Immobilier résidentiel - Actualités

C’est le bâtiment en question, l’avis est encore sur la porte. Aucun signe apparent de travaux, passés ou actuels

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Rien de visible, ça devait être des rénovations

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Reportage de CBC News

Montreal’s push to speed up housing construction is working, but not as fast as it hoped

Since the beginning of 2025, the city’s 19 boroughs have set a goal to approve housing projects that don’t require special permits within 120 days. It’s still early, but the city says so far, the majority of permit approvals are still taking longer than they’d like.

Un message a été fusionné à un sujet existant : Carrefour Langelier - 17 à 25 étages

Entrevue avec Gérard Beaudet : Ajout d’étages supplémentaires sur des projets

Résumé

Logements locatifs Les chiens sont-ils les bienvenus en appartement ?

PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

« S’il y avait plus d’encadrement pour que les propriétaires n’aient pas à se battre quand ça tourne mal, ce serait un pas en avant », suggère Josée Bourgouin.

La chronique de Nathalie Collard sur la difficulté de trouver un logement où sont acceptés les animaux de compagnie1 a suscité un fort volume de commentaires. Voici quelques-unes de vos réactions.

Publié à 11 h 00

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Un privilège de propriétaire

Il est temps que le gouvernement établisse une loi pour protéger les propriétaires de chien. Actuellement, avoir un chien est un privilège accordé à ceux qui peuvent être propriétaires. Lors de ma séparation, il y a six ans, j’ai voulu louer pour me relocaliser. Impossible avec ma labernois, j’étais refusée partout malgré un bon salaire. J’ai finalement acheté un condo pour que mon chien puisse y vivre. Je suis chanceuse, on m’a autorisé un prêt hypothécaire. Encore une fois, la SPCA débordera en juillet et laissera des chiens apeurés sans leur maître.

Rafaelle St-Pierre, Laval

Laissés à eux-mêmes

Les chiens sont acceptés où j’habite, hélas ! Il y a deux chiens qui sont laissés à eux-mêmes durant de nombreuses heures et ils aboient ou pleurent toute la journée. Le propriétaire des logements prend au sérieux les plaintes… mais les chiens aboient toujours. L’an prochain, nous allons chercher une tour où les chiens ne sont pas acceptés. C’est une question de point de vue.

Kathleen Cool, Vieux-Montréal

Non à tous

Presque tous les locataires chez moi voudraient un chien. Tous ne seraient pas de bons maîtres comme l’autrice de l’article. Imaginez qu’après les références d’emploi, les références des anciens proprios, l’enquête de crédit, etc., je devrais vérifier les habitudes du candidat avec son chien… ça n’a pas d’allure. Et si je plie et qu’il s’installe avec son chien, quel message j’envoie aux autres locataires auxquels je dis non ? Il ne me revient pas de discriminer entre les bons et les mauvais maîtres de chien. Il suffit de dire non à tous.

Alexandre Boursier, Gatineau

Déchirant

Nous déménageons en juillet et après la visite de 25 appartements et condos locatifs, nous avons dû faire le choix de nous départir de notre chien qui vit avec nous depuis sept ans. Elle a toujours vécu en appartement. Tout le monde la trouve gentille et bien sage, mais elle pèse 65 livres. Nous avons beaucoup de peine, car elle m’a tellement soutenue lors de ma maladie. En plus, nous nous sommes fait traiter de sans-cœur quand nous avons annoncé devoir malheureusement nous en « débarrasser ». Tellement de tristesse dans mon cœur.

Lyna Cliche, maman d’une grosse airedale, Lévis

PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

Rocky le chien prend une pause près de son maitre à l’ombre sur le Mont-Royal.

