Un sujet sur l’astronautique.
Oh… La fusée a cependant explosé à son atterrissage (tel qu’on peut le voir à la fin de ton clip, @Philippe) !
“Heureusement”, il n’y avait personne à bord…
[VIDÉO] Le prototype de SpaceX a volé… et s’est écrasé
AFP
AFP | Mercredi, 9 décembre 2020 17:01 | MISE À JOUR Mercredi, 9 décembre 2020 18:18
WASHINGTON | Un prototype de la future fusée géante Starship de la société SpaceX s’est bien envolé mercredi lors d’un vol d’essai en altitude depuis la côte du Texas, mais l’atterrissage fut plus que dur: la fusée s’est écrasée dans une grande boule de feu.
«Super test. Félicitations à l’équipe Starship!» fut cependant le message affiché par SpaceX sur un bandeau devant l’image du tas de cendres qu’est devenu le grand cylindre de métal, appelé à devenir la fusée de choix de SpaceX pour aller un jour sur Mars.
«Mars, nous voilà!» a tweeté Elon Musk, le fondateur de SpaceX, qui a expliqué que la vitesse d’arrivée à l’atterrissage était trop grande.
Mais il s’est félicité des étapes réussies: l’ascension, le changement de position en altitude, et la précision de la trajectoire jusqu’au point d’atterrissage.
«Nous avons toutes les données dont nous avons besoin! Félicitations à l’équipe SpaceX yeah!» a écrit le patron.
Le prototype de mercredi a décollé correctement, montant graduellement en altitude et selon une trajectoire apparemment droite. Puis l’un des trois moteurs s’est éteint, avant un deuxième. Après 4 minutes et 45 secondes de vol, le troisième s’est éteint et la fusée a commencé à revenir vers le sol, prenant la position couchée attendue.
Quelques secondes avant l’atterrissage, les moteurs ont été rallumés afin de la remettre droite, en position d’atterrissage, et de ralentir sa chute. Mais la vitesse était trop grande, et le contact trop brutal, et l’engin a explosé au sol.
Des prototypes plus petits ont déjà volé à quelques centaines de mètres d’altitude pendant moins d’une minute, plusieurs ont explosé, dans une série de tests visant à développer à grande vitesse la prochaine génération de fusées de la société fondée par Elon Musk, également créateur du constructeur de véhicules électriques Tesla.
Le but du test de ce prototype baptisé SN8 (Starship serial number 8) était de tester le comportement aérodynamique, le retour sur Terre et l’atterrissage, à la verticale, ce qui est la spécialité de SpaceX avec sa fusée actuelle, la Falcon 9, leader du marché mondial de lancement de satellites privés.
«Avec de tels tests, on ne mesure pas le succès par le nombre d’objectifs spécifiques remplis, mais plutôt par ce qu’on apprend», avait écrit préventivement sur son site la société, en disant implicitement qu’une explosion ou un écrasement étaient toujours un risque, mais qu’ils faisaient partie de l’aventure industrielle.
La construction du prototype suivant, SN9, est d’ailleurs presque achevée.
Ces tests se produisent dans une zone quasi déserte louée par SpaceX à Boca Chica, dans le comté de Cameron, à l’extrême sud du Texas près de la frontière du Mexique, au bord du golfe du Mexique – une zone suffisamment vide pour qu’un accident ou une explosion ne cause pas de dommage ni ne fasse de victimes.
C’est d’ailleurs au Texas qu’Elon Musk a annoncé qu’il déménagerait, depuis la Californie.
La future fusée sera composée du vaisseau habité et d’un premier étage appelé Super Heavy équipé de 37 moteurs au lieu de 9, le tout mesurant 120 mètres de hauteur et capable d’emporter 100 tonnes en orbite autour de la Terre.
Elon Musk imagine lancer un jour plusieurs de ces vaisseaux à la conquête de Mars. Mais dans un premier temps, la fusée, si elle devenait opérationnelle, pourrait s’avérer utile pour des voyages plus proches, notamment pour la Lune, où la Nasa veut rétablir une présence durable à partir de 2024.
Starship est également le véhicule avec lequel le milliardaire japonais Yusaku Maezawa est censé aller faire le tour de la Lune, en théorie en 2023, un voyage au prix confidentiel.
SpaceX joue a KSP dans la vraie vie
600 nouveaux emplois | Investissements de 1,8 milliard au Québec pour des satellites
Vent d’espoir pour une industrie aéronautique malmenée depuis plusieurs années, le Québec aura droit à 1,8 milliard en investissements pour un ambitieux projet de satellites, Lightspeed.
