Lieux et nouvelles culturels

Donc techniquement ils agrandissent ? Car c’est un peux wierd d’ouvrir une deuxième succursale juste à côté de sa première.

Ça permet de faire deux spectacles à la fois!

1 « J'aime »

On se souviendra que le Café Résonance, sur Parc dans le Mile-End, avait fermé définitivement pendant la pandémie. Et bien, nous n’avons finalement pas perdu un espace de diffusion culturelle, à la place Kawalees a ouvert, et c’est un café culturel arabe et un restaurant syrien. On peut consulter la programmation ici:

(Source: L’infolettre mon mil-end (monmileend.info)

2 « J'aime »

Une nouvelle pour le MEM (Musée des mémoires montréalaises) dans le Carré Saint-Laurent: les enseignes et la signalétique a eu un avis favorable du CCU il n’y a pas longtemps, on voit des rendus dans le document du prochain conseil arrondissement de Ville-Marie:



Source (Attention PDF très lourrd)

7 « J'aime »

Bonne nouvelle pour l’avis favorable de ces enseignes. Ils sont assez élégants. Mais je les trouve un peu ‘‘timide’’. J’aurais aimé quelque chose de plus frappant, surtout pour le coin Sainte-Catherine et Saint-Laurent.

3 « J'aime »

Je trouve ce design plutôt percutant et innovateur, ce qui compense pour sa dimension modeste. C’est moderne, dynamique et très accrocheur. Il suscite naturellement la curiosité et on a instinctivement envie d’aller voir et d’en comprendre toute la signification. :+1:

3 « J'aime »

Québec consacre 225 millions pour relancer la culture

PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, ARCHIVES LA PRESSE

Le gouvernement du Québec va investir 225,8 millions sur trois ans pour relancer l’industrie québécoise de la culture. Sur notre photo, un spectacle présenté par Les 7 Doigts à la place des Festivals.

La ministre de la Culture et des Communications Nathalie Roy a dévoilé dimanche matin les détails du Plan pour consolider, faire briller et propulser le milieu culturel, une initiative de 225,8 millions sur trois ans visant à relancer cette industrie québécoise gravement secouée par la pandémie de coronavirus.

Publié à 10h45

Partager

André Duchesne La Presse

La volonté derrière ce plan au slogan vaguement olympique est donc double : s’assurer d’une nécessaire relance, mais en se parant contre les imprévus. Une catapulte et une cote de maille tout en même temps ?, a-t-on demandé à la ministre Roy.

« Exactement, répond-elle en entrevue téléphonique. Et cette initiative vient du milieu avec lequel nous avons multiplié les rencontres pour trouver les moyens de répondre aux problématiques engendrées par la COVID-19. La nouvelle réalité est qu’il va falloir vivre avec un virus. Mais on ne peut plus stopper les activités sociales et culturelles, des gens. Il fallait donc voir comment nous allions vivre avec de possibles éclosions qui feront partie de notre quotidien. »

PHOTO CAROLINE GRÉGOIRE, LE SOLEIL

La ministre de la Culture et des Communications Nathalie Roy

C’est pour cette raison du « vivre avec » que plus de la moitié (123,3 millions) des 225,8 millions, d’abord annoncés lors du dépôt du budget, le 22 mars, et détaillés dimanche matin, va au premier volet dit « Consolider ».

Ce volet vise notamment à créer un « filet de sécurité » permettant de prolonger durant 12 mois le soutien supplémentaire (budget pour les mesures sanitaires, aide à la billetterie, etc.) apporté depuis deux ans pour faire rouler les plateaux de tournage et assurer la diffusion des spectacles.

« Quoiqu’il arrive avec la COVID-19, on maintient ce filet de sécurité pendant toute une année », se réjouit la ministre.

Mais après ? « Nous ne sommes pas dans la même position qu’en 2020, répond-elle en faisant allusion au fait que la science [vaccins, etc.] permet de mieux affronter la pandémie. On a maintenant des outils qui nous permettent de croire qu’une fermeture complète de tout n’est pas dans les cartons. »

Ce premier volet de consolidation prévoit aussi d’aller vers de « nouvelles clientèles » qui n’étaient pas financées dans le passé par le ministère et ses sociétés (la SODEC et le CALQ) pour les aider dans leurs actions de relance. La ministre donne en exemple les cinémas et les salles alternatives.

