Le Grand quai et la Tour du Port de Montréal (2023)

Sur l’Instagram de Provencher Roy:

EDIT: au second regard, je me rend compte que les photos ne sont pas de cette année…




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7 mars

J’ai vu au moins 3 ouvriers

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@Hermes Ah ben, je crois rêver, si je n’étais pas certain de bien être à Baie-St-Paul hier, je dirais que c’est bien moi avec ma casquette noire assis sur ce banc en face du bateau. Ce sera donc mon sosie toute proportion gardée avec la même apparence vestimentaire, même tête et le même gabarit vu de derrière, même le vélo que j’utilise régulièrement. Autrement mon téléphone me donne peut-être cette capacité d’ubiquité sans le savoir, quoi qu’il en soit on n’est plus sûr de rien avec les nouvelles technologies, on pèse distraitement sur une touche et nous voilà projeté dans un de nos endroits préférés… on n’arrête pas le progrès, sauf que je n’ai aucune idée sur quelle touche j’ai pesé :rofl:

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J’ai fait une petite virée dans le Vieux-Port aujourd’hui et j’ai pris quelques photos dans ma journée.
10 juin 2022


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Update du 3 juillet 2022

Montreal Rising (4) by Foofoo MacShoe, on Flickr

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Why does it seem that nothing has been done in months here?

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Mine de rien, le revêtement avance tranquillement:

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Le pauvre silo #5 souffrant d’un déficit chronique d’amour qui regarde le grand quai avec envie et jalousie. J’espère un jour le voir évoluer pour qu’il rejoigne les autres icones du vieux port !

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La foire Papier est de retour au Grand quai

La foire Papier, 15 ans et toujours en pleine expansion


Photo: Valérian Mazataud Le Devoir
Pour ses 15 ans, l’événement souhaite continuer de démocratiser l’art tout en restant ambitieux.

Olivier Du Ruisseau
25 août 2022

« Quinze ans, ça nous permet de faire un pas de recul et de voir toutes les choses qu’on a accomplies », se réjouit Julie Lacroix, directrice de l’Association des galeries d’art contemporain (AGAC), qui organise la 15e foire Papier, toujours en pleine expansion. De vendredi à dimanche, « la plus importante foire d’art au Québec » réunira plus de 400 artistes et 35 galeries, au Grand Quai du Vieux-Port de Montréal.

En 2007, pour la première édition de l’événement, seulement quelques exposants présentaient de petites oeuvres — sur papier uniquement —, sous un chapiteau au Westmount Square. « L’évolution s’est faite organiquement », résume Julie Lacroix, qui a dirigé la foire pendant presque 10 ans. « Aujourd’hui, on veut être perçus comme un rendez-vous incontournable pour le milieu », ajoute-t-elle.

Pour y arriver, la foire s’est inspirée de grands événements internationaux, notamment Art Toronto ou Art Basel, raconte Mme Lacroix. De nouveaux volets se sont ajoutés chaque année, comme des conférences et des tables rondes sur des enjeux propres au milieu de l’art, ou des expositions spéciales d’artistes émergents.

Selon la directrice de l’AGAC, un tournant pour Papier a été l’arrivée de Karine Vanasse à titre de porte-parole en 2014. « Cette année-là, on est passés de 13 000 à 17 000 visiteurs, et ça a ensuite augmenté de 1000 à 2000 visiteurs par année. » La comédienne occupe toujours ce rôle cette année.

La décision de proposer d’autres oeuvres d’art que des oeuvres exclusivement sur papier a aussi été essentielle à la croissance de l’événement. « Certaines galeries membres de notre association trouvaient qu’on laissait de côté toute une clientèle, des gens qui sont de grands collectionneurs et qui s’intéressent à de plus grandes oeuvres, à plusieurs formes d’art », soutient la directrice. Elle explique que le changement s’est fait « sur quelques années », à partir de 2019.

« Nous sommes maintenant la seule porte d’entrée au milieu de l’art contemporain pour plusieurs personnes — en plus de leurs visites annuelles au musée », dit-elle. Mais contrairement aux expositions muséales, et bien que l’AGAC soit un organisme à but non lucratif, Papier demeure une foire commerciale. Les visiteurs sont donc appelés à rencontrer les artistes et les galeristes, puis à acheter des oeuvres.