Publié le 18 février 2021 à 14h56 Mis à jour à 16h52
Karim Benessaieh
La Presse
L’architecte de ce projet, la firme ontarienne Télésat, construira une demi-douzaine d’installations à Gatineau, notamment pour la gestion et la surveillance des opérations. Son sous-traitant ontarien MDA agrandira son usine de Sainte-Anne-de-Bellevue pour produire des antennes, la pièce centrale des 298 satellites en orbite basse qu’on veut lancer à partir de 2023.
On prévoit la création de 600 emplois, répartis à parts égales entre les deux entreprises ontariennes. Le gouvernement Legault a confirmé ce jeudi sa participation de 450 millions de dollars, 250 en prêts et 200 en actions privilégiées. La constellation de satellites annoncée par Télésat vise à offrir l’internet haute vitesse et la connectivité cellulaire dans des régions éloignées, dans un premier temps au Québec et au Canada, ensuite dans le reste du monde.
Des emplois « à 100 000 $ »
Le projet dans son ensemble, pour lequel on a également retenu les services de la firme franco-italienne Thales Alenia Space, est évalué 6,5 milliards. Le Québec en aura donc obtenu près de 27 %. Même si Thales a hérité de la fabrication des satellites, la conception et l’assemblage final auront lieu au Québec, a-t-on précisé chez Télésat.
« Peu de projets de cette trempe nous permettent de nous positionner dans un domaine aussi prometteur, s’est réjoui en point de presse Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie et de l’Innovation. Il s’agit d’un des projets les plus importants et les plus structurants depuis le début de notre mandat. »
Le premier ministre François Legault s’est montré particulièrement ravi d’annoncer « des emplois payants dans un secteur d’avenir comme l’aérospatiale, des emplois à 100 000 $ ». Il n’était pas acquis que Télésat choisirait le Québec pour aller de l’avant avec son projet de satellites, a-t-il précisé. « Pierre (Fitzgibbon) a réussi parce que c’est un excellent deal maker. C’est un timing qui est parfait pour l’industrie aérospatiale : avec la pandémie, il va se vendre moins d’avions, c’est un moment difficile, c’est le moment parfait pour aller dans un secteur d’avenir comme celui des satellites. »
D’Anik au bras canadien
Télésat n’est pas tout à fait un nouveau venu dans le domaine de l’aérospatiale. Fondée en 1969 par le gouvernement fédéral, elle a lancé le premier satellite de communications Anik A1 trois ans plus tard et a mis sur pied la première couverture internet pour les fournisseurs en 1996, avant d’être vendue à Bell Canada en 1998. Quant à MDA, d’abord connue sous le nom de Spar Aerospace, elle a fait ses armes dès 1974 alors qu’elle a participé à la conception du bras canadien.
Depuis 2018, Télésat explore la possibilité d’utiliser des satellites en orbite basse (LEO) pour envoyer des signaux internet et cellulaires à des tours de retransmission au sol. Contrairement au projet Starlink d’Elon Musk, ces signaux sont ensuite réacheminés par des fournisseurs de service internet et cellulaire, et non directement envoyés aux consommateurs et entreprises eux-mêmes.
La flotte de 298 satellites, dans un premier temps, sera lancée à des altitudes variant entre 1015 et 1325 km.
Expertise et sous gouvernementaux
Il a fallu près de trois ans pour trouver le partenaire de ce projet, en l’occurrence Thales Alenia Space, qui n’a finalement été annoncé que début février 2021.
« C’est clairement le plus grand projet dans lequel nous ayons jamais embarqué, affirme en entrevue Dan Goldberg, PDG de Télésat. Nous avons choisi le Québec parce que la capacité de manufacture avancée de composantes était là, que MDA a déjà les installations pour les produire. »
Autre argument en faveur du Québec, la disponibilité d’une main-d’œuvre qualifiée en aéronautique était évidente. Le coup de pouce du gouvernement Legault, qui se chiffre à 400 millions pour Télésat et à 50 millions pour MDA, a fait le reste.