« Nous avons réservé une somme de 5 millions sur trois ans pour aider des salles comme le Lion d’Or ou le Club Soda, là où les jeunes commencent, donne-t-elle en exemple. On ne peut pas les abandonner. »

La relève

La ministre Roy insiste beaucoup sur l’aide à la relève qui, depuis le début de la pandémie, a eu peu d’opportunités de se faire valoir, soit parce que les lieux de diffusions étaient fermés ou en raison d’un engorgement dû à une suroffre lorsque les salles rouvraient.

Cette relève est au cœur du second volet (Faire briller) du plan qui est doté d’une enveloppe de 79,5 millions. Une bonne partie de cette somme va à la bonification des programmes de bourses du Conseil des Arts et lettres du Québec (CALQ) qui passe de 12 à 22 millions pour les trois prochaines années. Au moins 20 % de ces 30 millions supplémentaires est réservé à des projets d’artistes de la relève.

À cela s’ajoute un autre 7 millions sur trois ans pour des artistes de la relève issus de l’immigration, des communautés autochtones ou en situation de handicap.

On veut vraiment mettre sous les projecteurs les jeunes qui n’ont pas eu l’occasion de s’y retrouver.

Nathalie Roy, ministre de la Culture et des Communications

Enfin, le troisième volet (Propulser) du plan prévoit une enveloppe de 23 millions pour aider au rayonnement international et à l’exportation des œuvres québécoises ainsi qu’à soutenir des projets qualifiés d’innovants et audacieux. Les œuvres de réalité augmentée, les balados, les installations immersives en sont des exemples.

Toujours disponible

Faisons un saut en arrière et rappelons que le mardi 10 mars 2020, le gouvernement Legault déposait un budget comprenant une injection de 407 millions d’argent neuf sur cinq ans pour la culture. La ministre Roy comme plusieurs représentants du milieu culturel étaient alors ravis.

Or, le lendemain, l’Organisation mondiale de la santé statuait qu’une pandémie de coronavirus avait atteint la planète. Le reste est passé à l’histoire.

« Ce budget record est constitué de sommes qui sont toujours là, rappelle néanmoins la ministre Roy. Si d’aventure, si par malheur, il devait ravoir une pandémie du même type, ces sommes-là sont toujours là et seront converties pour soutenir encore le milieu. Mais ça, c’est le scénario catastrophe et apocalyptique. Je préfère me tourner vers du positif, vers l’action. »

En savoir plus

  • 225,8 millions

Le plan dévoilé dimanche matin se divise en trois volets : consolider (123,3 millions), faire briller (79,5 millions) et propulser (23 millions).

Ministère de la Culture et des Communications du Québec

1 « J'aime »

C’est une bonne nouvelle. Bien sur il faudra voir dans les détails mais miser sur la culture et faire du Québec (par extension de Montréal) un haut lieu fortement dédié à la culture est non seulement payant au niveau touristique (donc économique), mais aussi pour le bien-être de la nation québécoise.

1 « J'aime »

La culture est un puissant étendard pour une nation comme le Québec, c’est d’abord une façon de rayonner sur son propre territoire et ensuite d’exporter sa créativité à l’extérieur de nos frontières. Une contribution indispensable au concert des nations et une manière d’assurer la diffusion et la pérennité de nos oeuvres.

3 « J'aime »

Vikings – Dragons des mers du Nord Les Vikings débarquent à Montréal

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

L’exposition Vikings – Dragons des mers du Nord est présentée à Pointe-à-Callière.

Drakkars à tête de dragon, raids dévastateurs, navigateurs intrépides, le mot Vikings évoque un univers qui a marqué l’imaginaire et a inspiré Le seigneur des anneaux de Tolkien, la Tétralogie de Wagner et quantité de films et de séries télé. Ce peuple se trouve au cœur de Vikings – Dragons des mers du Nord, riche exposition du musée Pointe-à-Callière présentée jusqu’au 10 octobre où se mêlent mythes et réalité.

