Immobilier résidentiel - Actualités

Voici un article, détaillant une impressionnante compilation (réalisée par la courtière Charlyse Amoussou et son équipe de Via Capitale) des ventes de condos près des stations de métro. Cette nouvelle aurait également pu être intégrée au fil de discussion générale du Métro. :upside_down_face:

Le prix médian des condos près des stations de métro

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IMAGE FOURNIE PAR CHARLYSE AMOUSSOU | La courtière immobilière Charlyse Amoussou a publié, sur sa page LinkedIn, cette carte qui montre les prix médians des condos vendus en 2020 dans les environs des stations de métro à Montréal, Laval et Longueuil.

Près de quelle station de métro pourriez-vous acheter un condo à Montréal avec 350 000 $ ? Pour mieux guider les acheteurs, une courtière immobilière a créé une carte unique en son genre.

Publié le 10 février 2021 à 9h39 | VALÉRIE SIMARD | LA PRESSE

La courtière Charlyse Amoussou de Via Capitale du Mont-Royal et son équipe ont compilé les ventes de condos réalisées entre janvier et décembre 2020 dans un rayon d’un kilomètre de chacune des 68 stations de métro que compte le réseau montréalais. Les données ont été placées sur une carte que Mme Amoussou a partagée sur sa page LinkedIn, suscitant de nombreuses réactions et commentaires.

« Je ne me doutais pas que ça circulerait autant, se réjouit-elle. L’idée était d’abord de rassembler ces données pour renseigner mes clients. Plusieurs nous arrivent en disant : “J’ai tel montant, où puis-je aller sur l’île de Montréal ?” »

Ainsi, au lieu de concentrer leurs recherches sur un ou deux quartiers en particulier, les acheteurs sont plus nombreux à élargir leurs horizons, en raison de la hausse marquée des prix. « Avec le marché présentement, c’est plus la tendance, observe Charlyse Amoussou. Les acheteurs sont prêts à faire des compromis. » Plusieurs espèrent néanmoins trouver une propriété située à au plus 10 minutes de marche d’une station de métro, remarque la courtière, d’où le choix de limiter sa recherche à un rayon d’un kilomètre.

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IMAGE FOURNIE PAR CHARLYSE AMOUSSOU | Les détails du prix médian des condos situés près de la ligne orange, avec les ventes les plus basses et les plus élevées en 2020.

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IMAGE FOURNIE PAR CHARLYSE AMOUSSOU | La ligne verte

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IMAGE FOURNIE PAR CHARLYSE AMOUSSOU | La ligne bleue

Pour cet exercice, la courtière, qui a œuvré en recherche clinique avant de bifurquer vers l’immobilier, a compilé les ventes de la dernière année, tous types de condos confondus, afin de déterminer le prix médian. On apprend ainsi qu’un budget de 350 000 $ permettrait à un acheteur de s’installer à proximité des stations Sauvé, Du Collège, Frontenac et Monk notamment. La station de métro autour de laquelle le prix médian des condos est le plus bas est De la Concorde à Laval (247 000 $) et le plus élevé, Édouard-Montpetit, près de l’Université de Montréal (869 000 $).

Devant la demande, Mme Amoussou compte répéter prochainement l’exercice pour les plex ainsi que pour les maisons unifamiliales, également pour celles situées à l’extérieur de l’île de Montréal.

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La nouvelle me fait penser à ce reportage de Side Projects sur un immeuble résidentiel de luxe à San Francisco et sur la responsabilité de la collectivité envers un projet mal conçu et dangereux.

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Ça pourrait aussi aller dans Étalement urbain, je ne m’attendais à ce que Cowansville aurait une si grande augmentation de mise en chantier. Après il faudrait aussi voir en nombres absolus, car si on est passé de 10 mises en construction à 17, ça veut pas dire grand chose.
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Cowansville est passée de 125 à 337 mises en chantier.

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Ça va en prendre encore plus pour absorber la demande actuelle d’habitation, c’est a peu près impossible de trouver une habitation en banlieue ces temps ci. Il y a une énorme demande non comblée.

C’est absolument horrible. J’ai des amis au bord de la dépression tellement c’est rough.

C’est vraiment fou ce qui se passe. Cette maison (gauche) a été vendue pour près de 400k, plusieurs dizaines de milliers de $ au dessus du prix demandé. Cette maison demande 500k et je vois régulièrement des agent immobiliers faire du porte à porte dans des secteurs stratégiques pour convaincre de vendre, comme ici.

On parle ici de maisons qui se vendaient moitié moins cher il y a quatre ou cinq ans.