Même s’il reconnaît que le montage financier de ce gigantesque projet n’est pas entièrement bouclé, il assure que ce sera chose faite « dans les prochains mois ». Sur les 6,5 milliards, environ la moitié proviennent de prêts, tandis que 2 milliards seront plutôt sous la forme de participation au capital. « Télésat a un montant significatif de liquidités, près d’un milliard, et nous continuons de générer un bon flux de trésorerie. » La firme ontarienne a reçu la confirmation en novembre dernier d’une subvention de 600 millions sur dix ans d’Ottawa pour la couverture des régions éloignées, mais cette somme ne fait pas partie du montage financier de Lightspeed, précise le PDG.
La Fédération des Chambres de commerce du Québec (FCCQ) a salué cette annonce par communiqué. « La connexion internet à large bande par satellite peut représenter une alternative intéressante pour les communautés les plus petites et les plus éloignées, a déclaré Charles Milliard, PDG. Il faut maintenant s’assurer que les communautés québécoises trop isolées pour être branchées au réseau de fibre optique puissent être éligibles au déploiement à coût raisonnable du réseau internet. »
Ca va etre tres cool ce projet.
Malheureusement la fusée a explosée peu de temps après son atterrissage
https://twitter.com/disclosetv/status/1367257806211055617?s=20
Alors que plusieurs rêvent d’atteindre à nouveau la Lune (et certains de s’y poser), un des pionniers de la première mission habitée vers notre satellite naturelle, l’astronaute américain Michael Collins (membre d’Apollo 11), est décédé ce mercredi, à l’âge de 90 ans.
RIP, M. Collins
Décès de Michael Collins, astronaute américain de la mission Apollo 11
L’équipage d’Apollo 11 formé de Michael Collins, au milieu, de Neil Armstrong, à gauche, et d’Edwin « Buzz » Aldrin, à droite. | PHOTO : RADIO-CANADA / NASA
Agence France-Presse | 12 h 43 | Mis à jour à 13 h 41
L’astronaute américain Michael Collins, membre d’Apollo 11, la première mission habitée vers la Lune, est décédé mercredi d’un cancer à l’âge de 90 ans, a annoncé sa famille dans un communiqué.
Pilote du module de commande et de service, il était resté en orbite pendant que ses compères de mission Neil Armstrong et Buzz Aldrin devenaient les premiers hommes à marcher sur la Lune.
Dans son communiqué, la famille de l’astronaute souhaite se souvenir de son esprit vif, de son sens tranquille du devoir et de son regard de sagesse acquis en se tournant vers la Terre depuis l’espace, et en observant les eaux calmes depuis son bateau de pêche.
Malgré son grand âge, Michael Collins restait ces dernières années le plus actif des vétérans d’Apollo, et le plus poétique lorsqu’il évoquait ses souvenirs de la Lune.
Quand nous sommes partis et l’avons vue, oh, quelle sphère imposante, avait-il raconté en 2019 à Washington.
Le Soleil était derrière elle, donc elle était illuminée d’un cercle doré qui rendait les cratères vraiment étranges, en raison du contraste entre le plus blanc des blancs, et le plus noir des noirs.
Houston, je vois le monde dans mon hublot
Aussi splendide et impressionnante fût-elle, ce n’était rien par rapport à ce qu’on voyait par l’autre hublot, a-t-il poursuivi. Là-bas se trouvait ce petit pois de la taille d’un pouce au bout de votre bras, une magnifique petite chose nichée dans le velours noir du reste de l’univers.
J’ai dit au centre de contrôle : ‘‘Houston, je vois le monde dans mon hublot’’.
Né le 31 octobre 1930 à Rome, d’un père diplomate, Michael Collins devient pilote d’essai de l’armée américaine. Dans les années 1960, il cumule de nombreuses heures de vol dans l’espace, notamment lors des missions Gemini.
Seul membre de l’équipage d’Apollo 11 à ne pas avoir marché sur le satellite de la Terre, il dit n’en avoir gardé aucune amertume.
À l’instar d’Aldrin et Armstrong, Collins quitte rapidement la NASA après le retour triomphal sur Terre et mène une riche carrière publique.
Il est nommé secrétaire d’État adjoint pour les affaires publiques par le président Richard Nixon, puis dirige la construction du musée de l’air de Washington, en assumant la présidence (1971-1978).
Il devient ensuite consultant et écrit des ouvrages liés à l’aventure spatiale.
Ouf… Ça d’l’air qu’on ne courre aucun risque !!
