L’état de l'automobile au Québec - Habitudes, constats et tendances

C’est aussi un enfant, et il faut peut-être soi même faire preuve de mesure dans une réplique à un enfant, et ne pas avoir la gâchette si facile. C’est les plus jeunes qui vont hérité de ce monde.

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La gauche Québécoise est socio-démocrate, contrairement au socialisme qui veut abolir le capitalisme, la social-démocratie veut travailler à faire des réformes dans le système pour le rendre plus ‘‘progressiste’’.
Le tout-à-l’auto est le statu quo au Québec. On peut aimer ça, mais on peut aussi le critiquer. Ce n’est par contre pas parce que ça satisfait la majorité des électeurs (je vais avoir besoin de statistiques là dessus) que c’est la bonne idéologie à appliquer.

C’est pas eu faisant du covoiturage et en rajoutant 2 3 lignes de bus qu’on va enlever la dépendance à l’auto et encore moins arrêter le réchauffement climatique. L’étiquette de Totalitaire est donnée à tord et à travers de nos jours, tellement qu’elle en a perdu tout son sens et tourne souvent en Totalitaire = sur quoi je n’adhère pas.

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Je renchérirais en disant que ce sont aussi les élus avec des clés de char, ceux qui s’occupent de la mobilité durable mais qui ne sont évidemment pas utilisateurs de celle-ci, souvent déconnectés de ce que la population ordinaire vit quotidiennement, sauf quelques exceptions près.

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Eille je suis pas si jeune que ça! Pourtant, on a visiblement les mêmes intérêt :wink:.

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Bienvenue sur le forum!
Merci pour texte dans La Presse :slight_smile:

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Merci à vous! Et pour ceux qui trouvent le titre condescendant, il ne faut pas regarder plus loin que la première phrase pour comprendre le lien avec le film.

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As-tu des exemples en particulier ?

Il ne faut pas nier l’ampleur de ces phénomènes et les classer au même titre qu’une mode. Et puis, qu’est-ce qui nous force à devenir un pays totalitaire pour limiter nos émissions de GES ?

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On sait ce qui est bon pour vous, on veut pas vous plaire.

Hein what ?

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Nimporte quoi

Ton discours est rafraichissant et réconfortant, l’avenir appartient aux jeunes, mais au train où les choses avancent cet avenir est compromis si on ne donne pas un bon coup de volant pour éviter le mur qui est directement devant nous.

La planète brule de plus en plus et le climat se déchaine parce que nous continuons à privilégier des comportements anti environnementaux. Au lieu de se solidariser pour contrer les effets néfastes de nos gestes irresponsables avant qu’il ne soit trop tard.

Pourtant la science est clair et les consensus de plus en plus unanimes. Toutefois l’individualisme de nos sociétés est puissant et résiste au message en niant les évidences. Il y a donc un travail de conscientisation énorme à faire et on ne pourra pas attendre le gouvernement, puisque sa première préoccupation est clairement la prochaine élection.

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Éditorial de Marie-Andrée Chouinard dans Le Devoir

La fin du «tout à l’auto»

Marie-Andrée Chouinard
4 janvier 2024
Éditoriaux

À la faveur des Fêtes, l’équipe éditoriale poursuit sa réflexion sur les défis individuels et collectifs qui façonneront notre monde des prochaines années sous l’angle des solutions, dans la mesure du possible. Aujourd’hui : la mobilité durable.

Si nobles soient-elles, les ambitions du Québec en matière de mobilité durable s’écrasent lamentablement sur le mur de la réalité, où tout n’est que confusion, incohérence et manque de courage politique. Si la lutte contre les changements climatiques est une priorité digne de ce nom, alors les décideurs politiques devront placer vision et cohésion à leur menu. Le défi est colossal, mais l’avenir du Québec en dépend.

