Immobilier commercial - Actualités

Ca leur tente pas de demander des changements de zonages pour permettre la mixité et convertir certains étages en logement?

C’est pas aussi simple, c’est toute la question du contrôle des accès, des déchets, des assurances, de la protections incendies, de l’évacuation, de la séparation des usages, de la reconfiguration des systèmes (HVAC, électricité, Internet, cables etc)

Convertir un immeuble en résidentiel serait ‘‘plus simple’’ mais dépend de quel types, si on a un vieil immeuble dans le Vieux, c’est plus ‘‘facile’’ mais une tour de classe B comme celles sur René-Lévesques proches de Beaver-Hall, c’est plus difficile (haut plafond, changer les gicleurs, etc)

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D’un point de vue logistique, c’est vraiment une occasion de repenser certains quartiers. Les bureaux de haute-qualité vont survivre, mais ceux bas-de-gamme vont disparaitre. Idéalement il faudrait penser à ce qu’on veut leur remplacer par, et non entammer la solution par défaut de le remplacer par un autre bureau.

C’est ceci qui va maintenir l’activité au centre-ville. Plus elle se densifie plus elle sera auto-suffisante. Elle appartiendra à ceux qui veulent avoir ce style de vie.

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Sans compter que bien des édifices commerciaux n’ont pas une configuration attrayante pour des résidences car trop sombres, les superficies étant plus larges.

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Oui, on peut dire que le télétravail est une révolution dans l’industrie du bureau qui élaguera durablement une grande partie des surfaces disponibles, pour ne conserver que les meilleures. Ce qui pèsera lourd sur certaines petits édifices des années 60 notamment sur René-Lévesque. On peut donc envisager un éventuel réaménagement des fonctions avec des rénovations, mais surtout des démolitions et reconstructions dans le but de densifier davantage le coeur de la ville sur le plan démographique.

C’est tout de même incroyable à quel point la pandémie aura accéléré un mouvement qui s’amorçait à peine avant la Covid19. Vraiment personne ne l’a vu venir celle-là, et son effet à l’échelle du monde marquera l’histoire à titre de catalyseur de changements durables sans précédent, dans la planification et le développement des villes de demain.

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Le problème avec comment ça s’enligne, c’est que les lundis et vendredis les tours sont vides, mais les mardi-mercredi-jeudi c’est plein.

C’est terrible pour la gestion des espaces.

C’est un cercle vicieux qui va prendre un peu de temps à se mettre en marche et afficher le nouvel équilibre.

Compagnie adopte le modèle hybride:

  • A besoin de moins d’espace
  • Réduit sa superficie (25-50% plus petit)
  • Signe des baux à plus court terme

Éventuellement:

  • Embauche des employés
  • Ne peut plus rappeler tous ses employés en même temps au bureau
  • Réalise qu’il utilise ses bureaux <50% du temps (2-3 jours sur 7)
  • Rencontre une période de ralentissement économique et de son chiffre d’affaire

Qu’est-ce qui se passe éventuellement? Les gestionnaires vont voir où ils peuvent se serrer la ceinture, et le bureau (surtout de prestige) risque d’y passer.

La semaine dernière je crois Facebook et Salesforce ont décidé de couper dans leur espace de travail. Là c’est les gros joueurs qui commencent à réaliser qu’ils paient beaucoup d’espace…

Groupe Mach a acheté le Marché Saint-Jacques grâce à une entente secrète

Reportage vidéo : Groupe Mach a acheté le Marché Saint-Jacques grâce à une entente secrète

Ulysse Bergeron
28 novembre 2022
Économie

Le Groupe Mach, qui appartient au magnat de l’immobilier Vincent Chiara, a discrètement mis la main sur l’immeuble patrimonial du Marché Saint-Jacques. Une entente secrète qui aurait été signée avec l’ancien propriétaire, poursuivi pour plus de huit millions de dollars, priverait la Ville de Montréal de 260 000 dollars en droit de mutation, a constaté Le Devoir.