Un morceau de fusée chinoise hors de contrôle tombera sur Terre cette fin de semaine
Le module central de la station spatiale chinoise Tianhe a été placé en orbite à l’aide d’une fusée Longue Marche-5B Y2. | PHOTO : ASSOCIATED PRESS / GUO WENBIN
Radio-Canada à 11 h 52
Le premier étage de la fusée Longue Marche 5B, qui a transporté le premier des trois éléments de la station spatiale chinoise (SSC) en orbite terrestre jeudi dernier, retombera sur Terre de façon incontrôlée le 9 mai à 12 h 37 HAE avec une marge d’erreur d’environ 28 heures de part et d’autre.
Les Canadiens n’auraient toutefois pas à s’inquiéter. La trajectoire de l’engin autour de la Terre fait en sorte qu’il devrait tomber quelque part au sud de la frontière du Canada, fort probablement dans l’océan Pacifique, a expliqué à Robert Lamontagne, coordonnateur du Centre de recherche en astrophysique du Québec, à l’émission Tout un matin.
[suite dans l’article…]
Bien que cela traite plus d’un événement astroNOMIque qu’astroNAUTIque, voici des images de l’éclipse partielle du soleil qui s’est produit tôt ce matin:
Quelques articles liés à cet événement rare dans La Presse et Radio-Canada.
Annonce d’un soutien de 334 M$ dans le cadre de la mise à jour de la Stratégie québécoise de l’aérospatiale (SQA) Horizon 2026.
Après les USA, aura-t-on un Canadian Space Force ??
Le gouvernement du Canada fera une annonce concernant le secteur canadien de l’aérospatiale
NOUVELLES FOURNIES PAR Services publics et Approvisionnement Canada | Mai 27, 2022, 15:50 ET
OTTAWA, ON, le 27 mai 2022 /CNW/ - Au nom de l’honorable Filomena Tassi, ministre des Services publics et de l’Approvisionnement, l’honorable François-Philippe Champagne, ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, fera une annonce importante qui profitera à l’industrie canadienne de l’aérospatiale et appuiera les Forces armées canadiennes.
L’annonce sera suivie d’une période de questions.
SOURCE Services publics et Approvisionnement Canada
C’est chez Bell Helicopter, ça a probablement plus à voir avec le remplacement des CH-146 Griffon ou quelque chose du genre
Tu as vu juste, @Rotax !
Hélicoptères de la Défense nationale Un contrat de 800 millions pour Bell Textron Canada
PHOTO IVANOH DEMERS, LA PRESSE | L’usine de Bell Textron à Mirabel offrira une cure de rajeunissement aux CH-146 Griffon de l’Aviation royale canadienne.
Bell Textron Canada obtient un contrat de 800 millions du gouvernement Trudeau afin de prolonger la durée de vie des 85 hélicoptères CH-146 Griffon de l’Aviation royale canadienne, ce qui donnera du travail à l’usine québécoise de la multinationale.
Publié à 10h21 | JULIEN ARSENAULT | LA PRESSE
Annoncée lundi, l’entente devrait permettre aux hélicoptères de continuer à voler « au moins jusqu’au milieu des années 2030 ». Bell devra modifier neuf appareils et gérera le processus d’appel d’offres par lequel les sous-traitants seront chargés d’offrir une cure de rajeunissement aux 76 autres unités.
Le CH-146 Griffon est une variante du modèle civil Bell 412eP. Bell Textron Canada avait décroché un contrat en 1992 pour fournir 100 appareils à la Défense nationale. La maintenance devrait s’échelonner jusqu’en 2028.
« Nos 1300 employés se sentent privilégiés », a souligné le président de Bell Textron Canada, Steeve Lavoie.
Constructeur des CH-146 Griffon, l’entreprise était pratiquement assurée de décrocher le contrat. L’entreprise détient les droits de propriété intellectuelle sur ces appareils.
Spécialisée dans la construction d’hélicoptères civils, la filiale canadienne de l’entreprise américaine a ajouté les activités de maintenance à son offre de services l’an dernier. L’entente contribuera à stabiliser les activités de l’usine située à Mirabel, dans les Laurentides.
L’effectif de l’endroit a déjà été de près de 2000 personnes, mais la fin de la dernière décennie avait été marquée par quelques vagues de licenciements, ce qui avait fait plonger le nombre de travailleurs.
« Ce projet aura des retombées considérables sur l’économie, la chaîne d’approvisionnement du secteur et, surtout, les travailleurs de l’aérospatiale », a estimé le ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, François Philippe Champagne.