Très long article sur les condos du centre-ville (qui inclut Griffintown)

Je lisais cet article ce matin, tous les avis semblent bien sensés… Sauf celui de Gabriel Harbour. Incidemment, il insulte le produit de plusieurs de ses clients, si on regarde le site web de son entreprise…

Il n’y a pas un avenir où les grandes entreprises et les fonds d’investissement vont juste abandonner des actifs avec une telle valeur sans raison, ou que le centre-ville perdrait la totalité de son achalandage, vu la grande diversité des sources de celui-ci. C’est vraiment un commentaire réactionnaire qui détonne du ton de tous les autres. On peut s’attendre à une détente de la pression immobilière, mais que ça passe en zone sinistrée parce que le monde va faire du télétravail quelques jours par semaine? Ça ne fait aucun sens.

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Désolé c’est hors sujet (et surtout en retard). À mon avis, Delson a besoin de règles d’insertion un petit peu plus sévères…

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Seigneur, effectivement on dirait le prophète du malheur cataclysmique…

Le centre-ville va survivre, le télé-travail à 100% (et même 3 jours semaines) tel que prédit l’année dernière n’arrivera tout simplement pas. On s’en est rendu compte à mon bureau, où à peu près tout le monde a hâte de revenir en personne et socialiser. Même son de cloche pour nos clients, qui veulent avoir du client facing time avec nous et qui espèrent qu’on pourra retourner les voir bientôt.

Quand les spectacles recommenceront, que les festivals, les bars, les restaurants et les magasins seront réouverts sans restriction, pas mal de monde voudront revenir au centre-ville pour les mêmes raisons qu’iels y étaient avant la pandémie.

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500K c’est une aubaine !

À Brossard il y a une maison neuve à 1.5 million !
C’est drôle elle est sur le marché depuis un certain temps…

Remax

Franchement ca me fait chier de lire que “Les québecois de souches” fuient Montréal. Ils fuient quoi ? Cela s’entend de plus en plus. Dans un article de la Presse j’ai lu une opinion comme celle-ci qui disait que les québecois de souches quittaient la ville et que sans eux Montréal ne sera bientôt qu’une ville sale, ghettoisée et dangereuse. Sérieusement il y a des discours de plus en plus cons qui sont banalisés. Excusez mon langage mais je suis fatigué de lire ce genre de bêtises tous les jours. Surtout dans le JDM, moins dans la Presse. Que ceux qui veulent se barrer le fassent. Montréal se portera très bien.

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C’est effectivement vraiment raciste comme discours… Premièrement, c’est complètement faux. Je suis ce qu’on qualifierait de québécois “de souche” et je compte bien rester sur l’île, tout comme beaucoup de mes amis. La plupart des gens qui partent, c’est pour retourner dans leur ville d’origine plus que juste quitter l’île.

C’est sans parler de tous ces boomers qui s’achètent des pied à terre en ville…

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Ce genre de paysage urbain est en train de devenir la norme en banlieue (du moins ici, dans le Roussillon).Il n’y a presque plus de terrains pour bâtir mais le marché encourage fortement la construction, donc des vieux bungalows sont achetés pas trop cher, puis un logement multifamilial ou une unifamiliale pour un plus gros budget est construit à la place de la maison. Malheureusement ça engendre des situations pas très belles comme ici, mais en même temps, je pense que la ville est consciente que le bungalow ne sera pas acheté pour être habité, mais pour son terrain, qui est à un endroit stratégique.

Aussi, le développement se fait majoritairement sur certains axes, donc les problèmes d’intégration sont surtout temporaires, mais c’est vrai qu’on a parfois des situations assez particulières, où un immeuble à condos assez luxueux surplombe une petite maison dans un état dégradé, comme ici

La maison à 500k, ce n’est pas la nouvelle maison, c’est le vieux bungalow! (D’ailleurs, je crois qu’elle a été vendue depuis puisqu’elle n’est plus inscrite sur Centris)

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Article de La Presse Canadienne dans L’Actualité

Où vont les Montréalais qui quittent la ville pour s’établir en banlieue?

Jessica Beauplat
La Presse Canadienne
18 mars 2021

MONTRÉAL — La majorité des Montréalais qui ont déserté la métropole pour s’installer en banlieue habitaient en périphérie de la ville, conclut un rapport publié jeudi par la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL).

De façon générale, les familles qui demeurent dans les secteurs limitrophes de l’île de Montréal, comme près du pont Honoré-Mercier ou dans le quartier Rivière-des-Prairies, sont plus susceptibles de déménager dans les couronnes avoisinantes.

Ceux qui habitent les quartiers plus centraux tendent à demeurer dans la métropole.

C’est ce qu’explique en entrevue téléphonique l’auteur du rapport, l’économiste Francis Cortellino.

Les résultats indiquent donc que les ménages qui vivent dans des secteurs un peu plus éloignés de la ville et qui devaient probablement déjà consacrer un certain temps à leurs déplacements vers le lieu de travail ont été plus enclins à déménager en banlieue afin de pouvoir y acquérir une maison unifamiliale. D’autant plus que le télétravail est venu changer la donne, souligne M. Cortellino.

Parmi les arrondissements où un plus grand nombre de Montréalais quittent l’île pour s’établir dans les couronnes figurent Ahuntsic, Saint-Laurent, Villeray, Saint-Michel, Parc-Extension, Montréal-Nord et Saint-Léonard.

