Lieux et nouvelles culturels

Nouvelle reprise par CBC

Montreal is widening its soundproofing support program for live music venues, increasing eligibility and funding to protect the city’s cultural spaces.

The city is also looking to adjust borough bylaws to better protect venues, but critics say it’s not enough. One venue owner says the bylaws need a complete overhaul and the Opposition at city hall wants to see more investment in smaller spaces.

The soundproofing funding, initially available only to venues with fewer than 400 seats, will now include larger venues with capacities up to 3,000.

The city is injecting an additional $2.5 million into the program, allowing more performance spaces to access up to $350,000 in funding to enhance soundproofing.

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Zab Maboungou avait ce projet en tête depuis 35 ans. Depuis l’hiver dernier, sa compagnie Danse Nyata Nyata est enfin propriétaire de ses spectaculaires nouveaux locaux. Cette acquisition, qui lui permet d’éviter une éventuelle expulsion, est en voie de devenir un pôle artistique local.

La lumière, c’est ce qui frappe le plus quand on entre au Centre création danse Nyata Nyata, situé sur le boulevard Saint-Laurent, à l’angle de la rue Rachel, à Montréal. Dans cet ancien complexe funéraire Memoria, les grandes fenêtres s’étirent sur deux étages et s’ouvrent sur un ciel bleu parsemé de nuages.

L’ancienne vocation des lieux, plutôt que de faire peur à la chorégraphe, danseuse et philosophe, l’a interpellée. « Je suis africaine. Quand ma mère est morte, les gens ont dansé. La mort, la joie, la danse, c’est dans la culture », explique Zab Maboungou, qui est née à Paris et a grandi au Congo-Brazzaville.

C’est l’immeuble au 4231, boul. Saint-Laurent

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Le parcours multimédia du Vieux-Montréal :slightly_smiling_face:

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For the first time in 56 years, Montreal’s oldest English-language theatre is accessible to all patrons.

The Centaur Theatre, located in Old Montreal, has installed a street-level access elevator, which allows anyone with mobility issues, including those who use a wheelchair or a walker, to enter the building with ease.

It was made possible thanks to the generosity of Marisa Testa, an avid theatre-goer, who donated the lift in honour of her late husband.

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Résumé

Le Mexique s’expose à Baie-Saint-Paul

Par Léa Harvey, Le Soleil

26 novembre 2024 à 05h57

Le Musée d’art contemporain de Baie-Saint-Paul accueille jusqu’au 2 février 2025 l’exposition Le vigile. (Émile Dontigny)

Avec sa nouvelle exposition, Le vigile, le Musée d’art contemporain de Baie-Saint-Paul ouvre encore plus ses portes à tous et met la table pour de nombreux échanges. Ceux qui naissent, comme un heureux hasard, entre les peuples, entre les cultures.


En poste depuis près de deux ans à titre de directrice générale du Musée d’art contemporain (MAC) de Baie-Saint-Paul, Gabrielle Bouchard s’est donné comme mission de rapprocher davantage l’art, le musée et la communauté. Et Le vigile s’ancre dans cette vision.

En mettant de l’avant les œuvres de deux artistes mexicains renommés, soit Demián Flores et Alberto Castro Lenero, l’institution souhaite créer un véritable lieu d’échanges entre ses murs. Et ce, tant pour les gens de Charlevoix que pour les nouveaux arrivants, dont plusieurs sont issus de la communauté latino-américaine.



«[Au vernissage], j’étais tellement contente que [les membres de la communauté] soient là, qu’ils voient que le musée peut être un lieu qui se tourne vers eux aussi», raconte Gabrielle Bouchard, en entrevue au Soleil.

L’équipe du MAC de Baie-Saint-Paul s’est d’ailleurs tournée vers l’artiste canado-mexicain Éric Bertrand, afin d’assurer le commissariat de l’exposition. Le regroupement «Latinos en Charlevoix» a également pris part à la création d’un autel pour le jour des Morts, dans le hall de l’édifice.

Dans les prochains mois, le musée prévoit également réunir le public autour de la lotería, un jeu fort populaire dans la culture mexicaine qui devrait piquer la curiosité des nombreux amateurs de bingo dans la région.

Car, pour Gabrielle Bouchard, présenter Le vigile, c’est aussi créer de véritables rencontres entre les gens. Selon elle, l’art est plus que jamais une façon de créer des ponts.

