Incendie mortel dans le Vieux-Montréal
Le véhicule du propriétaire incendié
Incendie mortel dans le Vieux-Montréal
Le véhicule du propriétaire incendié
des voisins de Benamor ont filmé le tout
Car arson at home of owner of 2 fire-stricken Old Montreal buildings
“Woke up with that explosion,” says Mylène Legault of Montreal’s Dorval, after a vehicle arson at her neighbour’s home - the owner of the two fire-stricken Old Montreal buildings. His office was hit by gunfire last week. Alyssia Rubertucci reports.
reportage au Téléjournal
Benamor à nouveau ciblé : sa voiture incendiée chez lui
L’avocat Émile Benamor, propriétaire des deux immeubles qui ont brûlé dans le Vieux-Montréal et entraîné la mort de neuf personnes, a de nouveau été la cible d’un incendie criminel dans la nuit de mercredi à jeudi. Cette fois, c’est sa voiture qui a été visée dans le stationnement de sa résidence de Dorval.
Le reportage de Pascal Robidas
« On ne se sent plus en sécurité », a lancé Ludovic Péronet, gestionnaire d’un immeuble à condos du secteur, lundi soir au conseil municipal, pour demander à la Ville d’agir pour améliorer ses inspections.
M. Péronet fait partie de l’Association des résidants du Vieux-Montréal (ARVM), qui a récemment demandé un moratoire sur la transformation d’édifices en auberges ou maisons de chambres dans le Vieux-Montréal, afin d’en sauvegarder le côté patrimonial, mais surtout pour sauver des vies dans le contexte des deux récents incendies – notamment celui de mars 2023 qui a fait sept morts.
En fait il y a eu 3 incendies, on a tendance à oublier celui sur Notre-Dame à côté de Québecor qui a également causé la perte d’un beau bâtiment ancien, tout juste à la lisière du Vieux-Montréal.
La différence est que ce bâtiment-là était à l’abandon, et non utilisé à des fins mercantiles malgré des enjeux flagrants de sécurité
Je suis un peu surpris de la réponse un peu brusque de la Ville à cette demande de moratoire. On rétorque que le SIM fait bien sa job quant aux inspections, mais ce qu’on réclame, c’est quelque chose spécifiquement en lien avec les transformations de bâtiments en auberges/hébergement de courte durée et tout ce qui en découle. À mon avis les établissements hôteliers du Vieux-Montréal devraient s’impliquer dans cette demande - ils ont un certain poids dans la balance, et c’est aussi leur réputation qui entre en jeu. J’avais une cliente de Toronto sur mon tour qui avait entendu parler des incendies, donc éventuellement ça pourrait avoir un impact sur l’industrie hôtelière dans le secteur. Et certains hôtels sont voisins de bâtiments résidentiels aussi!
Aussi, je sais que le SIM fait de son mieux et on doit laisser le temps aux propriétaires de faire les travaux/ajustements nécessaires, mais plusieurs mois pour certains trucs qui me semblent pas mal dangereux, je trouve ça inacceptable.
Et puis la situation au complet me semble particulièrement ironique considérant que l’histoire du Vieux-Montréal ne peut pas être racontée sans mentionner les innombrables incendies qui l’ont touché, de l’Hôtel de Ville au Marché Sainte-Anne en passant par la chapelle Notre-Dame-de-Bonsecours…Comme le proverbe le dit si bien " Those who cannot remember the past are condemned to repeat it"
Un troisième véhicule a été incendié en autant de jours dans l’arrondissement Ahuntsic-Cartierville, à Montréal, dans la nuit de dimanche à lundi. Les trois incidents sont survenus sur la même rue.
Selon les autorités, le plus récent événement s’est déroulé vers 1 heure lundi. Encore une fois, c’est sur la rue de Louisbourg qu’un véhicule a été incendié, près de la rue Grenet.
Visiblement il n’y a pas eu de surveillance spéciale après les 2 premiers.
Courrier du Sud article on an abandoned house in St-Hubert that’s caused quite a bit of controversy. This post is related to the Motel Oscar fires on Boul Taschereau, but sorry if it’s not related enough
Turns out it is owned by a corporation registered under Lingbo Du, the owner of the dilapidated Motel Oscar which had THREE fires break out before the city fines finally resulted in its demolition.
These abandoned properties sitting under negligent owners pose a massive fire risk in relatively quiet neighbourhoods, but the only recourse that folks can take is calling 311… which will summon a city inspector, like the ones that have visited the St-Hubert house “about 10 times” to no effect.
Radio-Canada avait fait un reportage sur le tas de débris sur le site de l’ancien Motel Oscar
24 octobre 2024 vers 16:50 • René-Lévesque et Peel
Grosse intervention du SIM. Le Groupe de Sauvetage Technique est sur les lieux et ça a l’air de se passer à la Tour CIBC.
Laveurs de vitres qui sont coincés, un bon classique.
Une vitre semble manquante et en se moment, au sol il y a une compagnie de vitrage avec des contreplaqués
Ce soir, à l’émission de radio Aujourd’hui l’histoire, la grève des pompiers de Montréal en 1974
Le Centre-Sud a brûlé. Marc Laurendeau mentionne qu’il y aurait eu entre 20 et 200 incendies (probablement plus près de 150) durant cette fin de semaine!!
En 1974, les pompiers de Montréal ont déclenché la grève. Malgré la violence des incendies qui se sont déclenchés pendant ces trois jours de grève, ils ne sont pas intervenus. Leur syndicat voulait faire plier le maire Jean Drapeau, campé sur ses positions. Le journaliste Marc Laurendeau a suivi de près ce conflit de travail.