« Démystifier l’art contemporain »

C’est aussi pour cette raison que Julie Lacroix a défendu l’instauration d’un tarif d’entrée il y a cinq ans. « On a longtemps été l’une des seules foires d’art gratuites au monde, notamment parce qu’au Québec, on subventionne ce genre d’événement. »

Elle précise que la formule actuelle — payante — s’est révélée nécessaire avec les années, pour permettre à l’événement de grandir, d’offrir des « cachets raisonnables » aux conférenciers invités, par exemple. Un billet d’entrée coûte 15 $ pour une journée et 40 $ pour les trois jours.

« On peut vraiment dire qu’on a atteint notre objectif d’élargir les publics, d’être accessibles et de démystifier l’art contemporain », estime donc Julie Lacroix.

Abdelilah Chiguer, codirecteur de la galerie 3, à Québec, et membre du conseil d’administration de l’AGAC, précise que les galeries essaient de présenter des oeuvres « qui se parlent et qui se complètent » à la foire, des oeuvres qui représentent l’identité esthétique des galeries.

Expansion pancanadienne

Une autre clé de la réussite de Papier est certainement la croissance rapide de l’AGAC — du nombre de galeries membres, qui peuvent exposer à la foire — et le gage de qualité que représente désormais l’organisme. Chaque année, de nouvelles galeries canadiennes s’ajoutent, et davantage de visiteurs de l’extérieur du Québec affluent à la foire grâce à son réseau.

« Pour qu’une galerie devienne membre, on évalue les collections muséales desquelles les artistes représentés font partie, on se base sur le nombre d’expositions réalisées. Le CV des galeristes est important », explique Abdelilah Chiguer.

Il précise que l’AGAC est devenue la plus grande association de galeries au pays, avec plus de 40 membres, d’Halifax à Vancouver. D’un côté, les visiteurs de Papier sont appelés à visiter les galeries qu’ils découvrent à la foire, et de l’autre, les collectionneurs et les visiteurs des galeries sont plus nombreux chaque année à Papier. « On va vraiment essayer de travailler pour que les autres provinces soient plus présentes », dit Julie Lacroix.

Abdelilah Chiguer raconte que, d’année en année, toujours plus « de visiteurs et de collectionneurs de partout » se rendent à sa galerie, à Québec, et que la foire Papier semble jouer un rôle dans cette diversification de son public.

Ainsi, pour ses 15 ans, Papier arrive à la croisée des chemins, selon Julie Lacroix. « On vit une dichotomie entre ce qu’on veut projeter, c’est-à-dire un événement accessible qui démocratise l’art, et ce qu’on veut que les collectionneurs retiennent, soit que l’événement est ambitieux, sophistiqué et de qualité. »

À VOIR À PAPIER

Cette année, un jeune artiste devrait particulièrement causer la surprise à la foire, au kiosque de la galerie Laroche/Joncas. Il s’agit d’Antoine Larocque, qui vient de lancer son recueil Notes d’atelier aux éditions Pièce jointe, une oeuvre très critique du milieu des arts visuels québécois. Sa pièce Calice d’art pas cernable ne « passera pas inaperçue », indique la galerie sur Instagram, notamment parce qu’elle sera exposée dans un contexte abhorré par l’artiste.

Les kiosques des galeries Hugues Charbonneau et Bradley Ertaskiran, parmi les galeries montréalaises aux artistes les plus prolifiques à l’international, seront aussi à voir. Hughes Charbonneau y présentera notamment des pièces de Manuel Mathieu et de Shuvinai Ashoona, artiste inuite exposée présentement à la Biennale de Venise. Bradley Ertaskiran affichera, entre autres, des oeuvres de David Armstrong Six et de Janet Werner.

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Un bateau de croisière, en plus de jouer un rôle économique pour la métropole, est un élément très décoratif qui enrichit indéniablement le coup d’oeil sur la ville. D’ailleurs rares sont les cités internationales qui peuvent se prévaloir de cet atout visuel exceptionnel au pied même de leur centre-ville.

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