«Je pense qu’on a besoin de se rencontrer encore plus [qu’avant]! On ne se retrouve pas dans plein de choses, mais on doit se retrouver quelque part… et c’est souvent à travers la culture», estime la directrice, qui souhaite surtout que les gens se sentent bienvenus en ouvrant les portes de son musée.

À la fois ludique et colorée, l’exposition invite les visiteurs à en découvrir un peu plus sur la culture mexicaine. (Émile Dontigny)

Ouverte au public depuis déjà quelques jours, l’exposition semble d’ailleurs déjà porter ses fruits. Notamment auprès des classes de francisation qui ont eu l’occasion de venir y faire un tour.

«Dans les classes de francisation, il y a des Mexicains, donc on essaie de les mettre de l’avant po ur qu’ils se sentent valorisés. Et ils sont fiers. Vraiment fiers», se réjouit la directrice, pour qui il est important de créer à l’occasion des espaces où différentes cultures peuvent se reconnaître et échanger.

Rencontres colorées

La pièce maîtresse de l’exposition est d’ailleurs elle-même née d’une rencontre entre Demián Flores et Alberto Castro Lenero, lors d’une résidence de création de deux semaines, dans Charlevoix.

Alors que le premier visitait la région pour la première fois, le second avait quant à lui déjà participé à l’édition 1998 du Symposium de Baie-Saint-Paul.

La pièce maîtresse de l’exposition est composée d’une petite statue, hissée sur un très haut mât et connectée à trois stations fort significatives. (Émile Dontigny)

Quoiqu’issus de deux générations différentes, les deux artistes ont réussi à marier leurs styles autour de l’œuvre éponyme, Le vigile. Une figure mystérieuse grimpée au plafond sur un mât très haut et reliée par trois stations, la terre, l’air et l’entre-monde.

Ensemble, ils se sont notamment rejoints sur leur rapport à l’art qui passe beaucoup par le jeu, explique Gabrielle Bouchard.



«Ils jouent beaucoup avec cette idée-là : comment on peut travailler la peinture? Est-ce que ça a vraiment besoin d’être au mur, d’être juste 2D? Ils jouent avec l’espace, mais avec la peinture», ajoute-t-elle.

Si quelques-unes de leurs œuvres respectives sont accrochées aux murs de la salle d’exposition, le centre de celle-ci est donc toutefois habité de gauche à droite et de haut en bas. Peu importe le point de vue d’où on regarde Le vigile, il y a de nouveaux codes ou de nouvelles couleurs à observer.

Plusieurs codes de la culture mexicaine se cachent à travers les œuvres de Demian Flores et Alberto Castro Lenero. (Émile Dontigny)

À proximité, les visiteurs pourront également explorer tous les angles de L’interchangeur. Une installation faite de panneaux de bois reliés par des câbles «qui rappellent les cordes à linge ou les fils électriques» de Mexico.

Selon Gabrielle Bouchard, il s’agit d’ailleurs d’une exposition parfaite pour les familles. Car si les œuvres renferment certains codes de la culture mexicaine, elles ne se déploient au maximum que lorsqu’on les observe avec notre cœur d’enfant, sans trop de rationalité, en laissant libre cours à notre propre imagination.
L’exposition Le vigile est présenté au Musée d’art contemporain de Baie-Saint-Paul jusqu’au 2 février 2025.

Pour plus de détails, on peut visiter le site web du musée.

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Je ne savais pas que la Ville de Montréal avait sa propre collection d’oeuvres d’art, exposées dans certains de ses bâtiments.

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Les arrondissements peuvent réserver des sommes dans leur budget pour l’acquisition d’oeuvres d’art d’artistes locaux.

Exemple, le Sud-Ouest a sa propre collection depuis 2019. Les oeuvres sont exposées dans différents immeubles municipaux de l’arrondissement

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https://montreal.ctvnews.ca/nba-player-s-family-gives-montreal-north-residents-new-winter-coats-1.7104622

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Charpentiers, couvreurs, vitraillistes : ils sont plus de 2000 travailleurs à avoir contribué à la restauration de Notre-Dame de Paris au cours des cinq dernières années. Rencontre avec quelques-uns de ces artisans en France… et au Québec.


À des milliers de kilomètres de Paris, le fondateur des Forges de Montréal a lui aussi contribué à la renaissance de Notre-Dame de Paris.