EN SAVOIR PLUS
- 5600
Nombre de livraisons d’hélicoptères civils effectuées par Bell Textron Canada depuis qu’elle s’est implantée à Mirabel, en 1986
BELL TEXTRON CANADA
Autre article…
et Communiqué de Presse officiel:
Avis aux médias - Des entreprises canadiennes jettent les bases de futures contributions à l’exploration de la Lune
NOUVELLES FOURNIES PAR Agence spatiale canadienne | Juin 02, 2022, 13:05 ET
LONGUEUIL, QC, le 2 juin 2022 /CNW Telbec/ - L’Agence spatiale canadienne accorde du financement à des entreprises canadiennes pour réaliser sept études de concept qui aideront à développer des capacités au chapitre des infrastructures lunaires et à définir celles que pourrait fournir le Canada.
- Canadensys, Bolton (Ontario)
- Société canadienne des mines spatiales, Toronto (Ontario)
- Honeywell, Ottawa (Ontario)
- MDA, Brampton (Ontario)
- MPB Communications Inc., Pointe-Claire (Québec)
Vue d’artiste d’une future base lunaire. (Groupe CNW/Agence spatiale canadienne)
Plus d’information sur les études.
Les représentants des médias qui souhaitent s’entretenir avec un expert de l’Agence spatiale canadienne ou un représentant d’une de ces entreprises sont priés d’écrire au Bureau des relations avec les médias : asc.medias-media.csa@asc-csa.gc.ca.
Plus d’information
- Explorer la Lune
- Financement accordé par l’Agence spatiale canadienne pour d’éventuelles infrastructures lunaires
Site Web : https://asc-csa.gc.ca/
Courriel : asc.medias-media.csa@asc-csa.gc.ca
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SOURCE Agence spatiale canadienne
Aéro Montréal Les échos du forum
PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE
Fethi Chebil, président et chef de la direction de VPorts
Quelques nouvelles annoncées lors de l’événement.
Publié à 6h00
Julien Arsenault La Presse
Vertiports : un réseau à au moins 150 millions
VPorts a commencé à donner une idée des sommes nécessaires pour lancer son projet québécois de réseau de vertiports destinés à accueillir des aéronefs électriques à décollage vertical (eVTOL). Son président et chef de la direction, Fethi Chebil, chiffre à 150 millions les besoins pour réaliser la première phase de son projet. On ignore toujours d’où proviendra l’argent pour le moment. La Presse avait révélé, le 23 août dernier, que VPorts pourrait solliciter l’État québécois jusqu’à hauteur de 350 millions. L’entreprise a l’intention de viser les créneaux du transport médical et de marchandises. Ses héliports ne devraient pas se trouver en zone urbaine dense.
Lisez l’article « Un projet qui mise sur Québec pour décoller »
Ricardo s’étend à Montréal
La société d’experts-conseils en stratégie, en environnement et en génie Ricardo ouvrira un centre d’excellence en aérospatiale à Montréal qui accueillera environ 25 ingénieurs. La firme souhaite se concentrer sur la décarbonation du secteur des transports. L’annonce a été confirmée au Forum innovation aérospatiale international. En juillet dernier, Ricardo avait conclu une entente échelonnée sur plusieurs années avec le constructeur de moteurs Pratt & Whitney Canada pour l’épauler dans ses efforts en matière de propulsion hybride. Ricardo compte plus de 3000 employés répartis dans une vingtaine de pays.
Une alliance régionale pour Aéro Montréal
Aéro Montréal, l’Institut aérospatial de l’Ohio et le Conseil binational de la région des Grands Lacs (CGLR) uniront leurs forces pour créer l’Alliance des technologies aéronautiques et spatiales des Grands Lacs. L’objectif de ce front commun consiste à accélérer la collaboration dans les secteurs de la recherche et développement, de la fabrication, des systèmes, de la simulation ainsi que de la conception. L’Alliance englobe le Québec, l’Ontario et huit États américains, de New York au Minnesota.
Aérospatiale Faire décoller des fleurons d’ici avec le F-35
PHOTO ERIC BARADAT, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE
Une vingtaine d’entreprises canadiennes travaillent déjà à la production des F-35 de l’entreprise américaine Lockheed Martin.
L’industrie aérospatiale québécoise mise sur les importantes retombées du contrat d’acquisition des avions de chasse F-35 par l’Aviation royale canadienne. La possibilité de réaliser la maintenance des aéronefs sur le sol canadien sera aussi attendue que les investissements espérés dans le domaine de l’innovation technologique.