Un article à ce sujet dans les archives de Radio-Canada
Article du Journal de Montréal en 2014
https://www.journaldemontreal.com/2014/10/26/une-ville-abandonnee-par-ses-pompiers
Encore un incendie dans le Vieux-Montréal, rue de la Commune face au Vieux-Port. Des dizaines de camions et de pompiers masqués, de la boucane, le secteur est bouclé.
L’une des deux personnes à avoir été blessées dans l’incendie survenu le 4 octobre dernier dans un immeuble du Vieux-Montréal, Patrick Meguid, n’a reçu son congé de l’hôpital que tout récemment, après y avoir passé 20 jours éprouvants. Il a été plongé dans un coma artificiel pendant huit jours après avoir été secouru par les pompiers.
Le reportage de Marie-Isabelle Rochon.
Consultez également notre article du jour sur le sujet : Incendie du Vieux-Montréal : la fenêtre de sa chambre lui a sauvé la vie | Radio-Canada
Au début du mois d’octobre, il avait réservé trois nuits au 402, rue Notre-Dame Est. La nuit de l’incendie, il est revenu à sa chambre d’hôtel vers 1 h 30, après un souper avec deux amis.
La chambre de Patrick Meguid au 402, rue Notre-Dame Est.
Photo : Patrick Meguid« Je ne me suis même pas mis en pyjama et, une demi-heure ou trois quarts d’heure après, c’était l’alarme », raconte-t-il. «Je me rappelle que la sortie était noire, noire de boucane. Je me suis enfermé dans la chambre en me disant : “Il va falloir faire vite”, et c’est la dernière chose dont je me rappelle. »
Patrick Meguid a perdu conscience en raison de la fumée. C’est la fenêtre de sa chambre qui lui a sauvé la vie, car les pompiers ont pu entrer dans la pièce et l’évacuer grâce à une échelle aérienne, comme en témoigne la vidéo ci-dessous.
Version anglaise du reportage sur le site de CBC
Un article du Devoir sur le week-end rouge de 1974 et d’un événement qui va en commémorer le 50e anniversaire
Photo: Archives de l’arrondissement de Ville-Marie
L’incendie survenu à l’emplacement où se trouve maintenant le parc Pierre-Bourgault, dans le quartier Centre-Sud, le 31 octobre 1974. Ce «week-end rouge», a été marqué par une grève illégale des pompiers de Montréal.
Photo: Collection du Musée des pompiers de Montréal
Vue de la rue Wolfe, au nord d’Ontario, durant le «week-end rouge», lors des trois jours de grève illégale des pompiers de Montréal, du 31 octobre au 2 novembre 1974
Durant trois jours, entre le 31 octobre et le 3 novembre 1974, Montréal brûle. Des incendies criminels éclatent un peu partout, en particulier au coeur du quartier Centre-Sud. Les citoyens regardent les bâtiments se consumer, sans vraiment pouvoir faire quoi que ce soit. Les pompiers sont en grève. L’événement s’inscrit dans l’histoire sous le nom du « week-end rouge ». Ce sont plusieurs dizaines de bâtiments qui flambent, laissant des quadrilatères décimés. Cinquante ans plus tard, un événement-concert souligne ce triste anniversaire.
Ce 2 novembre, en mémoire de ces tristes jours, l’ensemble Le Vivier musiques nouvelles, placé sous la direction d’André Pappathomas, présente Le week-end rouge. Le public est invité à assister à cette représentation, en deux mouvements, pour choeur, six solistes, hautbois, euphonium, orgue, percussions et instruments à cordes.
Un nouvel article de Radio-Canada sur le week-end rouge de 1974
Voir leur quartier brûler, impuissants : c’est ce qu’ont vécu des résidents du quartier Centre-Sud à Montréal, il y a 50 ans, alors que les pompiers avaient déclenché une grève illégale. Aujourd’hui, des témoins se souviennent de la détresse qui régnait et de la solidarité qui est née de ce qu’on a appelé le « week-end rouge ».
Des dizaines d’immeubles ont été rasés par les flammes et des centaines de résidents et de familles se sont retrouvées à la rue, mais aucun décès n’a été rapporté.
L’Association des pompiers de Montréal a plus tard versé un million de dollars d’indemnités aux victimes.
Ce week-end rouge marquera à jamais la disposition du quartier Centre-Sud, puisqu’une vingtaine de petits parcs de voisinage ont été aménagés dans les espaces libérés par des bâtiments brûlés.
« Il n’y a pas eu une réflexion préalable on a récupérer ces espaces, mais le résultat s’apparente à des initiative qu’on a en urbanisme pour soulager la lourdeur des cadres bâtis », souligne Gérard Beaudet, professeur titulaire, à l’école d’urbanisme et d’architecture de paysage à l’Université de Montréal. Une belle occasion d’aménagement, puisque le quartier était très dense et presque sans espaces verts.
C’est d’ailleurs dans ce même contexte post-incendies qu’a été créé le premier jardin communautaire de Montréal, encore situé au coin des rues Alexandre-DeSève et Lafontaine.
Dans les archives de Radio-Canada
Le week-end rouge de 1974
Le 31 octobre 1974, les pompiers de Montréal déclenchent une grève illégale. Durant trois jours, la ville s’embrase devant des citoyens impuissants.
Nos archives témoignent de cet événement spectaculaire et dramatique qu’on a nommé « le week-end rouge ».
Montage d’archives, du 31 octobre au 2 novembre 1974