À l’est, les résidants de Rivière-des-Prairies, Pointe-aux-Trembles, Mercier–Hochelaga-Maisonneuve troquent également leur nid douillet en ville pour la banlieue.

De même que Verdun, Lasalle et Lachine, dans le Sud-Ouest. Malgré leurs proximités au centre-ville, les quartiers du Sud-Ouest sont également près des ponts Mercier et Champlain, fait remarquer M. Cortellino.

Cette migration s’observe un peu moins dans le quartier du Plateau-Mont-Royal ou au centre-ville, par exemple. Il y aurait donc un facteur de proximité.

«À l’exception du secteur de Griffintown, plus particulièrement dans le code postal débutant par H3C qui est le cœur de Griffintown, et une petite partie de Ville-Marie. C’est vraiment le seul secteur (du centre-ville) où on voit qu’il y a beaucoup de gens qui ont quitté pour la banlieue cette année», note l’économiste.

«On sait que ce sont des ménages un peu plus jeunes et souvent plus aisés financièrement, commente-t-il. Ce sont souvent des ménages qui vivent dans des condos où le prix est probablement plus élevé.»

M. Cortellino avance que certains d’entre eux, qui en ont les moyens, préfèrent s’installer en banlieue où ils auraient plus d’espace sans payer beaucoup plus que ce qu’ils paient déjà.

Popularité des maisons unifamiliales

Le pourcentage de Montréalais qui achètent des maisons unifamiliales a augmenté au cours des six dernières années.

De 2015 à 2019, ils étaient déjà entre 22 % et 24 % à quitter l’île pour acheter un bungalow en banlieue.

Cette proportion atteint 28,8 % en 2020. Fait intéressant à noter, en juillet 2020, ce pourcentage a grimpé à 31 %, soit dès le trimestre suivant le début de la pandémie.

Le nombre de transactions de maisons unifamiliales a grimpé dans la plupart des municipalités à l’extérieur de l’île de Montréal.

Sur la Rive-Nord, les plus fortes hausses ont été observées à Saint-Eustache, Saint-Jérôme, Saint-Lin des Laurentides, L’Assomption et Rosemère, entre autres.

Pour ce qui est de la Rive-Sud, les municipalités de Saint-Jean-sur-Richelieu, Longueuil (secteur du Vieux-Longueuil et St-Hubert), Beloeil et Sainte-Julie ont accueilli plusieurs familles qui habitaient auparavant la métropole.

Cette vague de nouveaux ménages est probablement venue créer une pression supplémentaire sur les prix dans un contexte d’offre très limitée, indique le rapport.

Les données du système Centris de l’APCIQ montrent d’ailleurs que la croissance du prix médian des maisons unifamiliales dans les divers secteurs de banlieue en 2020 a été plus élevée que sur l’île de Montréal, une première depuis plusieurs années.

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Cet article a été produit avec l’aide financière des Bourses Facebook et La Presse Canadienne pour les nouvelles.

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On a beaucoup d’article sur les gens qui quittent la ville pour aller en banlieue ou ailleurs mais moi ce qui m’intéresse davantage ce sont les gens qui s’installent en ville, et il y en a beaucoup. Alors j’aimerais que les médias se penchent un peu plus sur les gens qui décident de venir vivre à Montréal.

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Je me disais exactement la même chose, parce que les ventes sur l’île se sont maintenues malgré la pandémie en 2020, par rapport à 2019, qui était une année déjà assez folle pour l’immobilier à Montréal. D’un côté on a 4500 départs de plus vers les banlieues, mais cela ne ralentie pas les ventes sur l’île? Qui donc achète? Un portrait serait super intéressant.

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Mon conjoint et moi on a acheté un nouveau condo dans le Centre-Sud, 2 fois la taille de notre condo actuel.

2 jeunes professionnels fin vingtaine/début trentaine originaires d’autres régions du Québec qui veulent se partir une famille en ville, près des services, à distance de vélo du travail au centre-ville. On aurait jamais pu acheter ça si on avait pas déjà un condo avant par contre, et on a plein de collègues qui ont ce problème présentement. Ils sont premiers acheteurs et la barre est rendue juste trop élevée.

Voici un portrait rapide des acheteurs d’au moins une des transactions immobilières dans les dernières semaines :slight_smile:

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Il y a quelque chose que je ne comprends pas. Si l’exode est si important et s’accentue depuis quelques années, alors pourquoi le prix des condos et des locations augmentent en ville ? Pourquoi il y a surenchère sur plusieurs condos ou logements ? Pourquoi il apparait toujours aussi difficile de se loger dans les quartiers centraux ?

Sommes-nous ici devant le même genre d’explication ou le beau-frère de Candiac essaie de m’expliquer pourquoi il ne vient plus en ville en me disant : ‘‘De toute façon y a pu personne qui va en ville parce qu’il y a ben trop de traffic’’

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