Moi, je me demande si la technologie en tant que tel est si bien établie. En voyant ce reportage, je me suis dit ah non pas encore Quebec qui investie dans une start up en capital de risque (atch… Northvolt… oum)
Reportage au Téléjournal 18h
Airbus A220 : un secteur qui crée de l’emploi au québec
Si Donald Trump impose des tarifs généraux au Canada, le secteur de l’aérospatial au Québec serait affecté. Malgré des investissements dans la production, le constructeur européen a encore des défis à relever pour rentabiliser l’avion rebaptisé A220.
Reportage d’Olivier Bachand.
L’avionneur français Airbus est engagé dans une course contre la montre pour augmenter sa cadence de production de l’A220, l’ancienne CSeries de Bombardier, et ainsi atteindre la rentabilité.
D’ici la fin de 2026, l’avionneur veut assembler 14 appareils par mois dans ses installations de Mirabel et de l’Alabama, ce qui lui permettra de dégager les profits attendus pour le programme dont il a repris le contrôle à Bombardier en 2017.
Le problème de moteurs, quelle est la complexité de remotoriser l’avion avec un autre moteur?
J’ai entendu que le A350 est très prisé pour sa faible consommation avec les moteurs Rolls Royce.
Très grande, ça prend des années. Voir le développement du A320neo/A330neo.
Le PW1000 du A220 est plus économe en carburant que la concurrence, malgré ses faiblesses mécaniques. De plus, il a été conçu à Saint-Hubert par P&W Canada et il est fabriqué localement pour le A220. PW (et Airbus) a tout intérêt de fiabiliser le moteur, quitte à modifier la conception du réducteur de la soufflante.
L’avenir des moteurs à reaction est dans les turbosoufflantes à réducteur (geared turbofan) et les propfans.
À ma connaissance le PW1000G est un moteur américain, qui n’a pas été conçu ni fabriqué ici.
PW Canada fait des moteurs plus petits pour des avions régionaux et d’affaires.
Leur plus grand moteur est le PW800 qui va sur des Gulfstream et partage certaines technologies avec le PW1000.
PW USA (maison mère) développe et produit les grands moteurs, dont le PW1000G, ailleurs.
La famille c’est le PW1000G. Les plus gros sont fabriqués ailleurs. Le PW1500G (A220) est assemblé à Mirabel avec le PW800.
« P&WC’s Mirabel Aerospace Centre, an assembly and test facility featuring advanced manufacturing technologies, is now open and ready for production. At the facility, P&WC will assemble and test the PurePower PW1524G for the Bombardier CSeries aircraft and the advanced PurePower PW800 family of engines for the next generation of large business jets. »
De mémoire c’est bel et bien à Pratt à Longueuil qui a développé le GTF. Je sais qu’un des prototypes est à l’ENA.
Pour des raisons commerciales/politiques, le moteur n’est pas commercialisé comme faisant partie de la gamme de Pratt & Whitney Canada.
Résumé
Flying Whales doit toujours choisir entre Sherbrooke et Trois-Rivières
Par Ariane Aubert Bonn, La Tribune
16 février 2025 à 04h00
Flying Whales souhaite implanter une usine de dirigeables cargo au Québec. (Flying Whales)
Sherbrooke est toujours dans la course pour accueillir la méga-usine de dirigeables que souhaite construire l’entreprise française Flying Whales au Québec.
Le directeur général de l’entreprise Arnaud Thioulouse a fait cette mise au point après la parution d’un article du Nouvelliste vendredi laissant entendre que les chances de voir l’usine prendre la direction de Trois-Rivières sont élevées.
«[Sherbrooke et Trois-Rivières]sont deux excellents sites, deux équipes extrêmement intéressées. Il n’y a pas un site meilleur que l’autre, sinon on aurait pris notre décision depuis longtemps», a-t-il commenté.
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Les porteurs du projet en Estrie restent optimistes que l’entreprise choisisse la région.
Mario Gendron, maire de Cookshire-Eaton, confirme n’avoir eu aucun écho comme quoi le projet pouvait s’installer ailleurs. L’aéroport de Sherbrooke est situé sur le territoire de sa municipalité. «Nous avons des particularités sur ce site qui nous permettent de croire que nous serons les gagnants de la course à deux», ose-t-il avancer.
Au Centre local de développement du Haut-Saint-François, le son de cloche est semblable. « Je dirais qu’on a des chances égales à Trois-Rivières, on est nez à nez », commente Chantal Ramsay, responsable du dossier.
«Évidemment on souhaite un dénouement heureux parce qu’il y a eu beaucoup de travail pour accueillir le projet.»
Mme Ramsay ajoute qu’elle attend une réponse officielle du promoteur en mars. «On devait avoir une réponse à l’été, puis ça a été reporté à l’automne. Est-ce que ce sera vraiment en mars qu’on va savoir? On attend de voir.»