« Nous sommes devenus propriétaire de la partie commerciale du Marché Saint-Jacques », confirme Daniel Durand, vice-président au marketing et aux communications chez Groupe Mach, sans détailler le moment ni la valeur de la transaction. « L’objectif, c’est de redonner vie aux espaces commerciaux en bonifiant l’offre avec des commerces de proximité. »

Construit en 1931, l’immeuble du Marché Saint-Jacques est situé dans le quartier Centre-Sud de Montréal, rue Ontario. L’édifice Art déco a une valeur patrimoniale exceptionnelle, selon la Ville de Montréal, qui s’en était départie en 2006. En 2013, une société appartenant aux promoteurs Fonds Europa et au Groupe BPAL annonçait l’ajout d’un étage à l’édifice ainsi que la conversion d’espaces en appartements en copropriété et en maisons de ville. Le but : redonner vie à cet immeuble de grande valeur.

1$

C’est la somme pour laquelle la portion commerciale du bâtiment a été vendue, sur papier.

Le président d’Europa, Jean-Pierre Houle, déclarait à l’époque vouloir attirer des commerces de proximité : « On pense à une poissonnerie, à une rôtisserie portugaise, à un dépanneur à bières, à un zinc, c’est-à-dire un comptoir-bar à l’européenne, etc. On espère aussi attirer une succursale de la SAQ. On veut qu’il y ait une belle synergie entre les marchands et que le marché comble les besoins de base des résidents, comme c’était le cas à ses débuts. »

Force est de constater que les objectifs n’ont pas été atteints. Depuis 2019, l’espace commercial est majoritairement occupé par un Super C, dont le bail initial de 15 ans est renouvelable pour huit périodes de cinq années chacune, soit un potentiel locatif de 55 ans. Le Groupe Mach envisage-t-il de mettre un terme au bail ? « Actuellement, il reste des locaux disponibles sur le site pour accueillir d’autres commerces de proximité », répond M. Durand.

Poursuites

L’acquisition par Groupe Mach est intervenue, loin des regards, dans un contexte pour le moins particulier, les anciens propriétaires cumulant les poursuites. Depuis 2020, ces derniers sont poursuivis pour 8,26 millions de dollars par les copropriétaires des espaces résidentiels situés aux étages supérieurs du Marché Saint-Jacques.

Les procédures judiciaires entamées font état de vices cachés, de vices de construction, de vices de conception, de déficiences, de manquements contractuels et de fausses déclarations.

C’est donc en plein bras de fer juridique que le propriétaire des espaces commerciaux du Marché Saint-Jacques décide de s’en départir. Alors que le rôle d’évaluation atteint 8,2 millions de dollars, l’immeuble est vendu pour 1 $ à Place Saint-Jacques, une société constituée quelques semaines plus tôt.

Or, il s’avère que les anciens promoteurs restent, sur papier du moins, les premiers actionnaires de Place Saint-Jacques, selon le registre des entreprises. Néanmoins, le nouvel acquéreur est enregistré à l’adresse du deuxième actionnaire : Macan Holdings, une des nombreuses sociétés du magnat montréalais de l’immobilier Vincent Chiara, propriétaire de Groupe Mach. C’est d’ailleurs M. Chiara qui représente le nouveau propriétaire pour un prêt de 4,35 millions octroyé par la Banque Royale du Canada cinq jours avant la transaction.

Dans les documents liés aux poursuites, on apprend d’ailleurs que le véritable acheteur des lots est le Groupe Mach. En septembre, le promoteur Jean-Pierre Houle a été questionné sur l’existence d’une contre-lettre avec la compagnie de Vincent Chiara — ou de toute autre forme de contrat — qui pourrait compléter la vente à 1 $. Une contre-lettre est une entente secrète, légale, qui annule ou modifie une convention apparente.

« [M. Houle] admet du bout des lèvres qu’une compensation complémentaire a été payée par le Groupe Mach, mais il affirme ne pas en connaître la teneur », lit-on dans un récent jugement. Dans la décision, il est spécifié que cet « artifice aurait été créé dans le seul but d’éluder le paiement des droits de mutation [communément appelés la taxe de bienvenue] de l’ordre de 260 000 $ qui, ne serait-ce de ce montage, seraient dus à la Ville. »

À noter : le Tribunal a permis en octobre une saisie avant jugement des espaces commerciaux du Marché Saint-Jacques par le syndicat de copropriétaires des appartements en copropriété. Par cette décision, il veut empêcher les anciens propriétaires de se mettre dans une situation d’insolvabilité à l’égard des créanciers si un jugement leur était favorable.