Mathieu Collette, fondateur des Forges de Montréal, a contribué à la création de haches utilisées par les charpentiers.

Photo : Radio-Canada / Raphaël Bouvier-Auclair.

Formé en France à la fin des années 1990, le forgeron taillandier québécois Mathieu Collette a été invité à contribuer à la confection des 60 haches utilisées pour la charpente de la cathédrale. Ces outils ont permis aux charpentiers de recréer la forêt de poutres de chêne avec des techniques semblables à celles utilisées au XIIIe siècle.

J’ai été extrêmement honoré d’être sollicité. C’est sûr que c’est une expérience inoubliable que je ne pourrai probablement jamais répéter, explique le forgeron.

Fort de dizaines d’années d’expérience dans son domaine, Mathieu Collette a passé quelques semaines à conseiller les jeunes forgerons français mobilisés pour ce projet. Comme pour les tailleurs de pierre, ce chantier représentait également une occasion de transmettre un savoir-faire de plus en plus rare.

Il y a 800 ans, les forgerons et tous les artisans traditionnels de Notre-Dame n’ont pas eu l’idée de mettre leur savoir dans une capsule de plomb pour nous dire : “Regardez, les gars, c’est comme ça”, explique le forgeron québécois. Il croit que le chantier de Notre-Dame aurait représenté une occasion unique pour documenter ces métiers, mais le court délai de cinq ans n’a pas permis de le faire.

Les haches ont permis aux charpentiers de reproduire des techniques médiévales.

Photo : afp via getty images / ALAIN JOCARD

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https://www.journaldemontreal.com/2024/12/28/quel-avenir-pour-nos-anciens-theatres

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Chronique de BIll Brownstrein dans la Gazette sur les 125 ans de la bibliothèque de Westmount

Serenity now. Serenity pretty much always at the Westmount Public Library.

Regulars know it as the “jewel of the park.” It’s more than just a comfy lending library. Visitors can also chill taking in one of the most glorious greenhouses in the city — a veritable no-cost trip to the tropics — which adjoins the library on the edge of Westmount Park on Sherbrooke St. W.

The library turned 125 this year. It was the first municipally funded library to be built in Quebec, and it has grown by leaps and bounds over the years through a series of expansions and restorations.

https://www.montrealgazette.com/opinion/columnists/article620987.html

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J’apprends dans cet article que le Métropolis était à l’origine une patinoire!

According to Pollstar, MTELUS (fka Metropolis) has been ranked as the #1 “club” showroom in Canada and #2 in the world in 2024. Evenko was also named #1 in Canada in the promoter category, while the Bell Centre ranks #2 and Place Bell is #5 in Pollstar’s list of arena rankings.

The Pollstar rankings of concert venues around the world are based on the number of tickets sold this year.

Metropolis first opened as a skating rink in 1884. The space later became a theatre, then a cinema, a porn movie theatre, a nightclub and, in 1997, a concert venue.

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Fanfreluche / Grand-Mère est décédée :cry:

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Tu m’as devancé dans la publication de cet article. Kim Yaroshevskaya s’est littéralement adressée à toutes les générations qui ont suivi sa première apparition à la télévision de Radio-Canada en 1954. Personnellement j’ai adoré le personnage (Fanfreluche) de ma petite enfance, tout comme Maman FonFon Maman Fonfon, pionnière de l’éducation de la petite enfance que j’écoutais religieusement. Je me rappelle d’ailleurs encore de toutes les paroles, la gestuelle et la mélodie, comme si ce temps était resté suspendu dans mon esprit et n’attendait qu’un rappel pour se manifester à nouveau avec le même sentiment et la même intensité vécue à l’époque.

Tout de même incroyable que ces souvenirs soient aussi frais et touchants même après 70 ans. C’est bien la preuve que la mémoire émotionnelle prend racine profondément dans l’être, dès ses plus tendres années. Alors tout ce que nous vivons de significatif en bas âge nous marquera positivement ou négativement pratiquement pour toujours.

C’est pour cela qu’il faut prendre bien soin des plus jeunes et les aimer sincèrement. Car les enfants sont hyper fragiles et tellement vulnérables, ils méritent donc notre affection pour qu’à leur tour en grandissant, ils aient la même belle attention vis à vis d’autrui, en regard des plus jeunes jusqu’aux plus vieux. Parce que l’enfant au dedans dure toute la vie.