Publié à 7h00

Partager

Alexandre Vigneault La Presse

S’appuyant sur la forme du conte, l’exposition est structurée en quatre salles présentées comme autant de « récits » où il est question des origines de ce peuple, de son quotidien, de ses expéditions et de la « fin des temps ». Chaque salle regorge de centaines de pièces (650 au total) venues de la collection du Musée national du Danemark et de quelques objets découverts sur le sol canadien. La présence des Vikings, qui ont sillonné les mers de 793 à 1066, est en effet attestée à L’Anse aux Meadows, à Terre-Neuve, en 1021.

On découvre dans la première salle la cosmogonie viking, composée de neuf mondes portés par l’arbre Yddgrasil. Les humains vivent au centre (Midgard), mais sont dominés par le Valhalla, royaume du dieu Odin.

Les espaces suivants, qui évoquent les faits d’armes et les expéditions commerçantes de ces grands navigateurs, racontent leur réalité à travers des outils (hache, pointes de lance, etc.), des objets usuels (peigne, parure pour cheval, fuseau…) et de bijoux faits de pierreries venant d’aussi loin que l’Asie. Habiles forgerons, les Vikings ont créé un alliage proche de l’acier qui rendait leurs épées plus légères, plus souples… et plus tranchantes que celles de leurs adversaires !

L’univers des Vikings à Pointe-à-Callière

1/7

Dans cette multitude d’objets, quelques pièces de grande taille se démarquent. Deux répliques de bateaux peu profonds, notamment, qui ont été conçus pour être modelables : ni les rames, ni le gouvernail, ni même le mât ne sont fixes, ce qui permettait aux marins de naviguer dans les deux sens et de faire face aux intempéries. Ce ne sont pas avec ces navires que les Vikings ont traversé l’Altantique, mais avec d’autres beaucoup plus grands, explique Peter Penz, conservateur du Musée national du Danemark.

Les grands navires pouvaient faire de 40 à 50 mètres et avoir un équipage de 100 personnes, dont 80 guerriers et une vingtaine d’autres marins affectés à des tâches diverses.

Peter Penz, conservateur du Musée national du Danemark

Ces grands bateaux pouvaient transporter trois ou quatre barques comme celles présentées à Pointe-à-Callière, dont le fond plat permettait aux Vikings d’accoster très près de berges et de lancer des attaques furtives au lever du jour.

On connaît la réputation des Vikings entre autres à travers les récits de moines qui ont raconté les raids sur les côtes anglaises. Or, c’était aussi un peuple de commerçants qui a fait son chemin jusqu’à Constantinople, par la Méditerranée et par les fleuves et rivières de l’Europe de l’Est. Certains avancent que les Vikings auraient même eu des contacts avec les Chinois, ajoute Peter Penz.

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

Peter Penz, conservateur du Musée national du Danemark, devant une réplique de barque viking pouvant transporter six guerriers

L’exposition, axée sur les objets, comporte une part interactive. Des écrans tactiles permettent entre autres de rassembler les matériaux nécessaires à la construction d’un drakkar ou encore de graver son nom en runes. Une salle est aussi consacrée à la présence des Vikings dans la culture populaire (le superhéros Thor et son marteau, notamment) et plusieurs autres présentent des animations explicatives et même d’imposantes scènes empruntées à Assassin’s Creed Valhalla. Le producteur de jeux vidéo établi à Montréal a en effet la réputation d’être très méticuleux lorsqu’il est question de reconstitution historique. Ses images habillent majestueusement les lieux.

Vikings – Dragons des mers du Nord, jusqu’au 10 octobre à Pointe-à-Callière.

Consultez la page de l’expo

3 « J'aime »

Voilà une exposition qui m’apparait intéressante et, surtout, originale. Et je crois qu’elle cadre bien avec le mandat du musée Pointe-à-Callière.

4 « J'aime »

En effet le musée Pointe-à-Callière a un peu comme second mandat celui du musée de la Civilisation à Québec, avec ses expositions culturelles et historiques à caractère national, en provenance de différents pays dans le monde.

1 « J'aime »

L’annonce aujourd’hui d’un nouveau projet d’agrandissement-déménagement du Centre Phi dans le secteur est du Vieux-Montréal est la suite d’une série de bonne nouvelle en matière culturelle pour Montréal.

