Franchement, entre ça et les lois sur la langue, on mérite amplement notre déclin économique et culturel
Effectivement! D’un ridicule sans nom!
Des chantiers toujours actifs, d’autres au ralenti
AILLEURS SUR INFO : Les infractions sexuelles commises par les ados passent-elles sous le radar?
Le secteur résidentiel englobe la construction de bâtiments où plus de 85 % de la superficie (excluant le stationnement) est réservée à l’habitation, selon la CCQ. Le nombre d’étages au-dessus du sol ne doit pas excéder six dans le cas de bâtiments neufs, et huit dans les autres cas.
La grève touche ainsi les chantiers de construction de maisons unifamiliales et en rangée, en plus de ceux d’immeubles à logements de six étages et moins, excluant le sous-sol.
Les projets de sept étages et plus relèvent du secteur commercial. Ces chantiers ne sont pas touchés par le conflit de travail.
Les travaux de rénovation, de modification, d’entretien et de réparations effectués pour des particuliers par des professionnels sont également exclus en vertu de la Loi sur les relations du travail, la formation professionnelle et la gestion de la main-d’œuvre dans l’industrie de la construction (R-20).
Enfin le bons aura finalement prévalu. L’énorme déséquilibre causé par une petite minorité ne peut pas avoir un droit de véto sur le développement immobilier quand il s’agit de défendre les intérêts supérieurs de la communauté.
En même temps on envoie un message clair que l’opposition citoyenne doit élargir sa vision en mettant de côté ses intérêts privés sans justification valable, au profit de la collectivité. Ça aussi ça fait partie des règles d’une saine démocratie.
La construction massive de logements neufs par le secteur privé ne suffira pas pour remédier à la pénurie et aux problèmes d’abordabilité auxquels font face particulièrement les ménages moins nantis, prévient une étude de l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS). Encore faut-il que ce soit le bon type de logements qui soient construits, et qu’ils viennent avec une forme de régulation des prix.
Depuis des années, les pouvoirs publics s’appuient largement sur une théorie lorsqu’il est question de répondre au besoin de logements. Appelée « filtrage » ou « effet de cascade », cette théorie veut qu’il suffise de construire un nombre suffisant d’unités d’habitation pour que le partage de ce parc immobilier se fasse ensuite presque naturellement en fonction des besoins et des moyens financiers des uns et des autres. Mais en réalité, cette logique ne fonctionne pas tout le temps et peut même aggraver le problème, notamment pour les ménages aux revenus plus modestes, conclut l’étude de l’IRIS dévoilée jeudi.
Aux prises avec un marché immobilier où les logements sont de plus en plus rares et chers, les Canadiens en auraient besoin de plus de 3,5 millions supplémentaires d’ici 2030, dont 860 000 seulement au Québec, estimait la Société canadienne d’hypothèques et de logement en 2023.