Publié à 8h00
Didier Bert Collaboration spéciale
Le renouvellement de la flotte des CF-18 ne profitera pas seulement à l’Aviation royale canadienne. Les manufacturiers québécois comptent sur les retombées de ce contrat, dont les modalités sont encore en discussion, pour saisir une part des 16,9 milliards de dollars de retombées économiques anticipées par Lockheed Martin.
L’enjeu industriel est considérable. Ce sont 150 000 emplois qui seront soutenus par le programme des F-35, selon l’industriel américain. L’industrie québécoise représente la moitié de l’activité aérospatiale au Canada. Même si le Québec est davantage tourné vers l’aviation civile que militaire, l’occasion est idéale pour développer ce secteur.
« Au début de la pandémie, le marché civil a été frappé de plein fouet, alors que le marché militaire continuait », rappelle Suzanne Benoit, PDG d’Aéro Montréal, la grappe aérospatiale québécoise. « On a vu l’importance de diversifier nos activités pour avoir un secteur de la défense qui peut contrebalancer les cycles du marché civil. » Et quand une entreprise décroche un contrat auprès d’un fournisseur de premier rang d’un programme militaire, cela lui permet de se faire connaître sur le marché, et de grandir avec des commandes à long terme sur ce secteur réputé fidèle à ses fournisseurs.
PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, COLLABORATION SPÉCIALE
Suzanne Benoit, PDG d’Aéro Montréal
Une vingtaine d’entreprises canadiennes travaillent déjà à la production des F-35 de l’entreprise américaine. En passant commande des avions de chasse, le Canada peut plus que jamais mettre de l’avant ses entreprises. « Nous sommes un cran plus haut : le gouvernement canadien achète l’avion, donc il négocie pour positionner d’autres joueurs », souligne Suzanne Benoit. Cette pratique est courante dans le programme des F-35, où les pays acquéreurs, comme l’Australie, contribuent à la fabrication des avions de chasse.
Maintenance cruciale
Les retombées ne sont pas seulement à attendre dans la production. Le marché de l’entretien des avions de chasse revêt un enjeu crucial. « Le gouvernement canadien doit insister pour que la maintenance des F-35 soit réalisée au Canada », martèle Gilles Labbé, président exécutif du conseil d’administration d’Héroux-Devtek.
Si on perd la maintenance, on perd des compétences. […] Les forces armées doivent pouvoir faire l’entretien de leurs avions sur le sol canadien. On parle quand même de possibilité de conflit militaire. Si on est obligé d’envoyer nos avions aux États-Unis pour l’entretien, cela signifie que nous n’avons pas d’autonomie.
Gilles Labbé, président exécutif du conseil d’administration d’Héroux-Devtek
En gardant la maintenance sur son sol, le Canada se donnerait les moyens de développer ses compétences en la matière. « Nous deviendrons capables d’exporter des services et des savoir-faire vers d’autres pays », entrevoit Gilles Labbé.
Devenir un acteur d’envergure mondiale
L’histoire d’Héroux-Devtek montre comment une entreprise québécoise peut devenir un acteur d’envergure mondiale grâce à de telles commandes. Créée il y a 80 ans, l’entreprise longueuilloise spécialisée dans les trains d’atterrissage et les systèmes d’actionnement a progressivement gagné des contrats de fabrication, dont le train d’atterrissage du module lunaire Apollo.
PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE
Gilles Labbé, président exécutif du conseil d’administration d’Héroux-Devtek
La firme s’est progressivement imposée comme fournisseur de différents avions militaires de Lockheed Martin et de l’hélicoptère Chinook de Boeing, que ce soit pour leur maintenance ou pour la fabrication des composants. « Nous avons gagné le développement de la conception des systèmes de fermeture de portes pour toutes les versions du F-35, illustre Gilles Labbé. Nous fabriquons ces produits dans notre usine de Laval, pour les 150 appareils fabriqués chaque année par Lockheed. Cela représente pas mal de travail ! »
Aéro Montréal déposera en janvier des recommandations sur les retombées industrielles et technologiques du contrat avec Lockheed Martin. La grappe aérospatiale du Québec s’attend notamment à ce que des investissements soient entrepris « dans l’innovation dans les secteurs industriels stratégiques du Canada qui apporteront des bénéfices à long terme à l’économie canadienne grâce à la recherche et développement interne. » Elle compte également sur la simplification des exigences administratives pour permettre à un maximum d’entreprises de participer au processus d’approvisionnement.
En savoir plus
- 16,9 milliards
Retombées attendues du programme des F-35 pour l’économie canadienne
sources : Lockheed Martin et OMX