En effet, ce projet s’ajoute à celui de l’agrandissement du MAC qui a lieu en ce moment, idem pour le TNM et sans oublier le nouvelle Espace Saint-Denis qui a été annoncé il n’y a pas si longtemps. À cela s’ajoute le futur agrandissement du musée McCord, l’ouverture prochaine du MEM et éventuellement l’arrivée du nouveau projet gouvernemental ‘‘Espace Bleu’’ qui est non seulement intriguant mais original.

Et moi j’attend avec impatience des nouvelles de la Maison de la chanson, magnifique projet piloté par Monique Giroux, mais aussi un espace culturel dédié aux premières nations qui est attendu depuis longtemps.

Et j’en oublie surement…

https://www.lapresse.ca/arts/arts-visuels/2022-04-27/la-fondation-phi-aura-un-nouvel-edifice-en-2026.php

3 « J'aime »

Oh merci pour le résumé SteveQ !!

On dirait un abreviatif de Steve McQueen…

En tout cas, c’est un compliment

Ça l’air d’être mort l’agrandissement du MaC,

Sais-tu qu’est-ce qui se passe?

Il ont commencé à l’intérieur?

Aussi le MeM sera vraiment hot en terme de Design Urbain quand la tour prévu au-dessus de fera !

Sûrement pas 44 étages !!!

:joy::joy::sweat_smile:

Pointe-aux-Trembles & Montréal-Est

Station VU: bientôt un cinéma de quartier à Pointe-aux-Trembles

Les projections commenceront le 12 mai au Centre Roussin. Photo: Coralie Hodgson/Archives Métro Média

Coralie Hodgson

26 avril 2022 à 17h49 - Mis à jour 27 avril 2022 à 15h15 3 minutes de lecture

Dès le 12 mai, Pointe-aux-Trembles accueillera le cinéma de quartier indépendant Station VU. Des films québécois seront présentés dans les prochaines semaines au Centre Roussin, tandis qu’une programmation régulière devrait être élaborée pour l’automne.

Né dans l’arrondissement Mercier-Hochelaga-Maisonneuve (MHM), le cinéma de quartier Station VU avait perdu son bâtiment d’accueil en 2019. Après de nombreuses démarches pour trouver de nouveaux locaux, l’organisme reprendra finalement ses activités au Centre Roussin.

«Je pense qu’on répond à un besoin culturel dans l’est de Montréal. Il n’y a pas d’autre cinéma dans l’arrondissement, donc on est très fiers de cette association», soutient Daniel Gratton, directeur général du Centre Roussin.

Du 12 mai au 16 juin 2022, une série de six projections-rencontres aura lieu, en présence des artisans des films. «Notre concept est un petit retour sur ce qui s’est passé au Québec durant les dernières années où on n’a pas pu aller au cinéma», explique Ariane Falardeau St-Amour, gestionnaire de projets pour Station Vu.

Les projections auront lieu dans la salle Marie-Claire et Richard Séguin du Centre Roussin, qui offrira une centaine de places aux cinéphiles. Malgré le fait que l’organisme aura accès à une plus grande salle que dans MHM, Station Vu souhaite toutefois que le projet reste «chaleureux», et qu’il permette aux spectateurs de rencontrer les artisans des films afin de discuter des leurs œuvres, souligne Mme Falardeau St-Amour.

Station VU souhaite également réaliser des projections en plein air cet été. Le service des communications de l’arrondissement RDP-PAT confirme par courriel que la projection du film Compartiment No 6 est prévue en collaboration avec la Station Vu, la Maison de la culture de Pointe-aux-Trembles et les Amis de la Culture de la Pointe le vendredi 26 août à 20h15, au parc Marcel-Léger.

Une programmation régulière à l’automne

Cette programmation donnera «un avant-goût» de la programmation qui est prévue pour l’automne. Station VU souhaite alors avoir une programmation plus régulière, qui «pourrait inclure des ciné-clubs, des primeurs, mais aussi des rétrospectives, ou juste des invités pour discuter du cinéma», explique Mme Falardeau St-Amour.

L’organisme prévoit par ailleurs offrir des représentations mensuelles de mai à août 2022 dans le nouveau cabaret Espace Tétro coop, dont l’ouverture est prévue le 1er mai. Une bonne nouvelle pour l’organisme, alors que «beaucoup de gens étaient très déçus qu’on quitte Mercier», souligne Mme Falardeau St-Amour.