Le préfet du Haut-Saint-François, Robert Roy, abonde dans le même sens. «Le promoteur nous dit qu’il aime notre site. Qu’est-ce qu’il dit à Trois-Rivières? On a de belles rencontres, c’est un promoteur qui courtise. »
Arnaud Thioulouse, directeur général de Flying Whales Québec (Groupe CNW/Flying Whales) ( Groupe CNW/Flying Whales/Flying Whales)
Le directeur de Flying Whales Québec dit être toujours en attente d’informations pour prendre une décision finale sur l’emplacement de la nouvelle installation.
«On a rencontré les équipes des deux sites en début d’année, il y a trois semaines environ, pour faire le point sur tous les sujets qui restaient. On attend encore des éléments des deux villes pour qu’on puisse faire notre sélection», explique Arnaud Thioulouse.
«On n’a pas réussi à aller au bout des éléments nécessaires l’année dernière. Il reste à traiter le volet environnemental en amont de la sélection.»
Ariane Aubert Bonn est journaliste au développement des régions partout en Estrie.
La tête froide
À l’instar de plusieurs entreprises, Bombardier navigue à vue d’œil, par les temps qui courent, en raison de l’incertitude provoquée par l’administration Trump. L’incertitude a incité l’entreprise à mettre ses prévisions financières sur la glace jusqu’à nouvel ordre.
PHOTO GRAHAM HUGHES, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE
Un ouvrier à l’intérieur du fuselage d’un avion Challenger en construction dans l’usine de fabrication de Bombardier à Montréal
En attendant la prochaine échéance tarifaire, l’avionneur est dans une course contre la montre, a expliqué M. Martel. Des deux côtés de la frontière, les experts de l’entreprise – des avocats et des comptables – passent au peigne fin les nouvelles règles commerciales pour bien les saisir et, par exemple, déterminer les exemptions auxquelles Bombardier aurait droit.
« On a vu, par exemple, que ce qu’on achète aux États-Unis serait exclu [des tarifs] si jamais nous étions exposés aux tarifs, a-t-il dit. Nos moteurs sont construits aux États-Unis et je fabrique l’aile du Global 7500 au Texas. »
Cela amoindrirait le choc tarifaire si Washington décide d’imposer des droits de douane sur l’ensemble des exportations canadiennes.
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source : bombardier
Ouf, ça va être plus compliqué que je pensais. » Éric Martel est assis seul dans son bureau du 29e étage de l’édifice du 800, boulevard René-Lévesque Ouest, qui abritait le siège social de Bombardier, quand il prononce cette phrase, le 6 avril 2020, il y a cinq ans presque jour pour jour.
Résumé
Flying Whales atterrit à Cookshire-Eaton
Par Anthony Ouellet, La Tribune et Simon Roberge, La Tribune
30 avril 2025 à 04h00|
Mis à jour le30 avril 2025 à 06h11
L’usine de Flying Whales s’installera à l’aéroport de Sherbrooke. (Flying Whales)
C’est maintenant chose faite: l’entreprise française Flying Whales a conclu une entente pour venir installer une usine de production de dirigeables à l’aéroport de Sherbrooke, a appris La Tribune. Une annonce officielle est prévue jeudi.
Flying Whales a des visées au Québec depuis plusieurs années. L’entreprise souhaite construire et commercialiser des dirigeables qui serviraient au transport de marchandises.
Une première usine est dans les cartons en France, dans la région de Bordeaux. Flying Whales souhaite s’installer au Québec afin d’avoir une antenne sur le marché nord-américain.
Au départ, l’entreprise devait annoncer le lieu de construction de son usine québécoise à l’été 2024, mais le processus avait été reporté à de nombreuses reprises. Sherbrooke et Trois-Rivières ont été en lice jusqu’à la toute fin et certains médias, dont la station trifluvienne de Radio-Canada en juillet dernier, avaient annoncé que Trois-Rivières serait fort probablement retenue.
Il n’en est finalement rien, a pu confirmer La Tribune de source sûre. L’entreprise a conclu une entente de principe avec les villes de Sherbrooke et Cookshire-Eaton et la Corporation de développement de l’aéroport de Sherbrooke (CDAS) pour installer, sur les terrains de l’aéroport, un site d’assemblage et d’essai de ses dirigeables.
L’entreprise vise un site de 50 hectares, soit l’équivalent de 70 terrains de soccer.
Une annonce officielle est prévue ce jeudi lors du congrès annuel de l’Association québécoise du transport aérien, qui se tiendra à Sherbrooke.
Contactés mardi, les différents intervenants impliqués dans l’affaire se sont montrés bien discrets.