Dans le champ stratégique de développement national qu’est la mobilité durable, 2023 a fourni son lot d’incongruités spectaculaires. La palme revient sans contredit au premier ministre François Legault, chantre de la résurrection du troisième lien à la faveur d’une défaite électorale dans Jean-Talon, suivi de près par les concepteurs du nouveau pont de l’Île-aux-Tourtes (reliant la Montérégie et Montréal) qui ont apparemment omis dans leurs plans l’inclusion d’une voie uniquement réservée au transport collectif. « Ce n’est pas normal qu’en 2023 on fasse avec un pont sans voie dédiée au transport collectif », s’est indigné le maire de Vaudreuil-Dorion, Guy Pilon, en marge d’une conférence de presse tenue par la ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault, début décembre. […] « C’est aberrant et c’est inconcevable. » On ne saurait dire mieux.

Hélas, la lignée des aberrations fut riche l’année dernière, ce qui requerra encore plus de muscle pour gonfler les défis de demain. En désordre, il y eut bien sûr le retour insensé du troisième lien dans les intentions du gouvernement Legault, après avoir pourtant convenu qu’un lien autoroutier entre Québec et Lévis n’était une option ni logique ni économique. Dans la région de Québec, qui cherche comme ailleurs des solutions pour décongestionner la circulation automobile, le projet de tramway a aussi été recalé, même s’il avait dix ans dans le corps et était soutenu par des études convaincantes, sans compter un maire convaincu. Cette idée retourne au stade de l’étude, a décidé Québec, qui l’a confiée à CDPQ Infra.

Depuis son lancement à la fin de l’été, le Réseau express métropolitain connaît une période de rodage marquée par les défaillances et les arrêts de service, sans compter l’insatisfaction engendrée par le bruit causé par le passage des trains — digne d’un sketch dans le Bye Bye — et les ennuis provoqués par… la neige. À Montréal, le réalisme des engagements politiques en matière de transport collectif est gravement hypothéqué : les retards éhontés dans le prolongement de la ligne bleue du métro, rêvé en 1991, et la suspension par Québec des travaux sur la ligne rose, s’ajoutent à une longue liste de déconvenues. Cet automne, les municipalités et Québec se sont colletaillés autour de la responsabilité financière du transport collectif, car les sociétés de transport peinent à présenter des projets d’équilibre budgétaire ; entre autres solutions pour éviter le marasme, elles ont jonglé avec l’idée de réduire les heures de desserte, un projet absurde heureusement remisé.

Le transport collectif devrait pourtant s’inscrire au centre des visées portées par Québec, et par les municipalités, pour affronter notre immense dépendance à l’automobile. Dans la politique de mobilité durable présentée en 2018 sous les applaudissements nourris par le gouvernement de Philippe Couillard, c’était le socle de nos ambitions, avec l’intention de rehausser de 30 % le recours au transport collectif, et de diminuer de 20 % l’habitude de l’auto solo. Qu’en est-il, cinq ans plus tard ? Un bilan exhaustif effectué par Radio-Canada démontre que cette politique à 10 milliards n’a pas contribué à réduire de manière notable l’émission des gaz à effet de serre ni non plus la consommation de pétrole du secteur des transports.

Des experts se grattent la tête : quelle est la vision qui soutient nos choix politiques ? Il semble que la politique de mobilité durable ne soit pas au centre des décisions majeures, et qu’elle soit plutôt encore perçue comme une commodité trônant sur la voie de garage. Au ministère des Transports et de la Mobilité durable, il y en a encore beaucoup trop pour le transport — asphalte, auto, transport des marchandises — et trop peu pour la mobilité durable. En cette ère d’urgence climatique, le rapport devrait pourtant bel et bien être inversé. Rehausser l’accès au transport collectif, diminuer les trajets des citoyens entre le travail et la maison et le recours trop populaire à l’auto solo, telles sont les priorités auxquelles tous les ordres de gouvernement devraient s’attaquer.

Pour mettre fin au « tout à l’auto », il faudra aussi avoir le courage d’adopter des mesures plus musclées, même si elles viennent déranger le confort électoraliste des décideurs. D’abord, juguler l’étalement urbain, qui ne fait que conforter la suprématie du « char ». Ensuite, oser davantage d’options punitives pour l’automobiliste, comme la multiplication des péages routiers dans la ceinture de Montréal ou même le recours à une taxe kilométrique sur l’île. En cette ère d’urgence climatique, les solutions mises de l’avant devront bousculer le confort et l’indifférence. C’est une condition essentielle au véritable changement.