Dans son jugement, le Tribunal avance ne pas « accorder de crédibilité au témoignage » de M. Houle : « Il tente clairement de cacher le montant de la compensation financière complémentaire reçue et l’existence d’une contre-lettre avec le Groupe Mach. »

Le Groupe Mach n’a pas voulu commenter les démarches judiciaires contre l’ancien propriétaire. L’entreprise assure par ailleurs au Devoir détenir « [les] espaces commerciaux, à 100 % », sans toutefois détailler la nature de l’entente.

Avec un parc immobilier estimé à près de 40 millions de pieds carrés, Groupe Mach est le premier propriétaire immobilier privé de la province. L’entreprise montréalaise n’a cessé de consolider son portefeuille dans les dernières années. Par exemple, l’entreprise qui rachetait en 2020 La Cordée — et qui a tenté d’acquérir 20 % de Transat en 2019 — officialisait en mars dernier l’acquisition de 42 propriétés qui appartenaient auparavant au Fonds de placement Cominar.


Nouvelle reprise par le journal Métro

Le Marché Saint-Jacques acheté par Group Mach


Photo: Facebook Marché Saint Jacques

Yann Nopieyie
28 novembre 2022 à 15h19 - Mis à jour 28 novembre 2022 à 15h41
1 minute de lecture

L’immeuble patrimonial du Marché Saint-Jacques a été repris par le Groupe Mach, le premier propriétaire immobilier privé de la province. Une entente secrète aurait été signée avec l’ancien propriétaire, poursuivi pour plus de huit millions de dollars. Selon Le Devoir, cette entente priverait la Ville de Montréal de 260 000 dollars de droits de mutation.

Construit en 1931, le marché Saint-Jacques est l’un des édifices de marché publics les plus anciens à Montréal. Plusieurs projets avaient été annoncés pour que ce lieu patrimonial devienne un pôle alimentaire pour la population du quartier.

Or, depuis 2019, celui-ci accueille une épicerie de la bannière Super C au rez-de-chaussée. Actuellement, il resterait des locaux disponibles sur le site, où d’autres commerces locaux pourraient s’établir.

Des poursuites en cours

Depuis 2020, les anciens propriétaires du Marché Saint-Jacques sont poursuivis pour 8,26 M$ par les copropriétaires des espaces résidentiels situés aux étages supérieurs de l’immeuble. Les procédures judiciaires engagées allèguent des vices cachés, des défauts de construction, des défauts de conception, des déficiences, des manquements contractuels et des fausses déclarations.

Tel que prédit par @sameguy, il y a plus d’un an… :crystal_ball:

Développement d’un projet industriel à Pointe-Claire

Portail Constructo | 14 décembre 2022

Développement d’un projet industriel à Pointe-Claire. Crédit : GKC Architectes

L’entreprise de développement immobilier Rosefellow poursuit sa croissance dans l’Ouest-de-l’Île de Montréal avec la conception d’un projet industriel évalué à quelque 75 M$.

Situé à Pointe-Claire, le terrain de 58 157 mètres carrés acheté en 2021 accueillera de nouvelles installations dernier cri, dont les centres de distribution de Dormez-vous et de Steve Madden.

Le bâtiment de 25 548 mètres carrés, dont Rosefellow partagera la propriété avec Skyline Industrial REIT et F.I.T. Ventures, proposera des espaces d’entreposage avec bureaux aux abords de l’autoroute Trans-Canadienne et de l’avenue Victor-Davis. Le projet sera livré à l’été 2023.

Des installations écoresponsables

Les installations se voudront par ailleurs écoresponsables. Des unités de ventilation avec récupération d’énergie seront installées et un toit blanc sera aménagé pour réduire les ilots de chaleur.

De plus, des arbres seront plantés afin d’offrir de l’ombre dans les aires de stationnement, des bornes de recharge pour les véhicules électriques seront ajoutées et plusieurs espaces verts sont prévus au plan d’ensemble. Enfin, dans un souci de réduction des résidus de démolition, 88 % des matières seront intégrées dans la construction, dont 550 tonnes de métal, 6 650 tonnes de béton et 400 tonnes de briques et d’asphalte.

Source : Rosefellow

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Axalata

Here is the replacement build

New construction has already started

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Commerce de détail Un magasin Nike ouvrira à Laval

PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE

Le Carrefour Laval

Le Carrefour Laval accueillera une boutique Nike haut de gamme à la mi-février.

