d’adopter une loi garantissant ce droit.

La Presse Canadienne avait alors reçu un courriel qui était vraisemblablement destiné à un autre membre du personnel du cabinet : « Relance. Je la ghoste encore ? Sinon, réponse générale qui répond pas pour dire que l’Habitation c’est une priorité pour notre gouvernement ? »

« La réponse du cabinet de la ministre est maintenant célèbre », n’a pu s’empêcher de lancer M. Nadeau-Dubois avec ironie jeudi.

« Mais moi, j’aimerais ça avoir une réponse spécifique qui répond et non pas une réponse générale qui ne répond pas », a-t-il poursuivi.

Mme Duranceau a déjà été confrontée à son lot de controverses, depuis qu’elle a été chargée de réformer les règles de protection des locataires et la construction de logements sociaux. Issue du monde des courtiers immobiliers, elle a réduit les possibilités de cession de bail et ses déclarations ont pu être interprétées comme un manque de sensibilité envers les locataires.

Actuellement, il n’y a que l’Île-du-Prince-Édouard qui peut se targuer d’avoir enchâssé le droit au logement.

La première ligne de sa Loi sur la location résidentielle reconnaît que le Canada a signé un traité des Nations unies affirmant que le logement constitue un droit humain – bien que les détracteurs soulignent qu’il n’y a rien dans la loi provinciale qui vient soutenir ce droit par la suite.

La plupart des provinces n’ont pas répondu directement aux questions et ont plutôt dressé une longue liste d’initiatives lancées pour faire face à la crise du logement.

Au Manitoba, on a répondu que le gouvernement reconnaissait « l’approche du Canada en matière de logement fondée sur les droits », et Terre-Neuve-et-Labrador a indiqué qu’il était d’accord avec les lois fédérales et internationales reconnaissant le logement comme un droit individuel.

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Reportage à l’émission radio Tout terrain sur le projet PAX Habitat à Joliette

La situation des personnes aînées à revenu faible ou modeste implique bien des défis liés au logement abordable et stable. PAX Habitat, une initiative unique à Joliette, dans la région de Lanaudière, vise à répondre à ces préoccupations. Le projet, conçu par deux communautés religieuses, propose un modèle d’habitat intergénérationnel où des résidentes et des résidents âgés de 65 à 104 ans cohabitent avec un centre de la petite enfance (CPE). Myriam Fimbry met en lumière comment cet environnement favorise le vieillissement actif et valorisé tout en offrant une solution novatrice aux personnes aînées

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Documentaire à voir à Radio-Canada le jeudi 16 mai à 20 h

L’équipe est allée voir ce qui a été mis en place à Burlington au Vermont quand Bernie Sanders était maire

Les auteurs partent à la rencontre de femmes et d’hommes qui contribuent à déployer des projets immobiliers hors marché dans différentes régions du Québec. Ce sont des élus, des notaires, des avocats, des entrepreneurs, des agriculteurs, des financiers et des citoyens qui « flippent » pour le bien commun. Cette route les mène jusqu’au Vermont, pour rencontrer le sénateur Bernie Sanders , ancien maire de Burlington, qui a soutenu la création de ce qui est devenu la plus importante initiative de démarchandisation américaine. Aujourd’hui, des milliers de logements de cette ville sont à l’abri de la spéculation.

Le dernier flip : démarchandiser l’immobilier questionne et réinvente notre rapport à la propriété. Ce documentaire porte à réfléchir sur l’importance d’apprendre à vivre ensemble sur un territoire limité à partager, sans le posséder.

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à l’émission radio Le 15-18 : explication sur comment l’organisme Mission Unitaînés peut construire à moindres coûts par unité que les autres

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image

L’immeuble est vraiment magnifique. De mémoire, il était en vente depuis un bon moment.

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Je crois que le Chaînon occupe l’immeuble voisin en brique. C’est bien qu’ils agrandissement leur établissement dans cet édifice à bureaux

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en effet c’est l’édifice voisin!

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Le documentaire est en ligne sur tou.tv

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Excellent documentaire!

Une solution à long terme pour l’habitation abordable qui relie l’esprit coopératif à la propriété individuelle, tout en garantissant la pérennité de chaque institution ou regroupement d’immeubles, en les protégeant au passage de la spéculation. Un documentaire qui devrait être diffusé sur toutes les chaines au bénéfice de la population de tout âge. Bravo à Sanders, ancien maire de Burlington USA (Parti Démocrate américain) qui a favorisé l’émergence de cette formule qui s’implante dorénavant un peu partout au Québec. :+1:t2: :+1:t2: :+1:t2:

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Ça me fait penser aux bungalows de Saint-Léonard!

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Annonce mardi matin à 9h !

  1. Présentation du rapport final du Chantier Montréal abordable
  2. Nouvelles mesures pour accélérer la consctruction de logements à Montréal

Les représentantes et les représentants des médias sont invités à une présentation technique du rapport élaboré par le Chantier Montréal abordable, qui proposera des solutions concrètes pour accroître l’offre globale de logements en ciblant notamment la construction et la protection de logements hors marché.

Par la suite, la mairesse de Montréal, Valérie Plante, et le vice-président du comité exécutif et responsable de l’habitation, de la stratégie immobilière et des affaires juridiques, Benoit Dorais, accompagnés des deux co-présidents du Chantier Montréal abordable, Édith Cyr et Roger Plamondon, dévoileront en conférence de presse de nouvelles mesures visant à accélérer la construction de logements à Montréal.

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Dans le 2e texte du dossier

L’administration Plante veut miser « massivement » sur le logement social et les coopératives pour résoudre la crise du logement.