Programmation pour le printemps au Centre Roussin

12 mai: Bootlegger, réalisé par Caroline Monnet

19 mai: Sisters: Dream and Variations (VF), réalisé par Catherine Legault

26 mai: Archipel, réalisé par Félix Dufour-Lapierre

2 juin: Très belle journée, réalisé par Patrice Laliberté

9 juin: Il n’y a pas de faux métier, réalisé par Olivier Godin

16 juin: Tu te souviendras de moi, réalisé par Éric Tessier

2 « J'aime »

Les feux d’artifice seront de retour cette année, du 25 juin au 6 août:

5 « J'aime »

8 activités «funky» pour le Festival d’histoire de Montréal

Photo: Warren Wong/Unsplash

Journal Métro

11 mai 2022 à 17h53 - Mis à jour 12 mai 2022 à 7h53 8 minutes de lecture

Vous connaissez le café du coin, la station Bixi la plus proche, mais connaissez-vous les origines de l’île où vous vivez? Le Festival d’histoire de Montréal promet de vous reconnecter avec ceux qui ont façonné la métropole du 13 au 15 mai.

Au cours de ce week-end à saveur historique, 46 activités sont organisées en partenariat avec une dizaine de musées d’histoire de Montréal. Bonne nouvelle, cette année, la plupart sont offertes en présentiel en plus d’être gratuites.

Voici les plus originales qui risquent d’être plus amusantes que votre cours d’histoire de 4e secondaire.

Le Mille carré doré, promenade historique

Le Musée McCord ainsi que l’École d’éducation permanente de l’Université McGill proposent une toute nouvelle visite guidée – en présentiel – dans le quartier où résidaient les riches Montréalais d’une autre époque. Apprenez-en plus sur la valeur patrimoniale des grandes demeures bourgeoises, l’histoire de leurs résidents en plus des relations qui existent entre les peuples autochtones et ce site.

Quand: samedi 14 mai, 10h30 à 12h en français; 13h30 à 15h en anglais
Où: départ devant le Musée McCord
Coût: gratuit
Inscription sur le site Web du Musée McCord

Le jeu et l’histoire d’Assassin’s Creed vu par les historiens

Cette conférence présentera un heureux mélange d’histoire et de jeux vidéos en exposant la vision d’une douzaine d’historiens consultés par Ubisoft lors de la création du jeu pour y injecter de la crédibilité et du réalisme. Le tout se déroule en présentiel en collaboration avec le musée Pointe-à-Callière et la Cité d’archéologie et d’histoire de Montréal.

Quand: samedi 14 mai à 15h
Où: Pointe-à-Callière
Coût: 7 $ (ou 4$ pour les membres de Pointe-à-Callière)
Réservation requise

À la racine de l’arbre, immersion sonore sur le mont Royal

Dans un contexte de changements climatiques, de pandémie, de déforestation, qu’avons-nous à apprendre des arbres du parc du Mont-Royal? Quel rapport au monde végétal pouvons-nous entretenir, tout en vivant dans un centre urbain? Les arbres peuvent-ils nous offrir un enracinement porteur de valeurs durables et inspirantes? Quelle est l’histoire de l’origine du parc et la vision de son concepteur?

Pour le découvrir, vous êtes invités à vous plonger dans le nouveau projet sonore et immersif de l’organisme Portrait Sonore, intitulé À la racine de l’arbre, qui propose un portrait intimiste qui met la technologie de l’information numérique et son expertise multidisciplinaire à l’écoute des arbres. Ce sont les oreilles grandes ouvertes, et les pieds bien chaussés, que vous êtes invité.e.s à venir vivre cette expérience en présence des arbres et de ceux et celles qui les côtoient de près: paysagiste, forestier, botaniste, herboriste, dessinateur, biologiste, ou encore poétesse.

Assurez-vous que votre téléphone soit bien chargé avant de vous y rendre.

Cette promenade aura lieu en présence de la conceptrice et de l’un des intervenants de la promenade avec une discussion prévue au pied de l’escalier qui mène au grand Chalet (entrée Peel).