Le maire de Cookshire-Eaton, Mario Gendron, a refusé de commenter le dossier pour l’instant, mais a confirmé la tenue d’une conférence de presse sur la question jeudi. De son côté, le préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert Roy, n’a pas souhaité émettre de commentaires pour l’instant.
Le cabinet de la mairie de Sherbrooke et le président de la CDAS, David Rancourt, n’ont pas répondu à nos demandes lorsque questionnés sur cette affaire.
Le directeur général de Flying Whales Québec, Arnaud Thioulouse, n’avait pas de disponibilités pour nous parler mardi, nous proposant plutôt un appel mercredi.
Flying Whales pourrait être l’une des premières entreprises qui s’installent sur les terrains de l’aéroport, chose clairement souhaitée par la mairesse Évelyne Beaudin. (Jean Roy/Archives La Tribune)
Le projet bat-il de l’aile?
Le gouvernement du Québec a déjà investi 75 millions dans Flying Whales au Québec. De l’autre côté de l’Atlantique, chez nos cousins français, le projet peine à s’envoler.
Des enquêtes de plusieurs médias français, dont France Bleu, France Info, Radio France et l’Usine Nouvelle, relatent des difficultés pour l’entreprise à consolider les fonds et à développer son projet. On évoque aussi des départs de partenaires et des difficultés avec les autorités environnementales du coin.
Dans une entrevue en décembre 2024, la direction de Flying Whales Québec minimisait ces critiques, notamment celles faites sur la faisabilité de traîner de lourdes charges avec un dirigeable.
«Certaines personnes, et c’est vrai pour toute innovation, nous demande si [notre technologie] fonctionne pour vrai. Nous, on a fait des études et des essais qui permettent de nous assurer de la faisabilité du projet», disait à ce moment le directeur général de Flying Whales et président de Flying Whales Québec, Vincent Guibout.
Les dirigeables serviraient à transporter des marchandises lourdes. (Flying Whales)
Qui est Flying Whales
Constituée en 2012, Flying Whales est une entreprise française spécialisée dans les dirigeables.
Elle veut installer une usine dans la Belle Province pour y construire ses dirigeables LCA60T et espère produire ses premiers aéronefs au Québec en 2027, rapportait en février 2024 le Journal de Montréal.
Flying Whales présente d’ailleurs ses dirigeables comme «une révolution» en matière de transport aérien, que ce soit pour de l’aide humanitaire, de conteneurs ou de pièces d’éoliennes, par exemple.
Bombardier pense pouvoir livrer plus d’avions en 2025
Par La Presse Canadienne
1er mai 2025 à 07h30
Bombardier pense pouvoir livrer plus de 150 avions en 2025. (Christopher Katsarov/Archives La Presse Canadienne)
Bombardier prévoit de pouvoir livrer plus d’avions cette année que lors de son exercice précédent, et s’attend aussi à voir la plupart de ses indicateurs financiers progresser d’une année à l’autre.
Au moment de présenter ses résultats du premier trimestre, jeudi, l’entreprise montréalaise a indiqué qu’elle s’attend à livrer plus de 150 avions en 2025, alors qu’elle en a livré 146 au cours de son exercice 2024.
Bombardier estime aussi que ses revenus seront supérieurs à 9,25 milliards $US en 2025, en hausse comparativement à 8,67 milliards $US en 2024, grâce à l’apport de ses activités de défense, la hausse des prix et la croissance de ses activités de service.
Selon le président et chef de la direction de Bombardier, Éric Martel, les mesures prises par l’entreprise ces dernières années permettent «non seulement aujourd’hui de faire face à l’incertitude avec calme et confiance, mais aussi d’envisager les opportunités qui peuvent en découler».
À son avis, Bombardier «est en bonne position pour poursuivre sur sa lancée».
Comme plusieurs entreprises, Bombardier avait décidé d’attendre avant de fixer ses cibles pour son exercice financier 2025 en raison de l’incertitude générée par la guerre tarifaire lancée par le président américain, Donald Trump.
Au premier trimestre, qui a pris fin le 31 mars, Bombardier a vu son bénéfice diminuer d’une année à l’autre, tandis que ses revenus ont augmenté.
L’entreprise a réalisé un bénéfice net de 44 millions $US, ou 0,37 $US par action, au premier trimestre, comparativement à un bénéfice de 110 millions $US, ou 1,02 $ par action, à la même période l’an dernier.
Ses revenus se sont élevés à 1,52 milliard $US au premier trimestre, en hausse par rapport à 1,28 milliard $US pour les trois premiers mois de 2024.
Sur une base ajustée, Bombardier a dit avoir gagné 0,61 $US par action lors de son dernier trimestre, comparativement à un bénéfice ajusté de 0,36 $US par action un an plus tôt.
Le carnet de commandes de l’entreprise s’élevait à 14,2 milliards $US au 31 mars.