Ligne rose - Discussion générale

La ligne rose est morte, vive la ligne rose !

Nathalie Collard
LA PRESSE

Il y a quatre ans, Valérie Plante lançait le bureau de la ligne rose qui allait rendre publiques des études. Je n’ai rien vu dans l’actualité par rapport à ce sujet et avec le REM de l’Est qui va changer de forme. Une fusion entre les deux projets serait-elle possible ? — Nicolas

La ligne rose était au nombre des promesses de Valérie Plante lorsqu’elle s’est présentée à la mairie de Montréal la première fois.

Créé en 2018, le bureau de projet de la ligne rose avait en effet pour mandat de réaliser des études sur l’impact d’une nouvelle ligne de métro qui relierait le sud-ouest de Montréal à Montréal-Nord.

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En quatre ans, beaucoup de choses ont changé. D’abord, le bureau de la ligne rose a été remplacé par la Direction des projets de mobilité durable (DPMD), qui emploie neuf personnes à temps plein, en plus des contractuels qui se greffent selon les mandats.

Son rôle est d’« encadrer et assurer la planification des grands projets de mobilité durable sur le territoire montréalais, de l’étude des besoins jusqu’au développement des solutions ». La DPMD doit également assurer la coordination des services et arrondissements impliqués ainsi que faire le lien entre la Ville et les différents acteurs impliqués dans un projet. Ses dossiers ? La ligne rose, la revitalisation de Notre-Dame Est, le prolongement de la ligne orange à l’ouest et, bien sûr, le REM de l’Est.

Consultez la mise à jour des dossiers de la DPMD

Pour ce qui est du tronçon sud-ouest de la ligne rose, le gouvernement du Québec et la Ville de Montréal ont annoncé l’an dernier la réalisation d’études préliminaires au coût de 20 millions de dollars pour un projet de transport collectif qui relierait Lachine au centre-ville de Montréal. C’est l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) qui devra élaborer un dossier d’opportunité à partir des études qui ont été menées. À l’époque, la mairesse Plante parlait d’un tramway, mais rien n’a été confirmé.

Quant au tronçon de la ligne rose reliant le centre-ville à Montréal-Nord, il sera effectivement remplacé par le REM de l’Est sur lequel nous avons beaucoup écrit. L’investissement proviendra du ministère des Transports (MTQ), mais le projet sera piloté par l’ARTM. La gouvernance de cette nouvelle équipe formée de l’ARTM, de la STM, de la Ville de Montréal et du MTQ n’a toutefois pas encore été précisée.

En d’autres mots, la ligne rose dans sa version d’origine ne verra peut-être pas le jour, mais son tracé, oui. Un jour…

Vous avez des questions sur nos éditoriaux ? Des interrogations sur les sujets chauds de l’actualité ? Chaque semaine, l’équipe éditoriale répond aux lecteurs de La Presse.


IMAGE FOURNIE PAR PROJET MONTRÉAL. Tracé de la ligne rose proposé.

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Le tramway de Lachine pourrait être prolongé vers l’est le long de René-Lévesque/Notre-Dame et rejoindre la ligne de l’Est à la station Assomption de la ligne verte, ça permettrait de cocher toutes les cases:

  • Tramway à Lachine vers le centre-ville
  • Lien Mercier-Centre-ville via un tramway sur Notre-Dame ou la ligne verte du métro. Le tramway s’insèrerait mieux dans la trame urbaine du centre-ville et près du parc Morgan. C’est aussi un ajout de capacité dans l’axe est-ouest pour la population près de Sainte-Catherine, permettant justement aux usagers de la ligne de l’est d’accéder à une ligne verte qui n’est pas en surcharge alors que la population du sud d’Hochelaga profite d’une ligne moins rapide qu’un REM, mais qui ne change pas drastiquement le temps de parcours étant donné qu’ils sont déjà plus près du centre que les usagers de la ligne de l’Est
  • La ligne de l’Est permet de structurer les transports dans l’est et de relier les pôles commerciaux, hospitaliers, d’emplois de l’est.
  • On a l’occasion de créer un pôle majeur autour de la station Assomption.
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Oui et re-oui!
Lors du changement de main du “REM de l’Est”, j’avais fait cette esquisse pour montrer quel genre de potentiel ca peut créer de retirer la branche CV. On pourrait avoir ainsi le lien sur tout René-Lévesque, et pas avoir de cassure en plein milieu du centre-ville

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Soudainement, on ne parle plus de la cannibalisation de la ligne verte!

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Il ne peut plus y avoir de cannibalisme car il n’y a maintenant qu’un même organisme.

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Donc si c’est la Caisse qui construit, c’est du cannibalisme, mais quand c’est la STM, ça ne compte pas? Je ne vois qu’est que ça change. C’est quand même une ligne qui va '‘voler’ des usagers à la ligne verte.

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If a private transit operator steals riders from the public transit operator along the same route, that’s cannibalism. If the public transit operator increases its offer along the same route that is not cannibalism. Not difficult to understand.

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If the STM would build a line to releive the green line, it would not be a bad thing. It’s not bad to releive the green line, even if the releif line is built by CDPQ (REM de l’est). In that case, cannibalism is a good thing.

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Une cannibalisation peut se faire entre du public-public, du public-privé, du privé-privé ou même par une société qui cannibalise ses propres activités (ce terme est surtout utilisé pour ce dernier cas d’ailleurs).

Si un service enlève des clients à un autre c’est théoriquement de la cannibalisation (peu importe c’est fait par qui), mais il faut aussi prendre en considération que l’ajout de service général peut participer à un changement de comportement et donc amener plus de clientèle à tout le monde.

C’est un effet d’entraînement comme on peut voir avec la transition énergétique avec les VE : plus y’a de fournisseurs, plus y’a de clients, plus il y a de fournisseurs. :infinity:

The more the merrier, comme on dit.

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“Steals riders” is an interesting take. Not only does it assume that ridership is fixed or decreases with new services, it also suggests that people should be captive of an agency (in this case the STM), and that this agency’s influence and bottom line should trump push for increased transit options and network expansions. The cannibalism argument was never pro-transit rider, it was about maintaining the status quo, and bolster opposition.

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Entendu, selon des modèles d’affaires, par exemple Volkswagen qui n’introduit pas la Scirocco au marché canadien pour éviter de cannibaliser ses ventes de la Golf. Mais le gouvernement ne veut pas soutenir (financièrement) un projet privé qui entraînerait une cannibalisation de l’offre publique.

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Housing and transit are definitely things I’d love to see get more “canibalized”.

I disagree wholeheartedly. If the Caisse expects the governments to pony up $5 billion-plus for the REM-B along with billions more in ongoing rider fees, and this mega project only increases public transit use in its catchment area by 15%, while drawing most of its riders away from an already-publicly-financed line, that’s most definitely “theft,” and defines cannibalization.

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Exactly.

For profit. Using mostly public funds. Yes yes yes, it funds our pensions blah blah blah.

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En fait, je m’attendais à cette réponse, et j’ai tenté d’aborder ça dans mon point sans le nommer:

La grosse différence avec le REM de l’Est c’est la capacité. Ajouter un tramway ou un SRB dans l’axe Notre-Dame c’est pas la même chose que d’y mettre un métro léger. C’est beaucoup moins cher, et ça ressemble plus à une amélioration en douceur qu’à ajouter une ligne qui est beaucoup trop pour ce que le secteur a besoin.

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You’ve missed my point entirely though.

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Have I though?

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No argument there, generally, but increasing an offer where demand outstrips supply — so everyone “wins” — isn’t the same as seeking to profit from introducing an offer that strips demand from an existing supply.