Ce texte fait partie de notre section Opinion. Il s’agit d’un éditorial et, à ce titre, il reflète les valeurs et la position du Devoir telles que définies par son directeur en collégialité avec l’équipe éditoriale.

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Je ne sais pas si c’est la bonne page pour partager cela, mais comme je n’ai pas trouvé de meilleur place voici.

Je me suis amusée rapidement ce soir à créer un document Excel avec une quarantaine de voitures (et camions) où l’on retrouve certaines de leurs caractéristiques techniques afin de les comparer rapidement. Avec ça, j’ai créé ce graphique qui montre la relation entre le poids et les dommages causés aux routes. Ce sont les 25 voitures les plus vendues aux États-Unis en 2022, ainsi que quelques voitures électriques et leur équivalent (selon moi, en regardant leur classement EPA et leur fonction) pour les ajouter à la liste.

L’axe des abscisses (x / horizontal) représente le poids des véhicules, tandis que l’axe des ordonnées (y / vertical) est basé sur une comparaison utilisant la formule Fourth Power Law entre les véhicules et la moyenne des automobiles classées par l’EPA comme de taille moyenne ou inférieure (15 véhicules dans ce cas).

Pour rendre ça un peu plus concret et en reprenant l’exemple de la page Wikipedia:

Cet exemple illustre comment une voiture [et] un camion […] affectent différemment la surface d’une route selon la Fourth Power Law.

  • Voiture (poids total 2 tonnes, 2 essieux) : charge par essieu : 1 tonne
  • Camion (poids total 30 tonnes, 3 essieux) : charge par essieu : 10 tonnes

10^4 = 10 ⋅ 10 ⋅ 10 ⋅ 10 = 10 000 fois plus grand

La charge sur la route provenant d’un essieu (2 roues) est 10 fois plus grande pour un camion que pour une voiture. Cependant, la loi du quatrième pouvoir stipule que le stress sur la route (les dommages) est ce rapport élevé à la puissance quatre.

Le rapport de stress sur la route du camion par rapport à la voiture est de 10 000 pour 1.

Dans mon graphique, le camion serait sur l’axe des ordonnées (y / vertical) à 10 000, puisqu’il endommage la chaussée 10 000 fois plus. 1 équivalent, moins que 1 ça endommage moins et au-dessus ça endommage plus.

J’ai également créé un graphique comparant le poids des véhicules et leur volume intérieur. C’est intéressant à voir, bien que moins utile. Cependant, plusieurs véhicules manquent sur ce dernier graphique, car je n’ai pas trouvé l’information nécessaire. Et à la fin, une comparaison rapide de mes données.

Je peux certainement ajouter d’autres véhicules, mais cela doit être fait manuellement, car je n’ai pas trouvé de base de données me permettant de le faire à grande échelle.

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Le prochain numéro de Québec Science

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C’est disponible gratuitement sur PressReader si vous avez un compte avec BaNQ

https://www-pressreader-com.res.banq.qc.ca/magazines/m/quebec-science/20240101

Ou via les Bibliothèques de Montréal : Bibliothèques publiques de Montréal : Bibliothèque numérique

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Trafic à Montréal: presque aussi rapide de se déplacer à vélo qu’en voiture

PHOTO D’ARCHIVES

AGENCE QMI
Vendredi, 12 janvier 2024 09:54
MISE À JOUR Vendredi, 12 janvier 2024 09:54

Lors des heures de pointe dans le trafic montréalais, il était presque aussi rapide de se déplacer à vélo qu’en voiture en 2023, selon un classement de TomTom, qui a indiqué que les automobilistes ont perdu 85 heures dans les bouchons.

Le fabricant de GPS a comparé le temps moyen que les Montréalais prenaient pour parcourir 10 kilomètres lors des heures de pointe le matin et le soir dans la métropole au cours de la dernière année.

Ainsi, quand un automobiliste aurait pris entre 23 et 26 minutes pour réaliser cette distance, un cycliste aurait pédalé entre 25 et 35 minutes pour parcourir le même nombre de kilomètres, d’après les données.