Publié à 9h00

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André Dubuc
André Dubuc La Presse

Il s’agira d’un premier magasin Nike en bonne et due forme dans la région de Montréal. Selon le site internet de l’entreprise, deux autres adresses Nike actuellement ouvertes, au Marché Central et à Mirabel, arborent l’enseigne Nike Entrepôt, dont les produits proposés sont généralement plus abordables. Une boutique Nike premium a ouvert ses portes le 24 novembre aux Galeries de la Capitale à Québec.

« On est très contents, dit Brian Salpeter, vice-président principal au développement chez Cadillac Fairview, propriétaire et exploitant du Carrefour Laval. On parle d’un vrai magasin haut de gamme Nike qui est juste à côté du magasin Apple. »

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE

Brian Salpeter, vice-président principal au développement chez Cadillac Fairview, propriétaire et exploitant du Carrefour Laval

En parallèle, la marque au logo Swoosh aménage un magasin phare au Centre Eaton au centre-ville de Montréal, avec devanture sur la rue Sainte-Catherine. L’ouverture est prévue au printemps prochain. Le magasin d’au moins 1850 m2 (20 000 pi2) prend la place de l’enseigne Gap. Il s’agit du second magasin phare au Canada, après celui du centre commercial Yorkdale à Toronto ouvert en 2021.

Selon la publication spécialisée Retail Insider, c’est le groupe israélien Fox qui exploitera les magasins. Il a signé une entente de sept ans avec Nike en 2017 portant sur l’ouverture de boutiques Nike au Canada. Ce groupe a aussi le mandat de ramener l’enseigne espagnole Mango au pays.

À Laval, le magasin de détail Nike dispose de 840 m2 (9000 pi2). L’emplacement choisi fait face à l’autoroute 15 entre La Baie et Simons. Le nouveau locataire remplace le magasin Banana Republic.

Un magasin de détail Nike vend principalement les produits Nike fraîchement sortis avec des prix en conséquence, tandis que sa version entrepôt propose un assortiment de produits pouvant différer des boutiques haut de gamme et généralement offerts à des prix moins élevés.

De la concurrence

Au Carrefour Laval, le nouveau Nike fera concurrence à Sporting Life, qui a ouvert ses portes le mois passé. D’une superficie de 2500 m2 (27 000 pi2), ce magasin vend principalement des vêtements et des chaussures de sport, souvent dans le haut de gamme. Des articles se détaillent à plus de 1000 $ pièce.

PHOTO COURTOISIE

Le magasin Sporting Life du Carrefour Laval

Nike a augmenté ses prix au dernier trimestre

L’équipementier sportif a publié mardi un chiffre d’affaires en hausse de 17 % à son dernier trimestre, supérieur aux attentes, compensant par une hausse des prix de ses produits les effets de stock et de l’inflation.

Le groupe installé à Beaverton, en Oregon, a réalisé 13,3 milliards US de ventes entre septembre et novembre, avec une hausse du chiffre d’affaires dans toutes les zones géographiques, à l’exception notable de la « grande Chine », qui regroupe la Chine continentale, Macao, Hong Kong et Taiwan.

Nike précise avoir dû faire face à une hausse de ses stocks ainsi qu’à des coûts des matières premières et de logistique, de même qu’à des effets de changes défavorables, tout cela étant compensé « en partie par une action stratégique sur les prix » de ses produits, selon le communiqué publié mardi.

Sur la période, son bénéfice net atteint 1,3 milliard US, stable par rapport à la même période de l’exercice précédent, avec un bénéfice par action de 0,85 $ US, contre 0,65 $ US anticipé par les analystes.

La marge bénéficiaire brute du groupe a reculé, du fait des effets de changes défavorables, perdant 3 points de pourcentage, à 42,9 %.

Ses stocks ont bondi de 43 % sur un an, en ligne avec la hausse observée sur le trimestre précédent (44 %), du fait des perturbations persistantes sur la chaîne d’approvisionnement en début d’année.

Ses dépenses de marketing et administratives sont également en hausse de 10 %, notamment sous l’effet d’une augmentation des dépenses salariales et d’investissements stratégiques dans les technologies.

Avec l’Agence France-Presse

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Développement immobilier Les deux faces de la Main

PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

Bâtiment désaffecté au coin de l’avenue Duluth et du boulevard Saint-Laurent

Angle Saint-Laurent et De Maisonneuve. D’un côté, une élégante tour noire de 26 étages flambant neuve. De l’autre, un ancien garage placardé dont le stationnement est condamné depuis des lustres, en plein cœur de Montréal.