Une question de santé mentale

Très pertinent pour les locataires comme moi qui ont dû donner leur chien. En effet, lorsque j’ai quitté la Gaspésie pour Montréal, je savais qu’il me serait presque impossible de trouver un logement qui accepte les gros chiens. Je voulais aussi une cour, car mon chien était très actif et avait besoin d’espace. Le problème est que les rez-de-chaussée sont très chers en plus. Finalement, j’ai dû me résoudre à donner mon chien à une famille. Je sais qu’il est très heureux, il a de l’espace en masse et il est gâté. Mais malheureusement, peu de chiens vont avoir cette chance, car ils se retrouveront à la SPCA en juillet faute de logement les acceptant. C’est très triste. Nous avons du chemin à faire au Québec pour être plus sensibilisés aux chiens et aux locataires pour qui c’est une question de santé mentale que d’avoir un animal.

France Banville, LaSalle

Quelques irresponsables

Je suis propriétaire de logements locatifs. Malheureusement, après plusieurs mauvaises expériences, je n’accepte plus les chiens. Pourtant, j’aime les chiens et je sais qu’ils n’y sont pour rien. Le problème vient habituellement des propriétaires de chien qui ne se responsabilisent pas. Selon moi, le plus gros problème est le manque d’entretien. Il m’est souvent arrivé de trouver de nombreux « besoins » sur le terrain, quand ce n’est dans la maison, des griffures sur les planchers de bois, des trous sur le terrain… Je sais, ce ne sont pas tous les propriétaires de chien qui sont comme ça. Mais comme il m’est impossible de m’en assurer, j’ai éliminé ces désagréments et les coûts reliés en les refusant tous.

Lucie Laurendeau, Mont-Tremblant

PHOTO JOSIE DESMARAIS, ARCHIVES LA PRESSE

Jack, un chihuahua de 1 an, roupillonne dans l’ombre d’un parapluie.

À trois conditions

J’habite L’Île-des-Sœurs. L’article 18 du règlement du locataire permet des animaux domestiques, mais un seul chien, à trois conditions : faire en sorte que le chien n’aboie pas, garder son chien en laisse et sous son contrôle, et ramasser les excréments. À la troisième plainte, le locataire devra se séparer de son chien. Je vis ici depuis huit ans et je n’ai jamais connu de problèmes. Quelquefois, j’ai vu des gens poursuivre leur chemin sans ramasser les excréments. C’est une question de civisme. Le chien est le meilleur ami de l’homme, on le sait depuis toujours. J’appuie le cas par cas proposé par Nathalie Collard. Chers propriétaires, donnez une chance aux gens qui sont bien intentionnés, car leur chien n’est pas uniquement leur chien, c’est surtout un membre de la famille à part entière.

Judith Côté, Verdun

Quand ça tourne mal

Bien que je trouve les animaux de compagnie importants, je comprends parfaitement les propriétaires d’interdire les chiens dans les appartements. Ayant été propriétaire d’un duplex, j’ai accepté une fois un chien justement parce que j’avais rencontré le locataire et son chien et que j’étais convaincue que ça irait bien. Ce qui ne fut pas le cas, malheureusement. Tous les dommages et préjudices causés ont grandement affecté la vie de plusieurs personnes autour, sans parler des frais encourus par la suite. Donc pour moi, ce fut une expérience négative à ne plus jamais répéter.

S’il y avait plus d’encadrement pour que les propriétaires n’aient pas à se battre quand ça tourne mal, ce serait un pas en avant. Par contre, en ce moment, les lois et règlements forcent les propriétaires à se prémunir contre des situations particulièrement désagréables. Je trouve triste que le blâme soit jeté sur les propriétaires alors qu’ils n’ont pas vraiment d’aide quand ils voient leur investissement se détériorer et les droits des autres locataires bafoués.

Josée Bourgouin, Montebello

Certains commentaires ont été modifiés à des fins de clarté et de concision.