Elle voudrait faire presque doubler le nombre de logements hors marché en 10 ans et – à plus long terme – faire en sorte qu’ils passent de 7 % à 20 % du parc locatif global.

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Communiqué de la Ville

Le rapport propose des mesures pour accélérer la construction de tous types de logements, afin de mettre en chantier 120 000 logements en 10 ans à Montréal. Une augmentation significative de l’offre de logements hors marché est nécessaire pour assurer une abordabilité durable et freiner les hausses des loyers. À terme, la métropole devra compter une proportion de 20 % de logements hors marché en 2050 afin d’assurer une abordabilité pérenne de son parc immobilier.

Le rapport du Chantier Montréal abordable se trouve ici

les médias semblent mettre l’emphase que les délais d’émission de permis… quand l’.annonce parle de construire 12 000 logements par année pendant 10 ans et que la ville vise à avoir un taux de 20% de logements hors marché d’ici 2050

Recommandations du rapport

  • L’établissement d’une norme administrative fixant un délai maximal pour la délivrance de permis et l’harmonisation des meilleures approches;
  • La généralisation, à l’ensemble des arrondissements, des mécanismes d’accélération de projets expérimentés dans le cadre des travaux de la Cellule facilitatrice;
  • Les hausses de densité, par le biais du futur Plan d’urbanisme et de mobilité;
  • Le recours aux nouveaux pouvoirs temporaires conférés aux villes par l’adoption du projet de loi 31, de manière à ce que des projets dérogatoires puissent être autorisés à court terme, pendant l’étude du Plan d’urbanisme et de mobilité;
  • Le recours au zonage incitatif avec l’objectif combiné de soutenir la construction de tous les types de logements et de favoriser le logement hors marché;
  • La cession de terrains municipaux à des prix avantageux, en privilégiant les projets de logements hors marché;
  • Les approches de financement qui favorisent la prévisibilité, la montée en échelle des OBNL ainsi que la mise en valeur de leurs actifs;
  • La création de l’environnement requis pour que la SHDM puisse maximiser son rôle de bras immobilier de la Ville de Montréal;
  • L’établissement d’incitatifs financiers ou fiscaux pour tous les types de logements,en modulant l’aide publique selon les ménages visés et la durée du maintien de l’abordabilité.

L’augmentation importante des délais de délivrance des permis de construction à Montréal est inacceptable, a affirmé mardi Valérie Plante.
Publié à 11h09 Mis à jour à 11h45

Résumé

Délais pour permis de construction « Ce n’est pas satisfaisant, c’est inacceptable », dit Valérie Plante

PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE

La mairesse Valérie Plante

L’augmentation importante des délais de délivrance des permis de construction à Montréal est inacceptable, a affirmé mardi Valérie Plante.

Publié à 11h09 Mis à jour à 11h45

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Philippe Teisceira-Lessard
Philippe Teisceira-Lessard Équipe d’enquête, La Presse

La Presse a révélé ce matin que les délais afin d’obtenir un permis de construction neuve ont plus que doublé au centre-ville et dans d’autres arrondissements depuis 2019.

« Ce n’est pas satisfaisant, c’est inacceptable. Je ne peux pas accepter comme mairesse de Ville-Marie, ni comme mairesse de Montréal des délais comme ceux-là », a dit Valérie Plante, au cours d’une conférence de presse. « Ça ne restera pas comme ça. On sait qu’on est capables de faire mieux que ça. »

En moyenne, en 2023, l’arrondissement de Ville-Marie mettait 18 mois à autoriser les nouvelles constructions, contre 7 mois avant la pandémie. L’attente est encore plus longue dans Mercier–Hochelaga-Maisonneuve : plus de 20 mois en moyenne l’an dernier. Dans les deux cas, ces délais sont très largement attribuables aux autorités municipales, et non pas aux demandeurs, indique le tableau préparé par Montréal et diffusé dans le cadre d’une demande d’accès à l’information.

L’administration Plante a d’ailleurs annoncé qu’elle fixerait un délai cible de 120 jours à ses arrondissements pour délivrer les permis de construction les plus simples.

Cette mesure, qui concerne les projets n’exigeant pas de dérogation, vise à accélérer le développement de nouveaux projets.

« Notre administration continue de pousser au maximum les limites des pouvoirs et des moyens dont la Ville dispose pour réussir à loger plus de Montréalaises et de Montréalais », a affirmé Valérie Plante. « On répond ainsi à une demande des promoteurs, tant privés que communautaires, sur qui on compte pour améliorer l’offre de logements dans la métropole. »

Mme Plante a fait valoir qu’elle ne voulait pas en faire un délai ferme à l’issue duquel le permis est réputé émis. « Vous connaissez la logique des arrondissements, qui sont autonomes », a-t-elle dit. « On doit faire les choses correctement. Je pense qu’aujourd’hui on démontre une volonté ferme. »

Au Téléjournal

Accélérer la construction de logements : entrevue avec Valérie Plante

La Ville de Montréal veut diminuer les délais pour l’émission des permis de construction, qui atteignent 20 mois dans certains arrondissements 20 mois.

Elle veut ainsi faciliter la construction résidentielle et s’attaquer à la crise du logement.

Patrice Roy en discute avec la mairesse Valérie Plante.

Zone économie

Comment accélérer la construction à Montréal? | Zone économie

Pour accélérer la construction de logements, faut-il moins de règles ? «La réponse est non. On va établir des normes pour répondre plus rapidement […] On va briser les silos pour accompagner les projets du début à la fin. Les règles sont bonnes» dit la mairesse de Montréal Valérie Plante à Zone économie.