Publié à 5h00

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Philippe Teisceira-Lessard
Philippe Teisceira-Lessard La Presse

Le boulevard Saint-Laurent surfe sur une importante vague d’investissement immobilier depuis quelques années, créant un contraste de plus en plus frappant entre projets prestigieux et bâtiments désaffectés ou terrains carrément vacants.

Les observateurs de la Main sont partagés entre leur affection pour le caractère intrinsèquement bigarré de l’artère et leur ressentiment envers les spéculateurs immobiliers qui laissent leurs propriétés en jachère.

« Comme Saint-Laurent, c’est vraiment l’endroit de jonction de différentes réalités à Montréal, c’est normal que ce soit formé en patchwork », a expliqué Robert Beaudry, responsable de l’urbanisme à la Ville de Montréal.

Toutefois, « on ne peut pas accepter un patchwork de [terrains] bâtis et non bâtis. Il faut favoriser le remplissage des dents creuses d’une façon ou d’une autre, que ce soit par des espaces verts ou par des constructions ».

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

Robert Beaudry, responsable de l’immobilier à la Ville de Montréal

« Ce n’est pas une fatalité », a-t-il ajouté. Des spéculateurs qui attendent les bras croisés, « force est de constater qu’il y en a de moins en moins ».

M. Beaudry s’exprimait en entrevue avec La Presse dans un café du boulevard Saint-Laurent, tout près du boulevard De Maisonneuve.

PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

Terrain vague juste au nord du 2033, boulevard Saint-Laurent

Deux cents mètres au nord, un grand terrain vacant détonne dans le paysage. Son propriétaire, l’organisme Grande Mosquée–Montréal, n’a pas voulu révéler à La Presse ce qu’il entendait en faire*.* En face, des édifices commerciaux qui ne paient pas de mine – certains en vente – et un autre terrain vacant, en plein cœur de la ville. En remontant le boulevard, on aperçoit quelques terrains vacants ou servant de stationnement, mais aussi beaucoup d’immeubles désaffectés en mauvais état.

« Un endroit très stratégique »

En revanche, de nombreux projets émergent ces jours-ci.

L’une des pires verrues du boulevard, l’ancien bar Les Katacombes*,* coin Ontario, est sur le point de céder la place à une tour destinée aux étudiants. La Presse a obtenu les premiers rendus architecturaux du projet de l’Unité de travail pour l’implantation de logement étudiant (UTILE), qui pourrait atteindre 13 étages et abriter 168 logements, s’il est autorisé par la Ville.

IMAGE FOURNIE PAR BLOUIN TARDIF ARCHITECTES

Rendu architectural du projet de logement étudiant de l’UTILE, à l’angle du boulevard Saint-Laurent et de la rue Ontario

« C’est un endroit très stratégique pour réaliser du logement étudiant parce que la Main est un peu à cheval entre le Quartier latin et le Quartier des spectacles. Pour des raisons différentes, ce sont deux quartiers où la présence étudiante est importante », a expliqué Laurent Levesque, directeur général de l’UTILE en entrevue téléphonique. « C’est important que ça reste une rue spéciale à Montréal. C’est une rue qui a beaucoup d’histoire et c’est important que ça reste un quartier jeune et dynamique. »

D’autres projets sont déjà sortis de terre.

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Le Laurent & Clark, ensemble de deux tours au coin du boulevard De Maisonneuve, surplombe maintenant le Quartier des spectacles. Le magasin du manufacturier montréalais Montauk Sofa, entre les rues Sherbrooke et Prince-Arthur, a remporté des prix d’architecture. Juste à côté, un nouveau Musée de l’Holocauste remplacera bientôt une aire de stationnement. Un ensemble résidentiel est actuellement en construction sur le terrain de l’ancien tailleur de pierres tombales Berson & Fils. Et le ministère de l’Immigration s’est installé au Carré Saint-Laurent, édifice de huit étages au coin de la rue Sainte-Catherine inauguré en 2019.

Pression sur les terrains « inactifs »

Outre des terrains vacants, le boulevard Saint-Laurent compte de nombreux locaux commerciaux vides depuis des années, parfois en mauvais état.

Le taux d’inoccupation des locaux commerciaux du boulevard, entre la rue Ontario et l’avenue du Mont-Royal, s’élève à 12 %, a indiqué Tasha Morizio, directrice générale de la société de développement commercial qui couvre ce tronçon.