1. Lisez « Logements locatifs : “Les chiens ne sont pas acceptés” »

Je trouve l’entrevue frustrante. IL utilise des arguments “red herrings”. OUi, bien sur, que la construction de la tour de 28 etages ne vas pas, en elle seule, freiner l’etalement…mais permettre plus de densification en general le fera surement. La construction de tours a Mirabel sans acces a un transport en commun structurant c’est de l’etalement urbain aussi… Soupir

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Ayoye y’a des gens qui sont vraiment bornes. En Ontario, on n’a pas le droit de refuser de louer a quelqu’un qui a un chien. Ca devrait etre comme ca chez nous aussi. Les animaux de compagnie sont un avantage pour la societe (moins de solitude, de problemes de sante mentale, meilleure sante physique pour ceux qui ont des chiencs, etc)…

Si vous êtes propriétaire d’un logement locatif, ce n’est pas si simple. Vous n’avez pas le contrôle sur les animaux de vos locataires ou leur comportement.

Le chien d’un locataire aboie fréquemment, et comme les logements sont souvent très mal insonorisés, ça incommode les autres locataires, vous faites quoi?

Vous avez de nouveaux locataires asthmatiques ou allergiques intéressés par votre logement avec du tapis, mais l’occupant précédent avait des animaux. Qui paye les frais de ménage/décontamination? Pour l’anecdote, sur MarketPlace je n’achète pas de logements fumeurs ou avec animaux de compagnie.

Et dans l’état actuel des choses, qui va payer pour les dommages causés au bien immobilier (des planchers de bois endommagés par un chien, des cadrages sur lesquels un chat a fait ses griffes, de l’urine qui cause des cernes au plancher, etc.)?

C’est un casse-tête pour les propriétaires, et le cas par cas est très difficile à gérer. Je comprends les arguments humanitaires, mais ce n’est pas simple. De la même façon que ce n’est pas simple d’exiger d’un logement qu’il soit non-fumeur, même si c’est à peu près impossible d’éliminer la crasse que ça cause.

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  1. un chien qui derange les voisins c’est un probleme, comme n;importe quel autre porbleme de bruit. Un proprietaire a le droit de demander de l’action ou forcer le locataire a partir. Mais on ne peut pas presumer la faute avant qu’elle n’arrive.

  2. je suis asthmatique et je ne n’ai jamais loue un appartement avec de la moquette. Mais, le proprietaire est responsable de louer un appartement propre – de toute facon la moquette devrait etre nettoyee a fond avant de louer a un nouveau.

  3. Un locataire qui endommage un appartment est responsable de ce dommage. c’est pour ca qu’il y l’inspection a l’emmenagement et celle au demenagement.

  4. Je pense que d’exiger qu’un logement soit non-fumeur est totalement accetapble. C’est meme monnaie courante. Faire l’equivalent entre fumer de la cigarette et avoir un animal de compagnie est un peu bizarre…

La construction de milliers de logements bloquée

Quatre régions chaudes où la désuétude des infrastructures d’eau limite la construction

Montérégie : 16 840 unités
Outaouais : 8000 unités
Estrie : 4508 unités
Chaudière-Appalaches : 4300 unités

Source : Union des municipalités du Québec

Les résultats frappent. Sur 139 municipalités qui ont participé à l’exercice, 43 doivent présentement dire non à des promoteurs parce qu’elles ne peuvent traiter davantage d’eaux usées ou fournir plus d’eau potable.

Là, on ne fait que s’éloigner de cet objectif. La crise du logement est reconnue par le gouvernement du Québec, il doit agir.

Isabelle Melançon, PDG de l’Institut de développement urbain

Il y a des problèmes d’itinérance partout, on a besoin de loger nos gens. Et les logements sociaux, il faut aussi les brancher sur le réseau.

Julie Boivin, mairesse de Sainte-Anne-des-Plaines
Première étape pour dénouer l’impasse, selon l’UMQ : Québec et Ottawa doivent s’entendre au plus vite pour allouer une somme de 1,3 milliard présentement sur la glace et destinée aux infrastructures d’eau. Mais il faudra « d’autres initiatives » pour que les 36 000 logements bloqués soient construits, plutôt que de voir la liste s’allonger d’année en année.

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