Le projet s’appelle Laurence
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Encore changé de nom!! Problèmes à attirer des locataires?
En fait, à part l’adresse, je crois que c’est le premier nom officiel. Les autres provenaient des architectes (Pigeon Hole) ou d’un membre du forum (Victor Hugo), de mémoire.
C’est similaire à tous les autres projets locatifs dont le nom est connu quelques mois avant la livraison.
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La finition ne semble pas correspondre au rendu en titre? La c’est très homogène en terme couleur avec des petites variantes de bruns un peu délavé par rapport au blanc mais c’est comme si ce n’est pas assez marqué. Bref ce projet m’embête sur le plan esthétique…
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J’ai l’impression que c’est un cas où aucun rendu n’est parfaitement représentatif. Notre design précédent dans l’entête semble avoir un revêtement plus fidèle à ce qu’on voit, mais la volumétrie n’est pas bonne. Le nouveau rendu montre une différence dans les matériaux à l’intérieur des cadres, ainsi que des éléments décoratifs supplémentaires. Cependant le volume est plus proche du résultat final.
Je suis curieux de savoir si ces éléments décoratifs supplémentaires seront posés. Mondev utilise un rendu avec ces éléments pour vendre le projet, donc j’aurais tendance à penser que oui, mais on ne sait jamais. Ils apportent pas mal de contraste.
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Personnellement ce que je vois c’est que ces éléments “décoratifs” sont déjà posés. À moins qu’une couche de peinture ne soit appliquée, on regarde probablement déjà le résultat final.
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J’aime beaucoup ce projet. J’ai vraiment hâte de voir le traitement du rez-de-chaussée, qui semble assez surprenant.
S’ils ont retiré les éléments en relief (métalliques?), ce serait pour moi une bonne nouvelle étant donné l’expérience du 1200 Mackay. Pour l’instant, cela ressemble davantage au design initial.
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Vous pensez quoi de l’avis de Bergeron. Est-ce un mauvais projet.
Je ne suis pas d’accord. Je ne pense pas qu’un édifice bien fait, même dans le Vieux-Montréal, doit être anonyme au premier coup d’œil pour être à sa place. Il doit avoir une sensibilité avec le milieu aux alentours. Je pense qu’un édifice doit se construire selon son époque. Qu’on aime ou non, le Laurence a cette réflexion, dans un style contemporain. Enfin, c’est juste mon appréciation personnelle, je comprends aussi les gens qui préfèrent répéter le style d’une autre époque et sa richesse architecturale spécifique.
Richard Bergeron parle de panneaux de béton les moins chers sur le marché, et c’est mal représenter le projet. Encore une fois, ce sont avant tout des panneaux en pierre, et l’agrégat du béton l’élève par rapport aux pires exemples dans ce type de panneaux (genre le Griffix). Aussi, l’édifice n’est pas blanc: seulement les cadres. Et je ne suis pas un fan quand le CCU oblige le béton à être plus gris que blanc…
Je pense qu’il a un bon point que la façade de plus de 100 mètres aurait mérité plus de découpage. Ça peut toujours arriver dans une certaine mesure avec l’ajout des bandes verticales bronzes qui sont supposément prévues par le rendu.
Le manque d’un dégagement pour un parc et pour conserver des vues, ce n’est pas faux. Mais il aurait fallu que la ville achète le terrain. Il a été dans une administration qui aurait pu le faire. Ce n’est pas arrivé. Ce n’était visiblement pas si important d’assurer ce geste.
Bergeron était un brin confus à parler des divers édifices dans son argumentation, j’aurais aimé savoir c’était quoi ses bons exemples de constructions récentes.
Comme l’édifice est d’une facture plus contemporaine, c’est normal qu’il fasse réagir. Et c’est bien de se soucier de l’architecture du Vieux. Cependant j’ai l’impression que la construction va beaucoup plus s’effacer dans le paysage avec les années, la nouveauté étant passée.
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Beaucoup ont critiqué vertement Pointe-à-Callières à l’époque, pour son apparence contemporaine par rapport aux alentours. Beaucoup ont critiqué - et continuent de le faire - la banque nationale sur la Place D’armes, un édifice moderniste de style international qui détonne passablement avec son contexte.
Par contre, ils manifestent dans le quartier la preuve que celui-ci évolue et qu’il est vivant, et que des marqueurs contemporains continuent de s’insérer ponctuellement, rarement, dans le tissus historique - sans en changer la nature dominante. Et que ces marqueurs peuvent présenter une qualité architecturale.
À ce titre, c’est un bâtiment qui parle de son temps, et qui le fait plutôt bien.
Par contre, c’est vrai qu’il peut apparaître visuellement imposant. Je continue de croire qu’une placette aurait dû être dégagée au coin du Centaure et une autre le long de St-jean. Cette sensibilité urbaine et une certaine “humilité” bâtie auraient pu être appréciables.
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Clairement, il n’est pas allé le voir.
On dit souvent qu’on n’a pas de culture de l’architecture au Québec.
Quand on écoute Bergeron dire n’importe quoi à heure de grande écoute, on réalise que c’est une triste réalité.
Il y a clairement confusion encore une fois entre le «j’aime / j’aime pas» et la critique architecturale documentée et objective.
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