Quand: vendredi 13 mai à 9h30
Où: Monument George-Étienne Cartier (4220, avenue du Parc)
Coût: gratuit
Téléchargez d’avance l’application gratuite intitulée Portrait Sonore

Maîtriser les désirs: sexe et censure au Collège de Montréal (1773-1837)

À la toute fin du 18e siècle, les Sulpiciens jouèrent un rôle important dans l’éducation des jeunes Montréalais. Le Collège Saint-Raphaël, placé sous leur tutelle, était alors le seul établissement d’enseignement classique francophone pour garçons de la région. Or, les jeunes n’y étudiaient pas que le latin: ils y apprenaient aussi à devenir des hommes. Les Sulpiciens avaient des idées bien arrêtées sur le comportement que devait avoir l’honnête homme. Les discours sur la sexualité n’échappaient pas à ce modèle et un des buts de l’éducation classique était d’inculquer la retenue et la continence aux jeunes. Au mieux, on espérait que les garçons restent chastes et qu’ils deviennent prêtres. Que faire? Pour les Sulpiciens, il n’y avait alors qu’une solution: régler le tout sans faire trop de bruit afin de préserver ce qui comptait vraiment, soit la réputation et l’honneur.

Cette conférence est offerte par Shawn McCutcheon (Ph.D. Histoire, McGill), membre du Groupe d’histoire de Montréal (GHM). Dans ses travaux récents, il s’est intéressé à la construction de la masculinité dans les collèges classiques et les écoles de grammaire du Bas-Canada, entre 1790 et 1840. Son projet actuel étudie les comportements scandaleux de jeunes Montréalais qui eurent des démêlés avec la justice. Plus généralement, ses intérêts de recherche comprennent l’histoire transatlantique de l’éducation, du genre, de la sexualité, du contrôle social et de la marginalité entre le 18e et le 19e siècle.

Quand: dimanche 15 mai à 11h
Où: en ligne (virtuel)
Coût: gratuit
Durée: 70 minutes
[Une réservation est nécessaire](http://réservation est nécessaire https://www.eventbrite.com/e/billets-maitriser-les-desirs-sexe-et-censure-au-college-de-montreal-1773-1837-334577479247)

L’histoire de Montréal à l’époque des réseaux sociaux

Transmettre l’amour de l’histoire et que faire pour attirer un nouveau public. Une conférence virtuelle sur l’utilisation des réseaux sociaux pour faire découvrir l’histoire de Montréal par deux passionnés du sujet.

Ugo Bergeron: vidéo blogueur depuis plus de 10 ans, Ugo puise dans son inépuisable amour de Montréal pour créer des vidéos qui parlent de l’histoire de sa ville et de ce qui la rend si unique et fascinante. Sa chaîne Youtube compte actuellement plus de 15 000 abonné.e.s avec plus de 3,7 millions de vues uniques.

Martin Bérubé: historien amateur et curieux de nature, Martin fait part de ses découvertes sur l’histoire de Montréal depuis 2009 avec son blogue ProposMontreal.com. Propos Montréal, c’est aussi des profils Instagram et Twitter comptant un total de 13 000 abonné.e.s et où il diffuse quotidiennement de courts faits sur l’histoire de la ville.

Quand: dimanche 15 mai à 11h
Où: en ligne (virtuel)
Coût : gratuit
Pour assister à la conférence virtuelle d’Ugo Bergeron
Pour assister à la conférence virtuelle de Martin Bérubé

L’Afrique montréalaise

L’Afrique est à Montréal depuis longtemps. On la rencontre un peu partout par ses commerces, ses associations, ses lieux de diffusion, ses lieux de culte, par ses événements, ses artistes et son héritage culturel rayonnants.

L’événement prendra la forme d’une table ronde afin d’identifier les petites perles africaines dans chaque quartier de Montréal. L’équipe de l’Afromusée se chargera de valider et d’inscrire vos suggestions sur la carte.

Quand: dimanche 15 mai à 15h
Où: Afromusée (533, rue Ontario Est)
Coût: gratuit
Sans réservation

Fantôme Montréal: légendes et histoires

À la tombée du jour, suivez un intrigant raconteur d’histoires dans les rues du Vieux-Montréal, lors des circuits Légendes et histoires. Écoutez ses récits lugubres et mystérieux en passant par des lieux extérieurs où se sont déroulés des événements marquants: phénomènes inexpliqués, sorcellerie, torture, meurtres… Une soirée mémorable vous attend!

