Infrastructures publiques - Actualités

Haha oui, mais je me demandais surtout s’il y a un nom précis pour un ingénieur (j’imagine que c’est un ingénieur) qui s’occupe de la technique d’un réseau d’aqueduc!

Ça a été mentionné dans un des reportages de radio-canada… Que la ville était en attente de l’analyse de cet ingénieur pour fermer les vannes dans le bon ordre

il me semble que le titre du spécialiste commençait par « hydro »

https://fr.wiktionary.org/wiki/Catégorie:Mots_en_français_préfixés_avec_hydro-

ou « hygro »
https://fr.wiktionary.org/wiki/Catégorie:Mots_en_français_préfixés_avec_hygro-

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C’est que Aref Salem lui posait des questions un peu trop techniques et rien en lien avec les sinistrés.

Les techniques d’auscultation de l’état des tuyaux utilisent des hypothèses et prémisses. Si cette hypothèse s’avère fausse, toute l’analyse (ainsi que la côte), tombe à l’eau. (pour ne pas faire de jeux de maux ou de mots :slight_smile: )

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City of Montreal inspecting pipe that burst and created a ‘geyser’

“We always want to make sure that we act, that we have time to plan the repairs,” says Chantal Morissette, director of the City of Montreal’s Water Department, as officials continue to inspect the pipe that burst last week, creating a ‘geyser.’

The portion of water main pipe that broke last week, resulting in a geyser that flooded dozens of homes and businesses east of downtown Montreal, was expected to last another decade, according to an analysis ordered by the city after the pipe’s last inspection in 2018.

Chantal Morissette, the city’s director of water services, said steel cables providing structure to the pipe’s cement casing had, at that point, been degrading at a rate of one or two per year, an industry standard.

But, somehow, that pace accelerated in the six years since 2018.

Rien n’indiquait que la conduite d’eau ayant éclaté et provoqué un geyser dans le centre-ville vendredi était problématique. De un, elle était catégorisée « A », donc elle était considérée comme en bon état. De deux, les dernières inspections faisaient état d’une usure normale. La Ville de Montréal a constaté mardi que la fameuse conduite de 84 pouces de diamètre avait subi une « dégradation accélérée ».

La conduite d’eau située au pied du pont Jacques-Cartier aurait dû fonctionner au moins jusqu’au début des années 2030 : elle n’avait jamais connu de bris et n’avait été construite qu’en 1984, donc elle était relativement jeune. De plus, lors de ses dernières inspections, la Ville avait constaté une usure normale. Les autorités devaient même se livrer à une prochaine inspection cet automne.

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Pour un même volume d’eau déplacé, si on réduit la pression à une place, on doit augmenter le débit, ce qui entraîne plus d’érosion des surfaces. Les pressions sont choisies en fonction de paramètres bien précis et en fonction des coûts.
Sous toute réserve, je suis même pas sûr que l’eau potable utilise des pompes à Montréal. L’eau est stocké dans des réservoirs sur le Mont-Royal et c’est la gravité et des régulateurs de pression qui s’occupent du reste. Bon, il y a bien des pompes pour remplir ces réservoirs, mais elles ne servent pas à pressuriser le réseau.

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Chronique de Stéphanie Grammond

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Les locataires de 100 unités de l’Esplanade Cartier devront attendre quatre à six semaines avant de retourner chez eux, cela étant « si tout va bien et s’il n’y a pas d’embûches », ont affirmé les promoteurs immobiliers Cogir et Prével à La Presse, jeudi.

Les locataires sinistrés ont été évacués mardi dernier, après avoir été privés d’électricité à la suite de l’inondation, d’après les promoteurs immobiliers.

Résumé

Rupture de canalisation Des sinistrés ne rentreront pas chez eux avant un mois

PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE

Les locataires sinistrés ont été évacués mardi dernier après avoir été privés d’électricité suite à l’inondation.

Plus d’une centaine de locataires devront attendre au moins un mois avant de regagner leur logement dans un immeuble durement touché par la fuite d’eau majeure du vendredi 16 août, dans le Centre-Sud.

Publié hier à 22h20

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Fannie Arcand
Fannie Arcand La Presse

Les locataires de 100 unités de l’Esplanade Cartier devront attendre quatre à six semaines avant de retourner chez eux, cela étant « si tout va bien et s’il n’y a pas d’embûches », ont affirmé les promoteurs immobiliers Cogir et Prével à La Presse, jeudi.

Les locataires sinistrés ont été évacués mardi dernier, après avoir été privés d’électricité à la suite de l’inondation, d’après les promoteurs immobiliers.

PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE

Le bris d’une conduite d’eau majeure a entraîné une inondation majeure dans le secteur de Centre-Sud.

La fuite d’eau majeure a frappé de plein fouet un lot de l’Esplanade Cartier situé à l’angle de la rue Sainte-Catherine et de l’avenue De Lorimier. L’eau a submergé les deux sous-sols, où se trouvent les panneaux électriques, mais aucun logement n’a été inondé, selon Cogir et Prével.