Plus préoccupant, à son avis : un tiers de ces locaux vacants sont « inactifs », avec des propriétaires complètement absents ou qui ne veulent pas mettre leurs locaux en location. Ce sont des locaux « qui ne sont pas sur le marché ».

Le boulevard Saint-Laurent « a toujours été une artère de clashs », a-t-elle ajouté, précisant toutefois qu’elle préfère les contrastes de vocation, de communautés ou de types de bâtiments aux contrastes dans l’état des immeubles. « J’encourage toujours les propriétaires immobiliers à prendre soin de leur bâtiment. »

La Ville de Montréal se prépare d’ailleurs à sévir contre les propriétaires négligents.

PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

Bâtiment abandonné, au 2032, boulevard Saint-Laurent

« C’est une préoccupation : on le sait, quand c’est désaffecté, ça crée un sentiment d’insécurité, ça réduit l’animation sur rue, etc., note Robert Beaudry. Il faut plus de pression pour les développer. On s’en vient avec de la réglementation en début d’année, on travaille sur une réglementation sur les bâtiments laissés vacants pour avoir un peu plus de mordant, mettre plus de pression sur les propriétaires. »

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Pour ceux qui s’intéressent aux bureaux d’affaires, je rappelle que j’ai récemment publié Les Bureaux d’affaires à Montréal - historique et état des lieux. J’inclus ici la table des matières.

Le livre de 540 pages est disponible au coût de 120 $ à la Coop UQAM ou par commande au courriel suivant : m.hudon51@videotron.ca.

32875 - Table des matières.pdf (49,1 Ko)

Les bureaux de Montréal de plus en plus vacants


Le centre-ville de Montréal
Photo: Josie Desmarais/Métro

Alexis Drapeau-Bordage
24 janvier 2023 à 11h32 1 minute de lecture

Au dernier trimestre de 2022, 16% des bureaux du centre-ville de Montréal étaient vacants. Au début de l’année, ce taux était de 13,6%. Une hausse de 2,4% depuis le début de l’année et de 5,8% depuis 2020.

Les bureaux du centre-ville de Montréal se situent en dessous de la moyenne nationale des centres-villes qui est de 17,7% d’inoccupation. En tête de file, le centre-ville de Calgary avec 32,6% d’indiquent, les données du groupe CBRE, qui œuvre dans l’immobilier.

Sur les dix marchés étudiés, seuls ceux de Winnipeg, Waterloo et Halifax se sont améliorés ou stabilisés. Halifax a même regagné son occupation prépandémique. L’inoccupation a augmenté partout au pays à partir de 2020 lors des multiples confinements. Avant cette date, elle maintenait une baisse légère depuis 2017.

Dans les banlieues, l’inoccupation est de 18,3%, soit 2,8% au-dessus des chiffres de 2020. Mise à part Montréal et Toronto, l’inoccupation des banlieues est plus faible que celle des centres dans les villes étudiées.

L’article et son titre sont contradictoires :face_with_spiral_eyes:

C’est le genre d’erreur que je verrais un rédacteur IA éviter :smirk:

en quoi ils sont contradictoires?

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Mouais, je vois ce que tu veux dire.

Ce qui m’a confus était ce passage:

Puisqu’on est en 2023, mon contexte a automatiquement inféré début 2023.

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Moi aussi j’ai due relire 10 fois avant de comprendre que le début d’année c’est en 2022…

As I suspected, downtown Montreal vacancy rates are actually lower than reported. Total is at 13.9% vacancy, which is still ridiculously high, but better than the 16-17% figures, this is according to Colliers.

highlights from the report.

-1.34M sq ft of office space is currently U/C
-147K sq ft of new supply
-The East, West and Old Montreal saw positive absorption rates

  • Davies Ward Phillips & Vineberg renewed 73K sq ft
  • ADP Canada subleased about 58K sq ft
  • PVM has a new, undisclosed tenant that leased 22K sq ft

https://www.collierscanada.com/en-ca/research/montreal-office-market-report-2022-q4

EDIT

let’s compare it to Cushman & Wakefield

downtown vacancy rate: 14.4%
U/C: 1.31M sq ft
– Only downtown South and West have positive absorption rates

Only 1 notable transaction downtown, 900 Maisonneauve Ouest, undisclosed client, new lease for 24,500 sq ft.

https://www.cushmanwakefield.com/en/canada/insights/canada-marketbeats/montreal-marketbeats

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