Cette activité est présentée par Guidatour. Activités recommandées pour les 10 ans et plus.

Quand: samedi 14 mai, 20h30
Où: Place Royale
Durée: 90 minutes
Réservation sur fantomesmontreal.com
Coût: 26 $ pour un adulte (code promo du Festival d’histoire de Montréal: FHM2022)

Écouter la musique canadienne ancienne

Cette présentation portera sur la musique canadienne ancienne produite par la Compo Company à Lachine, la première entreprise d’enregistrement indépendante au Canada. La musique sera jouée sur des gramophones historiques et de vieilles platines. L’activité est présentée par le Musée des ondes Émile Berliner.

Premier arrivé, premier servi, maximum de 15 personnes par présentation.

Quand: vendredi 13 mai, 14h: présentation en français – 15h: présentation en anglais, et dimanche 15 mai, 14h et 16h: présentation en français – 15h: présentation en anglais
Où: Musée des ondes Émile Berliner (1001, rue Lenoir, local E-206)
Coût: Gratuit

Voyez la programmation complète ICI.

Articles recommandés par l’auteur

Il y a une consultation publique pour assurer la protection d’ateliers d’artistes au 5425 Casgrain, dans le secteur Saint-Viateur Est.

Règlement 01-277-93_Consultation_Présentation (montreal.ca)

Il s’agit de cet édifice:

Il y aurait 115 000 pieds carrés réservés à Ateliers créatifs Montréal pour 25 ans, à prix préférentiel. Le propriétaire s’occupera des réparations et améliorations usuelles.

En échange, le propriétaire (Gestion Skyline) gagne la permission d’aménager des bureaux de plus de 500 mètres carrés dans ces édifices:

Les 200 artistes présents dans ces édifices seraient consolidés au 5425 (l’espace prévu peut en accueillir plus de 300), et vice-versa, sur 30 mois selon les baux.

Les espaces au rez-de-chaussée seront aussi mis en valeur sur la rue Casgrain (café, boutique, lieu de diffusion).

En plus, le propriétaire voudrait aménager les espaces entre les édifices:

Bref, ça me semble une proposition gagnante-gagnante:

  • On a de nouveaux espaces pour les artistes, avec des conditions avantageuses
  • On a un potentiel de dynamiser la rue Casgrain au rez-de-chaussée
  • les glauques espaces entre les édifices sont dynamisés
  • Le propriétaire des édifices peut attirer de plus gros locataires, et avec un peu de chance améliorer encore plus ces bâtiments, comme on a vu pour les édifices sur de Gaspé ces dernières années.
8 « J'aime »

L’ancien Lux au 5220 blvd Saint-Laurent:

Dont j’avais remarqué que le listage en ligne pour la location avait été retiré, va accueillir des tournages pendant le mois de juin. On peut assister à un tournage pour 10$.

Je ne sais pas si c’est un lieu de tournage temporaire pour le moment, mais j’aimerais bien voir le site être occupé par une vocation culturelle à plus long terme, avec des concerts, etc. C’est un gros édifice à occuper, et il semble avoir une forme qui s’y prête bien à la base.

3 « J'aime »

Vieux-Montréal L’avenir de l’emblématique caserne no 1 sous la loupe

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

Le bâtiment qui abrite la caserne no 1, dans le Vieux-Montréal, est vacant depuis 2018.

Montréal est en réflexion sur l’avenir de la caserne no 1, ce bâtiment emblématique laissé vacant depuis le déménagement du Centre d’histoire de Montréal il y a quelques années. Si la Ville confirme avoir reçu « plusieurs déclarations d’intérêt » sur le bâtiment patrimonial, des voix s’élèvent déjà pour en faire du logement, ou encore pour l’intégrer au musée Pointe-à-Callière, situé tout près.

Publié à 5h00

Partager

Henri Ouellette-Vézina La Presse

« Nous avons reçu plusieurs déclarations d’intérêt pour la caserne no 1 située au 335, rue Saint-Pierre, dans le Vieux-Montréal. La réflexion sur la forme que prendra le projet a débuté à l’interne, mais il est encore trop tôt pour en dire plus », confirme en effet une porte-parole de la Ville de Montréal, Camille Bégin.