Des entrepreneurs après sinistre s’affairent maintenant à assécher les sous-sols de l’immeuble, pour pouvoir ensuite tester les panneaux électriques et évaluer les dommages complets, un travail qui va « prendre beaucoup de temps », selon les promoteurs, qui ont précisé que les loyers des sinistrés seront remboursés pour la période du 16 au 31 août.

Plus de 3300 bâtiments privés ont été touchés par les inondations liées au bris de canalisation, et 19 ménages ont été pris en charge par la Croix-Rouge, a signalé la mairesse de Montréal, Valérie Plante, lors d’une conférence de presse, lundi. « On est quand même soulagés, la situation aurait pu être bien pire », a-t-elle ajouté.

Avec les informations de Philippe Teisceira-Lessard, La Presse

La firme spécialisée Pure Technologies indiquait dans ce rapport que la conduite identifiée par le numéro 1077 avait « 35 câbles brisés, ce qui dépasse la limite de fissuration visible, et devrait être considérée pour une réparation à long terme car elle approche la limite de 44 câbles brisés », au-delà de laquelle les risques de rupture augmentent.

Sur les 1715 tuyaux inspectés dans ce rapport de décembre 2018, le tuyau 1077, installé en 1985, était le plus mal en point. D’une longueur de 6 mètres et comptant 510 câbles, il a été fabriqué par Canron, qui a été rachetée par Canada Pipe, et installé par Janin Construction.

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L’entrave sur le boulevard Rene-Lévesque derrière Télé-Québec a été retirée, la rue rebouchée le temps d’avoir les pièces nécessaires pour terminer les travaux.

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Le ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD) a tenté d’influencer un comité de sélection afin qu’il accorde la note de passage à une firme d’ingénieurs exclue d’un contrat, selon l’Autorité des marchés publics (AMP).

Dans un dossier rendu public ces derniers jours, le chien de garde des contrats publics au Québec a relevé des « manquements » significatifs dans la gestion d’un appel d’offres publié en mars 2024 visant à retenir les services de firmes d’ingénierie pour réaliser l’inventaire et l’inspection générale des structures un peu partout au Québec.

Un contrat de 24 millions de dollars sur deux ans.

Le gouvernement de François Legault veut réduire les obstacles et les délais auxquels font face les villes et les municipalités dans l’octroi des contrats publics. La ministre des Affaires municipales, Andrée Laforest, a proposé en ce sens de profondes modifications à la loi, jeudi.

Déposé en Chambre en matinée, le projet de loi 79 « édictant la Loi sur les contrats des organismes municipaux et modifiant diverses dispositions principalement aux fins d’allègement du fardeau administratif des organismes municipaux » a pour objectif d’accélérer la sortie de terre de projets de toutes sortes dans les villes et municipalités locales.

Pour ce faire, il vise à permettre aux organismes municipaux d’autoriser des projets « mixtes » — soit résidentiels et commerciaux — dérogeant à la réglementation d’urbanisme.

Il prévoit aussi abolir « les recours par lesquels des personnes habiles à voter peuvent demander à la Commission municipale du Québec d’examiner la conformité d’un règlement d’urbanisme à un plan d’urbanisme ».

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Une partie du plafond du stationnement s’effondre : Pavillon de l’UQAM sur Président-Kennedy | Une partie du plafond du stationnement s’effondre | La Presse

Le poids du réseau routier existant n’empêche pas le gouvernement de rêver à son projet de troisième lien entre Québec et Lévis. « Des sommes majeures et importantes sont prévues » au PQI pour le futur lien interrives, a noté M. Julien. « Ce sont des montants très importants, conséquents, qu’on ne peut détailler pour respecter les appels d’offres », a ajouté le ministre.

Il y a des limites à pousser le bouchon, face aux gouffre qui nous attend en matière de remise à niveau de nos infrastructures publiques, on ne laissera certainement pas la CAQ nous enfoncer davantage dans un déficit abyssale avec un troisième lien qui est de la pure hérésie.

Résumé

Dépenses en infrastructures L’héritage des années 1960 pèse de plus en plus lourd

PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE

Les infrastructures, pour beaucoup construites dans les années 1960 et 1970, arrivent en fin de vie en même temps.

(Québec) L’héritage bâti de la Révolution tranquille pèse lourd dans les finances de l’État québécois, qui doit injecter des sommes records pour entretenir nos routes, nos écoles et nos hôpitaux en fin de vie.

Publié à 16 h 32

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Gabriel Béland La Presse

](La Presse | Gabriel Béland)

Ce qu’il faut savoir

Quoi ? Malgré des investissements records dans les infrastructures, le déficit de maintien d’actifs continue de se creuser au Québec.