À titre de comparaison au niveau de la vitesse, une voiture roulerait entre 23 et 26 km/h lors de ces pointes de trafic, quand un vélo atteindrait entre 17 et 24 km/h.

Toujours autant de temps dans le trafic

En moyenne, un conducteur dans la métropole québécoise mettrait 19 minutes pour avancer de 10 kilomètres, ce qui en fait la 4e ville canadienne avec le plus de temps dans les bouchons, derrière Toronto, Vancouver et Winnipeg.

Les Montréalais auraient finalement passé 85 heures supplémentaires dans leur voiture en raison du trafic en 2023.

Les bouchons n’auraient d’ailleurs pas qu’un impact sur le temps perdu par les conducteurs, mais aussi sur leur portefeuille. En effet, près de 206 $ d’essence ont été perdus dans la congestion la dernière année.

Québec se retrouve aussi dans le top 12 des villes avec le plus de trafic au Canada en se classant à la 11e position, avec 42 heures perdues dans les bouchons et une moyenne de 12 minutes 20 secondes pour parcourir 10 kilomètres.

Les deux villes québécoises se situent toutefois bien loin dans le classement mondial, en se situant à la 103e place pour Montréal et la 324e pour Québec.

https://www.journaldemontreal.com/2024/01/12/trafic-a-montreal-presque-aussi-rapide-de-se-deplacer-a-velo-quen-voiture

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Il y aura un Bar des sciences (pour l’émission radio Les années lumières) sur la réduction du nombre de voitures à l’UQAM le 31 janvier à 18h

Bar des sciences - Bye bye, voiture?

Couper de moitié le nombre de véhicules sur nos routes, est-ce réaliste? Trois chercheuses proposent des solutions applicables à la fois en milieu urbain et rural : faciliter la vie des piétons, densifier les quartiers, repenser le transport collectif, favoriser le partage des véhicules dans toute la province, tarifer l’usage des routes au kilométrage, etc. Plusieurs initiatives ont déjà fait leurs preuves. Venez en discuter!

Avec la participation de :

  • Catherine Morency , professeure à Polytechnique Montréal et titulaire de la Chaire Mobilité et de la Chaire de recherche du Canada sur la mobilité des personnes;
  • Florence Paulhiac, professeure en études urbaines au Département d’études urbaines et touristiques à l’UQAM et titulaire de la Chaire Internationale sur les usages et pratiques de la ville intelligente et membre du Centre interuniversitaire de recherche sur les réseaux d’entreprise, la logistique et le transport (CIRRELT);
  • Anne-Sophie Gousse-Lessard, professeure en communication et psychologie environnementales à l’UQAM. Elle s’intéresse notamment à l’attachement à l’auto solo et aux changements des habitudes de mobilité;
  • Raphaëlle Derome, journaliste à Québec Science. Elle signe un reportage sur le sujet dans le numéro en kiosque.
  • Animation : Sophie-Andrée Blondin, animatrice de l’émission Les années lumières, Radio-Canada ICI Première

Mercredi 31 janvier 2024, 18h

GRATUIT - RÉSERVATIONS REQUISES (nombre limité de places)
La soirée fera l’objet d’un enregistrement de l’émission Les années lumières.

Formule Bar des sciences : consommations vendues sur place.
Paiement par carte de crédit seulement - Ouverture des portes à 17h30

Je réserve ma place

Lieu : Agora du pavillon Coeur des sciences de l’UQAM, 175, avenue du Président-Kennedy (métro Place-des-Arts)

Cette soirée est organisée en collaboration avec Radio-Canada ICI Première, Québec Science, MixCité et avec le soutien du ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie du Québec.

https://dialoginsight.uqam.ca/T/OFSYS/SM3/390/2/S/F/8314/2140745/MMPQ6eoS.html

Selon une étude, les propriétaires de voitures de luxe sont vraiment plus délinquants/moins courtois sur la route…

https://www.pnas.org/doi/10.1073/pnas.1118373109

Résumé dans ce blog

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Il y a-t-il une étude concernant le lien entre les conducteurs de BMW et l’utilisation du clignotant ?

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ChrisFix avait expliqué que la plupart des conducteurs BMW utlisent le liquide de clignotant conventionnel quand le manuel exige du synthétique!

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