L’administration indique qu’elle « communiquera » sa décision à cet effet « en temps et lieu », au courant des prochaines semaines, voire des prochains mois.

En 2018, le Centre d’histoire de Montréal – qui a logé dans l’ancien poste emblématique de la place D’Youville pendant des années – a déménagé pour s’installer au square Saint-Laurent, en plein cœur du centre-ville. Depuis cette date, le bâtiment est vacant, même si de l’entreposage s’y fait toujours.

Or, voilà, cet édifice ne peut pas être confié à n’importe qui, et pas n’importe comment. Conçu par les architectes Joseph Perreault et Simon Lesage au tournant du XXe siècle, « il est situé dans le site patrimonial du Vieux-Montréal, et est protégé en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel », rappelle Mme Bégin.

Un « campus muséal »

Chez Héritage Montréal, le directeur des politiques, Dinu Bumbaru, affirme que « la logique voudrait qu’on connecte d’une façon ou d’une autre la caserne au musée Pointe-à-Callière, afin d’en faire un genre de campus muséal associé ». « Ça donnerait une vue d’ensemble culturelle assez intéressante », dit-il.

« La certitude, c’est qu’au lieu de se débarrasser de ce bâtiment emblématique et municipal, pour ensuite devoir construire autre chose, il faut absolument utiliser ce qui est déjà là. N’abandonnons pas d’aussi vieux bâtiments », implore M. Bumbaru, dont le groupe fait de la protection du patrimoine un cheval de bataille depuis des décennies déjà dans la métropole.

C’est un secteur névralgique où il y a beaucoup d’éléments architecturaux et patrimoniaux, dont les écuries D’Youville et les entrepôts de la rue Saint-Pierre. La réflexion va donc devoir être très large.

Dinu Bumbaru, directeur des politiques chez Héritage Montréal

Jointe par La Presse, la directrice générale du musée Pointe-à-Callière, Marie-Josée Robitaille, confirme justement que son groupe a déposé une demande à la Ville de Montréal dans les dernières semaines pour occuper la caserne. « On a en effet manifesté notre intérêt pour ce joyau patrimonial. Notre demande semble bien cheminer. On a déjà un partenariat avec le Service de sécurité incendie de Montréal (SIM), pour que si la Ville accède à nos demandes, on fasse affaire avec eux, pour bien mettre en valeur le patrimoine. Notre but serait d’en faire un musée préscolaire pour les tout-petits. Mais on n’est pas encore rendus là », poursuit-elle.

Si le projet va de l’avant, le musée Pointe-à-Callière poursuit même l’objectif de « relier la caserne en souterrain » à son site archéologique situé sur un stationnement extérieur entre le bâtiment et la rue McGill, sur la place D’Youville. Des milliers d’artéfacts ont été trouvés sur le site au cours des dernières années, et le musée cherche une façon de mieux les « mettre en valeur ».

Du logement ?

Professeur d’urbanisme à l’Université McGill, David Wachsmuth évoque quant à lui la possibilité de construire des logements dans l’ancien poste.

« Avec la crise du logement abordable, la première question, ça devrait être : est-ce qu’on peut faire des unités résidentielles en maintenant la structure du bâtiment ? Ça impliquerait évidemment des coûts importants et beaucoup de questions, mais je pense qu’on doit démarrer là », soutient l’expert.

« Il faut minimalement évaluer cette possibilité, surtout quand on sait que la Ville dit depuis un moment déjà qu’il devrait y avoir plus de logements dans le Vieux-Port. Jusqu’ici, la Ville est parvenue à créer cette dimension résidentielle beaucoup plus marquée », poursuit M. Wachsmuth.

Ce dernier affirme d’ailleurs à son tour que la situation de la caserne no 1 est « unique » en son genre. « J’ai souvent dit par le passé qu’on devrait collectivement être un peu plus enclins à laisser aller des vieux bâtiments, parce que c’est aussi comme ça que les villes grandissent. Mais dans ce cas-ci, c’est vraiment une situation unique. On ne veut pas que les bâtiments emblématiques restent vides, mais en même temps, ça prend une approche très respectueuse de son histoire », conclut le professeur.

2 « J'aime »