Pourquoi ? Les infrastructures québécoises, pour beaucoup construites dans les années 1960 et 1970, arrivent en fin de vie utile.

La réaction ? L’opposition note que des projets au PQI depuis des années sont toujours en attente d’une première pelletée de terre.

Le déficit de maintien d’actifs (DMA), sorte de « dette cachée » de l’État, continue d’augmenter au Québec, peut-on lire dans les documents budgétaires dévoilés mardi. L’État québécois évalue maintenant qu’il faudra investir 40,2 milliards sur 10 ans simplement pour rénover ou remplacer nos infrastructures en mauvais état : un toit qui coule, une route lézardée ou un hôpital vieillissant, par exemple.

Il s’agit d’une hausse de 3,1 milliards par rapport à l’évaluation de l’année dernière, et de 5,3 milliards par rapport à il y a deux ans.

Appel à tous

Quelles sont vos premières impressions du 7e budget du gouvernement Legault ?

Écrivez-nous

« Ce déficit s’explique par le fait qu’un grand nombre d’infrastructures publiques du Québec, dont une portion importante a été construite dans les années 1960 et 1970, ont atteint, ou atteindront dans les prochaines années leur fin de vie utile », peut-on lire dans le Plan québécois des infrastructures (PQI) 2025-2035.

L’État détient plus de 12 900 immeubles, dont des écoles et des hôpitaux, et plus de 31 130 kilomètres de routes ainsi que 9900 ponts, tunnels et murs de soutènement.

Le gouffre du réseau routier

Québec n’a pourtant jamais autant investi dans l’entretien de cet héritage d’acier, de briques, de béton et d’asphalte.

L’État prévoit dans son PQI d’investir 96,7 milliards dans le « maintien du parc », qui inclut le DMA, mais aussi l’entretien d’actifs en bon état. C’est un bond substantiel de près de 10 milliards par rapport aux prévisions faites juste l’année dernière (87,6 milliards).

Le gouvernement Legault explique la hausse considérable de la facture par « le sous-investissement des gouvernements précédents ».

« C’est une proportion en constante augmentation depuis 2018, a indiqué le ministre responsable des Infrastructures, Jonatan Julien. On doit mettre les bouchées doubles pour assurer le maintien et faire le rattrapage. »

Malgré ces « bouchées doubles », le déficit de maintien d’actifs est dur à combler. Le réseau routier québécois par exemple a vu son DMA augmenter de 2,2 milliards l’année dernière. « La fin de la vie utile d’une portion importante du parc routier québécois, construit au cours des années 1960 et 1970, est imminente », prévient l’État.

Le poids du réseau routier existant n’empêche pas le gouvernement de rêver à son projet de troisième lien entre Québec et Lévis. « Des sommes majeures et importantes sont prévues » au PQI pour le futur lien interrives, a noté M. Julien. « Ce sont des montants très importants, conséquents, qu’on ne peut détailler pour respecter les appels d’offres », a ajouté le ministre.

Baisse des nouveaux projets

Au total, le PQI dévoilé mardi prévoit des investissements jamais vus, soit 164 milliards sur 10 ans. « Notre gouvernement a choisi d’investir pour soutenir notre économie » au moment où le Québec pourrait pâtir d’une guerre commerciale avec son voisin du Sud, explique le ministre Julien.

Le maintien du parc pèse maintenant tellement lourd dans le PQI que malgré ces sommes records, Québec a dû réduire les enveloppes aux nouveaux projets. Il y avait 646 projets en planification ou en réalisation au PQI l’année dernière, pour un total de 50,4 milliards de dollars. Il y en a cette année 629 (47,8 milliards).

Le député de Québec solidaire Vincent Marissal a raillé ce PQI « record », notant que plusieurs projets comme la reconstruction de l’hôpital Maisonneuve-Rosemont ou encore le tramway de Québec sont au Plan depuis des années alors que les chantiers tardent.

« Le PQI, c’est comme la poche du père Noël au centre commercial, c’est bien, bien gros et vous pouvez mettre tous les cadeaux que vous voulez dedans », a dit le député de Rosemont, notant que « 164 milliards sur un papier, ça reste 164 milliards sur un papier, ça ne construit rien du tout ».

Le député du Parti québécois Pascal Paradis a tapé sur le même clou, notant que le PQI avec la CAQ, « c’est beaucoup de communication, très peu de résultats ».

Qu’est-ce que le déficit de maintien d’actifs ?

Le déficit de maintien d’actifs (DMA) représente la valeur estimée des travaux requis pour rétablir l’état physique d’une infrastructure présentant un indice d’état gouvernemental de D ou E à un niveau au moins satisfaisant (indice d’état gouvernemental de A, B ou C) afin d’assurer la santé et la sécurité des personnes, de poursuivre l’utilisation pour laquelle elle est destinée, de réduire la probabilité de défaillance ou de contrer sa vétusté physique.

Source : PQI 2025-2035

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